Première Partie :
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« C'est pratiquement la première fois que je décide de retourner voir un groupe en live alors que dans le même temps j'ai cessé d'acheter leurs disques, tout simplement par déception. Car, hormis le premier essai de Bloc Party, j'ai, je dois bien l'avouer, été déçu par leur production récente. Mais les voir en live est une autre histoire, car il faut bien admettre que sur scène leur musique prend une autre dimension, grâce surtout à la performance de leur chanteur Kele. Et me voila donc une nouvelle fois devant l'Olympia, transi de froid, (vivement le printemps et des températures clémentes !)... Il y a des fois où je me dis que je serais mieux au chaud chez moi... Comme d'habitude, c'est aux environs de 19h que L'ouverture se fait, j'entre le premier dans le long couloir qui mène à la salle.
Premier rang presque plein centre, sûrement pas la meilleure place pour être tranquille, mais je dois être maso quelque part car j'avoue bien aimer avoir un public qui bouge autour de moi... et je crois que ce soir je serais servi ! Le public est presque entièrement féminin au premier rang, les ultra fans sont là, j'ai nommé Cécile et Alice, entourées de toute leur tribu, tout le monde se connaît ou presque devant, c'est plutôt sympa. Moi, je patiente en discutant avec Robert, j'attends 20h et le début de la première partie.
20h15, mince, voilà que l'Olympia ne respecte plus ses horaires !! Non, je blague ! En attendant, sur scène prennent place Delphic, un trio avec moult claviers. En vérité, les musiciens alterneront guitares et claviers tout au long du concert. Bon, c'est typiquement eighties comme musique, manifestement New Order les a beaucoup influencés. Les morceaux sont longs et assez répétitifs, je n'adhère que moyennement à leur musique, qui manque de chaleur, et est trop robotique, malgré une exécution des morceaux techniquement presque parfaite, mais sans chaleur malheureusement. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé, mais ces 30 minutes m'ont semblé largement suffisantes.
Pourquoi faut-il qu'il y ait toujours des grands mecs derrière moi à l'Olympia ? C'était déjà le cas pour Kaiser Chiefs, ce sera encore le cas ce soir... Ils sont chiants avec leur grands bras constamment posés sur vos épaules, eh les mecs on ne sert pas de support humain ! Bon, l'Olympia est maintenant bondée, je jette un coup d'œil sur l'éclairage qui se trouve au dessus de la scène, je pressens que je vais m'en prendre plein la gueule, ce sera coton pour les photos.
21h15 (eh oui, le quart d'heure de retard n'a pas été rattrapé), les Bloc Party font leur apparition, et c'est évidemment Kele qui est l'objet de l'attention de tout le public. Il faut bien reconnaître que le personnage est sympathique, souriant et bien charismatique. Grosse déception lors des deux ou trois premiers morceaux car le son est à la limite du pourri, il n’y a pas de pêche, mais heureusement tout cela est compensé par la salle qui est déjà en ébullition. Comme je l'ai dit, je n'achète plus leurs disques, trop décevants, mais là, sur scène c'est une autre paire de manche. Hunting For Witches est l’un des premiers moments fort du concert. Mais pour ma part, le moment suprême arrive quelques temps après, et pendant presque 10 minutes, j'avoue que j'ai été transporté par la musique et tout ce qui l'entourait : oui j'ai pris mon pied lors de ces minutes assez magiques. Les premières notes de Song For Clay m'ont fait frissonner, avec cette ligne de basse plombée puis les guitares agressives, je sens que monte en moi le plaisir. Et ce plaisir va être décuplé avec un Banquet terrible, les deux guitares qui se renvoient la balle, le meilleur moment du concert sans aucune hésitation. Le reste sera pour moi d'un niveau inférieur. Attention, pas par l'ambiance qui se dégage, car là je suis servi (grosse poussée lorsque Kele descendra de la scène et viendra sur la barrière), mais plutôt à cause de morceaux que je trouve moins bons, qui du moins ne me touchent pas personnellement. Mais sur scène, hormis le guitariste qui cache sa timidité derrière sa mèche, le bassiste et la batteur assurent eux aussi un beau spectacle. Pour je ne sais plus quel morceau, les roadies viennent installer une seconde batterie avec le logo Bloc Party inversé sur la grosse caisse, et le bassiste viendra le temps d'une chanson se placer derrière les fûts. Le rappel verra le groupe jouer bien sûr Helicopter (il ne manquerait plus que cela qu'ils ne le jouent pas).
Voilà, presque 1h30 de concert avec cette impression bizarre, d'un côté j'ai trouvé leur prestation scénique impeccable, rien à redire, avec un Kele Okereke qui fascine quelque part par son extraordinaire aura, et d'un autre côté ce sentiment de frustration qui vient de ce que je n'accroche pas trop à une partie des morceaux.
La lutte est rude pour essayer d'avoir la set list car les roadies font la sourde oreille (pas sympa, ça !!), mais heureusement j'ai une arme secrète qui s'appelle Kata, il me remet gentiment la liste convoitée, et je retrouve les filles surexcitées et aux anges. On peut les comprendre, car c'est vrai que ce soir Bloc Party ont une nouvelle assuré un gros concert, leurs fans sont ravis et cela fait plaisir à voir. On traîne dans la salle et puis on se décide enfin à sortir, moi je pars rechercher ma voiture, pendant que Cécile et sa troupe vont essayer d'aller à la rencontre du groupe. Auront-elles réussi ? A suivre dans un prochaine épisode.»
Premier rang presque plein centre, sûrement pas la meilleure place pour être tranquille, mais je dois être maso quelque part car j'avoue bien aimer avoir un public qui bouge autour de moi... et je crois que ce soir je serais servi ! Le public est presque entièrement féminin au premier rang, les ultra fans sont là, j'ai nommé Cécile et Alice, entourées de toute leur tribu, tout le monde se connaît ou presque devant, c'est plutôt sympa. Moi, je patiente en discutant avec Robert, j'attends 20h et le début de la première partie.
20h15, mince, voilà que l'Olympia ne respecte plus ses horaires !! Non, je blague ! En attendant, sur scène prennent place Delphic, un trio avec moult claviers. En vérité, les musiciens alterneront guitares et claviers tout au long du concert. Bon, c'est typiquement eighties comme musique, manifestement New Order les a beaucoup influencés. Les morceaux sont longs et assez répétitifs, je n'adhère que moyennement à leur musique, qui manque de chaleur, et est trop robotique, malgré une exécution des morceaux techniquement presque parfaite, mais sans chaleur malheureusement. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé, mais ces 30 minutes m'ont semblé largement suffisantes.
Pourquoi faut-il qu'il y ait toujours des grands mecs derrière moi à l'Olympia ? C'était déjà le cas pour Kaiser Chiefs, ce sera encore le cas ce soir... Ils sont chiants avec leur grands bras constamment posés sur vos épaules, eh les mecs on ne sert pas de support humain ! Bon, l'Olympia est maintenant bondée, je jette un coup d'œil sur l'éclairage qui se trouve au dessus de la scène, je pressens que je vais m'en prendre plein la gueule, ce sera coton pour les photos.
21h15 (eh oui, le quart d'heure de retard n'a pas été rattrapé), les Bloc Party font leur apparition, et c'est évidemment Kele qui est l'objet de l'attention de tout le public. Il faut bien reconnaître que le personnage est sympathique, souriant et bien charismatique. Grosse déception lors des deux ou trois premiers morceaux car le son est à la limite du pourri, il n’y a pas de pêche, mais heureusement tout cela est compensé par la salle qui est déjà en ébullition. Comme je l'ai dit, je n'achète plus leurs disques, trop décevants, mais là, sur scène c'est une autre paire de manche. Hunting For Witches est l’un des premiers moments fort du concert. Mais pour ma part, le moment suprême arrive quelques temps après, et pendant presque 10 minutes, j'avoue que j'ai été transporté par la musique et tout ce qui l'entourait : oui j'ai pris mon pied lors de ces minutes assez magiques. Les premières notes de Song For Clay m'ont fait frissonner, avec cette ligne de basse plombée puis les guitares agressives, je sens que monte en moi le plaisir. Et ce plaisir va être décuplé avec un Banquet terrible, les deux guitares qui se renvoient la balle, le meilleur moment du concert sans aucune hésitation. Le reste sera pour moi d'un niveau inférieur. Attention, pas par l'ambiance qui se dégage, car là je suis servi (grosse poussée lorsque Kele descendra de la scène et viendra sur la barrière), mais plutôt à cause de morceaux que je trouve moins bons, qui du moins ne me touchent pas personnellement. Mais sur scène, hormis le guitariste qui cache sa timidité derrière sa mèche, le bassiste et la batteur assurent eux aussi un beau spectacle. Pour je ne sais plus quel morceau, les roadies viennent installer une seconde batterie avec le logo Bloc Party inversé sur la grosse caisse, et le bassiste viendra le temps d'une chanson se placer derrière les fûts. Le rappel verra le groupe jouer bien sûr Helicopter (il ne manquerait plus que cela qu'ils ne le jouent pas).
Voilà, presque 1h30 de concert avec cette impression bizarre, d'un côté j'ai trouvé leur prestation scénique impeccable, rien à redire, avec un Kele Okereke qui fascine quelque part par son extraordinaire aura, et d'un autre côté ce sentiment de frustration qui vient de ce que je n'accroche pas trop à une partie des morceaux.
La lutte est rude pour essayer d'avoir la set list car les roadies font la sourde oreille (pas sympa, ça !!), mais heureusement j'ai une arme secrète qui s'appelle Kata, il me remet gentiment la liste convoitée, et je retrouve les filles surexcitées et aux anges. On peut les comprendre, car c'est vrai que ce soir Bloc Party ont une nouvelle assuré un gros concert, leurs fans sont ravis et cela fait plaisir à voir. On traîne dans la salle et puis on se décide enfin à sortir, moi je pars rechercher ma voiture, pendant que Cécile et sa troupe vont essayer d'aller à la rencontre du groupe. Auront-elles réussi ? A suivre dans un prochaine épisode.»
Delphic est un groupe d'electro-post-punk de Manchester, fondé en 2008. Véritable invitation à la danse et à la transe, s'inspire clairement de New Order. Certes, ils ont à l'esprit les cadences robotiques des Klaxons ou des White Lies, mais les font dévier vers une dance blanche, une sorte de brit-pop froide et éthérée... (http://www.myspace.com/delphic)
Bloc Party est un groupe britannique de indie rock, formé en 2003. Le groupe se fait connaître fin 2004 par deux EPs successifs (Bloc Party EP et Little Thoughts EP) qui font fureur dans les boîtes britanniques et européennes grâce à un punk rock d'un nouveau genre. En Février 2005, le groupe a sorti leur premier album Silent Alarm, qui est aussitôt acclamé par la critique et fait par NME “Album de l'Année”. Leur deuxième album studio, A Weekend in the City, en 2007, a atteint le sommet de numéro deux au Royaume-Uni et le nombre douze en Billboard 200. Pour son troisième album, Intimacy, Bloc Party a décidé sans prévenir en plein mois d'août de sortir son nouvel album directement sur son site. Sortie officielle album Octobre 2008.
(http://www.myspace.com/blocparty)* 2005 : Silent Alarm
* 2005 : Silent Alarm Remixed
* 2007 : A Weekend In The City
* 2007 : Another Weekend In The City - B-sides & Extras
* 2008 : Intimacy
* Kele Okereke : Vocal & Guitar
* Russell Lissack : Guitar
* Gordon Moakes : Bass et Vocals
* Matt Tong : Drums & Vocals
* Russell Lissack : Guitar
* Gordon Moakes : Bass et Vocals
* Matt Tong : Drums & Vocals
Clarion Call
Doubt
This Momentary
Halcyon
Counterpoint
La durée du concert : 0h29
Doubt
This Momentary
Halcyon
Counterpoint
La durée du concert : 0h29
One Month Off (Intimacy - 2008)
Trojan Horse (Intimacy - 2008)
Hunting For Witches (A Weekend In The City - 2007)
Positive Tension (Silent Alarm - 2005)
Talons (Intimacy - 2008)
Waiting For The 7:18 (A Weekend In The City - 2007)
Song For Clay (Disappear Here) (A Weekend In The City - 2007)
Banquet (Silent Alarm - 2005)
Where Is Home? (A Weekend In The City - 2007)
Two More Years (Single EP - 2005)
Mercury (Intimacy - 2008)
Like Eating Glass (Silent Alarm - 2005)
The Prayer (A Weekend In The City - 2007)
Encore
Sunday (A Weekend In The City - 2007)
Halo (Intimacy - 2008)
Flux (A Weekend In The City - 2007)
Helicopter (Silent Alarm - 2005)
Ares (Intimacy - 2008)
This Modern Love (Silent Alarm - 2005)
Trojan Horse (Intimacy - 2008)
Hunting For Witches (A Weekend In The City - 2007)
Positive Tension (Silent Alarm - 2005)
Talons (Intimacy - 2008)
Waiting For The 7:18 (A Weekend In The City - 2007)
Song For Clay (Disappear Here) (A Weekend In The City - 2007)
Banquet (Silent Alarm - 2005)
Where Is Home? (A Weekend In The City - 2007)
Two More Years (Single EP - 2005)
Mercury (Intimacy - 2008)
Like Eating Glass (Silent Alarm - 2005)
The Prayer (A Weekend In The City - 2007)
Encore
Sunday (A Weekend In The City - 2007)
Halo (Intimacy - 2008)
Flux (A Weekend In The City - 2007)
Helicopter (Silent Alarm - 2005)
Ares (Intimacy - 2008)
This Modern Love (Silent Alarm - 2005)
Bloc Party - Talons (Official Video)
Bloc Party - Halo (live studio)
Bloc Party - One Month Off
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