Première Partie:
( www.myspace.com/crusadersoflove )
(www.myspace.com/jayreatard)
Jay Reatard - Always Wanting More.
« Jay Reatard.... Je me souviens avoir vu ce nom pour la première fois, ainsi que la chronique de son dernier album, "Singles 08", dans un magazine, Magic peut-être, et j'avais été immédiatement tendre une oreille sur MySpace, cela devait être pendant l'automne 2008. Et puis, en regardant un matin la programmation du Point Ephémère, je revois à nouveau ce nom apparaître, je prends mon billet de suite, sans toutefois acheter l'album, j'aime aussi découvrir les groupes avec une oreille presque vierge.
Mardi 10 mars, une fois de plus j'arrive beaucoup trop tôt, mais sachant que Philippe M sera là ce soir, je ne m'inquiète pas trop : on ira tout simplement boire un coup et discuter. Ce que l'on s'empresse de faire bien évidemment, Philippe, à mon instar, a flairé le concert intéressant... Avec l'expérience, on commencent à se spécialiser dans le style « découvreur de nouveaux talents ». Nous ne serons pas les seuls d'ailleurs, car le Point Ephémère affiche complet, une fois n'est pas coutume. Eric a décidé quelques jours plus tôt de venir au concert, sans billet hélas, avec l'espoir d'en trouver aux abords de la salle. Malheureusement, pas de marché noir aux alentours, il est 20h et les portes de la salle sont maintenant ouvertes ! Mais, grâce à dieu, le Point FMR a gardé 15 places pour la vente sur place, je m'empresse donc de prendre un billet pour Eric, de peur qu'il ne revienne pas à temps de sa recherche infructueuse du billet magique.
Tout est rentré dans l'ordre, nous sommes confortablement installés aux premiers rang, et l'on ne peut pas dire que cela se bouscule, les gens préférant pour la plupart se vautrer dans les fauteuils se trouvant sur l’un des côtés de la salle, ou aller directement au bar qui se trouve au fond, sans compter ceux qui restent à l'extérieur pour n’entrer que pour la tête d'affiche.
Le groupe qui s'annonce sur scène en première partie se nomme Crusaders Of Love, et pendant un long moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'un groupe anglais tant par la musique que par la tenue sur scène. Eh bien non, ce sont des Frenchies. Et des bons, il faut le dire. Le chanteur a un look typiquement briton, il affiche même une certaine ressemblance avec Miles Kane. Musicalement, c'est vraiment agréable, et ça dépote bien. Le début du concert est un hommage aux Buzzcocks, et à toute cette scène britannique issu du punk. Mélodiquement, c'est très bon rien, à redire. Et puis j'ai trouvé que la musique évoluait au gré du concert. On a changé de continent, on fait un détour le long de la frontière Mexicaine, pour un morceau qui n'est pas sans me rappeler les Black Lips, puis la fin du concert a été plutôt New Yorkaise, voire influencée par le Motor City sound de Détroit : un son plus dur et parfois garage. Bref, un excellent début de soirée.
La foule est maintenant plus compacte, mais disciplinée, pas d'infiltration pour nous piquer nos places, le public est cool, et, chose assez surprenante, je vois plusieurs jeunes avec des t-shirts de groupes de hard (Iron Maiden, pour ne pas le citer), un signe peut-être de l'orientation musicale que le groupe va donner.
Des guitares Flying V sont posées sur leur support, Jay Reatard et son groupe font leur apparition, et à ce moment-là, je suis vraiment inquiet, ça sent le truc foireux. Sans un mot, et sans regarder le public, les deux chevelus (il n’ya pas d'autre mot) au non-look (à part les cheveux style métallo des 70's, le reste ne les assimile à rien du tout), attaque pied au plancher, en nous prenant par surprise. Car surprise il y a. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ce qui se déroule devant nos yeux ébahis et nos mines abasourdies. Car les deux chevelus sont aussi deux grands furieux. Cela fait des années que je n'avais pas vu un tel spectacle : musicalement, on va rattacher la musique de Jay Reatard aux Ramones, c'est basique, c'est ultra court, c'est ultra speed, pas de moment de répit entre chaque morceaux (de toute façon le bassiste continue même quand les morceaux sont finis), et surtout les deux grands agités sont complètement ALLUMES ! Et je pèse mes mots. Pas des allumés de circonstance qui font cela juste pour le spectacle, non ils jouent de cette manière comme si leur propre vie en dépendait. C'est punk, plus que punk même, j'ai fait allusion aux Ramones tout à l'heure, c'est juste pour la base de leur musique, mais ce qu'apporte Jay Reatard en plus c'est le caractère d'urgence de sa musique. Et puis il y a les solos !!!!! A mon avis les seuls punks à faire des solos... mais des solos mitraillettes, des solos d'illuminés du cerveau. J'ai l'impression qu'on les a tous les deux branchés directement sur le courant, pas trop d'intensité pour qu'ils n'explosent pas en vol, mais du courant continu pour qu'ils ne s'arrêtent jamais. Le bassiste est encore pire que Jay Reatard. Lui c'est une sorte de fou furieux, avec un look à la Buzz Osborne (le chanteur /guitariste des Melvins), j'ai du mal à le prendre en photo car il est tout le temps en action, avec ces mouvements de la tête caractéristiques des headbangers... sauf que la musique, c'est tout sauf du hard !! Et quand même, pour la première fois je vois le Point FMR en ébullition, on se prend des grandes poussées, ça slamme derrière nous et ça pogote... Bref, c'est un beau foutoir, mais le tout avec le bon esprit, pas de méchanceté, juste du fun, et ça fait drôlement plaisir. Et à chaque morceau, on se regarde éberlués, car cela repart systématiquement de plus belle. Le régulateur - enfin si l'on veut - se trouve derrière les deux énergumènes : une sorte de grand nounours à lunettes, barbu s'entend, plutôt placide, mais qui cogne des intros comme les batteurs des feux Ramones (encore eux) : des intros toutes simples mais annonciatrices du feu nourri que les deux flingueurs de service vont faire naître une fois de plus. Quand on voit Jay Retard se séparer de sa Flying, et prendre une vieille gratte sèche toute pourrie pendant que Stephen Pope (c'est le nom du bassiste) continue de brutaliser les cordes de sa Flying bass tel le parkinsonien moyen, on se dit qu'on va enfin avoir un répit (enfin, ce n'est pas le mot juste, car nous on veut que ça allume TOUT le temps). Je t'en foutrais du répit ! C'est PIRE !! Il faut toujours se méfier des mecs qui se servent de vieilles grattes sèches toutes pourries, car le son est encore plus SALE. Merde, on passe encore un palier dans l'excitation, cette fois ci c'est la totale ! Et puis Jay, il reprend sa Flying, il en veut encore plus, alors il la frotte contre ses Fenders, puis soudainement il laisse sa guitare et descend d'un pas décidé dans le public... Moi, je croyais qu'il voulait se bastonner avec un mec qui lui aurait cherché des noises, peut-être ! Et Jay, je le vois remonter sur scène TIRANT carrément un type par le paletot, un type qui n'avait rien demandé, d'ailleurs ! Et Jay il lui passe sa Flying autour du cou, et après, c'est « démerde toi mon gars » ! Pendant ce temps, on n'oublie pas notre pote le bassiste fou, lui, il quitte pas sa basse, il continue l'allumage, on sait même plus s’il joue normalement de la basse (quoique le mot normal ne doive pas exister chez eux), ou s’il continue son numéro de soliste dingue (il faut dire qu'il joue de la basse comme un guitariste virtuose qui aurait pété les plombs et qui aurait transformé sa maestria en folie furieuse). Car oui, ce sont deux fauves qui sont là sur scène devant nous... enfin trois maintenant, puisque Jay a laissé sa guitare au spectateur qui tente tant bien que mal de faire du bruit. Mais notre Jay, il ne reste pas les bras croisés, car il a le micro !!! Et un micro, cela set à quoi ? Eh ben, pas forcément à chanter, mais aussi à faire des larsens avec ses amplis !!
Et soudainement, le show prend fin, aussi soudainement qu'il avait commencé, sans un mot, presque silencieusement et sournoisement, nous laissant pantois et KO. Jay Reatard est parti, Stephen Pope remballe son matériel, enfile son sac à dos et d'un coup, par surprise, se jette dans le public pour un stage diving d'anthologie (bonjour les dégâts pour le mec qui l'a pris sur le dos). Stupeur... Relâchement... Décompression...
Nous avons tous les trois un regard complice, avec une drôle de lueur qui brille au fond de nos yeux. La claque tout simplement. Un truc que l'on ne croyait plus possible sur scène, un truc qui s'est passé, mais qui ne devait plus exister. Punk, sauvage, sans concessions, et surtout VRAI. Loin des singeries grotesques (à pas loin de 40 euros d'ailleurs) d'un guignol ex Libertin qui jouait le même soir au Bataclan. Sûr qu'une grosse partie de la presse était là-bas : pas certain qu'elle ait eu le nez fin d'ailleurs... On s'en fout, on est heureux, et encore étonnés (et il en faut pour nous étonner) de cette prestation incendiaire et tellement inattendue. Set list in the pocket, il faudrait maintenant songer à ramener quelques souvenirs !! Ce n'est pas gagné, car le stand de merchandising est carrément pris d'assaut, Vinyls, CD et t-shirts, c'est la foire d'empoigne pour accéder au stand. Allez, quand on aime on ne compte pas, et comme j'ai ADORE, j'arrache tous les t-shirt (3) ainsi que le CD, comme quoi quand un groupe est bon, les gens achètent : ce soir, je peux vous assurer que le groupe a beaucoup vendu, et c'est bien mérité.
C'est légèrement euphoriques que l'on quitte le Point Ephémère avec le sentiment d'avoir vu ce soir certainement le ou l'un des meilleurs concerts de ce premier trimestre musical. »
Mardi 10 mars, une fois de plus j'arrive beaucoup trop tôt, mais sachant que Philippe M sera là ce soir, je ne m'inquiète pas trop : on ira tout simplement boire un coup et discuter. Ce que l'on s'empresse de faire bien évidemment, Philippe, à mon instar, a flairé le concert intéressant... Avec l'expérience, on commencent à se spécialiser dans le style « découvreur de nouveaux talents ». Nous ne serons pas les seuls d'ailleurs, car le Point Ephémère affiche complet, une fois n'est pas coutume. Eric a décidé quelques jours plus tôt de venir au concert, sans billet hélas, avec l'espoir d'en trouver aux abords de la salle. Malheureusement, pas de marché noir aux alentours, il est 20h et les portes de la salle sont maintenant ouvertes ! Mais, grâce à dieu, le Point FMR a gardé 15 places pour la vente sur place, je m'empresse donc de prendre un billet pour Eric, de peur qu'il ne revienne pas à temps de sa recherche infructueuse du billet magique.
Tout est rentré dans l'ordre, nous sommes confortablement installés aux premiers rang, et l'on ne peut pas dire que cela se bouscule, les gens préférant pour la plupart se vautrer dans les fauteuils se trouvant sur l’un des côtés de la salle, ou aller directement au bar qui se trouve au fond, sans compter ceux qui restent à l'extérieur pour n’entrer que pour la tête d'affiche.
Le groupe qui s'annonce sur scène en première partie se nomme Crusaders Of Love, et pendant un long moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'un groupe anglais tant par la musique que par la tenue sur scène. Eh bien non, ce sont des Frenchies. Et des bons, il faut le dire. Le chanteur a un look typiquement briton, il affiche même une certaine ressemblance avec Miles Kane. Musicalement, c'est vraiment agréable, et ça dépote bien. Le début du concert est un hommage aux Buzzcocks, et à toute cette scène britannique issu du punk. Mélodiquement, c'est très bon rien, à redire. Et puis j'ai trouvé que la musique évoluait au gré du concert. On a changé de continent, on fait un détour le long de la frontière Mexicaine, pour un morceau qui n'est pas sans me rappeler les Black Lips, puis la fin du concert a été plutôt New Yorkaise, voire influencée par le Motor City sound de Détroit : un son plus dur et parfois garage. Bref, un excellent début de soirée.
La foule est maintenant plus compacte, mais disciplinée, pas d'infiltration pour nous piquer nos places, le public est cool, et, chose assez surprenante, je vois plusieurs jeunes avec des t-shirts de groupes de hard (Iron Maiden, pour ne pas le citer), un signe peut-être de l'orientation musicale que le groupe va donner.
Des guitares Flying V sont posées sur leur support, Jay Reatard et son groupe font leur apparition, et à ce moment-là, je suis vraiment inquiet, ça sent le truc foireux. Sans un mot, et sans regarder le public, les deux chevelus (il n’ya pas d'autre mot) au non-look (à part les cheveux style métallo des 70's, le reste ne les assimile à rien du tout), attaque pied au plancher, en nous prenant par surprise. Car surprise il y a. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ce qui se déroule devant nos yeux ébahis et nos mines abasourdies. Car les deux chevelus sont aussi deux grands furieux. Cela fait des années que je n'avais pas vu un tel spectacle : musicalement, on va rattacher la musique de Jay Reatard aux Ramones, c'est basique, c'est ultra court, c'est ultra speed, pas de moment de répit entre chaque morceaux (de toute façon le bassiste continue même quand les morceaux sont finis), et surtout les deux grands agités sont complètement ALLUMES ! Et je pèse mes mots. Pas des allumés de circonstance qui font cela juste pour le spectacle, non ils jouent de cette manière comme si leur propre vie en dépendait. C'est punk, plus que punk même, j'ai fait allusion aux Ramones tout à l'heure, c'est juste pour la base de leur musique, mais ce qu'apporte Jay Reatard en plus c'est le caractère d'urgence de sa musique. Et puis il y a les solos !!!!! A mon avis les seuls punks à faire des solos... mais des solos mitraillettes, des solos d'illuminés du cerveau. J'ai l'impression qu'on les a tous les deux branchés directement sur le courant, pas trop d'intensité pour qu'ils n'explosent pas en vol, mais du courant continu pour qu'ils ne s'arrêtent jamais. Le bassiste est encore pire que Jay Reatard. Lui c'est une sorte de fou furieux, avec un look à la Buzz Osborne (le chanteur /guitariste des Melvins), j'ai du mal à le prendre en photo car il est tout le temps en action, avec ces mouvements de la tête caractéristiques des headbangers... sauf que la musique, c'est tout sauf du hard !! Et quand même, pour la première fois je vois le Point FMR en ébullition, on se prend des grandes poussées, ça slamme derrière nous et ça pogote... Bref, c'est un beau foutoir, mais le tout avec le bon esprit, pas de méchanceté, juste du fun, et ça fait drôlement plaisir. Et à chaque morceau, on se regarde éberlués, car cela repart systématiquement de plus belle. Le régulateur - enfin si l'on veut - se trouve derrière les deux énergumènes : une sorte de grand nounours à lunettes, barbu s'entend, plutôt placide, mais qui cogne des intros comme les batteurs des feux Ramones (encore eux) : des intros toutes simples mais annonciatrices du feu nourri que les deux flingueurs de service vont faire naître une fois de plus. Quand on voit Jay Retard se séparer de sa Flying, et prendre une vieille gratte sèche toute pourrie pendant que Stephen Pope (c'est le nom du bassiste) continue de brutaliser les cordes de sa Flying bass tel le parkinsonien moyen, on se dit qu'on va enfin avoir un répit (enfin, ce n'est pas le mot juste, car nous on veut que ça allume TOUT le temps). Je t'en foutrais du répit ! C'est PIRE !! Il faut toujours se méfier des mecs qui se servent de vieilles grattes sèches toutes pourries, car le son est encore plus SALE. Merde, on passe encore un palier dans l'excitation, cette fois ci c'est la totale ! Et puis Jay, il reprend sa Flying, il en veut encore plus, alors il la frotte contre ses Fenders, puis soudainement il laisse sa guitare et descend d'un pas décidé dans le public... Moi, je croyais qu'il voulait se bastonner avec un mec qui lui aurait cherché des noises, peut-être ! Et Jay, je le vois remonter sur scène TIRANT carrément un type par le paletot, un type qui n'avait rien demandé, d'ailleurs ! Et Jay il lui passe sa Flying autour du cou, et après, c'est « démerde toi mon gars » ! Pendant ce temps, on n'oublie pas notre pote le bassiste fou, lui, il quitte pas sa basse, il continue l'allumage, on sait même plus s’il joue normalement de la basse (quoique le mot normal ne doive pas exister chez eux), ou s’il continue son numéro de soliste dingue (il faut dire qu'il joue de la basse comme un guitariste virtuose qui aurait pété les plombs et qui aurait transformé sa maestria en folie furieuse). Car oui, ce sont deux fauves qui sont là sur scène devant nous... enfin trois maintenant, puisque Jay a laissé sa guitare au spectateur qui tente tant bien que mal de faire du bruit. Mais notre Jay, il ne reste pas les bras croisés, car il a le micro !!! Et un micro, cela set à quoi ? Eh ben, pas forcément à chanter, mais aussi à faire des larsens avec ses amplis !!
Et soudainement, le show prend fin, aussi soudainement qu'il avait commencé, sans un mot, presque silencieusement et sournoisement, nous laissant pantois et KO. Jay Reatard est parti, Stephen Pope remballe son matériel, enfile son sac à dos et d'un coup, par surprise, se jette dans le public pour un stage diving d'anthologie (bonjour les dégâts pour le mec qui l'a pris sur le dos). Stupeur... Relâchement... Décompression...
Nous avons tous les trois un regard complice, avec une drôle de lueur qui brille au fond de nos yeux. La claque tout simplement. Un truc que l'on ne croyait plus possible sur scène, un truc qui s'est passé, mais qui ne devait plus exister. Punk, sauvage, sans concessions, et surtout VRAI. Loin des singeries grotesques (à pas loin de 40 euros d'ailleurs) d'un guignol ex Libertin qui jouait le même soir au Bataclan. Sûr qu'une grosse partie de la presse était là-bas : pas certain qu'elle ait eu le nez fin d'ailleurs... On s'en fout, on est heureux, et encore étonnés (et il en faut pour nous étonner) de cette prestation incendiaire et tellement inattendue. Set list in the pocket, il faudrait maintenant songer à ramener quelques souvenirs !! Ce n'est pas gagné, car le stand de merchandising est carrément pris d'assaut, Vinyls, CD et t-shirts, c'est la foire d'empoigne pour accéder au stand. Allez, quand on aime on ne compte pas, et comme j'ai ADORE, j'arrache tous les t-shirt (3) ainsi que le CD, comme quoi quand un groupe est bon, les gens achètent : ce soir, je peux vous assurer que le groupe a beaucoup vendu, et c'est bien mérité.
C'est légèrement euphoriques que l'on quitte le Point Ephémère avec le sentiment d'avoir vu ce soir certainement le ou l'un des meilleurs concerts de ce premier trimestre musical. »
( www.myspace.com/crusadersoflove )
Jay Reatard est un prolifique garage punk de Memphis, Tennessee. Punk, déglingué, Jay - l'"attardé"- Lindsey trace son chemin garage-rock depuis 1998. D'abord avec son groupe The Reatards, ou flanqué de ses multiples side-projects aux noms plus sophistiqués les uns que les autres: Bad Times, The Final Solutions, The Nervous Patterns, The Angry Angles, Terror Visionset The Lost sounds...Larsens, chansons courtes et esprit "no future" au programme. Mais c'est en solo que Jay Reatard s'est fait (re)connaitre.
(www.myspace.com/jayreatard)
Jay Lindsey : Vocals, Guitar, Bass, Percussion, Keyboards
Jay Reatard - Always Wanting More.
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