Première Partie : Joshua Radik
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Je dois bien avouer qu'après le concert de la Maroquinerie de l'année dernière, je n'avais pas envisagé de retourné voir Amy MacDonald, du moins pour cette tournée. J'était resté sur ma faim. Non pas en ce qui concerne la demoiselle ou son répertoire, mais c'était plutôt l'atmosphère du concert qui m'avait laissé sceptique : trop froid, déjà pro, trop pro, et puis un public pas véritablement rock'n'roll. Et une fois de plus, je me suis laissé tenter quelques jours avant la date fatidique. Mais cette fois, je décide d'aller assister à ce concert en "touriste". Pas question d'arriver tôt pour être devant, non, cette fois j'y vais tranquille pépère.
Et effectivement, quand j'arrive à l'Olympia, une petite centaine de personnes peut-être sont déjà présentes dans une queue bien disciplinée. Ouverture des portes, je rentre tranquillement dans la salle et à ma grande surprise j'arrive tout de même à me placer sur la gauche au premier rang, face à la sono, mais avec une excellente vue sur la scène. Il ne reste plus qu'à attendre maintenant, car ce soir je suis tout seul de la bande, même pas un photographe ou quelqu'un que je connaisse de vue, personne avec qui discuter !! Le public est de tout âge ce soir, cela va de la famille complète avec enfants presque en bas âge à de jeunes adolescentes qui squattent le premier rang. Pendant un long moment, j'ai cru que nous n'aurions pas de première partie mais non, vers 20h20, 20h25, deux musiciens font leur apparition sur scène.
L'artiste en première partie ce soir se nomme Joshua Radik et vient de New York, il est accompagné ce soir d'un contrebassiste. Si j'ai bien compris ce que le sieur nous a raconté, il a semble-t-il remplacé la première partie prévue au pied levé, il était encore en Suède je crois le jour précédent. Alors Joshua, il joue quoi ? Ben comme d'hab du folk... avec pour avantage d'avoir quand même une très belle voix, trop belle peut-être, trop lisse, sans aspérités. C'est beau vocalement, mais relativement ennuyeux à supporter à la longue. Car on en voit trop, de ces artistes qui sont bons musiciens, avec une belle voix, mais qui nous inondent de chansons insipides et sans réel éclat. Bon, le bonhomme a pour lui d'être éminemment sympathique, bon contact avec le public, il ne se prend pas pour un chanteur névrosé prêt au suicide, donc cela passe bien. Mais 25 minutes seront largement suffisantes pour ma part. Gros succès évidemment auprès du public bon enfant qui, à l'unanimité (moins un), a trouvé cela bien.
Bon, il n’y a plus qu'a attendre que la Miss débarque sur scène, la salle est pleine maintenant (elle l'était d'ailleurs quand Joshua a débuté son set). Quelques vaines tentatives d'infiltration vite réprimées par mes jeunes voisines et puis, vers 21h30, les lumières s'éteignent enfin !!
Petit choc agréable, Amy MacDonald est sexy à souhait : mini robe en soie noir, collants noirs et jolies chaussures à talons, on ne reconnait plus notre Ecossaise, qui de plus, a semble-t-il quelque peu perdu du poids (mais c'était déjà le cas à la Maroquinerie). Donc c'est un bon point, je ne serais pas déçu au niveau visuel (ben oui, c'est quand même agréable, non ??). Les musiciens sont apparemment toujours les mêmes. Mais qu'est-ce qui a changé ce soir ? Eh bien, je vais vite m'en apercevoir. Ce qui change, c'est Amy tout simplement. Ce soir, elle est décontractée et pour le moins volubile. Passé les deux premiers morceaux, elle va se mettre à beaucoup parler, contente tout d'abord d'être à Paris depuis ce matin, et bien ravie de faire la plus grosse salle parisienne de sa tournée. Son accent est toujours aussi délicieux et aussi très difficile à comprendre. Elle nous raconte comment elle s'est connectée sur le net pour essayer d'avoir des places pour les concerts de Michael Jackson dont elle est une fan absolue. Bref, la demoiselle est heureuse et bien dans sa peau. D'ailleurs cela se ressent au niveau du concert, une interprétation quelque peu différente de Road To Home ou Run, je ne me rappelle plus exactement car comme elle le dit, rejouer les mêmes morceaux de la même manière chaque soir, cela peux devenir fastidieux et routinier, surtout que cette soirée et celle de demain sont les deux dernières dates de sa très longue tournée. Malgré une basse un peu trop omniprésente, la voix est toujours superbe, on regrette même presque qu'elle n'essaie pas de la pousser dans ses retranchements plus souvent (elle le fera une fois ce soir provoquant les acclamations du public en plein milieu d'un morceau). Sinon, le set est traditionnel malgré l'absence du Hallellujah de Cohen, qu'elle avait joué à la Maroquinerie. Par contre, nous avons tout de même eu droit à un morceau qui figurera sur son prochain album (Troubles Soul), mais ce que je retiendrai surtout, outre bien sûr les traditionnels Mr Rock'n'roll et This Is the life (très belle version d'ailleurs), c’est un splendide Dancing In The Dark. Elle a su donner un côté presque tragique à cette chanson en la jouant toute seule, juste accompagnée par sa guitare. Final en beauté avec Let's Start A Band le morceau épique par excellence, juste un petit regret, il faudrait rajouter deux minutes au morceau pour faire chavirer encore plus le public tant le final avec cette montée en puissance est belle.
Une bonne soirée, donc, qui se termine, bien sûr je regrette une fois de plus la durée du concert : 1h05 c'est tout de même bien court. Mais je repars avec tout de même une meilleure impression que lors du concert de la Maroquinerie, qui m'avait laissé un sentiment d'inachevé. Ce soir, même si le show était d'une certaine manière encore trop traditionnel, j'ai bien apprécié la décontraction et surtout le plaisir qu’Amy a pris cette fois à jouer devant le public de la capitale. »
Et effectivement, quand j'arrive à l'Olympia, une petite centaine de personnes peut-être sont déjà présentes dans une queue bien disciplinée. Ouverture des portes, je rentre tranquillement dans la salle et à ma grande surprise j'arrive tout de même à me placer sur la gauche au premier rang, face à la sono, mais avec une excellente vue sur la scène. Il ne reste plus qu'à attendre maintenant, car ce soir je suis tout seul de la bande, même pas un photographe ou quelqu'un que je connaisse de vue, personne avec qui discuter !! Le public est de tout âge ce soir, cela va de la famille complète avec enfants presque en bas âge à de jeunes adolescentes qui squattent le premier rang. Pendant un long moment, j'ai cru que nous n'aurions pas de première partie mais non, vers 20h20, 20h25, deux musiciens font leur apparition sur scène.
L'artiste en première partie ce soir se nomme Joshua Radik et vient de New York, il est accompagné ce soir d'un contrebassiste. Si j'ai bien compris ce que le sieur nous a raconté, il a semble-t-il remplacé la première partie prévue au pied levé, il était encore en Suède je crois le jour précédent. Alors Joshua, il joue quoi ? Ben comme d'hab du folk... avec pour avantage d'avoir quand même une très belle voix, trop belle peut-être, trop lisse, sans aspérités. C'est beau vocalement, mais relativement ennuyeux à supporter à la longue. Car on en voit trop, de ces artistes qui sont bons musiciens, avec une belle voix, mais qui nous inondent de chansons insipides et sans réel éclat. Bon, le bonhomme a pour lui d'être éminemment sympathique, bon contact avec le public, il ne se prend pas pour un chanteur névrosé prêt au suicide, donc cela passe bien. Mais 25 minutes seront largement suffisantes pour ma part. Gros succès évidemment auprès du public bon enfant qui, à l'unanimité (moins un), a trouvé cela bien.
Bon, il n’y a plus qu'a attendre que la Miss débarque sur scène, la salle est pleine maintenant (elle l'était d'ailleurs quand Joshua a débuté son set). Quelques vaines tentatives d'infiltration vite réprimées par mes jeunes voisines et puis, vers 21h30, les lumières s'éteignent enfin !!
Petit choc agréable, Amy MacDonald est sexy à souhait : mini robe en soie noir, collants noirs et jolies chaussures à talons, on ne reconnait plus notre Ecossaise, qui de plus, a semble-t-il quelque peu perdu du poids (mais c'était déjà le cas à la Maroquinerie). Donc c'est un bon point, je ne serais pas déçu au niveau visuel (ben oui, c'est quand même agréable, non ??). Les musiciens sont apparemment toujours les mêmes. Mais qu'est-ce qui a changé ce soir ? Eh bien, je vais vite m'en apercevoir. Ce qui change, c'est Amy tout simplement. Ce soir, elle est décontractée et pour le moins volubile. Passé les deux premiers morceaux, elle va se mettre à beaucoup parler, contente tout d'abord d'être à Paris depuis ce matin, et bien ravie de faire la plus grosse salle parisienne de sa tournée. Son accent est toujours aussi délicieux et aussi très difficile à comprendre. Elle nous raconte comment elle s'est connectée sur le net pour essayer d'avoir des places pour les concerts de Michael Jackson dont elle est une fan absolue. Bref, la demoiselle est heureuse et bien dans sa peau. D'ailleurs cela se ressent au niveau du concert, une interprétation quelque peu différente de Road To Home ou Run, je ne me rappelle plus exactement car comme elle le dit, rejouer les mêmes morceaux de la même manière chaque soir, cela peux devenir fastidieux et routinier, surtout que cette soirée et celle de demain sont les deux dernières dates de sa très longue tournée. Malgré une basse un peu trop omniprésente, la voix est toujours superbe, on regrette même presque qu'elle n'essaie pas de la pousser dans ses retranchements plus souvent (elle le fera une fois ce soir provoquant les acclamations du public en plein milieu d'un morceau). Sinon, le set est traditionnel malgré l'absence du Hallellujah de Cohen, qu'elle avait joué à la Maroquinerie. Par contre, nous avons tout de même eu droit à un morceau qui figurera sur son prochain album (Troubles Soul), mais ce que je retiendrai surtout, outre bien sûr les traditionnels Mr Rock'n'roll et This Is the life (très belle version d'ailleurs), c’est un splendide Dancing In The Dark. Elle a su donner un côté presque tragique à cette chanson en la jouant toute seule, juste accompagnée par sa guitare. Final en beauté avec Let's Start A Band le morceau épique par excellence, juste un petit regret, il faudrait rajouter deux minutes au morceau pour faire chavirer encore plus le public tant le final avec cette montée en puissance est belle.
Une bonne soirée, donc, qui se termine, bien sûr je regrette une fois de plus la durée du concert : 1h05 c'est tout de même bien court. Mais je repars avec tout de même une meilleure impression que lors du concert de la Maroquinerie, qui m'avait laissé un sentiment d'inachevé. Ce soir, même si le show était d'une certaine manière encore trop traditionnel, j'ai bien apprécié la décontraction et surtout le plaisir qu’Amy a pris cette fois à jouer devant le public de la capitale. »
Amy Macdonald est une chanteuse et musicienne écossaise qui est rapidement devenue une vedette de premier plan de la pop britannique. Joli minois pour la forme, véritable talent musical pour le fond, elle a sorti il y a presque un an, le premier album "This is the life" est rock comme on n'en en a pas eu depuis longtemps. Rythmé et mélodieux. Il faut avouer qu'il y a du Dolores O'Riodan dans la voix, mais c’est une pure merveille.
(www.myspace.com/amymacdonald)
(www.myspace.com/amymacdonald)
Amy - Vocals/Guitar
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards
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