SOIREE PRIVEE
Ce qu’en a pensé Emilie :
« Il y a des groupes que je ne suis pas encore parvenue à voir en concert malgré mon énorme envie (voire même que je ne parviendrai jamais à voir, puisque j’ai parfois la bonne idée de m’ « amouracher » de groupes séparés depuis belle lurette). Et puis il y a les groupes dont les concerts vous tombent dessus sans prévenir, et ça, c’est indescriptible. Inconditionnelle des Bishops, j’étais déjà plus que comblée à ce niveau (deux concerts l’an passé, un nouvel album et deux autres concerts prévus en avril à la Flèche d’Or et en mai au Divan du Monde pour cette année 2009). Mais le hasard faisant (parfois) bien les choses, j’apprends par un site internet bien connu des amateurs de rock britannique (que je ne citerai pas) que le 9 mars, le groupe sera au Baron. Je trouve cela étrange, vu que le site officiel du trio ne relaie pas l’information. J’envoie un mail au responsable du Baron qui me confirme la venue du groupe mais me prévient que seuls les habitués (dont je ne fais pas partie) peuvent entrer. Comme la situation ne me convient guère (je n’aime pas trop ennuyer les gens mais je suis quand même la carrière du groupe depuis leur premier passage TV français dans la caravane de Ray Cokes pour les Transmusicales 2006), je me renseigne auprès du manager du groupe, et il propose de me mettre sur la guestlist !!! J’en profite pour le remercier encore une fois, bien que je doute qu’il me lise, je ne le connais pas personnellement mais c’est extrêmement gentil de sa part de m’avoir permis d’assister à ce concert.
Les concerts au Baron, c’est tard (ouverture prévue à 23h, nous ne sommes rentrés qu’à 23h30, un peu gelés, je découvre les affres de la vie nocturne parisienne, et le concert a débuté à minuit, pour une quarantaine de minutes seulement, mais je ne vais quand même pas faire la fine bouche). Les concerts au Baron, ce n’est pas la grosse artillerie : pas de scène à proprement parler, le groupe joue à notre hauteur, sous un éclairage intimiste sympathique mais pas vraiment approprié pour un concert rock, devant un public majoritairement assis dont l’intérêt pour le groupe me semble un peu limité (mais c’est vrai que chacun profite d’un concert comme il en a envie) dans une salle minuscule (mais vu qu’on n’est pas très nombreux, ce n’est plus un défaut mais un énorme avantage). Le groupe mettra du temps à obtenir l’ingé son réclamé, mais (avec une bonne heure de retard sur l’horaire annoncé) le groupe attaque enfin sur le classique I Can’t Stand It Anymore, puis enchaîne avec For Now (titre éponyme du second album, déjà sorti depuis une semaine en Angleterre et dans plusieurs pays européens, mais que nous, pauvres Français, devrons attendre jusqu’au 30 mars !) et le tubesque Breakaway (tubesque, tout est relatif, vue l’extrêmement faible couverture médiatique dont le groupe bénéficie en France, mais je trouve personnellement que cette chanson a tout d’un « tube », donc je le fais savoir).
Le concert continuera avec une grande majorité de titres du nouvel album, je regrette l’absence de Life in a Hole et de Lies and Indictments, mais on est en 2009 maintenant, je dois tourner la page et passer à la suite, sinon quand ils auront fait dix albums (et c’est tout le mal que je leur souhaite), je ressortirai éternellement insatisfaite de leurs concerts ! Ma nostalgie une fois mise de côté, je prends conscience de la tuerie qu’est Free To Do What You Want, un titre assez violent pour le répertoire des Bishops, surtout en live, et fredonne sur Carry On avec un plaisir évident, alors que je n’entends ce morceau que pour la deuxième fois après le concert de la Flèche d’Or en décembre dernier (j’ai commandé l’album en Angleterre, ne pouvant me résoudre à attendre le 30 mars, mais malheureusement je l’attends encore). Mike, comme à son habitude, n’est pas avare de solos, même si on ne peut pas tout à fait les considérer comme joués sur le « devant de la scène ». La petitesse de l’endroit limite un peu le jeu de scène, c’est un fait, mais les Bishops ne sont de toute façon pas encore vraiment de taille à jouer dans les stades. Leur musique colle finalement assez bien à l’ambiance du Baron. C’est le dernier single en date, If You Leave Today, qui clôturera le show ce soir-là (ou plutôt cette nuit-là, étant donné qu’il est tout de même 0h45).
En résumé, certes c’était court, mais je ne me remets toujours pas de la chance que j’ai d’avoir été là. Avec leur gentillesse habituelle, Chris, Pete et Mike m’ont dédicacé la setlist de Pete que je suis allée récupérer, et je suis rentrée chez moi en pensant déjà au concert de la Flèche d’Or, qui avec une setlist plus fournie et (je l’espère) un public plus concerné, devrait être parfait (mais, honnêtement, c’était déjà quasiment le cas pour moi au Baron ce soir-là). »
Les concerts au Baron, c’est tard (ouverture prévue à 23h, nous ne sommes rentrés qu’à 23h30, un peu gelés, je découvre les affres de la vie nocturne parisienne, et le concert a débuté à minuit, pour une quarantaine de minutes seulement, mais je ne vais quand même pas faire la fine bouche). Les concerts au Baron, ce n’est pas la grosse artillerie : pas de scène à proprement parler, le groupe joue à notre hauteur, sous un éclairage intimiste sympathique mais pas vraiment approprié pour un concert rock, devant un public majoritairement assis dont l’intérêt pour le groupe me semble un peu limité (mais c’est vrai que chacun profite d’un concert comme il en a envie) dans une salle minuscule (mais vu qu’on n’est pas très nombreux, ce n’est plus un défaut mais un énorme avantage). Le groupe mettra du temps à obtenir l’ingé son réclamé, mais (avec une bonne heure de retard sur l’horaire annoncé) le groupe attaque enfin sur le classique I Can’t Stand It Anymore, puis enchaîne avec For Now (titre éponyme du second album, déjà sorti depuis une semaine en Angleterre et dans plusieurs pays européens, mais que nous, pauvres Français, devrons attendre jusqu’au 30 mars !) et le tubesque Breakaway (tubesque, tout est relatif, vue l’extrêmement faible couverture médiatique dont le groupe bénéficie en France, mais je trouve personnellement que cette chanson a tout d’un « tube », donc je le fais savoir).
Le concert continuera avec une grande majorité de titres du nouvel album, je regrette l’absence de Life in a Hole et de Lies and Indictments, mais on est en 2009 maintenant, je dois tourner la page et passer à la suite, sinon quand ils auront fait dix albums (et c’est tout le mal que je leur souhaite), je ressortirai éternellement insatisfaite de leurs concerts ! Ma nostalgie une fois mise de côté, je prends conscience de la tuerie qu’est Free To Do What You Want, un titre assez violent pour le répertoire des Bishops, surtout en live, et fredonne sur Carry On avec un plaisir évident, alors que je n’entends ce morceau que pour la deuxième fois après le concert de la Flèche d’Or en décembre dernier (j’ai commandé l’album en Angleterre, ne pouvant me résoudre à attendre le 30 mars, mais malheureusement je l’attends encore). Mike, comme à son habitude, n’est pas avare de solos, même si on ne peut pas tout à fait les considérer comme joués sur le « devant de la scène ». La petitesse de l’endroit limite un peu le jeu de scène, c’est un fait, mais les Bishops ne sont de toute façon pas encore vraiment de taille à jouer dans les stades. Leur musique colle finalement assez bien à l’ambiance du Baron. C’est le dernier single en date, If You Leave Today, qui clôturera le show ce soir-là (ou plutôt cette nuit-là, étant donné qu’il est tout de même 0h45).
En résumé, certes c’était court, mais je ne me remets toujours pas de la chance que j’ai d’avoir été là. Avec leur gentillesse habituelle, Chris, Pete et Mike m’ont dédicacé la setlist de Pete que je suis allée récupérer, et je suis rentrée chez moi en pensant déjà au concert de la Flèche d’Or, qui avec une setlist plus fournie et (je l’espère) un public plus concerné, devrait être parfait (mais, honnêtement, c’était déjà quasiment le cas pour moi au Baron ce soir-là). »
The Bishops sont un trio band de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.
(http://www.myspace.com/thebishopsuk)
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