Première Partie : Revival Kensuke
photos de gilles b
(http://www.myspace.com/theairbornetoxicevent)
« Pas beaucoup d'amateurs pour m'accompagner ce soir voir The Airborne Toxic Event, et pour cause, le groupe ne bénéficiant pas d'une grande presse ni de beaucoup de publicité, à tort d'ailleurs. Et quelle galère de devoir patienter pendant presque une heure alors que la pluie ne cesse de tomber et qu'il fait un froid de canard ! C'est pratiquement frigorifié que je suis entré dans la salle aux alentours de 20h10 : pas trop tôt, car je commençais sérieusement à perdre patience ! Ce soir, c'est vraiment spécial car je ne connais pratiquement personne, même de vue, dans la salle… Plutôt étonnant ! Donc, ce n'est pas vraiment la grande forme lorsque la première partie s'avance sur scène, cela ne va pas être du gâteau.
Mais une fois de plus, je ne vais pas être déçu du voyage. La formation présente sur scène offre la particularité de ne pas avoir de chanteur (ce sera donc un set entièrement instrumental) et aussi de ne pas s'annoncer. Si je vous dis que j'ai vécu un calvaire, c'est certainement exagéré. Mais quel profond ennui que ces quatre guitaristes (une basse et trois guitares) dans des numéros instrumentaux profondément lassants, me faisant penser à tout ce que je n'aimais pas dans les années 70 : le rock progressif. Je n'ai rien contre ce groupe du nom de Revival Kensuke (merci internet), mais j'ai tout de même trouvé cela assez prétentieux et hors de propos dans cette soirée. Je prends mon mal en patience, et lorsque l’un des musiciens annonce au bout de 25 minutes le nom de leur groupe (incompréhensible pour tout le monde), et surtout qu'ils vont jouer le dernier morceau, je me sens de nouveau ragaillardi... sauf que le dit morceau va durer pas moins de 20 minutes, au bas mot ! Avec des baisses de régime laissant croire à la fin tant souhaitée et désirée de "l'œuvre", mais non, les musiciens en profitent pour échanger leurs instruments et pour repartir de plus belle, un calvaire pour moi. Malgré tout, le groupe recevra un bon accueil de la part du public.
Après ces 45 minutes d'ennui profond où mes bâillements se mêlaient à mon indifférence, place enfin à mon petit groupe originaire de Los Angeles (je dis petit par affection) en priant pour que leur set soit de bonne qualité, et surtout que je sois surpris.
Quelques jeunes filles ont pris possession du premier rang à mes côtés, et à leur vue, je me demande si je ne vais pas assister à un concert style Mando Diao, où les jeunes femmes semblaient adorer autant les musiciens que la musique proprement dite... Eh bien, je mérite une claque pour mes mauvaises pensées, car non, Airborne Toxic Event n'est pas un groupe à minettes. Les trois premiers morceaux sont dans la même veine que les versions studios, un peu trop appliquées à mon goût, même si j'aime bien Papillon ou alors Gasoline. Mais plusieurs indices me font penser que le concert ne va pas en rester là. Tout d'abord grâce à la claviériste et violoniste Anne Bulbrook, véritable pile électrique qui dynamise et dynamite aussi le concert… Et puis c'est tout le groupe qui prend de l'assurance, avec tout d'abord son chanteur Mikel Jollet qui me fait absolument penser à un acteur de série TV US. Et le nom d'Okkervil River me vient soudainement à l'esprit, je ressens les mêmes émotions, même si la musique est ici un peu plus rentre dedans, mais la voix de Mikel n'est pas sans évoquer celle du chanteur d'Okkervill River. Et quand cela part en vrille, Airborne Toxic Event devient irrésistible. Anne est à genoux devant moi, les yeux fermés et son violon crispé à son cou. D'un coup, elle décide de descendre dans le public pour danser, pendant Innocence je crois, l’un de ces morceaux bâtis comme une sorte de petite fresque musicale, et qui permet toutes les improvisations. Anne monte maintenant sur les amplis, imitées en cela par le bassiste, tous les deux formant un duo assez irrésistible pendant toutes ces envolées festives. J'ai encore les yeux plein d'étoiles quand le groupe se retire, laissant un public complètement conquis et charmé.
Mais le meilleur est pour la fin. Le groupe revient sur scène passablement joyeux (je ne sais pas ce qu'ils ont pris dans les coulisses...), et le rappel sera explosif, surtout lorsque le groupe s'engagera dans un medley pendant Missy, ou les Smiths seront à l'honneur avec Ask, un pur moment de bonheur car le groupe se lâche complètement et c'est tout simplement bon, je regrette à ce moment l'absence de mes camarades qui auraient certainement apprécié. J'aime ce genre de groupe dont l'apparence semble lisse, et qui se révèle être fait pour la scène.
Quel beau concert !!!! J'en suis encore tout retourné, car je ne m'y attendais pas. Je me décide à prendre un t-shirt, puis je quitte rapidement la salle. Dehors il fait toujours un temps de chien, mais peu importe, car cette fois j'ai des images plein la tête, et surtout beaucoup de joie en repensant au concert que je viens de vivre. »
Mais une fois de plus, je ne vais pas être déçu du voyage. La formation présente sur scène offre la particularité de ne pas avoir de chanteur (ce sera donc un set entièrement instrumental) et aussi de ne pas s'annoncer. Si je vous dis que j'ai vécu un calvaire, c'est certainement exagéré. Mais quel profond ennui que ces quatre guitaristes (une basse et trois guitares) dans des numéros instrumentaux profondément lassants, me faisant penser à tout ce que je n'aimais pas dans les années 70 : le rock progressif. Je n'ai rien contre ce groupe du nom de Revival Kensuke (merci internet), mais j'ai tout de même trouvé cela assez prétentieux et hors de propos dans cette soirée. Je prends mon mal en patience, et lorsque l’un des musiciens annonce au bout de 25 minutes le nom de leur groupe (incompréhensible pour tout le monde), et surtout qu'ils vont jouer le dernier morceau, je me sens de nouveau ragaillardi... sauf que le dit morceau va durer pas moins de 20 minutes, au bas mot ! Avec des baisses de régime laissant croire à la fin tant souhaitée et désirée de "l'œuvre", mais non, les musiciens en profitent pour échanger leurs instruments et pour repartir de plus belle, un calvaire pour moi. Malgré tout, le groupe recevra un bon accueil de la part du public.
Après ces 45 minutes d'ennui profond où mes bâillements se mêlaient à mon indifférence, place enfin à mon petit groupe originaire de Los Angeles (je dis petit par affection) en priant pour que leur set soit de bonne qualité, et surtout que je sois surpris.
Quelques jeunes filles ont pris possession du premier rang à mes côtés, et à leur vue, je me demande si je ne vais pas assister à un concert style Mando Diao, où les jeunes femmes semblaient adorer autant les musiciens que la musique proprement dite... Eh bien, je mérite une claque pour mes mauvaises pensées, car non, Airborne Toxic Event n'est pas un groupe à minettes. Les trois premiers morceaux sont dans la même veine que les versions studios, un peu trop appliquées à mon goût, même si j'aime bien Papillon ou alors Gasoline. Mais plusieurs indices me font penser que le concert ne va pas en rester là. Tout d'abord grâce à la claviériste et violoniste Anne Bulbrook, véritable pile électrique qui dynamise et dynamite aussi le concert… Et puis c'est tout le groupe qui prend de l'assurance, avec tout d'abord son chanteur Mikel Jollet qui me fait absolument penser à un acteur de série TV US. Et le nom d'Okkervil River me vient soudainement à l'esprit, je ressens les mêmes émotions, même si la musique est ici un peu plus rentre dedans, mais la voix de Mikel n'est pas sans évoquer celle du chanteur d'Okkervill River. Et quand cela part en vrille, Airborne Toxic Event devient irrésistible. Anne est à genoux devant moi, les yeux fermés et son violon crispé à son cou. D'un coup, elle décide de descendre dans le public pour danser, pendant Innocence je crois, l’un de ces morceaux bâtis comme une sorte de petite fresque musicale, et qui permet toutes les improvisations. Anne monte maintenant sur les amplis, imitées en cela par le bassiste, tous les deux formant un duo assez irrésistible pendant toutes ces envolées festives. J'ai encore les yeux plein d'étoiles quand le groupe se retire, laissant un public complètement conquis et charmé.
Mais le meilleur est pour la fin. Le groupe revient sur scène passablement joyeux (je ne sais pas ce qu'ils ont pris dans les coulisses...), et le rappel sera explosif, surtout lorsque le groupe s'engagera dans un medley pendant Missy, ou les Smiths seront à l'honneur avec Ask, un pur moment de bonheur car le groupe se lâche complètement et c'est tout simplement bon, je regrette à ce moment l'absence de mes camarades qui auraient certainement apprécié. J'aime ce genre de groupe dont l'apparence semble lisse, et qui se révèle être fait pour la scène.
Quel beau concert !!!! J'en suis encore tout retourné, car je ne m'y attendais pas. Je me décide à prendre un t-shirt, puis je quitte rapidement la salle. Dehors il fait toujours un temps de chien, mais peu importe, car cette fois j'ai des images plein la tête, et surtout beaucoup de joie en repensant au concert que je viens de vivre. »
photos de gilles b
The Airborne Toxic Event est un groupe Alternative rock/Indie américain, de Los Angeles, formé en 2006.
(http://www.myspace.com/theairbornetoxicevent)
Jollett Mike : Vocal & Guitar
Steven Chen : Guitar & Keyboards
Noah Harmon : Bass
Daren Taylor : Drums
Anna Bulbrook : Keyboards & Violin
Steven Chen : Guitar & Keyboards
Noah Harmon : Bass
Daren Taylor : Drums
Anna Bulbrook : Keyboards & Violin
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