Première Partie : Benjamin Oak Goodman/Alina Hardin.
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Changement de dernière minute, alors que je devais assister normalement ce soir au concert d'Elbow au Bataclan. Un changement dû tout simplement à un email laconique provenant de Robert Gil me disant que, ce soir au concert que Matt Bauer va faire en première partie de Troy Von Balthazar, Alela Diane et sa bande seraient de la partie... Bon je n'ai pas hésité longtemps malgré l'envie de voir Elbow, un tour à la Fnac, billet en poche, Elbow ce sera pour Philippe M (qui nous fera un beau compte rendu, j'espère !!). Quant à moi, c'est direction le Nouveau Casino, où je retrouve quelques têtes connues. La, à la terrasse du café Charbon, j'aperçois Alina Hardin accompagnée de Benjamin, le batteur d'Alela Diane, bonne pioche donc ! Michael me rejoint peu de temps après l'ouverture des portes, peu de monde en ce début de soirée, il faut dire qu'il n'est encore que 19h. Puis, c'est Robert, accompagné de Brigitte qui nous rejoignent enfin pour cette soirée un peu spéciale. Et effectivement Robert avait raison, je vois Alela Diane accompagnée de son père et de Tom, son fiancé, pénétrer dans la salle, et s'installer près du bar le long du mur.
La surprise viendra en fait ce soir de la première partie prévue qui a été annulée presque à la dernière minute pour être remplacée au pied levé par le duo Benjamin Oak Goodman/Alina Hardin. Et je dois dire que j'ai été assez séduit par le duo, et par les chansons de Benjamin, qui ce soir s'accompagnait à la guitare. Encore approximative, la musique proposée était en tout cas agréable à écouter. Benjamin, outre ses divers talents de musicien, possède une voix qui est loin d'être désagréable, et son duo avec Alina fait mouche. Du folk bien sûr, mais de bonne facture, et surtout jamais ennuyeux. Un petit intermède avec une chanson qu'Alina interprètera toute seule en s'accompagnant juste d'une guitare. Benjamin terminera lui aussi en solo, avec comme résultat un joli succès d'estime, pour ma part j'ai bien apprécié la fraicheur et le côté amateur et décontracté de la chose.
La salle se remplit maintenant doucement, sur scène c'est presque le vide total, on voit rarement une scène aussi nue que cela. Matt Bauer le géant au crane rasé, mais à la douceur insoupçonnée, fait alors son apparition sur scène. Une première partie de set où il s'accompagne de sa guitare acoustique. Bon, je n'irai pas par quatre chemins, j'aime bien la personne, mais sa musique devient malheureusement soporifique au bout d'un morceau. La voix est très très douce, en contraste avec le physique du personnage, mais on s'ennuie malheureusement. Je n'accroche pas vraiment, c’est trop monocorde. Le petit plus, c'est quand il s'empare de son banjo, j'aime déjà un peu plus, mais cela ne va vraiment pas plus loin. Set malheureusement trop long et assez ennuyeux du géant chauve. Je le dis à regret, car j'aime bien la personne. Il remercie les organisateurs de l'avoir fait jouer ce soir. On attendra vainement, hélas, un éventuel duo avec Alela, mais hélas cela ne se fera pas.
Nouvelle pause, Alela et sa bande s'éclipsent, il est temps maintenant d'assister au concert de Troy Von Balthazar dont Robert m'a dit le plus grand bien sans toutefois s'étendre plus, donc ce sera la surprise. Un bonhomme souriant prend place sur scène, avec à ses pieds un ensemble hétéroclites de pédales et d'instruments légèrement bizarres, on sent tout de suite que le personnage doit être une sorte de saltimbanque du rock. Et c'est bien l'impression qu'il donne en commençant une chanson, puis en l'interrompant en faisant semblant de réfléchir - il ne se souvient plus des paroles… -, avant de nous regarder avec un grand sourire et de reprendre le fil de sa chanson comme si de rien n'était. Le personnage est fort sympathique, on sent que les gens autour de nous sont presque en admiration devant ce troubadour des temps modernes. Oui, mais... mon problème avec Troy c'est qu'au bout des cinquante minutes qu'aura duré son concert, je ne sais toujours pas sur quel pied danser. C'est quoi exactement, la musique de Troy Von Balthazar ? Eh bien je n'en sais rien, un bidouillage rigolo quand il plaque un mini cassette contre le micro en ajoutant sa voix par dessus ce qui était enregistré, amusant certes mais au final peu convaincant. Pas grand chose qui m'ait touché ou fait frissonner dans sa musique artisanale, hormis donc le fait que le personnage soit sympathique. Sorti de cela, je reste vraiment circonspect sur le côté génial, voire même intéressant de sa musique.
Fin de la soirée, on croise Benjamin au stand de merchandising, petite discussion avec lui sur sa prestation fort honorable de ce soir, la seule bonne surprise de la soirée d'ailleurs. Voilà une soirée plutôt quelconque, qui ne restera pas dans ma mémoire, même si j'ai aperçu la divine Alela !! »
La surprise viendra en fait ce soir de la première partie prévue qui a été annulée presque à la dernière minute pour être remplacée au pied levé par le duo Benjamin Oak Goodman/Alina Hardin. Et je dois dire que j'ai été assez séduit par le duo, et par les chansons de Benjamin, qui ce soir s'accompagnait à la guitare. Encore approximative, la musique proposée était en tout cas agréable à écouter. Benjamin, outre ses divers talents de musicien, possède une voix qui est loin d'être désagréable, et son duo avec Alina fait mouche. Du folk bien sûr, mais de bonne facture, et surtout jamais ennuyeux. Un petit intermède avec une chanson qu'Alina interprètera toute seule en s'accompagnant juste d'une guitare. Benjamin terminera lui aussi en solo, avec comme résultat un joli succès d'estime, pour ma part j'ai bien apprécié la fraicheur et le côté amateur et décontracté de la chose.
La salle se remplit maintenant doucement, sur scène c'est presque le vide total, on voit rarement une scène aussi nue que cela. Matt Bauer le géant au crane rasé, mais à la douceur insoupçonnée, fait alors son apparition sur scène. Une première partie de set où il s'accompagne de sa guitare acoustique. Bon, je n'irai pas par quatre chemins, j'aime bien la personne, mais sa musique devient malheureusement soporifique au bout d'un morceau. La voix est très très douce, en contraste avec le physique du personnage, mais on s'ennuie malheureusement. Je n'accroche pas vraiment, c’est trop monocorde. Le petit plus, c'est quand il s'empare de son banjo, j'aime déjà un peu plus, mais cela ne va vraiment pas plus loin. Set malheureusement trop long et assez ennuyeux du géant chauve. Je le dis à regret, car j'aime bien la personne. Il remercie les organisateurs de l'avoir fait jouer ce soir. On attendra vainement, hélas, un éventuel duo avec Alela, mais hélas cela ne se fera pas.
Nouvelle pause, Alela et sa bande s'éclipsent, il est temps maintenant d'assister au concert de Troy Von Balthazar dont Robert m'a dit le plus grand bien sans toutefois s'étendre plus, donc ce sera la surprise. Un bonhomme souriant prend place sur scène, avec à ses pieds un ensemble hétéroclites de pédales et d'instruments légèrement bizarres, on sent tout de suite que le personnage doit être une sorte de saltimbanque du rock. Et c'est bien l'impression qu'il donne en commençant une chanson, puis en l'interrompant en faisant semblant de réfléchir - il ne se souvient plus des paroles… -, avant de nous regarder avec un grand sourire et de reprendre le fil de sa chanson comme si de rien n'était. Le personnage est fort sympathique, on sent que les gens autour de nous sont presque en admiration devant ce troubadour des temps modernes. Oui, mais... mon problème avec Troy c'est qu'au bout des cinquante minutes qu'aura duré son concert, je ne sais toujours pas sur quel pied danser. C'est quoi exactement, la musique de Troy Von Balthazar ? Eh bien je n'en sais rien, un bidouillage rigolo quand il plaque un mini cassette contre le micro en ajoutant sa voix par dessus ce qui était enregistré, amusant certes mais au final peu convaincant. Pas grand chose qui m'ait touché ou fait frissonner dans sa musique artisanale, hormis donc le fait que le personnage soit sympathique. Sorti de cela, je reste vraiment circonspect sur le côté génial, voire même intéressant de sa musique.
Fin de la soirée, on croise Benjamin au stand de merchandising, petite discussion avec lui sur sa prestation fort honorable de ce soir, la seule bonne surprise de la soirée d'ailleurs. Voilà une soirée plutôt quelconque, qui ne restera pas dans ma mémoire, même si j'ai aperçu la divine Alela !! »
Troy Von Balthazar est un auteur-compositeur-interprète américain, qui fut à la tête du groupe de rock indépendant Chokebore et il une des figures les plus passionnantes de l’underground américain. Délaissant temporairement les mélodies génialement torturées et les prestations rageuses de Chokebore, Troy von Balthazar chante solo ses compositions mélancoliques où guitares sèches et piano se taillent la part du lion. Quelques accords elliptiques, une voix possédée.
(http://www.myspace.com/troyvonbalthazar)
Artiste à l’univers atypique et originaire des USA, Matt Bauer nous délivre sa musique singulière et étonnante. Sonorités pop folk et voix suave, le chanteur décrit la vision des choses qui nous entourent. Le joueur de banjo d’Alela en studio et en live, sort un très joli album solo intitulé The Island Moved In The Storm.
(http://www.myspace.com/mattbauer)
(http://www.myspace.com/troyvonbalthazar)
Artiste à l’univers atypique et originaire des USA, Matt Bauer nous délivre sa musique singulière et étonnante. Sonorités pop folk et voix suave, le chanteur décrit la vision des choses qui nous entourent. Le joueur de banjo d’Alela en studio et en live, sort un très joli album solo intitulé The Island Moved In The Storm.
(http://www.myspace.com/mattbauer)
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