« Little Boots ne porte pas de petites bottes, mais des talons très hauts qui lui permettent de frôler le 1 m 20 en levant les bras. Sauf que quand elle lève les bras, on voit sa culotte (bleue) parce que sa mini-robe (rouge) est trop courte. Bon, tout cela n'est pas bien grave, malgré un physique approximatif - les formes pas au bon endroit -, Little Boots réjouit les mâles dans la salle, toujours prompts à admirer une blonde peu vêtue. Là où ça se gâte, c'est quand musicalement, petit boudin blond nous fait sa Kylie Minogue de Prisunic. Moi, je n'ai rien contre la variété internationale (voir le nom du rayon à la FNAC près de chez vous) à condition qu'on ne m'en inflige pas pendant 35 minutes : bon, on peut trouver ça fun, à la limite, la débauche d'électronique - ce qui me permettra de voir pour la 1ere fois la nouvelle merveille de la technologie musicale qui s'appelle un tenori-on (courtesy de notre voisin qui m'explique tout ça !) et qui permet de créer des boucles sonores simplement en agitant les mains devant un petit écran -, mais au service d'une inspiration aussi convenue, c'est un peu du gaspillage, non ? On terminera en notant le son, excellent, avec les infra-basses qui attaquent bien le ventre et le cerveau, mais une voix encore clairement audible. Bilan médiocre donc, à mon humble avis, mais attention, blondasse boudinée pourrait bien devenir une star un jour.
La chaleur est déjà insoutenable dans le Bataclan complet, comme à l'habitude, et je me résous cette fois à enlever une de mes couches (rassurez-vous il me reste mon Damart sous ma chemise, qui ne me quitte jamais...!) alors que Gilles B et Julie transpirent déjà en débardeurs. On est un peu surpris de voir que les roadies installent beaucoup de matériel, les Ting Tings seraient-ils désormais plus qu'un duo ?
Non, rassurez-vous, l'estrade et les claviers supplémentaires ne sont là que pour permettre plus de combinaisons sur scène au couple Jules + Katie... Par contre, à l'arrière, quatre micros permettront d'accueillir des cuivres, tenus par quatre jeunes femmes au look synthétique savoureux, qui viendront faire quelques interventions bien senties, la meilleure s'avérant sur We Started Nothing, dont la puissance en sortira encore renforcée... Bon, soyons honnête, ce concert de The Ting Tings n'atteindra pas le niveau d'hystérie et d'extase de celui de la Cigale, il y a quelques mois,... mais la faute en incombe plus au public, heureux et enthousiaste, mais curieusement sage et retenu ce soir (rien à voir avec la masse en furie qui explosait littéralement au Festival des Inrocks...) qu'à Katie et Jules, qui seront au moins aussi bons. Car dès l'intro, un très beau - et légèremenet remanié - We Walk, et le second morceau, l'irrésistible Great DJ, il est clair que The Ting Tings confirment leur stature de groupe de scène, transcendant la joliesse pop et l'electro-funk énergique de l'album en une déferlante de percussions - Jules est un fauve derrière ses fûts - et de riffs de guitare ininterompus : les chansons se transforment en monstres de rythme et d'intensité, s'accélérant et s'accentuant régulièrement en montées de plaisir. Petite pause avec une version détendue et spectaculaire de Traffic Light, qui permet de constater que Katie chante vraiment très bien, et c'est reparti jusqu'au final, avec un Shut Up and let Me Go plus Talking Heads que jamais. Voilà, moins de 45 minutes et c'est déjà le rappel, avec une intro pendant laquelle Jules fait le DJ (Walk This Way / Another One Bites the Dust / Ghostbusters...) avant d'empoigner à son tour une guitare pour un bel Impacilla Carpisung. Vient la transe finale de That's Not My Name, et on essaye en vain d'accrocher l'extase qu'on sent pourtant à notre portée...
Bon, The Ting Tings ne nous ont pas déçus ce soir, même si l'on remarquera que, cuivres mis à part, le set était sensiblement semblable à celui des Inrocks : non, ce sera bel et bien le public qui ne sera pas laissé entraîner dans la folie electro de la musique des Ting Tings, et qui n'aura donc pas permis à ce concert d'atteindre les sommets dont il était proche. Mais bon, c'est aussi ce genre d'aléas qui fait la beauté et la magie de la musique live, ces impondérables qui distinguent une simple bonne soirée d'un grand moment inoubliable. »
La chaleur est déjà insoutenable dans le Bataclan complet, comme à l'habitude, et je me résous cette fois à enlever une de mes couches (rassurez-vous il me reste mon Damart sous ma chemise, qui ne me quitte jamais...!) alors que Gilles B et Julie transpirent déjà en débardeurs. On est un peu surpris de voir que les roadies installent beaucoup de matériel, les Ting Tings seraient-ils désormais plus qu'un duo ?
Non, rassurez-vous, l'estrade et les claviers supplémentaires ne sont là que pour permettre plus de combinaisons sur scène au couple Jules + Katie... Par contre, à l'arrière, quatre micros permettront d'accueillir des cuivres, tenus par quatre jeunes femmes au look synthétique savoureux, qui viendront faire quelques interventions bien senties, la meilleure s'avérant sur We Started Nothing, dont la puissance en sortira encore renforcée... Bon, soyons honnête, ce concert de The Ting Tings n'atteindra pas le niveau d'hystérie et d'extase de celui de la Cigale, il y a quelques mois,... mais la faute en incombe plus au public, heureux et enthousiaste, mais curieusement sage et retenu ce soir (rien à voir avec la masse en furie qui explosait littéralement au Festival des Inrocks...) qu'à Katie et Jules, qui seront au moins aussi bons. Car dès l'intro, un très beau - et légèremenet remanié - We Walk, et le second morceau, l'irrésistible Great DJ, il est clair que The Ting Tings confirment leur stature de groupe de scène, transcendant la joliesse pop et l'electro-funk énergique de l'album en une déferlante de percussions - Jules est un fauve derrière ses fûts - et de riffs de guitare ininterompus : les chansons se transforment en monstres de rythme et d'intensité, s'accélérant et s'accentuant régulièrement en montées de plaisir. Petite pause avec une version détendue et spectaculaire de Traffic Light, qui permet de constater que Katie chante vraiment très bien, et c'est reparti jusqu'au final, avec un Shut Up and let Me Go plus Talking Heads que jamais. Voilà, moins de 45 minutes et c'est déjà le rappel, avec une intro pendant laquelle Jules fait le DJ (Walk This Way / Another One Bites the Dust / Ghostbusters...) avant d'empoigner à son tour une guitare pour un bel Impacilla Carpisung. Vient la transe finale de That's Not My Name, et on essaye en vain d'accrocher l'extase qu'on sent pourtant à notre portée...
Bon, The Ting Tings ne nous ont pas déçus ce soir, même si l'on remarquera que, cuivres mis à part, le set était sensiblement semblable à celui des Inrocks : non, ce sera bel et bien le public qui ne sera pas laissé entraîner dans la folie electro de la musique des Ting Tings, et qui n'aura donc pas permis à ce concert d'atteindre les sommets dont il était proche. Mais bon, c'est aussi ce genre d'aléas qui fait la beauté et la magie de la musique live, ces impondérables qui distinguent une simple bonne soirée d'un grand moment inoubliable. »
photos de eric
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