Première Partie : LE PRINCE MIIAOU + GEMMA RAY
(http://www.myspace.com/leprincemiiaou)
(http://www.myspace.com/gemmaraymusic)
John & Jehn est un groupe de rock français originaire d'Angoulême et Poitiers. La formation voit le jour en 2006, à Londres où les jeunes gens s'intallent. Influencés par des artistes tels que Serge Gainsbourg, ou encore The Velvet Underground.
(http://www.myspace.com/johnjehn)
« J'ai beaucoup hésité à venir voir ce concert, non pas que je n'aime pas John & Jehn, mais plutôt parce que le Nouveau Casino avait programmé ce même soir The Riffles. Mais ayant déjà manqué à plusieurs reprises le couple, j'ai finalement opté pour la Maroquinerie. Après un passage obligé au bar, c'est accompagné de Gilles P que l'on s'installe tranquillement devant la scène, pratiquement plein centre.
Il n'y a que quelques dizaines de personnes, hélas, quand le premier groupe - en fait une jeune femme officiant sous le nom original de "Le Prince Miiaou" - fait son apparition sur scène. Sa gaucherie et sa timidité - relatives - donnent du charme à sa prestation. Telle qu'on la voit, on pense tout de suite à PJ Harvey (décidemment une référence ces temps-ci) ou à Laetitia Sheriff. Devant elle, tout un lot de pédales d'effets, elle crée des boucles sonores en se samplant. C'est frais et pas désagréable du tout. L’un de ses atouts est de chanter en Anglais. C'est vrai que musicalement, j'ai beaucoup pensé aux jeunes femmes de Sheeduz. A découvrir et à approfondir donc.
Le second groupe à se présenter se nomme Gemma Ray, du nom de sa chanteuse d'ailleurs (en vérité, je ne sais pas trop si c'est une chanteuse avec un groupe, ou un groupe qui a pris le nom de la chanteuse, mais je vais privilégier l'option 1). Atmosphère complètement différente, on se croirait plutôt à Hawaï qu'en Angleterre, d'où est originaire la jeune femme. Une musique assez langoureuse et nostalgique, avec un je-ne-sais-quoi de suranné : j'ai ressenti une importante influence sixties, et d'ailleurs la belle jeune femme blonde qui faisait les chœurs et quelques percussions avait un look (surtout la coiffure) très sixties, voire early seventies (elle me faisait penser à Faye Dunaway). Une chose drôle, le guitariste solo qui joue du bootleneck avec son... couteau !! Gemma Ray, elle, semble sortie d'une île du pacifique avec sa robe à fleurs, ses fleurs aussi dans les cheveux et en boucles d'oreilles, sans parler de son joli tatouage descendant de la cheville droite jusqu'à son pied. La musique est agréable, mais peu adaptée à la soirée, et c'est presque dans l’indifférence générale que le groupe joue. Je ne sais pas trop quoi en dire, il va falloir que je réécoute plus attentivement.
Surprise, c'est bientôt l'heure pour John & Jehn de monter sur scène, et derrière nous la salle s'est remplie à 90% de sa capacité, c'est quelque part rassurant et navrant à la fois (… navrant pour tous ces gens qui font abstraction des premières parties). Bon, l'album de John & Jehn est sympa (excusez-moi, mais je n'ai que ce mot qui me vienne à l'esprit), et je suis assez curieux de voir ce que cela va donner sur scène. Eh bien, j'avoue que j'ai été plus que surpris, m'attendant à une prestation tranquille, plus ou moins à l'image du disque. Jehn est arcboutée en permanence sur son orgue, et avec sa coupe à la Louise Brooks, elle dégage beaucoup de charme. Quant à John, lui c'est l'élément sonique du groupe. Car c'est la grosse différence entre le live et le studio : on pense fatalement aux Kills, bien sûr, mais les Kills d'il y a quelques années, quand ils faisaient encore du bruit. Et puis ce qui ressort aussi, c'est un côté garage évident, encore plus flagrant quand John s'empare d'une guitare Vox - telle celle de Rudi Protrudi des Fuzztones. J'ai ressenti une belle fusion entre eux, voici un couple qui n'est pas sans me faire penser à Pravda. Pas grand chose à dire de plus, sinon que j'ai tout simplement adoré, sans retenue. Lunettes noires, boites à rythme, rythmes hypnotiques, le Velvet est surement passé par là, que ce soit dans l'attitude ou dans la musique proprement dite. Une anecdote marrante : quand John voudra me donner sa guitare, il me glissera à l'oreille « c'est toi qui a joué de la guitare sur scène avec Deerhunter » ! J'ai acquiescé, mais je n'ai pas renouvelé l'expérience !!! En final, une jolie version de Small Town Boy des Bronsky Beat. Voilà, le concert se termine, et les Bonnie Parker & Clyde Barrow du rock'n'roll quittent la scène.
Franchement j'ai adoré John & Jehn, tout le concert m'a plu. Voilà un groupe qui sait bien tenir une scène, et qui revisite ses morceaux de manière bien différente des versions studio. »
Il n'y a que quelques dizaines de personnes, hélas, quand le premier groupe - en fait une jeune femme officiant sous le nom original de "Le Prince Miiaou" - fait son apparition sur scène. Sa gaucherie et sa timidité - relatives - donnent du charme à sa prestation. Telle qu'on la voit, on pense tout de suite à PJ Harvey (décidemment une référence ces temps-ci) ou à Laetitia Sheriff. Devant elle, tout un lot de pédales d'effets, elle crée des boucles sonores en se samplant. C'est frais et pas désagréable du tout. L’un de ses atouts est de chanter en Anglais. C'est vrai que musicalement, j'ai beaucoup pensé aux jeunes femmes de Sheeduz. A découvrir et à approfondir donc.
Le second groupe à se présenter se nomme Gemma Ray, du nom de sa chanteuse d'ailleurs (en vérité, je ne sais pas trop si c'est une chanteuse avec un groupe, ou un groupe qui a pris le nom de la chanteuse, mais je vais privilégier l'option 1). Atmosphère complètement différente, on se croirait plutôt à Hawaï qu'en Angleterre, d'où est originaire la jeune femme. Une musique assez langoureuse et nostalgique, avec un je-ne-sais-quoi de suranné : j'ai ressenti une importante influence sixties, et d'ailleurs la belle jeune femme blonde qui faisait les chœurs et quelques percussions avait un look (surtout la coiffure) très sixties, voire early seventies (elle me faisait penser à Faye Dunaway). Une chose drôle, le guitariste solo qui joue du bootleneck avec son... couteau !! Gemma Ray, elle, semble sortie d'une île du pacifique avec sa robe à fleurs, ses fleurs aussi dans les cheveux et en boucles d'oreilles, sans parler de son joli tatouage descendant de la cheville droite jusqu'à son pied. La musique est agréable, mais peu adaptée à la soirée, et c'est presque dans l’indifférence générale que le groupe joue. Je ne sais pas trop quoi en dire, il va falloir que je réécoute plus attentivement.
Surprise, c'est bientôt l'heure pour John & Jehn de monter sur scène, et derrière nous la salle s'est remplie à 90% de sa capacité, c'est quelque part rassurant et navrant à la fois (… navrant pour tous ces gens qui font abstraction des premières parties). Bon, l'album de John & Jehn est sympa (excusez-moi, mais je n'ai que ce mot qui me vienne à l'esprit), et je suis assez curieux de voir ce que cela va donner sur scène. Eh bien, j'avoue que j'ai été plus que surpris, m'attendant à une prestation tranquille, plus ou moins à l'image du disque. Jehn est arcboutée en permanence sur son orgue, et avec sa coupe à la Louise Brooks, elle dégage beaucoup de charme. Quant à John, lui c'est l'élément sonique du groupe. Car c'est la grosse différence entre le live et le studio : on pense fatalement aux Kills, bien sûr, mais les Kills d'il y a quelques années, quand ils faisaient encore du bruit. Et puis ce qui ressort aussi, c'est un côté garage évident, encore plus flagrant quand John s'empare d'une guitare Vox - telle celle de Rudi Protrudi des Fuzztones. J'ai ressenti une belle fusion entre eux, voici un couple qui n'est pas sans me faire penser à Pravda. Pas grand chose à dire de plus, sinon que j'ai tout simplement adoré, sans retenue. Lunettes noires, boites à rythme, rythmes hypnotiques, le Velvet est surement passé par là, que ce soit dans l'attitude ou dans la musique proprement dite. Une anecdote marrante : quand John voudra me donner sa guitare, il me glissera à l'oreille « c'est toi qui a joué de la guitare sur scène avec Deerhunter » ! J'ai acquiescé, mais je n'ai pas renouvelé l'expérience !!! En final, une jolie version de Small Town Boy des Bronsky Beat. Voilà, le concert se termine, et les Bonnie Parker & Clyde Barrow du rock'n'roll quittent la scène.
Franchement j'ai adoré John & Jehn, tout le concert m'a plu. Voilà un groupe qui sait bien tenir une scène, et qui revisite ses morceaux de manière bien différente des versions studio. »
(http://www.myspace.com/leprincemiiaou)
(http://www.myspace.com/gemmaraymusic)
John & Jehn est un groupe de rock français originaire d'Angoulême et Poitiers. La formation voit le jour en 2006, à Londres où les jeunes gens s'intallent. Influencés par des artistes tels que Serge Gainsbourg, ou encore The Velvet Underground.
(http://www.myspace.com/johnjehn)
GEMMA RAY
La durée du concert : 0h36
I Can See You
1,2,3
Black Train
Oh My Love
Love Me
Sunny Boy
Lookin’ For You
Sister
Today
Make Your Mum Be Proud
Encores
20L07
Fear Fear Fear
Small Town Boy
La durée du concert : 0h36
I Can See You
1,2,3
Black Train
Oh My Love
Love Me
Sunny Boy
Lookin’ For You
Sister
Today
Make Your Mum Be Proud
Encores
20L07
Fear Fear Fear
Small Town Boy
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