R'n'R MOTHERF***S - LES CONCERTS -: août 2009

dimanche 30 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.

7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !

Ce qu’en a pensé Gilles B :

« Troisième et ultime journée du festival Rock en Seine 2009, avec en point de mire pas moins de 4 concerts que j'attends avec délectation. Et ce sont d'ailleurs les 4 seuls concerts prévus à mon programme, car je ferai l'impasse sur Prodigy (pas mon truc), sans compter une baisse de régime en début d'après midi après Metric, avec le consternant Sliimy (remarquez, on aurait pu AUSSI avoir Mika pour le même prix...). La question ce matin du 30 août est de savoir à quelle heure l'ouverture des portes aura lieu, car le premier concert débute à 14h30 au lieu du traditionnel 15h. Avec Vincent, nous décidons de partir vers 12h30, et 30 minutes plus tard, nous voilà sur le site, où Patricia nous attend pour son baptême du feu à Rock en Seine ! Cette journée, nous la passerons ensemble. Comme prévu, l'ouverture des portes est avancée d'une demi-heure, et on se dirige tout de suite vers ma scène de la Cascade où Metric doit ouvrir les hostilités. Peu de monde, mais Delphine et Michael squattent déjà le premier rang. Avec Vincent, nous décidons d'aller manger un morceau juste à côté, et quelques minutes plus tard, c'est la surprise car j'aperçois Jesse "The Devil" Hughes en promenade avec sa fiancée. Et je fais ce que je n'aime généralement pas faire, c'est à dire aller le voir et là, nouvelle et agréable surprise, il nous accueille avec un large sourire, me prend par l'épaule pendant que Vincent immortalise cet instant (ben oui, ça fait énormément plaisir !), et puis Jesse prend à son tour Vincent par l'épaule, et cette fois c'est moi qui fait office de photographe. Belle rencontre avec un mec simple et qui respire la joie de vivre. Il est temps pour nous de retourner sur le site de la cascade ou Metric ne vas pas tarder à faire son apparition.

14h30, le groupe prend possession de la scène, puis Emily Haines fait son apparition, vêtue joliment d'une simple robe blanche. D'entrée je suis rassuré, Metric reste Metric, c'est à dire un power pop band qui dégage une grosse énergie. Emily sait tenir une scène et capter l'attention du public, elle virevolte de gauche à droite, puis de temps à autre se met devant son vieux clavier analogique tandis que son complice de toujours, James Shaw, tient la baraque à la guitare. Le son est bon et clair, la bonne humeur et l'envie de danser s'affichent clairement. J'aime ce mélange pop rock assez original ma foi, surtout en live. « Nous sommes un dream band », nous dit Emily pour expliquer qui est Metric. Et de rajouter que c'est un honneur pour eux d'ouvrir cette ultime journée du festival. Beaucoup de morceaux du dernier et excellent album « Fantasies », avec en hors d'œuvre un superbe Help I'm Alive, Livie et moi on se regarde avec un grand sourire, on danse et on est heureux : une belle mélodie et des riffs de guitares puissants, c'est simple et bon. Gold Guns Girls poursuit dans la même voie, et continue à nous faire danser,

pendant ce temps un rang devant nous Delphine est déchaînée, elle est venue aujourd'hui pour Metric et elle est comblée. Emily Haines n'est pas une beauté ordinaire… ce n'est pas franchement une beauté, d'ailleurs. Non, elle a tout simplement ce petit quelque chose qui la différencie des autres, du charme et de la classe. Et son jeu de scène est toujours irrésistible, c’est difficile de ne pas aimer. Moi, j'ai des frissons quand Metric commence à jouer des morceaux de leur meilleur album, "Live It Out", je m'éclate sur Dead Disco et je craque sur Monster Hospital, certainement l'un des meilleurs morceaux du groupe. Oui, Metric est décidemment un bon groupe de scène. Mais après un ultime Stadium Love, c'est la déception, le groupe quitte la scène après seulement 35 minutes de concert !!!! C'est vraiment dommage, et j'aimerais vraiment savoir les raisons qui ont poussé le groupe à ne jouer que ces malheureuses 35 petites minutes !! J'aurais aimé quelques morceaux en plus, comme Poster Of A Girl, mais tant pis, c'est un peu la loi des festivals, des sets courts.

Set list récupéré par Delphine, j'ai maintenant un grand creux à combler avant le concert des Eagles Of Death Metal, et je décide d'aller faire un tour à la Scène de l'Industrie ou se produit Lilly Wood And The Prick, mais nous rencontrons Armelle et ses amies… Du coup, on fait une pause boisson, puis on décide d'aller voir les différentes expositions, en passant tout d'abord par celle des affiches de concert : il y a du bon (les affiches de Cheveu, Metric, au hasard) et du moins bon frisant la peinture scolaire (Amy McDonald). Direction maintenant l'expo de photos. On retrouve toute la bande, et on passe un bon moment à découvrir les magnifiques clichés de cette expo, un sans faute je trouve, avec beaucoup d'inspiration, mêlant beauté, humour ou même étrangeté. Bon, je craque sur la photo d'Alela Diane, bien sûr. Après une glace, il est temps de nous diriger tranquillement vers la grande scène, sur laquelle Macy Gray finit son set devant un public important (vous me direz avec Sliimy en concurrence à la Cascade, ce n'est pas étonnant.....). Grosse chaleur cet après midi, et l'on se réfugie comme on peut vers le seul coin ombragé de la Grande Scène, c'est à dire sur la droite, où il y a toute une rangée d'arbres. Je me fais la remarque que c'est la première fois en trois jours que je mets les pieds devant cette scène !! Petite sieste, et je quitte tout le monde pour essayer de m'approcher le plus possible… et en fin de comptes, je me retrouve au premier rang, à un mètre de Vincent qui, lui, est sur place depuis déjà plus de 2 heures !

18h, j'aperçois Josh Homme sur le côté de la scène près de la console, l'adrénaline monte !!! Jesse et sa bande investissent la grande scène, et c'est parti pour 45 minutes de rock'n'roll sec et tranchant. Une petite déception tout de même, c'est le son qui n'est pas à la hauteur, les guitares sont sous amplifiées, c'est quoi ce bordel à la console ??? Quand je pense que TOUS les concerts à la cascade bénéficiaient d'une bonne balance... Mais je fais contre mauvaise fortune bon cœur, et j'assiste tout de même à un bon show des Californiens. Brian O' Connor, même de loin, est impressionnant à la basse… Quant à nos deux guitar heroes, ils sont égaux à eux-mêmes, avec un Dave Catching posant devant nous, la Flying V sur les genoux, et Jessie faisant ses pitreries habituelles. Mais sous cette couche de fantaisie, se cache tout de même un sacré bon groupe de rock'n'roll. J'entends souvent dire que les compos ne sont pas terribles. Moi je me place en faux sur ce sujet !! Faire simple n'est pas forcément à la portée de tout le monde, et EODM sont passés maîtres en la matière. Cherry Cola est un petit bijou, et que dire de Speaking In Tongues, joué en finale, avec toujours ce décollage final assez jouissif… mais encore une fois, dommage que le son n'ait pas été à la hauteur. Rendez-vous au mois de Novembre en première partie d'Arctic Monkeys (c’est un peu dommage d'ailleurs qu'ils fassent des premières parties…).

Patricia me rejoint, et maintenant c'est la ruée (le mot n'est pas trop fort) vers la Scène de la Cascade, bien évidemment nous ne sommes pas les seuls, et lorsque nous arrivons, la fosse est noire de monde : cela déborde de partout, les Petits Pois alias Them Crooked Vultures viennent de commencer leur set, et déjà en s'approchant, on constate que le son est puissant et assez métallique. Mais quel bonheur de voir ces musiciens jouer ensemble !! On sent que l'on est dans la cours des grands, et c'est un grand plaisir de voir la complicité qui unit déjà John Paul Jones et Josh Homme, on les verra plusieurs fois face à face pour des duels de guitares. La première impression qui me vient, au niveau musical s'entend, c'est que, une fois de plus, Josh Homme est l'élément moteur du groupe, on reconnait le son "Homme" sans aucun problème, avec ses breaks et ce côté haché et sec parfois, mais nous ne sommes pas ici dans une resucée de Queens Of The Stone

Age… Beaucoup de morceaux assez longs, des parties assez stoner, une batterie qui claque (le contraire m'aurait étonné), et aussi la bonne surprise, c'est que l'on croirait reconnaître un soupçon de Led Zep dans tout cela : les claviers et le son de basse de JPJ font que parfois on se croirait dans la veine de « Presence » ou de « Physical GRAFFITI » (Gunman). John Paul Jones est assez époustouflant je dois dire, discret mais tellement performant. Quand il se saisira de sa sorte de basse mauve (pas vraiment une basse ordinaire, car il en joue à la manière d'une pedal steel guitar), ce sera un gros moment du concert, c'était le morceau Daffodils si je ne m'abuse. Dommage que d'où nous nous trouvions, Josh masquait la batterie de Dave Grohl. J'oubliais de préciser que le groupe en formation live est complété par un vieux compagnon de route de Josh, Alain Johannes, le compagnon de la regrettée Natasha Shneider, avec qui il avait fait la tournée « Lullabies To Paralyze » de QOTSA en 2005. Mais cette fois-ci, c'est à la guitare et non à la basse qu'il officie. Définir TCV est assez difficile, mais j'ai l'impression que Josh veut retourner à une certaine époque où les morceaux étaient de longs voyages initiatiques. Les morceaux forts ce soir ont surtout été joués en fin de concert, il faut dire aussi que pour la première demi-heure Patricia est moi n'étions pas dans les meilleures conditions pour apprécier le spectacle. Mais les trois grands morceaux que j'ai retenus sont Daffodils, puis Nobody Loves me, et enfin le finale, terrible et superbe avec un Josh Homme épique à la guitare et une rythmique particulièrement plombée, c'est Warsaw qui m'a laissé abasourdi et surtout convaincu que Them Crooked Vultures, c'était du bon.

J'ai un grand sourire à la fin du concert, je suis encore sous le choc de ce finale, mais il est temps pour nous d'essayer de trouver une place au premier rang, et quelques minutes plus tard avec Pat, nous trouvons deux places parfaites, légèrement décalées sur la droite. Michael nous rejoint et prend place juste derrière nous. Je suis impatient de revoir Klaxons, car je trouve que c'est un groupe atypique. Leur musique fut qualifiée de New Rave, moi j'aime bien cette dénomination et ce qui me plaît dans Klaxons, outre la folle envie de danser et de bouger que leur musique me procure, c'est aussi le sentiment qu'ils jouent une musique à part, pas vraiment du rock, pas de la techno, je dirais qu'ils ont inventés une nouvelle forme de musique, n'en déplaise à certains, et surtout qu'ils ont la capacité de la reproduire sur scène. L'alchimie sera-t-elle encore au rendez-vous ce soir ?

20h55, la Scène de la Cascade a fait une nouvelle fois le plein, nous commençons à être bien tassés, et la nuit a fait son apparition. Les quatre de Klaxons arrivent sur scène, et dès que les sirènes annonciatrices de Atlantis To Interzone retentissent, je sais que la partie est gagnée, la folie me gagne, et nous sautons tous à l'unisson, ivres de plaisir tout simplement. Ce soir, je vais tout simplement assister au meilleur concert de Klaxons : une foule à l'unisson, un groupe qui paraît surpris et heureux de l'effet qu'il produit, et pour la première fois, je les vois vraiment impliqués dans le concert, comme si cette longue trêve entre les concerts de 2007 et aujourd’hui les avaient régénérés. Et c'est le cas : ils n'ont jamais été aussi bons ! Le son est compact, l'alchimie musicale omniprésente (ce que n'arrive pas à faire un groupe comme MGMT par exemple), et la fosse saute et saute encore !!! La set list est intelligente, avec quelques nouveaux morceaux placés judicieusement, et ma foi, cela ne m'a pas l'air d'être mal du tout ! Pendant ce temps, Michael s'efforce de protéger notre Patricia des vautours qui essaient de prendre sa place au premier rang. Les slams s'intensifient, c'est devant nous un va-et-vient continu de gens qui viennent d'être évacués, et mon plaisir se décuple au fur et à mesure

de la progression du concert. Le light show conjugué à la musique m'envoie au septième ciel, pas besoin de pilules pour cela ! Klaxons a atteint tout simplement une sorte de maturité, et surtout ils ont joué me semble-t-il dans un état d'esprit nouveau, avec en plus beaucoup de fraîcheur. Un sans faute donc ce soir, avec toujours en point d'orgue les morceaux emblématiques du groupe que sont Golden Skans, Two Receivers, Magik, Gravity Rainbows et bien sûr pour finir, Four Horsemen. Qu’ajouter de plus, sinon que c'est pour moi le concert de cette journée, tout simplement ? 1 heure de musique pour 1 heure de plaisir et de bonheur, pendant laquelle je me suis lâché sans retenue. Bravo, et encore bravo, Klaxons, car ce soir vous m'avez épaté, tout simplement !

22h, le festival de Rock en Seine s'achève pour moi sur ce qui aura certainement été le meilleur concert des trois jours, et honnêtement, je suis comblé, et je n'ai pas envie d'aller finir la soirée sur une autre scène, d'abord parce que Prodigy ne m'intéresse pas vraiment, et aussi parce que je suis entièrement rassasié. Patricia semble elle aussi heureuse de cette journée. On passe brièvement dire au revoir à Cécile et Alice qui ont pris place au premier rang de la Scène de l'Industrie pour voir Patrick Wolf. Moi, c'est sûr je retournerai à Rock En Seine l'année prochaine, car malgré tous les reproches que j'ai entendus à propos de ce festival, je m'y sens bien, et quoique l'on en dise, la programmation est assez judicieuse. »

photos de maxime d & oliver p

Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)

Metric est un groupe canadien de rock indépendant. Il s'est formé en 1998 à New York, mais est actuellement basé à Toronto, en Ontario (Canada).

(http://www.myspace.com/metric)

Eagles Of Death Metal est l'un des groupe dont a fait parti Josh Homme des Queens of the stone age. Groupe occasionnel monté pour participer à une compilation rock, le side-project à la saveur très kitsch n'avait pas vocation à persister. Jusqu'à ce qu'en 2004 Josh Homme et son ami d'enfance Jesse 'The Devil' Hughes n'aient l'envie de pousser plus avant l'aventure. Flanqués de Tim Van Hamel, ex-dEUS, à la guitare, les deux lascars s'offrent un premier album déjanté à base de rock léger et décalé, 'Peace, Love, Death Metal'. Josh à la batterie, Tim à la guitare et Jess au chant, la tournée qui suit permet de se faire connaître. Le délire continue en 2006 avec une seconde galette, 'Death by Sexy', tout aussi remarquée. Musicalement inventifs, les Eagles of Death Metal continuent de régaler ses amateurs. Leur style n'est pas death metal mais plutot rock stoner des années 70. En 2008, un nouvel album Heart On.

(http://www.myspace.com/eaglesofdeathmetal)

Them Crooked Vultures (en abrégé, TCV) est un super-groupe de hard rock qui s'est formé à Los Angeles, Californie en 2009. Il est composé de Dave Grohl à la batterie, Josh Homme à la guitare et de John Paul Jones à la basse, respectivement membres des Foo Fighters ( et ex-membre de Nirvana ), Queens Of The Stone Age, et Led Zeppelin.

Lors de leur tournée estivale européenne, ils ont joué au festival Rock en Seine, le dimanche 30 août, sous le pseudonyme "les petits pois" pour garder le secret le plus longtemps possible. D'autres dates sont prévues, notamment en Angleterre.

(http://www.myspace.com/crookedvultures)

Klaxons formé en 2005, fait partie de ces groupes difficiles à placer dans une catégorie bien définie. On qualifie leur musique de « acid-rave sci-fi punk-funk » et New Rave. Enorme phénomène outre-Manche, les Klaxons sont aussi la promesse la plus sûre de décloisonnement rock/électronique.

(http://www.myspace.com/klaxons)

1998 : Mainstream (EP)
1999 : Grow Up and Blow Away
2001 : Static Anonymity (EP)
2003 : Old World Underground, Where Are You Now?
2005 : Live it out
2009 : Fantasies

* 2004 : Peace, Love, Death Metal
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On

2007 : Myths of the Near Future

Emily Haines - Vox + Synth
James Shaw - Guitars + Vox
Joshua Winstead - Bass + Vox
Joules Scott Key - Drums

JESSE "BOOTS ELECTRIC" HUGHES- Vocals / Guitar
JOSHUA "BABYDUCK" HOMME - Drums
DAVE "DAVEY JO" CATCHING - Guitar
BRIAN "B.O.C." O'CONNOR - Bass

*Aka « Les Petits Pois » (announced with this name on the program)

Josh Homme: Vocal & Guitar

Dave Grohl: Drums & Vocals
John Paul Jones: Bass, Piano, Keytar & Vocals
Alain Johannes (only in live) : Guitar & Vocals

Jamie Reynolds : Vocals, Bass guitar, Keyboards
James Righton : Vocals, Keyboards, Bass Guitar
Simon Taylor : Guitar, Backing Vocals
Steffen Halperin : Drums, Backing Vocals

01: Help I'm Alive (Fantaisies - 2009)
02: Gold Gun Girls (Fantaisies - 2009
03: Gimme Sympathy (Fantaisies - 2009)
04: Sick Muse (Fantaisies - 2009)
05: Empty (Live It Out - 2005)
06: Dead Disco (Old World Underground, Where Are You Now - 2003)
07: Monster Hospital (Live It Out - 2005)
08: Stadium Love (Fantaisies - 2009)

La durée du concert : 0h35

01. Elephants
02. Dead End Friends
03. Gunman
04. Mind Eraser
05. Bandoliers
06. Caligulove
07. Daffodils
08. New Fang
09. Nobody Loves Me and Neither Do I
10. Warsaw

La durée du concert : 1h00

Atlantis To Interzone (Myths Of The Near Future - 2007)
Totem On The Timeline (Myths Of The Near Future - 2007)
Golden Skans (Myths Of The Near Future - 2007)
Valley Of The Calm Trees (New Song)
As Above So Below (EP - 2007)
Hoodoo Bora (New Song)
Two Receivers (Myths Of The Near Future - 2007)
Magick (Myths Of The Near Future - 2007)
Echoes (New Song)
Gravity's Rainbow (Myths Of The Near Future - 2007)
Myths of the Near Future (Myths Of The Near Future - 2007)
Isle Of Her ( - 2007)
It's Not Over Yet (Myths Of The Near Future - 2007)
Four Horsemen of 2012 (Myths Of The Near Future - 2007)

La durée du concert : 1h00