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dimanche 30 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.






7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !








Ce qu’en a pensé Cécile D. :

« Dimanche, le festival commence un peu plus tôt, avec Metric à 14h30. Avant de voir ce nom à l'affiche de Rock en Seine, je ne connaissais pas l'existence de ce groupe (la honte, je sais)... Heureusement que les amis nous l'ont chaudement recommandé, car nous aurions raté un très beau concert. Donc, pour remettre mes pendules à l'heure, Metric est un quatuor canadien, chant, guitare basse, batterie, claviers, qui joue du rock... et c'est vraiment excellent ! Sans connaître aucun morceau, je suis tout de suite conquise, c'est à la fois efficace et sensible, j'aime beaucoup la voix de la blonde Emily Haines. Cette dernière communique beaucoup avec le public : "nous sommes des rêveurs...", elle transmet son plaisir de participer à ce festival dans ce site magnifique. J'avoue ne pas pouvoir donner beaucoup de détails sur la musique (déjà ça n'est pas mon fort de décortiquer, mais là c'est encore plus dur). Le concert passe trop vite (problème du début d'après-midi, les sets sont plus courts, je pense), une jeune femme nous demandera : "c'est déjà fini ?", au vu de sa déception, j'imagine qu'elle a dû arriver en retard et louper la plus grande partie du concert... dommage ! Nous rejoignons les copains qui étaient au milieu, à la barrière (eux, ils arrivent toujours en avance, pas comme nous), tous sont ravis du concert.

Maintenant nous avons un peu de temps devant nous, Eagles of Death Metal, le prochain concert qui nous intéresse, est à 18h00. C'est donc l'occasion de retourner voir les expositions, de traîner avec les copains en buvant un coup et en mangeant des glaces. Nous nous dirigeons tranquillement vers la Grande Scène, il y a du monde et il fait très très chaud, ce qui nous décide à aller nous poser à l'ombre, sur le côté droit où le terrain est en pente. On est tellement bien que Gilles pique un petit roupillon ! On le réveille à la fin du concert de Macy Gray, on va essayer de se rapprocher. Comme il est maintenant en pleine forme, il décide d'aller se placer au soleil, plus près de la scène. Nous choisissons de rester à l'ombre. La vue est idéale grâce au terrain en pente.

Les Eagles of Death Metal débarquent, la caméra les suit depuis les coulisses, et on a la réponse à la question du jour lorsqu'on voit passer Josh Homme dans le champ : a priori, Josh va faire une apparition sur cette scène avec ses potes, avant d'aller jouer au Petit Pois (ou plutôt au Crooked Vulture) sur la scène de la Cascade… Et c'est parti ! Gros son, rock gras qui envoie, rien à dire, c'est du bon ! Beaucoup d'humour aussi je trouve, la chanson Wanna be in L.A., en plus d'être excellente est super drôle. C’est d’ailleurs sur ce titre que Josh Homme viendra chanter pour la plus grande joie du public. Il s'éclipse rapidement, pour rejoindre la scène de la Cascade. L'ambiance est encore montée d'un cran, et elle ne se relâchera plus jusqu'à la fin du set…

Nouveau chassés-croisés dans la foule : il y a ceux qui courent pour aller voir Them Crooked Vultures, ceux qui arrivent pour MGMT… et nous qui voulons juste aller aux toilettes ! Nous poussons jusqu'à celles situées près de la scène de la Cascade, ce qui nous permet revoir Josh Homme (avec ses nouveaux comparses) pendant que nous faisons la queue. Retour ensuite à notre coin d'ombre non loin de la Grande Scène. C'est étonnant de voir la pelouse se vider presque complètement puis se remplir à nouveau…


Comme Alice veut être bien placée pour les Klaxons, nous avons décidé de ne pas rester jusqu'à la fin du concert de MGMT. Ça m'ennuie un peu, mais nous avons déjà vu MGMT et nous savons que la scène n'est pas leur point fort. On espère quand même quelques changements par rapport au concert du Bataclan… Cependant, à part le look d'Andrew qui a visiblement décidé de remiser au placard ses délires vestimentaires psychédéliques (cheveux courts, jean et Tshirt : finis les robes de chambre et les bandeaux dans les cheveux), rien n'a vraiment changé. Il y (malheureusement) toujours le guitar hero crispant qui nous inflige ses solos et défigure les morceaux qu'on adore, et la voix d'Andrew est décidément très nasillarde (mais ça, ça peut avoir son charme). Ils nous jouent d'abord quelques nouveaux morceaux (enfin, des morceaux qu'on ne connaît pas), et là aussi, je suis assez déçue, il n'y a rien qui ressort, c'est banal… Heureusement arrivent Week-end Wars et Time to Pretend, et nous pouvons enfin profiter du concert et danser… Mais le morceau que j'attends, c'est Electric Feel (et Kids, mais je sais déjà que je louperai celui-là puisque nous partirons avant la fin) et je vais l'avoir ! Un vrai moment de bonheur ! Comme ils enchaînent sur un morceau inconnu qui commence à s'étirer en longueur, nous décidons de lever le camp et de retourner à la scène de la Cascade attendre les Klaxons.

Ouf, quand nous arrivons, il y a encore de la place près de la barrière sur la gauche. On se pose et on mange notre casse-croûte. Il faut prendre des forces pour ce qui va suivre… Alice est enthousiaste d'avance, pour ma part je ne sais pas trop à quoi m'attendre… Eh bien, nous n'allons pas être déçues ! La nuit est tombée quand les Klaxons arrivent, et dès le premier morceau (Atlantis to Interzone), on se prend une claque ! Son énorme, impeccable, on est immédiatement emportés et ça ne retombera pas du concert ! Même les nouveaux morceaux (enfin, je me répète, les morceaux qu'on ne connaît pas) font l'unanimité, on se dit que le prochain album va être bon… Sur scène, les 4 garçons ont un look finalement assez sage pour des figures emblématiques de la vague "fluo". Rien de particulier non plus dans leur attitude, le chanteur empoigne sa basse et parle un peu au public, le guitariste ondule sur sa guitare en agitant sa touffe de cheveux, tout à droite, on distingue (l’éclairage est assez minimaliste) l’autre chanteur et son clavier et au fond le batteur. Mais cette sobriété n’enlève rien à la force et à la précision de la musique. Pendant toute la durée du concert, on aura vraiment été porté comme par un souffle. Je pense que les garçons ont du sentir le plaisir et la jubilation de leur public, ils ont l’air heureux de leur prestation et le chanteur nous dira leur plaisir d’être de retour. Quand ça se termine, on se promet aussitôt qu’on e loupera pas leur prochaine date à Paris…


On décolle assez vite, car il s’agit maintenant de rejoindre Malika devant la Scène de l’Industrie pour le concert de Patrick Wolf. Peu de monde devant la scène, juste quelques “vrais” fans qui attendent patiemment. On retrouve Malika et sa petite camarade très sympa (mais donc je ne connais pas le nom, désolée) et aussi on a le plaisir de revoir July, pas croisée depuis au moins un an ! Bref, nous voici entourées de spécialistes du PartrickWolfisme, alors que nous même n’y connaissons… rien ! Nous allons donc découvrir Patrick Wolf, personnage remarquable à bien des égards : multi-instrumentiste (chant, violon, guitare, piano, etc.) au look baroque et improbable… Tignasse peroxydée retenue par une sorte de coiffe formée de bandes de cuir noir, cape à rayures noires et blanches avec un immense col ébouriffé fait dans une espèce de large raphia noir, combinaison moulante (avec des découpes au niveau des poignées d’amour, si, si!) reproduisant le motif de l’Union Jack en noir, blanc, gris, chaussettes montantes noires et hautes bottines lacées noires, on ne peut pas dire que le garçon fasse dans la sobriété ! Je découvre également sa musique qui est elle-aussi surprenante et inclassable (en tout cas à 1ere écoute, surtout pour des oreilles aussi peu expertes que les miennes !) : mélange d’influences eighties, de piano classique, de violon plus ou moins celtique et de bel canto… A chaque morceau, il s’empare d’un instrument différent : violon, ukulélé, piano, guitare “flying V”. Attitude très théâtrale de Patrick Wolf, mais avec une sorte de détachement amusé qui fait que ça passe très bien. Il prend la pose, s’accroupit, se pâme et il a surtout l’air de beaucoup s’amuser…Il communique beaucoup avec le public, souvent en français, qu’il nous explique être en train d’apprendre. En effet, il aime beaucoup les Français qui, estime-t-il, ont de très bonnes oreilles. On voit peu les musiciens qui l’accompagnent : une violoniste/pianiste, un guitariste, un batteur et un clavier. Il nous présente à son guitariste en nous précisant qu’il fait aujourd’hui son dernier concert avec lui puisqu’il s’en va pour se consacrer à son propre groupe. Vers le milieu du concert, il s’éclipse et revient vêtu d’une combinaison en tissu doré avec des drapés partout… très chou ! Il descend serrer les mains du public et nous donne rendez-vous le 4 octobre au Nouveau Casino (non le 9 octobre Patrick, c’est le 9). Les fans sont ravis. Pour ma part, j’ai passé un bon moment, et j’ai envie d’écouter les albums de ce jeune homme très particulier…

On traîne un peu et on quitte le site en même temps que les spectateurs de The Prodigy, qui ont, semble-t-il, donné une excellent concert ; j’avoue que j’aurais beaucoup aimé voir ça, mais, comme toujours dans les festivals, on ne peut pas être partout à la fois…

Et voilà, c’est terminé. Nous avons passé 3 jours exceptionnels. Demain, le retour à la réalité risque d’être un peu rude… En tout cas, l’année prochaine, si la programmation est à mon goût, je n’hésiterai pas avant d’acheter ma place. »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)


Metric
est un groupe canadien de rock indépendant. Il s'est formé en 1998 à New York, mais est actuellement basé à Toronto, en Ontario (Canada).

(http://www.myspace.com/metric)
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Eagles Of Death Metal est l'un des groupe dont a fait parti Josh Homme des Queens of the stone age. Groupe occasionnel monté pour participer à une compilation rock, le side-project à la saveur très kitsch n'avait pas vocation à persister. Jusqu'à ce qu'en 2004 Josh Homme et son ami d'enfance Jesse 'The Devil' Hughes n'aient l'envie de pousser plus avant l'aventure. Flanqués de Tim Van Hamel, ex-dEUS, à la guitare, les deux lascars s'offrent un premier album déjanté à base de rock léger et décalé, 'Peace, Love, Death Metal'. Josh à la batterie, Tim à la guitare et Jess au chant, la tournée qui suit permet de se faire connaître. Le délire continue en 2006 avec une seconde galette, 'Death by Sexy', tout aussi remarquée. Musicalement inventifs, les Eagles of Death Metal continuent de régaler ses amateurs. Leur style n'est pas death metal mais plutot rock stoner des années 70. En 2008, un nouvel album Heart On.

(http://www.myspace.com/eaglesofdeathmetal)
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MGMT (précédemment connu sous le nom de The Management) est un groupe américain de musique indietronic, originaire de Brooklyn (New York).En 2007, le groupe enregistre son premier album Oracular Spectacular en compagnie du producteur Dave Fridmann (The Flaming Lips, Mercury Rev, etc.). Il se classe au 12e rang des meilleurs ventes au Royaume-Uni dès la première semaine. Pour leur tournée, le groupe s'étoffe avec l'arrivée de 3 nouveaux membre.

(http://www.myspace.com/mgmt)
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Klaxons formé en 2005, fait partie de ces groupes difficiles à placer dans une catégorie bien définie. On qualifie leur musique de « acid-rave sci-fi punk-funk » et New Rave. Enorme phénomène outre-Manche, les Klaxons sont aussi la promesse la plus sûre de décloisonnement rock/électronique.
(http://www.myspace.com/klaxons)
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Patrick Wolf est un chanteur, compositeur et musicien anglais. Il est né le 30 juin 1983 à l'hôpital St Thomas de Londres. Il joue de nombreux instruments, parmi lesquels le violon, l'alto, le ukulélé, la guitare et le piano.

(http://www.myspace.com/officialpatrickwolf)


1998 : Mainstream (EP)
1999 : Grow Up and Blow Away
2001 : Static Anonymity (EP)
2003 : Old World Underground, Where Are You Now?
2005 : Live it out
2009 : Fantasies

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* 2004 : Peace, Love, Death Metal
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On


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2007 : Oracular Spectacular

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2007 : Myths of the Near Future
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2004 : Lycanthropy
2005 : Wind in the Wires
2007 : The Magic Position
2009 : The Bachelor (battle one)






Emily Haines - Vox + Synth
James Shaw - Guitars + Vox
Joshua Winstead - Bass + Vox
Joules Scott Key - Drums
















JESSE "BOOTS ELECTRIC" HUGHES- Vocals / Guitar
JOSHUA "BABYDUCK" HOMME - Drums
DAVE "DAVEY JO" CATCHING - Guitar
BRIAN "B.O.C." O'CONNOR - Bass




















Andrew Vanwyngarden : Guitars & Vocals
Ben Goldwasser : Keyboards
+
Bass
Guitar
Drums











Jamie Reynolds : Vocals, Bass guitar, Keyboards

James Righton : Vocals, Keyboards, Bass Guitar
Simon Taylor : Guitar, Backing Vocals
Steffen Halperin : Drums, Backing Vocals
















Patrick Wolf: Vocal & variety of instruments













01: Help I'm Alive (Fantaisies - 2009)
02: Gold Gun Girls (Fantaisies - 2009
03: Gimme Sympathy (Fantaisies - 2009)
04: Sick Muse (Fantaisies - 2009)
05: Empty (Live It Out - 2005)
06: Dead Disco (Old World Underground, Where Are You Now - 2003)

07: Monster Hospital (Live It Out - 2005)
08: Stadium Love (Fantaisies - 2009)













La durée du concert : 0h35






Atlantis To Interzone (Myths Of The Near Future - 2007)
Totem On The Timeline (Myths Of The Near Future - 2007)
Golden Skans (Myths Of The Near Future - 2007)
Valley Of The Calm Trees (New Song)
As Above So Below (EP - 2007)
Hoodoo Bora (New Song)
Two Receivers (Myths Of The Near Future - 2007)
Magick (Myths Of The Near Future - 2007)
Echoes (New Song)
Gravity's Rainbow (Myths Of The Near Future - 2007)
Myths of the Near Future (Myths Of The Near Future - 2007)
Isle Of Her ( - 2007)
It's Not Over Yet (Myths Of The Near Future - 2007)
Four Horsemen of 2012 (Myths Of The Near Future - 2007)


La durée du concert : 1h00


AFFICHE / PROMO / FLYER











































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