GHINZU ~ Le Zénith. Paris.

Première Partie : Soldout

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Une fois de plus, et c'est la quatrième de suite (et cela ne m'était jamais arrivé dans ces lieux), j'entre le premier dans un Zénith vierge de toute personne, direction : le premier rang, légèrement décalé sur la gauche. Je suis suivi de près par Armelle, qui vient se placer à mes côtés, tandis que les potes, eux, (Gilles P, Philippe et Vincent) vont s'assoir dans les gradins. Le Zénith affiche complet, mais c'est un Zénith en configuration moyenne qui s'offre à nous ce soir. 4000 à 5000 personnes certainement, il est toujours difficile d’évaluer le nombre de spectateurs. Ce sera la quatrième fois que je vois Ghinzu en cette année 2009, et j'avoue que je ne m'en lasse pas.

En guise de première partie, ce sont les Belges de Soldout qui s'y collent… Et je dois bien dire que j'ai été vite lassé de l'électro proposé par le duo.

Les bouteilles de bières décapsulées sont à proximités du piano, il est maintenant l'heure pour Ghinzu de faire son apparition devant un public acquis à l'avance. Première déception, le son est pourri devant, mal mixé et pas assez fort. C'est dommage, car cela va foutre en l'air une partie du concert pour moi. Surtout quand vous avez des connards (2 ou 3 gars à priori) qui derrière n'ont pas cessé de traiter le groupe « d'enculés » etc... Pas brillant, et surtout très con ! Mais passons sur ces détails horripilants, pour nous consacrer au set de nos Belges favoris : Mother Allegra, je vibre car j'aime cette chanson un peu intemporelle et solennelle. Et puis c'est une set list assez habituelle qui suit, avec un mélange entre moments rapides et tempo plus lent. Mais, même si j'ai bien aimé (évidemment !) ce soir, je n'ai réussi à délirer comme à l'habitude. Salle trop grande ? Non, je ne pense pas, mais je trouve que l'alchimie n'a pas parfaitement fonctionné… Et surtout ce son !! Mais si le concert n'a pas été à mon avis du niveau de celui du Bataclan ou de celui d'Evreux (Le Rock Dans Tous ses Etats), il n'en reste pas moins que Ghinzu reste un super groupe de scène. John Stargasm affiche toujours un charisme évident, c'est le showman parfait, et ce soir, il va nous gratifier d'un joli stage diving des familles, qui en a surpris plus d'un (moi le premier). Alors les morceaux de la set list de ce soir ? Traditionnelle donc, dirons-nous, hormis un retour vers le passé avec un torride Twist & Shout ! Mais c'est bien sûr Do You Read Me qui à

soulevé l'enthousiasme de tout le Zénith, moi j'ai particulièrement apprécié les morceaux de « Mirror Mirror » (album de l'année, peut-être ?). Cela va de Cold Love en passant par Mirror Mirror et pour finir par une version de Kill The Surfer légèrement en dessous de celles que j'avais déjà entendues lors des concerts précédents. La faute n'en revient certainement pas au groupe lui-même, qui ce soir s'est donné à fond, comme d'habitude mais à ce son catastrophique et à une ambiance à mon avis un peu trop timide devant. Oui, mon plaisir a été légèrement gâché, c'est vrai que l'on devient exigeant ! Il ne faudrait pas croire pour autant que tout aura été négatif dans ce concert, et heureusement ! On se souviendra d’un John Stargasm en grande forme qui arpentera le devant de la scène enveloppé dans le drapeau belge, ou encore debout sur son piano dominant le Zénith tout entier avant d'effectuer un spectaculaire saut en l'air ! Non, Ghinzu a été bon ce soir. Et le rappel sera assez terrible tout de même, avec un Greg Rémy une fois de plus complètement allumé qui fera valdinguer deux fois son pied de micro (la seconde fois, ce sera vers nous au premier rang). Beau final donc avec le magistrale Blow qui va venir clôturer cette bonne soirée, après me semble-t-il pas loin d'une heure quarante de concert.

Alors ou,i ce n'était surement pas le meilleur concert de Ghinzu que j'ai vu, mais dieu que ce groupe est bon tout de même !! Allez maintenant on aimerait bien un petit Olympia pour clôturer pourquoi pas l'année prochaine le Mirror Mirror tour ! »

Ghinzu est un groupe de rock belge. Le nom du groupe fait référence à la marque de couteau Ginsu ("plus on coupe, plus il s'aiguise"). Formé en 1999 à Bruxelles, le groupe sort Electronic Jacuzzi, son premier album autoproduit (le label Dragoon a été créé par et pour le groupe) en 2000. En février 2004 sort le deuxième album Blow. Cette fois les choses démarrent réellement pour le groupe. Le succès du single Do You Read Me fait décoller les ventes spécialement en France où une horde de fans commence à les suivre. Des concerts sold-out à Paris, à l'Elysée-Montmartre et à l'Olympia feront grand bruit. C'est sur scène, par des prestations déjantées de dandy-punks, que se crée le succès du groupe. Un nouvel album, "Mirror Mirror", est sorti en Mars 2009.

(http://www.myspace.com/ghinzu)

* Electronic Jacuzzi (2000. Reissued in 2005)
* Blow (2004)
* Mirror Mirror (2009)

John Stargasm (vocals, guitar, keyboards)
Mika Nagazaki (bass)
Greg Remy (guitar, drums)
Tony Babyface (drums)

 01. Mother Allegra (Mirror Mirror - 2009)
02. Mirror Mirror (Mirror Mirror - 2009)
03. The Dream Maker (Mirror Mirror - 2009)
04. Cold Love (Mirror Mirror - 2009)
05. Take it Easy (Mirror Mirror - 2009)
06. Dragon (Electronic Jacuzzi - 2000)
07. Dragster Wave (Blow - 2004)
08. 21st Century Crooners (Blow - 2004)
09. Do You Read Me? (Blow - 2004)
10. Twist And Shout (Cover’s Isley Brothers)
11. Chocolate Tube (New Song)
12. The End Of The World (Mirror Mirror - 2009)
13. This War Is Silent (Carmina) (Mirror Mirror - 2009)
14. Kill The Surfers (Mirror Mirror - 2009)

 Encore #1

15. This Light (Mirror Mirror - 2009)
Mine (Blow - 2004)

 Encore #2

18. High Voltage Queen (The Reign Of) (Blow - 2004)
19. Blow (Blow - 2004)

La durée du concert : 1h42

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