Ce qu’en a pensé Gilles B :
« Mariee est une nouvelle fois de retour à Paris cette fois au Café de la Danse, une salle que je n'apprécie pas vraiment, et cela seulement quelques mois après son passage au Nouveau Casino. Et cette fois, à ma grande surprise, il y a beaucoup de monde pour faire la queue devant la salle… Il est vrai que nous sommes un samedi, mais je suis surpris par la diversité du public, pas mal de couples assez âgés que je ne rencontre pas d'ordinaire aux concerts de rock. Mais ce soir, l'affiche est assez diversifiée…
Après avoir réussi à me placer au premier rang des gradins, me méfiant comme la peste de la fosse où 90% du temps, les gens sont obligés de rester assis, la soirée commence avec un artiste qui m’est complètement inconnu, Declan De Barra. La salle est pratiquement pleine quand l'artiste irlandais fait son apparition, accompagné d'une jolie violoncelliste ainsi que d'un pianiste. Declan De Barra, c'est tout d'abord une voix assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître, la démonstration qu'il fera a capella en sera la preuve la plus éclatante. Le problème, c'est que malgré la voix, les chansons sont d'une morosité et d'une platitude qui ne font que renforcer le sentiment que j'ai à ce moment-là: Qu'est que je fiche là ? Car il ne suffit pas d'avoir une superbe voix, encore faudrait-il que les compositions soit du même niveau, ce qui n'est pas le cas à mon avis. Hormis cela, il faut bien reconnaître que le personnage est plus que sympathique, chaque intermède entre les morceaux étant prétexte à un dialogue avec le public. Amusant d'ailleurs son idée de relever toutes les adresses email des gens (enfin, de ceux qui le voulaient bien) se trouvant dans la salle pour pouvoir ensuite dialoguer personnellement avec eux… et il y tiendra, à sa liste ! Au final, 50 minutes de concert au bas mot, un gros succès vis-à-vis du public, mais en ce qui me concerne : ce n’est pas ma tasse de thé.
L'épreuve suivante (j'en parlais à Michael, présent à mes cotés) c'est le géant débonnaire et fort sympathique Matt Bauer. J'apprécie Matt en tant qu'être humain, et aussi en tant qu'accompagnateur d'Alela Diane (bien que dorénavant, cela soit fini). Mais en solo, c'est pour moi une sorte de calvaire. Musique soporifique servie par une voix beaucoup trop monocorde, j'ai beaucoup de mal à porter de l'attention à sa musique. Les passages au banjo sont un peu plus intéressants que ceux à la guitare, mais au final je trouve cela beaucoup trop ennuyeux et lisse. Heureusement, deux choses feront que son concert sera cette fois un peu plus attrayant, ce sera tout d'abord son look à la Frankenstein, teint blanc et les yeux cernés de noir, n'oublions pas que ce soir c'est Halloween, fête américaine par excellence… Et puis, sur un morceau, la présence de Mariee Sioux. Allez, je vais être sympa, ce soir Matt donnera certainement son meilleur concert (parmi ceux que j'ai vu, bien sûr), grâce aussi certainement aux deux musiciens qui l'accompagnaient ce soir, rompant ainsi cette terrible impression de monotonie que je ressentais d'habitude.
A ce stade de la lecture, vous vous dites : « mais pourquoi il a été voir ce concert ?? »… La réponse tient en deux mots: Mariee Sioux.
A ce stade de la lecture, vous vous dites : « mais pourquoi il a été voir ce concert ?? »… La réponse tient en deux mots: Mariee Sioux.
Je reste sur une impression mitigée concernant cette soirée, trop longue pour un set trop court de Mariee en final. Ce ne fut pas son meilleur concert et de loin, mais quoiqu'il en soit je retournerai la voir car ce petit bout de femme me fascine… non seulement la femme, mais surtout ses compositions magiques et hors du temps, la musique folk que j'aime tout simplement. »
Une copine d'Alela Diane du nom de Mariee Sioux, qui n'a de sioux que le nom (même si elle a effectivement des ascendances indiennes), nouvelle voix de la scène pop-folk de Californie et de la scène indo-américaine. Egalement influencée par Nick Drake ainsi que par la musique de la tribu Sioux. Très belle voix, belle mélodie, quelques arpèges, des mélodies fantomatiques, une enivrante et assez dangereuse mélancolie. Résolument la nouvelle voix montante de la scène indie-folk californienne.
(www.myspace.com/marieesioux)
Friendboats (Faces In The Rocks - 2008)
Two Tongues (Faces In The Rocks - 2008)
Old Magic
Wizard Flurry Home (Faces In The Rocks - 2008)
Bundles
Swimming Through Stone
Twin Song
Tule
Homeopathic
Encore
Flowers And Blood (Faces In The Rocks - 2008)
Two Tongues (Faces In The Rocks - 2008)
Old Magic
Wizard Flurry Home (Faces In The Rocks - 2008)
Bundles
Swimming Through Stone
Twin Song
Tule
Homeopathic
Encore
Flowers And Blood (Faces In The Rocks - 2008)
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