Première Partie: Josh Weller + Amanda Blank
« Une des seules dates du festival des Inrockuptibles à afficher sold out, et pour cause, ce sont les jeunes pousses Londoniennes de Fanfarlo qui sont en tête d'affiche, et ceux qui, comme moi, connaissent leur seul et unique album « Reservoir », qui doit maintenant être disponible en France savent que ce concert est certainement le plus intéressant de cette édition du festival des Inrockuptibles. Se garer le samedi aux alentours de Pigalle, tout le monde sait que ce n'est pas une sinécure, surtout lorsque le parking situé en face de l'Elysée Montmartre affiche complet. Mais au bout de vingt minutes et avec de la chance, je trouve LA place pour ranger mon véhicule. Mais pas de souci, car Michael fait la queue, et en arrivant devant la salle je constate qu'il y a peu de monde.
Dès l'ouverture, on se place devant plein centre, il n’y a plus qu'à patienter, car hélas, il faut tout d'abord se farcir deux premières parties. Mais cette fois, c'est une excellente surprise qui nous vient de Londres en la personne de Josh Weller. Si première vue on pouvait être inquiet en voyant l'énergumène avec son look atypique, mélange de Slimmy ... et d'Elvis Costello. Mais les apparences sont parfois trompeuses, et ce fut le cas ce soir. Car ce jeune homme (22 ans) manie avec brio l'art de la mélodie suave parsemée de touches pop bien senties. Et quand j'évoquais Elvis Costello à cause de son physique, il en est de même au niveau de la voix, chaude, et des rythmes chaloupés qui font penser parfois aux Attractions. C'est donc un petit moment de bonheur que nous passons avec Josh Weller et sa bande, le public d'ailleurs ne s'y trompe pas, lui réservant une belle ovation… Mais malheureusement, pas de rappel, festival et horaires à respecter oblige.
On attend maintenant avec curiosité le second groupe ou plutôt la seconde artiste, Amanda Blank puisqu'il s'agit d'elle. C'est la mini hype du moment, encensée par les uns, critiquée par les autres, il reste juste à voir ce que cela donne en live. Et on ne va pas être déçus. Le set commence par la prestation du DJ attitré de la demoiselle qui pendant plus de 10 minutes va nous faire souffrir avec un mini set complètement à côté de la plaque, on se demande vraiment ce qu'il fait là. Et pour compléter le tableau, voilà Amanda Blank qui se présente sur scène, mini short noire et baskets, c'est parti pour 30 minutes de rap à en vomir, tout simplement. Elle et son gugusse de DJ vont nous faire souffrir, la sauce ne passe pas, c'est mauvais, il y a des tonnes de samples et parfois la voix de la demoiselle par dessus, on ne sait pas vraiment d'ailleurs quand elle chante ou plutôt quand elle rappe. C'est vraiment un attrape-couillons sur scène, une parodie de concert tout simplement. D'ailleurs le public ne s'y trompe pas non plus, réservant un accueil assez glacial à la demoiselle (contrairement à ce que qui est dit dans le journal les Inrocks...) qui s'éclipsera vite fait au bout de 30 minutes. Ouf ! Le calvaire est passé !!!
Cela s'affaire grave sur la petite scène pour installer tout le matériel de Fanfarlo, on retrouve en miniature un peu l'ambiance Arcade Fire dont ces jeunes gens sont les héritiers directs.
Ils sont jeunes, certainement un peu intimidés, mais le public leur réserve un triomphe. Le noyau central du groupe est composé de Simon Balthazar au chant et à la guitare, et de Cathy Lucas, sorte de garçon manqué au joli minois qui, elle, joue un peu de tous les instruments, avec une prédilection pour la mandoline et le violon, en passant par la scie et les claviers. Tout ce mélange hétéroclite fait la magie de Fanfarlo. Beaucoup de poésie dans leur musique, la sensation de sortir des chemins battus de la musique traditionnelle, ce soir c'est la musique du cœur qui parle. Bien sûr, ils sont jeunes, ils n'ont pas encore la maturité de leurs glorieux ainés que j'ai cité plus haut, d'où une espèce de sensation de flottement parfois, tout n'est pas encore aussi limpide que sur le disque, mais déjà on sent que le talent est là. Est dès l’intro de Drowning Men, on est conquis et subjugués par la voix de Simon, qui parait si jeune quand on le regarde et pourtant déjà si sûr dans sa voix. Et puis c'est Pilot la chanson qui ouvre l'univers de « Reservoir », on peut y trouver d'ailleurs une petite touche de Noah & The Whale, mais dieu que cette chanson est belle et émouvante !! Le concert sera court, trop court bien sûr à mon goût, mais l'on a entraperçu ce que pourrait être ce groupe dans le futur: Grand, tous simplement. On finira le concert par l'endiablé Luna qui nous fera gentiment chavirer vers le bonheur avec ses cuivres magnifiques.
Et pour ceux qui voudraient les voir, ce sera le 21 Janvier à La Maroquinerie, en tête d'affiche de l'Inrock Indie Club, j'y serai bien, ma place est déjà prise. »
On attend maintenant avec curiosité le second groupe ou plutôt la seconde artiste, Amanda Blank puisqu'il s'agit d'elle. C'est la mini hype du moment, encensée par les uns, critiquée par les autres, il reste juste à voir ce que cela donne en live. Et on ne va pas être déçus. Le set commence par la prestation du DJ attitré de la demoiselle qui pendant plus de 10 minutes va nous faire souffrir avec un mini set complètement à côté de la plaque, on se demande vraiment ce qu'il fait là. Et pour compléter le tableau, voilà Amanda Blank qui se présente sur scène, mini short noire et baskets, c'est parti pour 30 minutes de rap à en vomir, tout simplement. Elle et son gugusse de DJ vont nous faire souffrir, la sauce ne passe pas, c'est mauvais, il y a des tonnes de samples et parfois la voix de la demoiselle par dessus, on ne sait pas vraiment d'ailleurs quand elle chante ou plutôt quand elle rappe. C'est vraiment un attrape-couillons sur scène, une parodie de concert tout simplement. D'ailleurs le public ne s'y trompe pas non plus, réservant un accueil assez glacial à la demoiselle (contrairement à ce que qui est dit dans le journal les Inrocks...) qui s'éclipsera vite fait au bout de 30 minutes. Ouf ! Le calvaire est passé !!!
Cela s'affaire grave sur la petite scène pour installer tout le matériel de Fanfarlo, on retrouve en miniature un peu l'ambiance Arcade Fire dont ces jeunes gens sont les héritiers directs.
Et pour ceux qui voudraient les voir, ce sera le 21 Janvier à La Maroquinerie, en tête d'affiche de l'Inrock Indie Club, j'y serai bien, ma place est déjà prise. »
Fanfarlo est un groupe britannique dont l’histoire démarre en 2006 avec un chanteur suédois (Simon Balthazar). Pendant 2 ans, ils sortent quelques singles et en 2009, l’album Reservoir. Les mélodies nous emportent chanson après chanson dans l’univers Fanfarlo, avec des thèmes instrumentaux tournés vers la mise en avant de cuivres, de violons, de mandolines.
(http://www.myspace.com/fanfarlo)
Amos Memon - drums & percussion, vocals
Cathy Lucas - violin, keys, mandolin, glock, vocals, saw
Justin Finch - bass, vocals
Leon Beckenham - trumpet, keys, glock, melodica
Simon Balthazar - vocals, guitar, keys, mandolin, saxophone, clarinet, glockenspiel
Cathy Lucas - violin, keys, mandolin, glock, vocals, saw
Justin Finch - bass, vocals
Leon Beckenham - trumpet, keys, glock, melodica
Simon Balthazar - vocals, guitar, keys, mandolin, saxophone, clarinet, glockenspiel
Drowning Men (Reservoir - 2009)
I'm A Pilot (Reservoir - 2009)
Finish Line (Reservoir - 2009)
Harold T. Wilkins or How to Wait for a Very Long Time (Reservoir - 2009)
Atlas (New Song)
The Walls Are Coming Down (Reservoir - 2009)
Wings (New Song)
Comets (Reservoir - 2009)
Luna (Reservoir - 2009)
I'm A Pilot (Reservoir - 2009)
Finish Line (Reservoir - 2009)
Harold T. Wilkins or How to Wait for a Very Long Time (Reservoir - 2009)
Atlas (New Song)
The Walls Are Coming Down (Reservoir - 2009)
Wings (New Song)
Comets (Reservoir - 2009)
Luna (Reservoir - 2009)
La durée du concert : 0h50
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