Première Partie :
La salle est plongée dans l’obscurité quand soudain, l’immense rideau noir fermant la scène se déchire de chaque côté pour laisser passer deux torrents de lumière que l’on croirait en fusion, les deux guitaristes entrent ainsi dans l’arène, les hauts fourneaux sont chauffés à blanc, la machine de guerre Rammstein est lancée ! Le décorum est à la mesure de l’image du groupe, sur le devant de la scène en contrebas se trouve des dizaines de bonbonnes de gaz… Le décor : une usine désaffectée ou alors serait ce une gigantesque salle d’opération gérée par des scientifiques fous ? Si l’on en juge par l’aspect vestimentaire de Till Lindemann, ce serait plutôt une boucherie ! Car ce soir deux aspects du concert vont être important : en premier lieu le spectacle visuel, qui prime chez Rammstein, mélange de jeux sadomasochistes et d’attitudes martiales qui ne sont pas sans rappeler un passé plus très récent maintenant, le tout bien accentué par l’emploi de la langue germanique qui, il faut bien l’avouer, est plus apte à exprimer la fureur que l’amour… Mais il faut bien sûr prendre tout cela au second degré. Car Rammstein, c’est avant tout un spectacle où l’usage de tout ce qui touche de près ou de loin au feu est automatiquement intégré dans le show. Un show tellurique ce soir, avec en contrepartie moins d’allusions sexuelles, telles qu’ont a pu en voir sur des clips récents… L’autre aspect primordial de Rammstein, c’est bien entendu la musique, qui se rapproche volontiers du rock industriel le plus dur, comme celui de Ministry ou de NIN (le NIN des débuts), mais avec toutefois une attitude qui rallie à leur cause les fans de thrash métal et assimilé… et aussi je trouve une petite touche gothique pas désagréable. Et surtout il y a quelle chose de symphonique, qui apporte la petite touche supplémentaire d’originalité, comme sur Rammlied, le morceau qui ouvre ce soir le concert, ou sur Ich Tu Dir Wen. Moi j’aime ce mélange plutôt harmonieux, qui est encore plus transcendé lorsque Till Lindemann chante avec cet accent guttural et - j’allais dire - rural. La musique de Rammstein prend vraiment une autre dimension en live, surtout que ce soir, le son approche de la perfection, décidemment Bercy me surprendra toujours. Alors bien sûr, on peut reprocher les riffs de guitares souvent identiques, mais ils sont juste là en appoint, faisant partie d’un ensemble rythmique puissant et sans concessions. Rammstein, ce n’est pas non plus que leur chanteur emblématique, l’autre figure importante du groupe à mon sens, c’est l’éternel souffre-douleur Christian Lorentz, le seul membre du groupe d’ailleurs qui ait un physique chétif : c’est un élément clé du groupe, non seulement pour le côté musical, mais aussi pour la partie spectacle. Ce soir, ce sera relativement soft, avec tout d’abord ce passage où Till est juché à plusieurs mètres au dessus d’une baignoire dans laquelle notre victime va recevoir le feu sacré, pour ressortir vêtu d’un habit de lumière. Puis ce sera la traversée périlleuse du POPB juché debout sur un canot pneumatique porté par la foule.
Mais le plus spectaculaire, c’est la pyrotechnie présente sur presque chaque morceau, et dont nous allons ressentir les effets à chaque instant malgré la distance relative qui nous sépare de la scène. Ce sont d’abord les « hommes trompettes », j’aime à les appeler ainsi car on les croirait affublés d’une sorte de trompette sur le visage : les trois compères vont nous jouer au lance-flammes humain le temps d’un morceau ! Puis ce sera Till Lindemann tirant sur une cible imaginaire, à l’aide d’un trident/arbalète dont les flèches enflammées bien sûr iront faire boomerang sur un pilier situé au milieu de Bercy, pour revenir exploser au dessus de la scène : grandiose ! Chaque chapitre du concert a son lot d’effets, car outre la pyrotechnie pure, les explosions sont fréquentes, me faisant sursauter à chaque fois… puis ce sont les lasers qui entrent en action ! Deux autres grands moments du spectacle : tout d’abord Früling In Paris (et ça tombe bien, Rammstein y est ce soir !), puis une parodie des films fantastiques gore des années 70 où des poupées suspendues vont exploser dans un vacarme assourdissant. Et dans tout celà, qu’est-ce qui prend le dessus, musique ou effets visuels ? Difficile à dire car, par moments on a vraiment envie de faire du headbanging comme dans notre prime jeunesse… A ce propos, j’avoue que j’ai rarement vu l’ami Vincent dans un tel état, transformé qu’il était par la rythmique impitoyable du groupe allemand : c’est cela, « être fan », pas besoin d’avoir l’habillement adapté, c’est dans la tête que tout ce passe… et Vincent EST un fan de Rammstein, un vrai ! Oui, moi aussi, je suis captivé par le spectacle avec des morceaux qui prennent de l’ampleur en live, et bien sûr avec l’aspect visuel…
Car nous n’en avons pas encore fini : c’est maintenant l’heure de Benzin… Le titre veut tout dire, pas besoin de parler la langue de Goethe pour comprendre, surtout lorsque l’on amène l’une de ces anciennes pompes à essence pour le passage au lance-flammes d’une victime consentante… pour une fois ce n’est pas Christian Lorentz qui s’y colle. Le petit détail marrant, c’est que lorsque la sécurité viendra éteindre la pauvre victime, encore entourée de flammes, Till viendra la finir en lui donnant un coup de pied généreux. Quand je disais au début de ce compte-rendu que les décors me faisaient penser à une salle d’opération, c’est surtout à cause des groupes de projecteurs surpuissants, faisant penser à ceux qui se trouvent au dessus des tables d’opération, des projecteurs qui nous ont inondés d’une lumière blanche aveuglante. Mais on se rend vite compte que l’on se trouve plutôt dans la salle d’expérience du Docteur Frankenstein. Malsain quelque part, sûrement, mais provocateur ? Pas trop ! Rammstein réveille certainement en nous des fantasmes inavoués, la passion pour le feu, la souffrance, les pratiques sadomasochistes. Mais tout cela toujours au second degré il faut bien le comprendre. Quand les premières notes de Pussy retentissent, le POPB chavire pendant que Till, juché sur une machine à sperme, éjacule de la mousse sur les premiers rangs.
Et puis ce seront deux rappels qui viendront clore cette soirée consacrée en grande partie à l’album « Liebe Ist Für Alle Dir », des colonnes de flammes jaillissent de la scène, c’est le bouquet final avec Engel (je crois, car je ne connais que très peu les albums de Rammstein) , Till Lindemann se présente à nous tel un ange déchu, les ailes enflammées qui bientôt vont faire office de lance-flammes. Beau et saisissant.
D’un coup on se rassoit, l’effet de la chaleur est encore présent, mais c’est déjà fini hélas, je regarde ma montre : 1h40 de concert, c’est le seul reproche que je ferais ce soir, la durée est beaucoup trop courte, on aurait aimé assister à un concert de 2 heures au moins. Est-ce que j’ai été surpris ? Pas vraiment, car j’avais déjà vu des vidéos du groupe, mais les voir en live et toujours plus impressionnant, et l’on vit vraiment l’instant présent. Et même si je ne suis pas devenu d’un coup de baguette magique un fan et un amateur de la musique de Rammstein, il est clair que je retournerai les voir lors de leurs prochains concerts, exception faite dans des stades, bien sûr. »
(http://www.myspace.com/rammstein)
* 1995 : Herzeleid
* 1997 : Sehnsucht
1998 : Herzeleid (Ed. USA)
* 1999 : Live Aus Berlin
* 2001 : Mutter
* 2004 : Reise, Reise
* 2005 : Rosenrot
* 2009 : Liebe Ist Für Alle Da
Till Lindemann (Vocals)
Richard Zven , Kruspe (Guitar)
Paul H. Landers (Guitar)
Oliver "Ollie" Riedel (Bass)
Christoph "Doom" Schneider (Drums)
Christian "Flake" Lorenz (Keyboards)
1. Rammlied (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
2. B******** (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
3. Waidmanns Heil (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
4. Keine Lust (Reise, Reise - 2004)
5. Weisses Fleisch (Herzeleid - 1995)
6. Feuer frei! (Mutter - 2001)
7. Wiener Blut (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
8. Frühling in Paris (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
9. Ich tu dir weh (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
10. Liebe ist für alle da (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
11. Benzin (Roserot - 2005)
12. Links 2-3-4 (Mutter - 2001)
13. Du hast (Sehnsucht - 1997)
14. Pussy (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
Encore 1
15. Sonne (Mutter - 2001)
16. Haifisch (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
17. Ich will (Mutter - 2001)
Encore 2
18. Engel (Sehnsucht - 1997)
« Curieusement, c’est mon frère qui m’a fait découvrir Rammstein. Je dis curieusement car généralement, ce serait plutôt moi qui suis à l’affut de toutes les nouveautés, et qui connait tous les genres. Eh bien cette fois non, je n’avais jamais écouté Rammstein avant 2007 je crois, et c’est bien mon grand frère qui, pris de passion pour eux, m’a fait découvrir des facettes intéressantes et surprenantes de ce groupe atypique.
Une fois n’est pas coutume, j’arrive relativement tôt à Bercy, aux environs de 18h45… Et à ma grande surprise, les marches menant aux entrées de la salle sont remplies de monde, et le plus embêtant, c’est que l’on n’avance pas du tout ! Renseignements pris, ce sont les problèmes pour scanner chaque billet qui retardent ainsi tout le monde, ce n’est pas au point et pas très professionnel ! Trois quarts d’heure après, me voilà enfin dans l’enceinte du POPB, direction l’entrée O où Vincent m’a réservé une place de choix, au premier rang en bas des gradins : que demander de mieux ? Le public est celui que j’attendais pour ce genre de concert, t-shirts noirs à l’effigie de Rammstein principalement, mais aussi de Metallica et consorts. Dans la fosse, on reconnait vite les fans de la première heure. Bref tout est en place pour la cérémonie barbare à laquelle nous sommes conviés.
20h00 tapantes, Combichrist monte sur scène, une partie du public applaudit, les autres les insultent copieusement - comme ce fut le cas pour les jeunes placés derrière nous : c’est toujours ce qui me gène avec ce genre de public, la finesse, ils ne connaissent pas, malheureusement. Mais juste à côté de Vincent, une jeune fille plutôt aimable et presque sage quelques instants plus tôt deviendra une véritable harpie à l’écoute de Combichrist, a priori l’un de ses groupes préférés. Quoi penser de ce groupe ? Ben, pas grand-chose, c’est grand guignolesque, mais tout ce qu’ils font est déjà vu, déjà entendu depuis des années : rythmes tribaux, claviers, des mines farouches et peu avenantes (il faut toujours avoir l’air de faire peur quand on pratique cette musique). Bref, c’est de la série B pas très intéressante, la seule chose qui ressort du lot, c’est la disposition et la fonction des musiciens sur scène : un claviériste entouré de plusieurs synthés en plein centre, et sur chaque côté, deux percussionnistes avec des kits de batterie peu orthodoxes, le tout complété par un chanteur. On passe donc rapidement sur cette première partie.
Une fois n’est pas coutume, j’arrive relativement tôt à Bercy, aux environs de 18h45… Et à ma grande surprise, les marches menant aux entrées de la salle sont remplies de monde, et le plus embêtant, c’est que l’on n’avance pas du tout ! Renseignements pris, ce sont les problèmes pour scanner chaque billet qui retardent ainsi tout le monde, ce n’est pas au point et pas très professionnel ! Trois quarts d’heure après, me voilà enfin dans l’enceinte du POPB, direction l’entrée O où Vincent m’a réservé une place de choix, au premier rang en bas des gradins : que demander de mieux ? Le public est celui que j’attendais pour ce genre de concert, t-shirts noirs à l’effigie de Rammstein principalement, mais aussi de Metallica et consorts. Dans la fosse, on reconnait vite les fans de la première heure. Bref tout est en place pour la cérémonie barbare à laquelle nous sommes conviés.
20h00 tapantes, Combichrist monte sur scène, une partie du public applaudit, les autres les insultent copieusement - comme ce fut le cas pour les jeunes placés derrière nous : c’est toujours ce qui me gène avec ce genre de public, la finesse, ils ne connaissent pas, malheureusement. Mais juste à côté de Vincent, une jeune fille plutôt aimable et presque sage quelques instants plus tôt deviendra une véritable harpie à l’écoute de Combichrist, a priori l’un de ses groupes préférés. Quoi penser de ce groupe ? Ben, pas grand-chose, c’est grand guignolesque, mais tout ce qu’ils font est déjà vu, déjà entendu depuis des années : rythmes tribaux, claviers, des mines farouches et peu avenantes (il faut toujours avoir l’air de faire peur quand on pratique cette musique). Bref, c’est de la série B pas très intéressante, la seule chose qui ressort du lot, c’est la disposition et la fonction des musiciens sur scène : un claviériste entouré de plusieurs synthés en plein centre, et sur chaque côté, deux percussionnistes avec des kits de batterie peu orthodoxes, le tout complété par un chanteur. On passe donc rapidement sur cette première partie.
La salle est plongée dans l’obscurité quand soudain, l’immense rideau noir fermant la scène se déchire de chaque côté pour laisser passer deux torrents de lumière que l’on croirait en fusion, les deux guitaristes entrent ainsi dans l’arène, les hauts fourneaux sont chauffés à blanc, la machine de guerre Rammstein est lancée ! Le décorum est à la mesure de l’image du groupe, sur le devant de la scène en contrebas se trouve des dizaines de bonbonnes de gaz… Le décor : une usine désaffectée ou alors serait ce une gigantesque salle d’opération gérée par des scientifiques fous ? Si l’on en juge par l’aspect vestimentaire de Till Lindemann, ce serait plutôt une boucherie ! Car ce soir deux aspects du concert vont être important : en premier lieu le spectacle visuel, qui prime chez Rammstein, mélange de jeux sadomasochistes et d’attitudes martiales qui ne sont pas sans rappeler un passé plus très récent maintenant, le tout bien accentué par l’emploi de la langue germanique qui, il faut bien l’avouer, est plus apte à exprimer la fureur que l’amour… Mais il faut bien sûr prendre tout cela au second degré. Car Rammstein, c’est avant tout un spectacle où l’usage de tout ce qui touche de près ou de loin au feu est automatiquement intégré dans le show. Un show tellurique ce soir, avec en contrepartie moins d’allusions sexuelles, telles qu’ont a pu en voir sur des clips récents… L’autre aspect primordial de Rammstein, c’est bien entendu la musique, qui se rapproche volontiers du rock industriel le plus dur, comme celui de Ministry ou de NIN (le NIN des débuts), mais avec toutefois une attitude qui rallie à leur cause les fans de thrash métal et assimilé… et aussi je trouve une petite touche gothique pas désagréable. Et surtout il y a quelle chose de symphonique, qui apporte la petite touche supplémentaire d’originalité, comme sur Rammlied, le morceau qui ouvre ce soir le concert, ou sur Ich Tu Dir Wen. Moi j’aime ce mélange plutôt harmonieux, qui est encore plus transcendé lorsque Till Lindemann chante avec cet accent guttural et - j’allais dire - rural. La musique de Rammstein prend vraiment une autre dimension en live, surtout que ce soir, le son approche de la perfection, décidemment Bercy me surprendra toujours. Alors bien sûr, on peut reprocher les riffs de guitares souvent identiques, mais ils sont juste là en appoint, faisant partie d’un ensemble rythmique puissant et sans concessions. Rammstein, ce n’est pas non plus que leur chanteur emblématique, l’autre figure importante du groupe à mon sens, c’est l’éternel souffre-douleur Christian Lorentz, le seul membre du groupe d’ailleurs qui ait un physique chétif : c’est un élément clé du groupe, non seulement pour le côté musical, mais aussi pour la partie spectacle. Ce soir, ce sera relativement soft, avec tout d’abord ce passage où Till est juché à plusieurs mètres au dessus d’une baignoire dans laquelle notre victime va recevoir le feu sacré, pour ressortir vêtu d’un habit de lumière. Puis ce sera la traversée périlleuse du POPB juché debout sur un canot pneumatique porté par la foule.
Car nous n’en avons pas encore fini : c’est maintenant l’heure de Benzin… Le titre veut tout dire, pas besoin de parler la langue de Goethe pour comprendre, surtout lorsque l’on amène l’une de ces anciennes pompes à essence pour le passage au lance-flammes d’une victime consentante… pour une fois ce n’est pas Christian Lorentz qui s’y colle. Le petit détail marrant, c’est que lorsque la sécurité viendra éteindre la pauvre victime, encore entourée de flammes, Till viendra la finir en lui donnant un coup de pied généreux. Quand je disais au début de ce compte-rendu que les décors me faisaient penser à une salle d’opération, c’est surtout à cause des groupes de projecteurs surpuissants, faisant penser à ceux qui se trouvent au dessus des tables d’opération, des projecteurs qui nous ont inondés d’une lumière blanche aveuglante. Mais on se rend vite compte que l’on se trouve plutôt dans la salle d’expérience du Docteur Frankenstein. Malsain quelque part, sûrement, mais provocateur ? Pas trop ! Rammstein réveille certainement en nous des fantasmes inavoués, la passion pour le feu, la souffrance, les pratiques sadomasochistes. Mais tout cela toujours au second degré il faut bien le comprendre. Quand les premières notes de Pussy retentissent, le POPB chavire pendant que Till, juché sur une machine à sperme, éjacule de la mousse sur les premiers rangs.
Et puis ce seront deux rappels qui viendront clore cette soirée consacrée en grande partie à l’album « Liebe Ist Für Alle Dir », des colonnes de flammes jaillissent de la scène, c’est le bouquet final avec Engel (je crois, car je ne connais que très peu les albums de Rammstein) , Till Lindemann se présente à nous tel un ange déchu, les ailes enflammées qui bientôt vont faire office de lance-flammes. Beau et saisissant.
D’un coup on se rassoit, l’effet de la chaleur est encore présent, mais c’est déjà fini hélas, je regarde ma montre : 1h40 de concert, c’est le seul reproche que je ferais ce soir, la durée est beaucoup trop courte, on aurait aimé assister à un concert de 2 heures au moins. Est-ce que j’ai été surpris ? Pas vraiment, car j’avais déjà vu des vidéos du groupe, mais les voir en live et toujours plus impressionnant, et l’on vit vraiment l’instant présent. Et même si je ne suis pas devenu d’un coup de baguette magique un fan et un amateur de la musique de Rammstein, il est clair que je retournerai les voir lors de leurs prochains concerts, exception faite dans des stades, bien sûr. »
Rammstein est un groupe de métal industriel, mais aussi d'autres styles comme l'electro et le hard-rock, allemand formé en 1994. Sa musique est principalement un mélange de hard rock et de sons électroniques. Ils se sont spécialisés dans les shows pyrotechniques lors de leurs concerts (arc qui tire des étincelles, baguettes explosives, guitares lance-flammes, micros enflammés, etc.). Rammstein est très controversé à cause de leurs textes noirs et violents. Ses membres ont souvent été accusés à tort d'être des sympathisants nazis. Leurs textes parfois engagés démontrent une forte mobilisation pour des causes diverses telles que le devoir de mémoire, ou simplement des critiques de la société américaine. Le nom du groupe provient de la ville palatine de Ramstein (près de Kaiserslautern), en référence à un crash survenu lors d'un meeting aérien sur la base aérienne américaine de Ramstein en 1988, dans lequel soixante-dix personnes trouvent la mort. Les membres du groupe écrivent une chanson sur le thème et l'intitulent "Rammstein". C’est en 1997, avec leur second album, Sehnsucht, que Rammstein connaît le succès en Allemagne puis dans le reste de l'Europe et se distingue pour l'importance des effets pyrotechniques durant leurs concerts. Le groupe de rock alternatif KoЯn les appelle pour qu'ils effectuent la première partie de leur tournée, le KoЯn Campaign. Il est aujourd'hui le groupe allemand qui a vendu dans le monde le plus de disques en langue allemande.
(http://www.myspace.com/rammstein)
* 1997 : Sehnsucht
1998 : Herzeleid (Ed. USA)
* 1999 : Live Aus Berlin
* 2001 : Mutter
* 2004 : Reise, Reise
* 2005 : Rosenrot
* 2009 : Liebe Ist Für Alle Da
Till Lindemann (Vocals)
Richard Zven , Kruspe (Guitar)
Paul H. Landers (Guitar)
Oliver "Ollie" Riedel (Bass)
Christoph "Doom" Schneider (Drums)
Christian "Flake" Lorenz (Keyboards)
1. Rammlied (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
2. B******** (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
3. Waidmanns Heil (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
4. Keine Lust (Reise, Reise - 2004)
5. Weisses Fleisch (Herzeleid - 1995)
6. Feuer frei! (Mutter - 2001)
7. Wiener Blut (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
8. Frühling in Paris (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
9. Ich tu dir weh (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
10. Liebe ist für alle da (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
11. Benzin (Roserot - 2005)
12. Links 2-3-4 (Mutter - 2001)
13. Du hast (Sehnsucht - 1997)
14. Pussy (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
Encore 1
15. Sonne (Mutter - 2001)
16. Haifisch (Liebe Ist Für Alle Da - 2009)
17. Ich will (Mutter - 2001)
Encore 2
18. Engel (Sehnsucht - 1997)
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