OPENING :
« C’est vraiment le hasard qui a fait que je sois au Nouveau Casino ce soir, le hasard mais surtout la chance, car si Anthony ne m’avait pas averti de la venue de Heartless Bastards en première partie de Brendan Benson, il est clair que je n’aurais pas fait le déplacement. Une fois de plus hélas, cette belle première partie n’était annoncée nulle part !! Et quand on sait que ce groupe est l’auteur d’un des plus beaux albums de l’année 2009 (« The Mountain »), il ne me restait plus qu’à acheter ma place illico presto, juste à temps d’ailleurs avant que le concert ne soit sold out.
Samedi 6 mars, j’évite les alentours du Stade de France à cause d’un match de rugby, le périphérique est chargé, mais j’arrive assez tôt devant la salle : pour une fois je ne suis pas le premier, deux jeunes gens originaires de Lille, me semble-t-il, m’ont précédés. Ouverture des portes, je file du côté gauche où se trouvera tout-à-l’heure Erika, la chanteuse de Heartless Bastards. En attendant, la salle se remplit plutôt rapidement, et contrairement à certaines soirées, il semble que ce soir le public soit vraiment un public de connaisseurs, et non des gens venus là par hasard, ou par le biais d’une invitation.
Quand Erika et sa bande entrent sur scène, j’en jubile d’avance. Elle me fait penser à la chanteuse de Joy Formidable, avec la blondeur de ses cheveux et sa frange. Dès l’entame du premier morceau, je sais que je ne serai pas déçu, et que sur scène, les émotions sont présentes : le groupe tout entier assure un max sur scène, mais c’est bien vers Erika Wennerstrom que tous les regards se tournent, car ce qui frappe le premier en elle - outre un physique agréable - c’est sa voix surprenante… Un don tout simplement qui lui permet de véhiculer toutes sortes de sentiments… mais encore faut-il que les compositions soient à la hauteur ! Et le miracle, c’est qu’elles le sont, bien sûr ! Le concert commence par un ancien morceau que je ne connais pas, très rock, un peu moins mélodique que ce que le groupe a produit avec « the Mountain », mais déjà la séduction se fait sentir. Gros son old school, Erika ne se contente pas de chanter, elle assure aussi, et de belle manière, les parties de guitare rythmique. Le son est ultra compact et bien fort, comme on l’aime. Déjà, elle séduit par sa voix extraordinaire. Le public affiche une réserve prudente après ce premier morceau, mais dès les premières notes de Out of The Sea, je sais que la partie est gagnée : c’est The Mountain qui emporte définitivement - et haut la main - la partie, avec ses passages à la pedal steel, et surtout une mélodie imparable, servie encore une fois par la voix magnifique d’Erika. Je goûte chaque instant de ce concert avec délice et admiration, car devant moi j’ai ce petit bout de femme adorable, à l’attitude furieusement rock’n’roll, qui a pondu l’un des meilleurs albums de 2009… et rien que pour cela, je suis émerveillé ! C’est tout surpris que je regarde ma montre lorsque sur scène, elle annonce le dernier morceau, suivie par une salve d’applaudissements du public. 30 minutes pile, et 6 morceaux, pas un de plus, je suis à la fois un peu frustré et aussi tellement satisfait de ne pas avoir été déçu. De plus le fait que mes voisins me demandent le nom du groupe en disant que c’était super, cela me fait un grand plaisir. J’hésite un moment avant de savoir si je vais directement au merchandising voir Heartless Bastards, mais je décide de rester devant pour voir la suite.
La suite, c’est bien entendu Brendan Benson, dont je ne connais, avouons-le, que ses participations à The Raconteurs… Pour le reste, j’ai un peu peur d’être confronté au syndrome « songwriter » talentueux mais ennuyeux, car j’avoue que les textes n’ont jamais été pour moi la priorité d’une chanson : la musique d’abord et les sensations qu’elle dégage, ensuite.
Heureusement, la suite va me donner tort, car c’est entouré d’un groupe au complet que Brendan Benson fait son apparition : allure décontractée, t-shirt et barbe naissante, le chanteur américain de 40 ans (il ne les fait pas, d’ailleurs) va faire tout de suite parler la poudre, à mon grand étonnement. L’ampli Vox dirigé vers moi crache son venin avec puissance, et le premier quart d’heure sera tout simplement un déluge de plomb. La surprise est de mise. Je regrette juste que la voix soit un peu trop couverte par la guitare, mais à part cela, je suis plus que conquis. Le show évolue ensuite entre passages purs et durs et moments plus calme, comme le milieu de concert où Brendan abandonne sa Telecaster pour prendre une guitare acoustique, le temps de trois ou quatre morceaux, puis de nouveau c’est reparti pour l’électricité. Difficile de qualifier la musique de Brendan lorsque l’on ne connaît aucun morceau, comme c’est pour moi le cas, mais la remarque d’Anthony à la fin du concert est juste : power pop, tout simplement, avec en prime un zeste de Tom Petty par moments (avec la reprise de Listen to Her Heart, d’ailleurs…). Mais le plus beau moment sans doute sera le dernier morceau interprété ce soir, Feel Like Taking You Home si je me fie à la setlist : un moirceau où l’on verra peut-être pour la première fois du concert Brendan se départir de son flegme pour se lancer dans un solo dithyrambique, avec des montées en puissance qui m’ont laissé tout simplement sur le cul. Le bonhomme n’aura pas beaucoup parlé durant ce concert, mais manifestement il était dans un bon jour. Le groupe quitte la scène après 70 minutes, et c’est exactement le temps qu’il m’a fallu pour réviser mon opinion envers ce chanteur.
Je laisse les gens sortir avant d’aller enfin me confronter à la charmante Erika Wennerstrom… Signe du succès du groupe, il y a beaucoup de gens pour acheter des CDs ou des t-shirts, presque plus que pour Brendan Benson d’ailleurs, mais ce n’est pas étonnant car pour beaucoup, ce fut une découverte. Je rencontre une femme gentille et attachante, elle me demande mon prénom, de mon côté je la remercie pour ce concert imprévu, et surtout je lui dis en toute franchise que « The Mountain » est l’un de mes albums de chevet de 2009… J’achète les deux premiers albums du groupe, et je quitte la salle, presque à regret. Vraiment une belle soirée, et curieusement c’est la seule de la semaine que je n’avais pas véritablement préméditée, ayant pris mon billet à la dernière minute. Heartless Bastards, un nom à suivre en tout cas, j’espère que la Maro - ou le Point FMR - les fera venir, cette fois en tête d’affiche. Concert de la semaine en tout cas ! »
Samedi 6 mars, j’évite les alentours du Stade de France à cause d’un match de rugby, le périphérique est chargé, mais j’arrive assez tôt devant la salle : pour une fois je ne suis pas le premier, deux jeunes gens originaires de Lille, me semble-t-il, m’ont précédés. Ouverture des portes, je file du côté gauche où se trouvera tout-à-l’heure Erika, la chanteuse de Heartless Bastards. En attendant, la salle se remplit plutôt rapidement, et contrairement à certaines soirées, il semble que ce soir le public soit vraiment un public de connaisseurs, et non des gens venus là par hasard, ou par le biais d’une invitation.
Quand Erika et sa bande entrent sur scène, j’en jubile d’avance. Elle me fait penser à la chanteuse de Joy Formidable, avec la blondeur de ses cheveux et sa frange. Dès l’entame du premier morceau, je sais que je ne serai pas déçu, et que sur scène, les émotions sont présentes : le groupe tout entier assure un max sur scène, mais c’est bien vers Erika Wennerstrom que tous les regards se tournent, car ce qui frappe le premier en elle - outre un physique agréable - c’est sa voix surprenante… Un don tout simplement qui lui permet de véhiculer toutes sortes de sentiments… mais encore faut-il que les compositions soient à la hauteur ! Et le miracle, c’est qu’elles le sont, bien sûr ! Le concert commence par un ancien morceau que je ne connais pas, très rock, un peu moins mélodique que ce que le groupe a produit avec « the Mountain », mais déjà la séduction se fait sentir. Gros son old school, Erika ne se contente pas de chanter, elle assure aussi, et de belle manière, les parties de guitare rythmique. Le son est ultra compact et bien fort, comme on l’aime. Déjà, elle séduit par sa voix extraordinaire. Le public affiche une réserve prudente après ce premier morceau, mais dès les premières notes de Out of The Sea, je sais que la partie est gagnée : c’est The Mountain qui emporte définitivement - et haut la main - la partie, avec ses passages à la pedal steel, et surtout une mélodie imparable, servie encore une fois par la voix magnifique d’Erika. Je goûte chaque instant de ce concert avec délice et admiration, car devant moi j’ai ce petit bout de femme adorable, à l’attitude furieusement rock’n’roll, qui a pondu l’un des meilleurs albums de 2009… et rien que pour cela, je suis émerveillé ! C’est tout surpris que je regarde ma montre lorsque sur scène, elle annonce le dernier morceau, suivie par une salve d’applaudissements du public. 30 minutes pile, et 6 morceaux, pas un de plus, je suis à la fois un peu frustré et aussi tellement satisfait de ne pas avoir été déçu. De plus le fait que mes voisins me demandent le nom du groupe en disant que c’était super, cela me fait un grand plaisir. J’hésite un moment avant de savoir si je vais directement au merchandising voir Heartless Bastards, mais je décide de rester devant pour voir la suite.
La suite, c’est bien entendu Brendan Benson, dont je ne connais, avouons-le, que ses participations à The Raconteurs… Pour le reste, j’ai un peu peur d’être confronté au syndrome « songwriter » talentueux mais ennuyeux, car j’avoue que les textes n’ont jamais été pour moi la priorité d’une chanson : la musique d’abord et les sensations qu’elle dégage, ensuite.
Heureusement, la suite va me donner tort, car c’est entouré d’un groupe au complet que Brendan Benson fait son apparition : allure décontractée, t-shirt et barbe naissante, le chanteur américain de 40 ans (il ne les fait pas, d’ailleurs) va faire tout de suite parler la poudre, à mon grand étonnement. L’ampli Vox dirigé vers moi crache son venin avec puissance, et le premier quart d’heure sera tout simplement un déluge de plomb. La surprise est de mise. Je regrette juste que la voix soit un peu trop couverte par la guitare, mais à part cela, je suis plus que conquis. Le show évolue ensuite entre passages purs et durs et moments plus calme, comme le milieu de concert où Brendan abandonne sa Telecaster pour prendre une guitare acoustique, le temps de trois ou quatre morceaux, puis de nouveau c’est reparti pour l’électricité. Difficile de qualifier la musique de Brendan lorsque l’on ne connaît aucun morceau, comme c’est pour moi le cas, mais la remarque d’Anthony à la fin du concert est juste : power pop, tout simplement, avec en prime un zeste de Tom Petty par moments (avec la reprise de Listen to Her Heart, d’ailleurs…). Mais le plus beau moment sans doute sera le dernier morceau interprété ce soir, Feel Like Taking You Home si je me fie à la setlist : un moirceau où l’on verra peut-être pour la première fois du concert Brendan se départir de son flegme pour se lancer dans un solo dithyrambique, avec des montées en puissance qui m’ont laissé tout simplement sur le cul. Le bonhomme n’aura pas beaucoup parlé durant ce concert, mais manifestement il était dans un bon jour. Le groupe quitte la scène après 70 minutes, et c’est exactement le temps qu’il m’a fallu pour réviser mon opinion envers ce chanteur.
Je laisse les gens sortir avant d’aller enfin me confronter à la charmante Erika Wennerstrom… Signe du succès du groupe, il y a beaucoup de gens pour acheter des CDs ou des t-shirts, presque plus que pour Brendan Benson d’ailleurs, mais ce n’est pas étonnant car pour beaucoup, ce fut une découverte. Je rencontre une femme gentille et attachante, elle me demande mon prénom, de mon côté je la remercie pour ce concert imprévu, et surtout je lui dis en toute franchise que « The Mountain » est l’un de mes albums de chevet de 2009… J’achète les deux premiers albums du groupe, et je quitte la salle, presque à regret. Vraiment une belle soirée, et curieusement c’est la seule de la semaine que je n’avais pas véritablement préméditée, ayant pris mon billet à la dernière minute. Heartless Bastards, un nom à suivre en tout cas, j’espère que la Maro - ou le Point FMR - les fera venir, cette fois en tête d’affiche. Concert de la semaine en tout cas ! »
Heartless Bastards, formé à Cincinnati, Ohio en 2003, est un groupe garage rock.
Les principales influences de Brendan Benson sont entre autres : The Cars, David Bowie, Electric Light Orchestra, Elvis Costello, The Kinks, Robyn Hitchcock, Paul McCartney et Todd Rundgren.
(http://www.myspace.com/brendanbenson)
(http://www.myspace.com/heartlessbastards)
Brendan Benson est un chanteur, musicien et compositeur américain né le 14 novembre 1970 dans le Michigan. Aussi à l’aise à la guitare qu’à la basse, au clavier, au chant ou à la batterie, Brendan Benson est « un groupe a lui tout seul ». Il a, à ce jour, sorti trois albums solos. C’est également un membre du groupe The Raconteurs, mené par Jack White des White Stripes.
Les principales influences de Brendan Benson sont entre autres : The Cars, David Bowie, Electric Light Orchestra, Elvis Costello, The Kinks, Robyn Hitchcock, Paul McCartney et Todd Rundgren.
(http://www.myspace.com/brendanbenson)
• 2005 - Stairs and Elevators
• 2006 - All This Time
• 2009 - The Mountain
• 2006 - All This Time
• 2009 - The Mountain
Albums solos
• One Mississippi (1996)
• Lapalco (Octobre 2002)
• The Alternative To Love (Mars 2005)
• My Old, Familiar Friend (Aout 2009)
Albums avec The Raconteurs
• Broken Boy Soldiers (16 mai 2006)
• Consolers Of The Lonely (25 mars 2008)
• Erika Wennerstrom (vocals, guitar, piano)
• Jesse Ebaugh (bass)
• Dave Colvin (drums)
• Mark Nathan (guitar)
• Jesse Ebaugh (bass)
• Dave Colvin (drums)
• Mark Nathan (guitar)
Bredan Benson: Vocal, Guitar
+ Band
1. Folk Singer (Lapalco - 2002)
2. Good to Me (Lapalco - 2002)
3. Eyes on the Horizon (My Old, Familiar Friend - 2009)
4. Spit It Out (Alternative to Love - 2005)
5. Sittin' Pretty (One Mississippi - 1996)
6. Cold Hands (Warm Heart) (Alternative to Love - 2005)
7. Metarie (Lapalco - 2002)
8. Alternative to Love (Alternative to Love - 2005)
9. A Whole Lot Better (My Old, Familiar Friend - 2009)
10. Poised and Ready (My Old, Familiar Friend - 2009)
11. You're Quiet (Lapalco - 2002)
12. Crosseyed (One Mississippi - 1996)
13. I'm Blessed (One Mississippi - 1996)
14. Tiny Spark (Lapalco - 2002)
2. Good to Me (Lapalco - 2002)
3. Eyes on the Horizon (My Old, Familiar Friend - 2009)
4. Spit It Out (Alternative to Love - 2005)
5. Sittin' Pretty (One Mississippi - 1996)
6. Cold Hands (Warm Heart) (Alternative to Love - 2005)
7. Metarie (Lapalco - 2002)
8. Alternative to Love (Alternative to Love - 2005)
9. A Whole Lot Better (My Old, Familiar Friend - 2009)
10. Poised and Ready (My Old, Familiar Friend - 2009)
11. You're Quiet (Lapalco - 2002)
12. Crosseyed (One Mississippi - 1996)
13. I'm Blessed (One Mississippi - 1996)
14. Tiny Spark (Lapalco - 2002)
Encore
15. Better Days (Graham Nash Cover)
16. What I'm Looking For (Single - 2005)
17. Garbage Day (My Old, Familiar Friend - 2009)
18. Listen to Her Heart (Tom Petty Cover)
19. Feel Like Taking You Home (My Old, Familiar Friend - 2009)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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