OPENING : Team Ghost
« De nombreux articles dans les journaux, un album intéressant, Girls est de passage à la Maroquinerie pour un concert affichant sold out depuis un bon bout de temps déjà. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre… Comme d’habitude, je suis pratiquement le premier à faire le pied de grue devant la salle, ce qui me permet d’aller boire un verre au restaurant de la Maro. Le public arrive tout de même assez rapidement, et lors de l’ouverture des portes vers 19h30, il y a déjà pas mal de monde à entrer dans la salle, un public en majorité féminin, pas vraiment habitués des lieux, à ce qu’il me semble.
La première partie est assurée par Team Ghost, un groupe que j’avais vu en 2008 en première partie d’Abe Vigoda, et l’impression que j’ai eu ce soir reste la même qu’il y a deux ans : voici un groupe sans prétention, mais plutôt intéressant, qui joue de la pop noisy avec des passages plutôt réussis, et d’autres, plus électroniques, qui me semble moins stimulants. Reste à trouver le petit déclic pour que Team Ghost passe à un stade supérieur.
Place maintenant à Girls, devant une salle conquise d’avance, et où, malgré le fait que le concert soit sold out, on est à l’aise au premier rang, sans craindre que quiconque vienne vous piquer votre place ou vous coincer contre la scène. J’ai un peu peur à l’entrée des musiciens sur scène, avec à leur tête Christopher Owens, chanteur/guitariste et leader du groupe, et un second guitariste : tous les deux affichent une bonne tête de hippies californiens, avec leurs longues chevelures. La mauvaise surprise, c’est que tout ce début de concert est tout simplement fortement ennuyeux. Ennuyeux parce que sans surprise, j’écoute Ghost Mouth ou Laura sans ressentir la moindre émotion ! Pire encore, lors de God Damned, l’une des plus belles chansons du CD, le passage en live n’est pas probant : les protagonistes ne véhiculent aucun sentiment, ils se contentent de reproduire très fidèlement les versions studio. La pop langoureuse et désarçonnante que laissait promettre Girls n’est plus qu’un lointain souvenir.Christopher a beau se balancer sur une jambe tel un Ian Anderson, j’ai beaucoup de mal à me passionner pour lui. Sans compter l’autre guitariste au look plutôt comment dire… androgyne (?), qui se cache la plupart du temps derrière ses cheveux, pas facile de voir son visage… Quant à l’autre élément de Girls - car il s’agit à la base d’un duo -, c’est le bassiste qui se trouve en face de moi, l’air pas vraiment aimable avec un look assez bourru. Bref, la mayonnaise ne prend pas, cela sonne vide et bien creux. Et bizarrement, le concert va d’un coup changer, lorsque le groupe va se lancer dans ses compositions noisy pop à la My Bloody Valentine, avec en final, un Hellhole Ratrace assez terrifiant, ainsi que Morning Light : le contraste est alors saisissant, car on passe d’un coup à un mur du son assez impressionnant qui réveille mes ardeurs. Hélas, cela sera de courte durée, une petite dizaine de minutes, avant que le groupe ne retombe dans une sorte de torpeur assez languissante. Le rappel avec Lust For Life stimulera à nouveau un peu mon intérêt, avant que le groupe ne s’éclipse définitivement vers les loges, me laissant assez perplexe.
La majorité du public semble avoir apprécié, moi je suis assez déçu par cette non-performance, déçu parce que le disque est brillant, et que sur scène, Girls n’arrive pas à retranscrire une once d’émotion, telle que je la ressens en écoutant le CD.
Mais comme je dis toujours, je ne suis pas déçu de cette soirée : il faut voir pour pouvoir juger, et manifestement Girls ne tient pas vraiment ses promesses en live… dommage ! »
La première partie est assurée par Team Ghost, un groupe que j’avais vu en 2008 en première partie d’Abe Vigoda, et l’impression que j’ai eu ce soir reste la même qu’il y a deux ans : voici un groupe sans prétention, mais plutôt intéressant, qui joue de la pop noisy avec des passages plutôt réussis, et d’autres, plus électroniques, qui me semble moins stimulants. Reste à trouver le petit déclic pour que Team Ghost passe à un stade supérieur.
Place maintenant à Girls, devant une salle conquise d’avance, et où, malgré le fait que le concert soit sold out, on est à l’aise au premier rang, sans craindre que quiconque vienne vous piquer votre place ou vous coincer contre la scène. J’ai un peu peur à l’entrée des musiciens sur scène, avec à leur tête Christopher Owens, chanteur/guitariste et leader du groupe, et un second guitariste : tous les deux affichent une bonne tête de hippies californiens, avec leurs longues chevelures. La mauvaise surprise, c’est que tout ce début de concert est tout simplement fortement ennuyeux. Ennuyeux parce que sans surprise, j’écoute Ghost Mouth ou Laura sans ressentir la moindre émotion ! Pire encore, lors de God Damned, l’une des plus belles chansons du CD, le passage en live n’est pas probant : les protagonistes ne véhiculent aucun sentiment, ils se contentent de reproduire très fidèlement les versions studio. La pop langoureuse et désarçonnante que laissait promettre Girls n’est plus qu’un lointain souvenir.Christopher a beau se balancer sur une jambe tel un Ian Anderson, j’ai beaucoup de mal à me passionner pour lui. Sans compter l’autre guitariste au look plutôt comment dire… androgyne (?), qui se cache la plupart du temps derrière ses cheveux, pas facile de voir son visage… Quant à l’autre élément de Girls - car il s’agit à la base d’un duo -, c’est le bassiste qui se trouve en face de moi, l’air pas vraiment aimable avec un look assez bourru. Bref, la mayonnaise ne prend pas, cela sonne vide et bien creux. Et bizarrement, le concert va d’un coup changer, lorsque le groupe va se lancer dans ses compositions noisy pop à la My Bloody Valentine, avec en final, un Hellhole Ratrace assez terrifiant, ainsi que Morning Light : le contraste est alors saisissant, car on passe d’un coup à un mur du son assez impressionnant qui réveille mes ardeurs. Hélas, cela sera de courte durée, une petite dizaine de minutes, avant que le groupe ne retombe dans une sorte de torpeur assez languissante. Le rappel avec Lust For Life stimulera à nouveau un peu mon intérêt, avant que le groupe ne s’éclipse définitivement vers les loges, me laissant assez perplexe.
La majorité du public semble avoir apprécié, moi je suis assez déçu par cette non-performance, déçu parce que le disque est brillant, et que sur scène, Girls n’arrive pas à retranscrire une once d’émotion, telle que je la ressens en écoutant le CD.
Mais comme je dis toujours, je ne suis pas déçu de cette soirée : il faut voir pour pouvoir juger, et manifestement Girls ne tient pas vraiment ses promesses en live… dommage ! »
Girls est un groupe indie rock de San Francisco, California..
Girls - 2010
Christopher Owens
Chet "JR" White
John Anderson
Garett Godard
NON DISPONIBLE
AFFICHE / PROMO / FLYER
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