Opening : FURY FURUYZZ + MOTORAMA
« Ce sera mon second et dernier concert de cette édition des « Femmes s’en mêlent » avec la présence ce soir de Margaret Doll Rod. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Margaret « Doll Rod » a fait partie pendant treize ans d’un combo de Détroit dans la veine trash/glam rock nommé les Demolition Doll Rods… Ce n’était en tout cas pas la peine que je me pointe tôt à la Boule Noire, vu la maigre affluence devant la salle lorsque j’arrive sur le coup de 19h15 : quelques minutes, plus tard c’est l’ouverture des portes, direction le côté gauche en devant de scène.
Le premier groupe de ce soir, c’est les Fury Furyzz, originaires de Paris. Entrée sur scène rigolote et originale, les filles sont juchées sur les épaules de plusieurs garçons, et elles vont ainsi traverser la salle, malheureusement aux trois quart vide tout en rigolant comme des adolescentes qu’elles ne sont pas loin d’être. Musicalement, on lorgne vers le punk, le glam, on pense aux Donnas, on a aussi une pensée vers Johnny Thunders et ses Heartbreakers (quand même d’un niveau largement au dessus des New York Dolls, ça il fallait que je le dise une fois pour toute) lorsqu’elles reprendront I Wanna Be Loved dans une version plutôt sympa. Les filles sont assez sexy, j’avoue que la guitariste soliste est même vraiment jolie. Beaucoup d’enthousiasme dans tout cela, c’est plutôt bien interprété dans l’ensemble, et de plus la chanteuse Candy fait le spectacle lorsqu’elle simulera dans la fosse une bagarre avec un spectateur. Ok, ce n’est pas révolutionnaire, mais en fin de compte les Fury Furyzz auront été la seule bonne surprise de cette soirée. 30 minutes de concert pour les filles, je vais faire un tour du côté du Merchandising car elles ont annoncé la parution ce jour je crois de leur premier 45T. Hélas, il n’est disponible qu’en vinyle (normal, pour un 45t, vous aller me dire !).
Je retourne à mon premier rang pour attendre tranquillement le second groupe de cette soirée, les Italiennes de Motorama. Ce n’est pas très courant de voir un groupe italien dans nos contrées, comme me l’a fait remarquer mon ami Vik. Motorama, c’est un duo composé de Daniela Black à la guitare, une pulpeuse italienne telle qu’on se les imagine, et de Ira Crash à la batterie, les yeux cachés derrière des lunettes noires pendant presque tout le set. Bon, je suis fixé au bout de deux minutes : c’est chiant et beaucoup trop répétitif. J’aime le garage et les choses minimalistes, mais il ne faut surtout pas que l’ennui soit au rendez-vous. Or là, c’est le cas. On est dans un registre beaucoup plus garage que le groupe précédent, mais l’originalité n’est pas au rendez-vous. Je n’éprouve pas non plus beaucoup de plaisir à écouter Motorama, avec des morceaux sans consistance joués assez approximativement, et cela entraîne beaucoup de lassitude tant j’ai l’impression d’entendre à chaque fois le même morceau. Bref ce n’est pas brillant du tout. Au bout de35 mn à ce rythme, je déclare forfait, les filles aussi, et c’est tant mieux…
Reflux vers le bar pendant que Margaret Doll Rod installe son matériel minimaliste, c'est-à-dire un mini ampli et une grosse caisse. Elle est plutôt pas mal quand on la voit ainsi dans un pantalon moulant noir, une belle plante… Et la revoilà quelques minutes plus tard, cette fois-ci dans son habit de Margaret Doll Rod, c'est-à-dire à moitié nue (enfin, j’exagère un peu !). Bon, je suis vite fixé sur la chose : c’est décevant ! La combinaison guitare + grosse caisse jouée debout est vite fatigante, il n’y a pas véritablement de mélodies, seulement des accords de guitare saccadés et une impression de n’importe quoi. De plus, Margaret Doll est énervante avec ses mimiques avant chaque morceau… n’est pas Lux Interior qui le veut. Heureusement, après une bonne demi-heure tout de même de ce régime, Margaret va enfin délaisser la grosse caisse pour se placer juste à côté sur une sorte de palette en bois amplifiée, où elle va faire l’accompagnement juste en tapant avec ses pieds. Et je ne sais pas pourquoi, mais les morceaux ont soudain été plus agréables à écouter : toujours du garage bien sûr, minimaliste évidemment, mais au moins avec des lignes mélodiques. Et puis le final, qui la voit appeller les filles de Motorama et commencer par une version de Psycho, qu’elle jouera seule pendant que les deux autres filles préparent leurs matériel. Elles enchaînent avec un bon For Your Love qui sera suivi de deux morceaux que je connaissais, mais sur lesquele je n’ai pas pu mettre un nom, et enfin pour finir, et après concertation entre les filles, une bonne version elle aussi de Teenage Kicks, le morceau emblématique des regrettés Undertones. Fin de concert donc assez sympa, 59 minutes au compteur…
Je repars tout de même assez dubitatif, car honnêtement la soirée n’a pas été une grande réussite, hélas ! Rendez-vous l’année prochaine avec « Les Femmes s’en mêlent », car pour moi, c’était le dernier concert de cette édition 2010. »
Le premier groupe de ce soir, c’est les Fury Furyzz, originaires de Paris. Entrée sur scène rigolote et originale, les filles sont juchées sur les épaules de plusieurs garçons, et elles vont ainsi traverser la salle, malheureusement aux trois quart vide tout en rigolant comme des adolescentes qu’elles ne sont pas loin d’être. Musicalement, on lorgne vers le punk, le glam, on pense aux Donnas, on a aussi une pensée vers Johnny Thunders et ses Heartbreakers (quand même d’un niveau largement au dessus des New York Dolls, ça il fallait que je le dise une fois pour toute) lorsqu’elles reprendront I Wanna Be Loved dans une version plutôt sympa. Les filles sont assez sexy, j’avoue que la guitariste soliste est même vraiment jolie. Beaucoup d’enthousiasme dans tout cela, c’est plutôt bien interprété dans l’ensemble, et de plus la chanteuse Candy fait le spectacle lorsqu’elle simulera dans la fosse une bagarre avec un spectateur. Ok, ce n’est pas révolutionnaire, mais en fin de compte les Fury Furyzz auront été la seule bonne surprise de cette soirée. 30 minutes de concert pour les filles, je vais faire un tour du côté du Merchandising car elles ont annoncé la parution ce jour je crois de leur premier 45T. Hélas, il n’est disponible qu’en vinyle (normal, pour un 45t, vous aller me dire !).
Je retourne à mon premier rang pour attendre tranquillement le second groupe de cette soirée, les Italiennes de Motorama. Ce n’est pas très courant de voir un groupe italien dans nos contrées, comme me l’a fait remarquer mon ami Vik. Motorama, c’est un duo composé de Daniela Black à la guitare, une pulpeuse italienne telle qu’on se les imagine, et de Ira Crash à la batterie, les yeux cachés derrière des lunettes noires pendant presque tout le set. Bon, je suis fixé au bout de deux minutes : c’est chiant et beaucoup trop répétitif. J’aime le garage et les choses minimalistes, mais il ne faut surtout pas que l’ennui soit au rendez-vous. Or là, c’est le cas. On est dans un registre beaucoup plus garage que le groupe précédent, mais l’originalité n’est pas au rendez-vous. Je n’éprouve pas non plus beaucoup de plaisir à écouter Motorama, avec des morceaux sans consistance joués assez approximativement, et cela entraîne beaucoup de lassitude tant j’ai l’impression d’entendre à chaque fois le même morceau. Bref ce n’est pas brillant du tout. Au bout de35 mn à ce rythme, je déclare forfait, les filles aussi, et c’est tant mieux…
Reflux vers le bar pendant que Margaret Doll Rod installe son matériel minimaliste, c'est-à-dire un mini ampli et une grosse caisse. Elle est plutôt pas mal quand on la voit ainsi dans un pantalon moulant noir, une belle plante… Et la revoilà quelques minutes plus tard, cette fois-ci dans son habit de Margaret Doll Rod, c'est-à-dire à moitié nue (enfin, j’exagère un peu !). Bon, je suis vite fixé sur la chose : c’est décevant ! La combinaison guitare + grosse caisse jouée debout est vite fatigante, il n’y a pas véritablement de mélodies, seulement des accords de guitare saccadés et une impression de n’importe quoi. De plus, Margaret Doll est énervante avec ses mimiques avant chaque morceau… n’est pas Lux Interior qui le veut. Heureusement, après une bonne demi-heure tout de même de ce régime, Margaret va enfin délaisser la grosse caisse pour se placer juste à côté sur une sorte de palette en bois amplifiée, où elle va faire l’accompagnement juste en tapant avec ses pieds. Et je ne sais pas pourquoi, mais les morceaux ont soudain été plus agréables à écouter : toujours du garage bien sûr, minimaliste évidemment, mais au moins avec des lignes mélodiques. Et puis le final, qui la voit appeller les filles de Motorama et commencer par une version de Psycho, qu’elle jouera seule pendant que les deux autres filles préparent leurs matériel. Elles enchaînent avec un bon For Your Love qui sera suivi de deux morceaux que je connaissais, mais sur lesquele je n’ai pas pu mettre un nom, et enfin pour finir, et après concertation entre les filles, une bonne version elle aussi de Teenage Kicks, le morceau emblématique des regrettés Undertones. Fin de concert donc assez sympa, 59 minutes au compteur…
Je repars tout de même assez dubitatif, car honnêtement la soirée n’a pas été une grande réussite, hélas ! Rendez-vous l’année prochaine avec « Les Femmes s’en mêlent », car pour moi, c’était le dernier concert de cette édition 2010. »
(http://www.myspace.com/margaretdollrod)
(http://www.myspace.com/demolitiondollrods)
2005 - Enchanté
2008 - Sin'telatin
2008 - Sin'telatin
MOTORAMA
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