Opening : THE PARISIANS
« Trois jours après Broken Bells, me voilà de nouveau au Nouveau Casino pour assister - et ce sera la troisième fois, mais la première en tête d’affiche - au concert de The Soft Pack, combo originaire de San Diego, dont l’album au titre éponyme fait partie de mes disques de chevet de ce début d’année. Comme j’avais bien apprécié leurs précédentes prestations, je me devais d’aller les soutenir, et pour ce qui est du soutien, ces jeunes en ont fort besoin : jugez en plutôt, j’arrive à 19h devant la salle, il n’y a pas un chat. A 19h30, le videur ouvre les portes, et je suis encore tout seul. Devant le guichet avant d’entrée dans la salle proprement dite, personne pour déchirer mon billet… Et après cela, dix minutes de grande solitude, accoudé à la scène avant que les premiers spectateurs n’arrivent enfin.
La salle est au tiers remplie lorsque The Parisians font leur apparition. Bon, je prends sur moi en essayant d’adopter une attitude neutre, et d’essayer de prendre un peu de plaisir à l’écoute de ce énième combo, anciennement estampillé bébés rockers. Mais il n’y a pas moyen car au bout du second morceau on a compris, c’est l’éternelle filiation Libertines, Strokes + une dose de punk, avec la sensation d’entendre TOUJOURS le même morceau. Je jette l’éponge rapidement, mais le comble ce sera quand le jeunot au chant et à la rythmique balancera sa guitare avant de quitter la scène sans un mot au public (de toute façon, le peu qu’il disait était incompréhensible). Attitude assez pitoyable une fois de plus, ils n’ont pas compris que la rock’n’roll attitude, eh bien, ce n’est pas cela…
Passons aux choses sérieuses, si l’on peut dire, avec maintenant la présence sur scène de The Soft Pack. La salle est maintenant à moitié remplie, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas l’atmosphère des grands soirs. Car c’est presque dans l’anonymat que le groupe arrive sur scène, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’invités dans le public, et pas beaucoup d’admirateurs du groupe, d’ailleurs l’ambiance va s’en ressentir fortement. Début plutôt timide, avec en premier lieu un son pas terrible, et cela m’a surpris, car lors de leurs précédents passages, c’était bien tendu du point de vue du niveau sonore. Ce soir, ce n’est pas terrible, ce n’est pas aussi sec que je l’espérais. Et puis ce n’est pas trop incisif non plus au niveau du répertoire, le public est mou du genou (un peu une constante au Nouveau Casino me semble-t-il, non ?). De plus, le quatuor n’est pas réputé pour en faire des tonnes sur scène. Donc c’est tout simplement – hélas ! - une semi-déception, avec quelques morceaux que je ne connaissais pas (d’anciens morceaux, dira le chanteur). Et puis d’un coup, la petite étincelle qui va me faire renaître, ce sera Parasites, l’un des tous meilleurs morceaux du dernier album : cette fois-ci, je suis dedans, malgré un son toujours déficient, à mon avis. Le groupe enchaine dans la foulée avec Pull Out, un autre de mes morceaux favoris, dommage que l’ambiance autour de moi soit plutôt peureuse, hormis quelques aficionados. Pull Out c’est sec, cela vous interpelle, c’est presque punk même. La suite sera excellente, avec un final terrible, composé de la doublette Answer On To Yourself (oui, elle est terrible, celle-là !), et puis un C’Mon formidablement efficace et dévastateur !! Et puis… c’est fini !!! Oui, fini, après seulement 45 minutes de concert !!! Je récupère la setlist, et effectivement il n’y a pas de rappel de prévu, la faute en revient à la soirée qui suit, les Thursday Nights. Je trouve cela dommage d’obliger un groupe à ne jouer que 45 minutes, surtout quand il est en tête d’affiche, juste à cause d’une soirée programmée à la suite : ce sera à revoir…
Un concert qui se termine donc un peu en queue de poisson, un groupe qui n’a pas pu vraiment s’exprimer, cette soirée n’est malheureusement pas une grande réussite, mais quoi qu’il advienne, je continuerai à soutenir ce groupe et à aller le voir. Un conseil : si vous aimez le rock bien pêchu, à la limite du punk, avec des guitares et des airs simples et entêtants, The Soft Pack est fait pour vous, et vous vous devez d’acheter leur album ! »
La salle est au tiers remplie lorsque The Parisians font leur apparition. Bon, je prends sur moi en essayant d’adopter une attitude neutre, et d’essayer de prendre un peu de plaisir à l’écoute de ce énième combo, anciennement estampillé bébés rockers. Mais il n’y a pas moyen car au bout du second morceau on a compris, c’est l’éternelle filiation Libertines, Strokes + une dose de punk, avec la sensation d’entendre TOUJOURS le même morceau. Je jette l’éponge rapidement, mais le comble ce sera quand le jeunot au chant et à la rythmique balancera sa guitare avant de quitter la scène sans un mot au public (de toute façon, le peu qu’il disait était incompréhensible). Attitude assez pitoyable une fois de plus, ils n’ont pas compris que la rock’n’roll attitude, eh bien, ce n’est pas cela…
Passons aux choses sérieuses, si l’on peut dire, avec maintenant la présence sur scène de The Soft Pack. La salle est maintenant à moitié remplie, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas l’atmosphère des grands soirs. Car c’est presque dans l’anonymat que le groupe arrive sur scène, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’invités dans le public, et pas beaucoup d’admirateurs du groupe, d’ailleurs l’ambiance va s’en ressentir fortement. Début plutôt timide, avec en premier lieu un son pas terrible, et cela m’a surpris, car lors de leurs précédents passages, c’était bien tendu du point de vue du niveau sonore. Ce soir, ce n’est pas terrible, ce n’est pas aussi sec que je l’espérais. Et puis ce n’est pas trop incisif non plus au niveau du répertoire, le public est mou du genou (un peu une constante au Nouveau Casino me semble-t-il, non ?). De plus, le quatuor n’est pas réputé pour en faire des tonnes sur scène. Donc c’est tout simplement – hélas ! - une semi-déception, avec quelques morceaux que je ne connaissais pas (d’anciens morceaux, dira le chanteur). Et puis d’un coup, la petite étincelle qui va me faire renaître, ce sera Parasites, l’un des tous meilleurs morceaux du dernier album : cette fois-ci, je suis dedans, malgré un son toujours déficient, à mon avis. Le groupe enchaine dans la foulée avec Pull Out, un autre de mes morceaux favoris, dommage que l’ambiance autour de moi soit plutôt peureuse, hormis quelques aficionados. Pull Out c’est sec, cela vous interpelle, c’est presque punk même. La suite sera excellente, avec un final terrible, composé de la doublette Answer On To Yourself (oui, elle est terrible, celle-là !), et puis un C’Mon formidablement efficace et dévastateur !! Et puis… c’est fini !!! Oui, fini, après seulement 45 minutes de concert !!! Je récupère la setlist, et effectivement il n’y a pas de rappel de prévu, la faute en revient à la soirée qui suit, les Thursday Nights. Je trouve cela dommage d’obliger un groupe à ne jouer que 45 minutes, surtout quand il est en tête d’affiche, juste à cause d’une soirée programmée à la suite : ce sera à revoir…
Un concert qui se termine donc un peu en queue de poisson, un groupe qui n’a pas pu vraiment s’exprimer, cette soirée n’est malheureusement pas une grande réussite, mais quoi qu’il advienne, je continuerai à soutenir ce groupe et à aller le voir. Un conseil : si vous aimez le rock bien pêchu, à la limite du punk, avec des guitares et des airs simples et entêtants, The Soft Pack est fait pour vous, et vous vous devez d’acheter leur album ! »
The Soft Pack est un groupe rock garage punk de San Diego, USA.
(http://www.myspace.com/thesoftpack)
(http://www.myspace.com/thesoftpack)
The Soft Pack - 2010
• Matt Lamkin – Vocals, guitar
• Matty McLoughlin – Guitar
• David Lantzman – Bass guitar
• Brian Hill – Drums
• Matty McLoughlin – Guitar
• David Lantzman – Bass guitar
• Brian Hill – Drums
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