Blogger Template by Blogcrowds

mardi 14 septembre 2010

PHOSPHORESCENT ~ Le Cafe De La Danse. Paris.














Opening : DEER TICK





Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Une fois n’ est pas coutume j’ai gagné une invitation pour cette troisième et dernière soirée de l’Eldorado Festival et le pire c’est que je m’étais inscrit à ce concours pour voir Jesse Sykes prévu en tête d’affiche et dont l’annulation a été confirmée une dizaine de jours avant le concert. Trop tard ma participation était déjà sur le tapis et bien sur j’ai gagné une place ! Alors que faire, ne pas y aller ? Pas trop mon genre et puis j’étais intrigué par Deer Tick dont j’avais écouté quelques morceaux sur leur Myspace, quant à Phosphorescent je n' avais qu'une vague idée du groupe. Le sentiment d’avoir vu leur nom quelque part c’est tout.

Pas la peine de se presser, j’arrive devant la salle aux alentours de 19h15, une trentaine de personnes attendent tranquillement à l’ombre dans le passage Louis Philippe, une petite rue calme qui tranche avec l’animation que l’on retrouve à peine 100 mètres plus loin. Michael finit par me rejoindre suivi par Julie que je ne m’attendais pas à trouver là cesoir. Notre petit groupe sera au complet après qu’une amie de Julie nous rejoigne. Une fois rentré dans la salle on fait comme tout le monde, on s’asseoit dans les gradins, pour nous ce sera en bas là où il n’y a pas de sièges en plastique. Peu de monde hélas pour cette soirée, la désaffection du public s’explique sûrement par l’absence de Jesse Sykes, en tout cas les gradins ne sont même pas remplis.

Rapidement c’est le groupe Deer Tick qui fait son apparition. Drôle de nom pour un groupe me direz vous mais leur musique elle est bien traditionnelle. En live j’ai trouvé le groupe bien plus lourd et moins aérien que ce que j’avais écouté sur leur myspace. Je trouve véritablement une influence rock sudiste dès les premières notes du groupe. Et puis un chanteur dont la voix me fait penser à celle de Bob Dylan mais il semblerait qu’il était plus ou moins malade ce soir. En tout ca s l’ensemble sonne résolument années 70, je pense parfois aux stones période Exile, j’aime beaucoup aussi le son de l’orgue. Pourtant j’ai ressenti tout de même quelques approximations dans l’interprétation (batterie qui n’était pas dans le rythme). Le groupe finira en beauté avec un morceau tout en montée de puissance. 30 minutes seulement de concert, je reste quand même sur ma faim car je n’ai pas vraiment retrouvé ce que j’attendais d’eux.

Et puis en discutant avec Michael il me rappelle que le groupe suivant, Phosphorescent était une ancienne connaissance et que nous l’avions déjà vu. Surprise de ma part et puis la mémoire me revient peu à peu, effectivement j’ai vu Phosphorescent, c’était il y a deux ans environ en compagnie de Marissa Nadler et de Jesse Sykes (déjà). Et avec en tête d’affiche Black Mountain. Mais concernant Phosphorescent, aucun souvenir ce qui n’est pas bon signe.

Lorsque le groupe au complet entre et s’installe sur la scène du Café de la Danse, la première chose que son leader Matthew Houck prononce à l’attention du public c’est : "si vous restez assis nous ne jouerons pas." Autant dire que ses paroles ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd et aussitôt nous voilà plaqués devant la scène pour notre plus grand plaisir. A la vue de Matthew, quelques souvenirs me reviennent enfin à l’esprit. Le Phosphorescent que j’avais vu à l’époque c’était lui seul en solo mais maintenant il s’est entouré d’un groupe et fatalement cela change la donne. Car ce soir il vont nous donner une belle leçon de rock assez traditionnel loin du folk intimiste de l’artiste. Les influences sont clairement américaines, du rock teinté de country  servi par d’excellent s musiciens, j’ai particulièrement apprécié ce soir le rôle du clavier totalement investi dans son concert et surtout le son chaud de l’orgue qu’il prodiguait. Phosphorescent même s’il ne révolutionne pas la musique donne une bonne leçon de ce que devrait être le rock c'est-à-dire de nous procurer des sensations d’évasion et de dépaysement et tout au long du concert c’est l’impression qui en ressortira avec pas mal de chevauchées assez exaltantes, des rythmes qui s’accélèrent, le meilleur exemple sera l’avant dernier morceau joué ce soir, Los Angeles me semble t’ il. Le groupe autour de Matthew est solide et performant, outre le clavier déjà cité j’ai apprécié le second guitariste (outre Matthew lui-même) qui tout en restant discret a apporté une belle couleur à la musique de Phosphorescent. Et enfin la voix de Matthew Houck bien sur qui déclenchera des ronronnements de satisfaction de la part de Julie lorsque pendant les rappels il viendra en solo s’essayer sur deux ou trois ? chansons, j’avoue que ce passage ne m’a pas trop séduit et que je n’ai pas été, pour ma part, touché par la grâce ! Mais quel bon concert tout de même qui fut une heureuse surprise je l’admets volontiers. Voilà en 1h30 la messe était dite et je suis ressorti d’humeur presque joviale de ce concert.

Et pour finir un remerciement au site Sound Of Violence (http://www.soundofviolence.net/actu/news/) grâce à qui j’ai pu gagner cette place de concert. »





photos de gilles b


Phosphorescent est un folk indie / alt country groupe qui est mené par Matthew Houck, formé en 2002 à Athènes, en Géorgie, et maintenant basé à Brooklyn, New York .

(http://www.myspace.com/phosphorescent)
  


 •    A Hundred Times or More LP - 2003 (Warm)
    •    The Weight of Flight EP - 2004 (Warm)
    •    Aw Come Aw Wry LP - 2005 (Misra)
    •    Pride LP - 2007 (Dead Oceans)
    •    To Willie LP - 2009 (Dead Oceans)
    •    Here's to Taking It Easy LP - 2010 (Dead Oceans)









     •    Matthew Houck - voice, guitar
    •    Scott Stapleton - piano, voice
    •    Jeff Bailey - bass, voice
    •    Chris Marine - drums, voice
    •    Jesse Anderson Ainslie - guitar, voice








La Setlist du Concert
PHOSPHORESCENT

It's Hard to Be Humble (When You're From Alabama) (Here's to Taking It Easy -2010)
Nothing Was Stolen (Love Me Foolishly) (Here's to Taking It Easy -2010)
A Picture of Our Torn Up Praise (Pride - 2007)
Dead Heart (Aw Come Aw Wry - 2005)
We'll Be Here Soon (Here's to Taking It Easy -2010)
Reasons to Quit (Willie Nelson Cover) (To Willie - 2009)
Too Sick to Pray (Willie Nelson Cover) (To Willie - 2009)
Wolves (Pride - 2007)
I Am a Full Grown Man (I Will Lay in the Grass All Day) (Aw Come Aw Wry - 2005)
The Mermaid Parade (Here's to Taking It Easy -2010)

Encore

Tomorrow Is A Long Time (Bob Dylan Cover)
Cocaine Lights (Pride - 2007)
Los Angeles (Here's to Taking It Easy -2010)
At Death, A Proclamation (Pride - 2007)


La durée du concert : 1h30



AFFICHE / PROMO / FLYER











Aucun commentaire: