« C’est plutôt une surprise d’avoir vu ce concert au Nouveau Casino alors que le groupe a acquis une certaine popularité depuis un certain temps et qu’ils avaient, ne l’oublions pas, déjà joué à l’Elysée Montmartre, en attirant un nombre assez important de spectateurs sans que la salle soit complète. Ce concert a été sold out évidemment très rapidement. Pour ma part, c’est un des événements de ce mois d’octobre que j’attends avec la plus grande impatience : leur troisième album Phosphene Dream que j'écoute en boucle. Je suis d’ailleurs pas loin de considérer qu'il s'agit tout simplement de leur meilleur album à ce jour : le plus diversifié et surtout celui qui, sur la longueur, ne montre pas de signes d’essoufflement.
L’objectif ce soir est simple : être au premier rang. Cette mission est rendue facile car l’ami Philippe M est déjà sur place lorsque j’arrive. Il est vrai que nous ne sommes que 3 à attendre devant le Nouveau Casino car il est encore bien tôt. On se distrait en regardant l’agitation causée par les préparatifs de l’émission "Café Picouly" qui va se dérouler juste à côté au Café Charbon. On voit passer la jolie Julie Depardieu et Philippe Katerine. Entre temps, la file s'allonge et il y a beaucoup de monde lorsque les portes s’ouvrent. le dilemme est où se placer car il faut penser au clavier d' Alex Maas qui parfois gêne la vue. Ca c’ est le désavantage de se mettre au premier rang. Finalement on choisir de se placer légèrement sur la gauche. Pas mal de connaissances dans la salle, Juliette est fidèle face à son groupe préféré et je retrouve aussi avec grand plaisir Céline. En bref l’ambiance est au beau fixe.
La première partie est assurée par une vieille connaissance, surtout pour Philippe, ce sont les Français de Aqua Nebula Oscillator. Le groupe évolue à quatre musiciens ce soir mais les deux membres principaux sont tout d’abord Shazzula la chanteuse aux longs cheveux noirs qui peut faire penser à une Alison Mosshart, plus sombre et ténébreuse, et le guitariste Davis Shero’s. Je crois les avoir vu, pour la première fois, il y a un peu plus d’un an, en première partie des The Dead Weather. Ce soir j’ai un peu plus apprécié leur prestation qui en gros verse dans une musique psychédélique forte et puissante. Un déluge de sons, pas toujours canalisés. Résultat l’ensemble est un peu brouillon et pénible à suivre (c’est le cas pour une partie du public aussi). On peut le vivre aussi comme une expérience sonore pas toujours classifiable avec des sons qui parfois irritent, mais qui donnent en tout cas au groupe une certaine forme d’originalité. Moi j’aime bien, dommage que le public ne soit pas raccord avec moi. Le groupe aura tout de même joué 40 minutes.
Ce que je redoute avec les Black Angels n’est pas vraiment leur musique mais plutôt de savoir si le clavier d’Alex allait nous masquer une partie de la scène ou alors, comme lors de la dernière édition de Rock en Seine, serait placé de telle manière qu’il ne gêne pas la vue. Mauvaise pioche, vu l'exiguïté de la scène du Nouveau Casino. Je fais contre mauvaise fortune bon cœur car ce qui compte de toute façon c’est la musique. J’ai l’impression que le groupe est attendu ce soir comme le nouveau messie du rock psychédélique et cela influera peut être sur l’issu du concert. Car le concert fut bon mais pas extraordinaire comme je l’aurais souhaité. La faute tout d’abord à la sonorisation trop faible à mon goût. On n’entendait pas assez la guitare de Christian Bland dont l’ampli était pratiquement dans notre axe, et la faute aussi à un public pas assez fervent, pour preuve mon voisin qui, au lieu de se lamenter de ne pas pouvoir prendre des photos, aurait mieux fait d' encourager le groupe. Mais attention les Black Angels n’ont pas fait un mauvais concert loin de là. D’abord la set list quasi parfaite avec 4 morceaux du dernier album qui me tenait à cœur dont un formidable Entrance Song complètement envoûté et envoûtant et si la scène avait été complètement enfumée, on aurait presque pu se croire dans une cérémonie rituelle. Le concert débute vraiment pour moi avec Bloodhounds On My Trails suivi de Bad Vibrations un des bons morceaux de l’album Phosphene Dream. Sur scène Alex Maas a toujours son éternelle casquette vissée sur la tête et alterne les parties de basses, de maracas avec quelques parties à l’orgue. Mais celle qui attire les regards ou plutôt celle dont le rythme est essentiel au Black Angels c’est bien sur l’énigmatique Stéphanie Bailey, dont la blondeur n’a d’égal que la lourdeur de sa frappe. Lourdeur oui car c’est la raison même d’exister pour le groupe et c’est aussi pour cela que je l’apprécie. Une lourdeur parfois inquiétante et toujours hypnotique même si avec Phosphène Dream et des morceaux comme Haunting at 1300 ou bien le très sixties Téléphone, le groupe réussit à sortir des sentiers battus de leur musique et cela avec succès. J’avouerai que la première fois que j’avais entendu Téléphone en première partie de Wolfmother j’avais presque été choqué par la luminosité du morceau et par son aspect très plat sans aucun effet. Depuis j’ai changé d’avis et j’ai compris que si les Black Angels voulaient évoluer, sans rien renier de leur musique, c’est dans cette direction la qu’il fallait aller. Une diversité que reflète parfaitement le somptueux album Phosphène Dream. Le groupe va dérouler, pendant tout le concert, une compilation de ses trois albums. Il faut remarquer le peu de morceaux issus de Directions To See A Ghost . N’oublions pas la section rythmique qui ce soir a pris le dessus sur la guitare de Christian Bland. Le rappel sera comme il se doit très lourd avec le terrifiant Young Men Dead qui restera, quoiqu’il arrive, le morceau référence du groupe. On plonge dans un univers lancinant ou se mêlent incantations et hypnotisme. Le groupe terminera le set avec un somptueux Manipulation issu lui aussi de Passover. Je récupère la set list d’Alex Maas et Philippe celle de Christian Bland.
1H22 de concert pour être précis. On en aurait bien aimé un peu plus. Si le succès est au rendez-vous, je reste personnellement sur ma faim car, même si le répertoire est parfait, je ne suis pas entré en symbiose, comme cela avait été le cas à la Maroquinerie, il y a quelques années pour un concert mémorable ou même lors de leurs débuts en première partie des Black Keys à la Cigale (en mars 2007). J’espère tout simplement que le groupe va revenir dans quelques mois pour cette fois enfoncer le clou et nous terrasser avec leur somptueuse musique psychédélique. En attendant je file acheter un tee shirt du groupe avant de quitter le Nouveau Casino.»
L’objectif ce soir est simple : être au premier rang. Cette mission est rendue facile car l’ami Philippe M est déjà sur place lorsque j’arrive. Il est vrai que nous ne sommes que 3 à attendre devant le Nouveau Casino car il est encore bien tôt. On se distrait en regardant l’agitation causée par les préparatifs de l’émission "Café Picouly" qui va se dérouler juste à côté au Café Charbon. On voit passer la jolie Julie Depardieu et Philippe Katerine. Entre temps, la file s'allonge et il y a beaucoup de monde lorsque les portes s’ouvrent. le dilemme est où se placer car il faut penser au clavier d' Alex Maas qui parfois gêne la vue. Ca c’ est le désavantage de se mettre au premier rang. Finalement on choisir de se placer légèrement sur la gauche. Pas mal de connaissances dans la salle, Juliette est fidèle face à son groupe préféré et je retrouve aussi avec grand plaisir Céline. En bref l’ambiance est au beau fixe.
La première partie est assurée par une vieille connaissance, surtout pour Philippe, ce sont les Français de Aqua Nebula Oscillator. Le groupe évolue à quatre musiciens ce soir mais les deux membres principaux sont tout d’abord Shazzula la chanteuse aux longs cheveux noirs qui peut faire penser à une Alison Mosshart, plus sombre et ténébreuse, et le guitariste Davis Shero’s. Je crois les avoir vu, pour la première fois, il y a un peu plus d’un an, en première partie des The Dead Weather. Ce soir j’ai un peu plus apprécié leur prestation qui en gros verse dans une musique psychédélique forte et puissante. Un déluge de sons, pas toujours canalisés. Résultat l’ensemble est un peu brouillon et pénible à suivre (c’est le cas pour une partie du public aussi). On peut le vivre aussi comme une expérience sonore pas toujours classifiable avec des sons qui parfois irritent, mais qui donnent en tout cas au groupe une certaine forme d’originalité. Moi j’aime bien, dommage que le public ne soit pas raccord avec moi. Le groupe aura tout de même joué 40 minutes.
Ce que je redoute avec les Black Angels n’est pas vraiment leur musique mais plutôt de savoir si le clavier d’Alex allait nous masquer une partie de la scène ou alors, comme lors de la dernière édition de Rock en Seine, serait placé de telle manière qu’il ne gêne pas la vue. Mauvaise pioche, vu l'exiguïté de la scène du Nouveau Casino. Je fais contre mauvaise fortune bon cœur car ce qui compte de toute façon c’est la musique. J’ai l’impression que le groupe est attendu ce soir comme le nouveau messie du rock psychédélique et cela influera peut être sur l’issu du concert. Car le concert fut bon mais pas extraordinaire comme je l’aurais souhaité. La faute tout d’abord à la sonorisation trop faible à mon goût. On n’entendait pas assez la guitare de Christian Bland dont l’ampli était pratiquement dans notre axe, et la faute aussi à un public pas assez fervent, pour preuve mon voisin qui, au lieu de se lamenter de ne pas pouvoir prendre des photos, aurait mieux fait d' encourager le groupe. Mais attention les Black Angels n’ont pas fait un mauvais concert loin de là. D’abord la set list quasi parfaite avec 4 morceaux du dernier album qui me tenait à cœur dont un formidable Entrance Song complètement envoûté et envoûtant et si la scène avait été complètement enfumée, on aurait presque pu se croire dans une cérémonie rituelle. Le concert débute vraiment pour moi avec Bloodhounds On My Trails suivi de Bad Vibrations un des bons morceaux de l’album Phosphene Dream. Sur scène Alex Maas a toujours son éternelle casquette vissée sur la tête et alterne les parties de basses, de maracas avec quelques parties à l’orgue. Mais celle qui attire les regards ou plutôt celle dont le rythme est essentiel au Black Angels c’est bien sur l’énigmatique Stéphanie Bailey, dont la blondeur n’a d’égal que la lourdeur de sa frappe. Lourdeur oui car c’est la raison même d’exister pour le groupe et c’est aussi pour cela que je l’apprécie. Une lourdeur parfois inquiétante et toujours hypnotique même si avec Phosphène Dream et des morceaux comme Haunting at 1300 ou bien le très sixties Téléphone, le groupe réussit à sortir des sentiers battus de leur musique et cela avec succès. J’avouerai que la première fois que j’avais entendu Téléphone en première partie de Wolfmother j’avais presque été choqué par la luminosité du morceau et par son aspect très plat sans aucun effet. Depuis j’ai changé d’avis et j’ai compris que si les Black Angels voulaient évoluer, sans rien renier de leur musique, c’est dans cette direction la qu’il fallait aller. Une diversité que reflète parfaitement le somptueux album Phosphène Dream. Le groupe va dérouler, pendant tout le concert, une compilation de ses trois albums. Il faut remarquer le peu de morceaux issus de Directions To See A Ghost . N’oublions pas la section rythmique qui ce soir a pris le dessus sur la guitare de Christian Bland. Le rappel sera comme il se doit très lourd avec le terrifiant Young Men Dead qui restera, quoiqu’il arrive, le morceau référence du groupe. On plonge dans un univers lancinant ou se mêlent incantations et hypnotisme. Le groupe terminera le set avec un somptueux Manipulation issu lui aussi de Passover. Je récupère la set list d’Alex Maas et Philippe celle de Christian Bland.
1H22 de concert pour être précis. On en aurait bien aimé un peu plus. Si le succès est au rendez-vous, je reste personnellement sur ma faim car, même si le répertoire est parfait, je ne suis pas entré en symbiose, comme cela avait été le cas à la Maroquinerie, il y a quelques années pour un concert mémorable ou même lors de leurs débuts en première partie des Black Keys à la Cigale (en mars 2007). J’espère tout simplement que le groupe va revenir dans quelques mois pour cette fois enfoncer le clou et nous terrasser avec leur somptueuse musique psychédélique. En attendant je file acheter un tee shirt du groupe avant de quitter le Nouveau Casino.»
Créé en 1999 par David Spher'Os, Aqua Nebula Oscilator, après Londres et la campagne française, le groupe s’installe à Paris. La fin 2009 s'annonce bien occupée avec un maxi, une tournée en première partie de The Clult et un troisième album en préparation. Une réplique contemporaine des plus grands délires psychédéliques californiens. Hawkwind, Sun Ra ou le MC5 sont autant d’influences évidentes que revendiquées par la troupe.
(http://www.myspace.com/aquanebulaoscillator)
The Black Angels est un groupe de psyché rock d’Austin (Texas) formé en mai 2004. Leur nom est inspiré de la chanson du Velvet Underground : « The Black Angel’s Death Song ». The Black Angels remettent au goût du jour la scène U.S. de la période musicale des 60’savec brio, classe et élégance.
(http://www.myspace.com/theblackangels)
Albums
• Passover (Light in the Attic, 2006)
• Directions To see a Ghost ( Light in the Attic, 2008)
• Phosphene Dream ( Light in the Attic, 2010)
EPs
• The Black Angels (Light in the Attic, 2005 EP)
• Black Angel Exit (Light in the Attic, 2008 EP)
EPs
• The Black Angels (Light in the Attic, 2005 EP)
• Black Angel Exit (Light in the Attic, 2008 EP)
Stephanie Bailey - drums & percussionChristian Bland - guitar, drone machine/organ
Kyle Hunt - keyboards, percussion, bass, guitar
Alex Maas - vocals
Nate Ryan - bass, guitar
AQUA NEBULA OSCILATOR
La durée du concert : 0h40
La Setlist du Concert
THE BLACK ANGELS
01. You On the Run (Directions To See A Ghost - 2008)
02. Bloodhounds On my Trail (Passover - 2008)
03. Bad Vibrations (Phosphene Dream - 2010)
04. Haunting at 1300 McKinley (Phosphene Dream - 2010)
05. Yellow Elevators 2 (Phosphene Dream - 2010)
06. Black Grease (Passover - 2008)
07. Mission District (Directions To See A Ghost - 2008)
08. Science Killer (Directions To See A Ghost - 2008)
09. Entrance Song (Phosphene Dream - 2010)
10. The Sniper (Phosphene Dream - 2010)
11. Phosphene Dream (Phosphene Dream - 2010)
12. River of Blood (Phosphene Dream - 2010)
13. Telephone (Phosphene Dream - 2010)
Encore
14. Young Men Dead (Passover - 2008)
15. The Sniper at the Gates of Heaven (Passover - 2008)
16. Better off Alone (Passover - 2008)
17. The First Vietnamese War (Passover - 2008)
18. Manipulation (Passover - 2008)
02. Bloodhounds On my Trail (Passover - 2008)
03. Bad Vibrations (Phosphene Dream - 2010)
04. Haunting at 1300 McKinley (Phosphene Dream - 2010)
05. Yellow Elevators 2 (Phosphene Dream - 2010)
06. Black Grease (Passover - 2008)
07. Mission District (Directions To See A Ghost - 2008)
08. Science Killer (Directions To See A Ghost - 2008)
09. Entrance Song (Phosphene Dream - 2010)
10. The Sniper (Phosphene Dream - 2010)
11. Phosphene Dream (Phosphene Dream - 2010)
12. River of Blood (Phosphene Dream - 2010)
13. Telephone (Phosphene Dream - 2010)
Encore
14. Young Men Dead (Passover - 2008)
15. The Sniper at the Gates of Heaven (Passover - 2008)
16. Better off Alone (Passover - 2008)
17. The First Vietnamese War (Passover - 2008)
18. Manipulation (Passover - 2008)
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