Opening Act : Team Ghost + John Wiese
« Les Liars et moi c’est une histoire un peu bizarre. J’avais découvert ce groupe à leurs tout débuts. Je l’avais tout de suite abandonné car j’avais trouvé sa musique trop bizarre, déstructurée, bref je n’arrivais pas à prendre du plaisir en l’écoutant. C’était plus une contrainte qu' un plaisir. Je l’ai donc redécouvert beaucoup plus tard, mais cette fois en concert. Je me suis alors rendu compte que finalement ce n’était pas si mal que cela malgré une certaine répétitivité. Puis ce fut la révélation à la Maroquinerie : un concert assez dantesque, il faut le dire, qui a fait disparaître mes dernières réserves. Ce groupe est tout simplement excellent en live, quand je dis ce groupe je pense surtout à Angus Andrew le leader assez inquiétant. Programmé à la Machine ce soir, bien sûr je fais parti de l’aventure. Une aventure qui a débuté curieusement puisque je me suis pointé à la Machine le mercredi 27 avec le billet que je venais tout juste d’acheter à la Fnac d’Herblay. Sûr de moi je n’ai même pas vérifié la date et du coup je me suis retrouvé devant la salle face à un public digne d’un Manga... manifestement je m’étais trompé de jour.
Me voilà de retour, cette fois, après vérification de la date et comme d’habitude je suis en avance. Vers 20h c’est l’ouverture des portes et, une fois de plus, on nous dirige vers la chaufferie de la Machine où les premières parties auront lieu. Je dis les premières parties car il y en aura deux. 20H30 et c’est une ancienne connaissance qui prend place sur l’étroite scène où l’on a placé des barrières... je ne comprends pas trop pourquoi mais bon… Le public n’est pas trop nombreux, en ce début de soirée, pour voir Team Ghost un groupe que j’ai déjà vu deux fois. Le set est une fois de plus assez sympa, du shoegaze modéré, dira t’on, mais toujours la même impression : il manque le petit quelque chose pour que le groupe décolle vraiment. 38 minutes de concert. Entre temps Robert et Brigitte sont arrivés.
Le temps d’un changement de scène et je me retrouve un peu inquiet à la vue de ce que j’ai devant moi : une table avec une sorte de pupitre avec plein de boutons posés dessus. L’instrumentaliste (?), nommé John Wiese, qui arrive sur scène, ne m’inspire pas vraiment car il faut dire qu’il n’est pas spécialement ni souriant ni cordial. Il ne s’adresse pas du tout au public. Je renonce à l’écouter au bout de 5 minutes et je vais discuter avec Brigitte. Pourquoi me direz vous ? La raison est simple, le mec ne fait que sortir des bruits de sa machine, je dis bien des bruits, pas de la musique. Pour des bruitages de cinéma passe encore, pour un concert c’est trop, on se fout un peu de nous. Le mec jouera 20 minutes dans un anonymat total.
Fin du set on remonte vers la grande salle où une partie des spectateurs est déjà en train de boire ou de discuter. Moi je vais me placer devant, sur la gauche. Le problème de cette salle c’est que plaqué devant on ne voit pas grand-chose : la scène étant trop haute. Bonne surprise, la salle est bien remplie et cela promet pour l’ambiance.
Et de l’ambiance il va y en avoir avec une fosse, sur un si court laps de temps, bien remontée ! Le groupe se présente sous la forme d’un quintette et Angus apparaît encore presque plus grand que d’habitude. Le concert ? Si la fosse a manifesté son plaisir immédiat, moi je dois avouer que j’ai trouvé le set assez bancal. Bancal car une partie des morceaux interprétés m’ont paru assez aseptisés, coupant parfois l’ambiance de folie qu’il y avait dans la fosse. Et puis on retrouve par moments le groupe Liars que l’on aime, tribal et incisif avec un Andrew qui éructe et qui fait presque peur quand il s’approche de vous. La comparaison reste tout de même rude avec le concert sans concession de la Maroquinerie. Heureusement le rappel sera plus à la hauteur avec un groupe réduit cette fois à trois : sa forme initiale pour deux morceaux de folie.
C’était une soirée en demi-teinte donc, mais je retournerai voir Liars quoiqu’il en soit. »
Liars est un groupe de rock expérimental new yorkais formé en 2001. Leur musique mêle punk, funk et sons électroniques dans le style du revival post-punk du moment, avec une personnalité sonore très affirmée.
• They Threw Us All In A Trench And Stuck A Monument On Top (2002, Blast First/Mute)
• They Were Wrong, So We Drowned (2004, Mute)
• Drum's Not Dead (2006, Mute)
• Liars (2007, Mute)
• Sisterworld (9 mars 2010, Mute)
• Angus Andrew (chant /guitare)
• Aaron Hemphill (guitare / moodswinger / synthétiseurs / percussions)
• Julian Gross (batterie
01. There’s Always Room on the Broom (They We Wrong So We Drowned - 2004)
02. Scarecrows on a Killer Slant (Sisterworld - 2010)
03. No Barrier Fun (Sisterworld - 2010)
04. Loose Nuts on the Veladrome (They Threw Us All In A Trench And Stuck A Monument On Top - 2001)
05. It Fit When I Was A Kid (Drum's Not Dead - 2006)
06. Clear Island (Liars - 2007)
07. I Still Can See An Outside World (Sisterworld - 2010)
08. Scissor (Sisterworld - 2010)
09. By Your Side (Bonus Track - Drum's Not Dead - 2006)
10. LA 11 (New)
11. Proud Evolution (Sisterworld - 2010)
12. Sailing To Byzantium (Liars - 2007)
13. Plaster Casts Of Everything (Liars - 2007)
Encore
14. Too Much, Too Much (Sisterworld - 2010)
15. The Garden Was Crowded and Outside (They Threw Us All In A Trench And Stuck A Monument On Top - 2001)
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