Opening Act : Young Michelin + La Patère Rose + Warpaint +June & Lula
23e Festival Les Inrocks Black XS
« 10 ème concert d’affilée. Mais la motivation est encore forte ce soir pour une affiche assez explosive, avec trois groupes qui m’intéressent particulièrement. Bien sûr la salle affiche sold out et je profite de ce samedi pour arriver un peu plus tôt, histoire de ne rien rater. Pas de soucis, me voila dans la place au premier rang pratiquement plein centre.
La soirée commence, devant une salle encore au trois-quarts vide, avec Young Michelin un groupe Français. Avouons le, les musiciens manquent totalement de charisme. L’uniforme qu’ils portent, une sorte de pull avec une bande, qui les fait ressembler à des pompiers, est assez ridicule. Ils jouent presque dans l’anonymat mais personnellement je ne les trouve pas si ridicules que cela musicalement parlant. L’ensemble est pop, parfois cela ressemble à du surf instrumental, à un autre moment j’ai pensé aux Pixies sur un morceau, une autre fois c’est à Noir Désir auquel j’ai identifié une mélodie. Dommage que tout cela soit chanté en Français. 30 minutes de concert m’ont suffi largement car, sans être mauvais, je ne suis pas sur que le groupe aille bien loin dans cette voie. Il faut qu’il trouve leur originalité.
J’attendais par contre pas mal de choses de La Patère Rose. Autant le dire j’ai trouvé cela pathétique. La chanteuse a beau être blonde et drôle... le côté chanson humoristique m’a vite lassé. Je ne vois pas ce qu’ils venaient faire dans un concert de rock. Avec la Patère Rose on évolue plutôt dans un registre chanson française humoristique. Et même l’accent canadien de Fanny Grosjean la pétillante chanteuse ne suffira pas à me dérider. Le groupe évolue sans guitare mais avec des claviers et une batterie, Fanny elle va aussi s’essayer à l’accordéon. A noter la reprise qu’interprétait avec brio Jeanne Moreau du « Tourbillon de la Vie ». Cette chanson, n’importe qui peut la chanter cela fera rêver les gens. Bon le groupe est certainement talentueux, je ne le nie pas, mais je persiste à penser que programmer ce genre de musique ce soir était hors sujet. Mais bon …
On passe maintenant aux choses très sérieuses avec Warpaint un groupe que j’attendais de voir avec impatience et autant le dire tout de suite ce fut pour moi la révélation de ce festival même si le groupe avait déjà joué quelques temps auparavant à la Maroquinerie. Le style de musique que joue ces quatre jeunes femmes aurait pu produire un concert austère et sans passion. Tout le contraire. Sur scène, elles ont tout d’abord de la présence, ce petit quelque chose qui font que le courant passe. Et puis surtout la musique. Rien de comparable avec leurs essais discographiques. Tout prend de l’ampleur, les jeunes femmes sont bonnes musiciennes et puis elles arrivent à créer une ambiance. Les voix s’entremêlent, les parties de guitares sont magnifiques, on évolue dans un univers où se croisent The Organ qui aurait rencontré Echo & The Bunnymen et Schools Of Seven Bells avec en plus une petite touche de sensualité bien agréable et pas racoleuse. Je suis sorti émerveillé de ce set et surtout extrêmement surpris de voir que le quatuor était si bon et si présent sur scène. Pour moi ce fut un sans faute. 40 minutes de bonheur. Et une salle qui a compris et qui ovationne les quatre jeunes femmes.
Le rideau rouge est maintenant tiré et nous avons droit au traditionnel entracte qui ne valorise pas vraiment les artistes à mon humble avis, et c’est un peu ce qui va se passer avec le sympathique duo formé par June & Lula. Les deux jolies jeunes femmes sont jetées en pâture juste devant moi mais le problème c’est que rien ne marche, pas de son. Elle auront beau tout essayer, rien n’y fera. Et personne pour s’occuper de leur problème, j’ai trouvé cela humiliant et pas très professionnel de la part des techniciens et du régisseur (enfin je crois que c’est un régisseur, un mec détestable et pas sympa que je vois tous les ans diriger le staff technique). Les pauvres jeunes femmes déclarent forfait au bout de cinq longues minutes puis réapparaissent quelquesminutes plus tard, le problème étant réglé. Elle ne joueront du coup que deux morceaux dont My Girl qui évolue dans un registre country avec les deux voix qui se superposent. Gentil et sympathique.
Place maintenant à une des deux têtes d’affiche de la soirée j’ai nommé Local Natives. J’avais été enchanté par leur prestation à la Maroquinerie en début d’année mais cette fois ils passent après le formidable concert de Warpaint alors qu’est ce que cela va donner ? Et bien j’ai, trouvé le concert assez bancal, je n’ai pas ressenti l’espèce d’exaltation que pouvaient faire naitre les voix qui se mêlent à l’unisson. Le concert manquait de puissance et j’ai aussi trouvé les musiciens fatigués. Malgré tout quelques morceaux réveilleront mes ardeurs (la reprise de Talking Heads par exemple) mais le concert n’a jamais décollé. Le folk rock festif des Local Natives à cette fois fait chou blanc. 47 minutes de concert.
La soirée commence, devant une salle encore au trois-quarts vide, avec Young Michelin un groupe Français. Avouons le, les musiciens manquent totalement de charisme. L’uniforme qu’ils portent, une sorte de pull avec une bande, qui les fait ressembler à des pompiers, est assez ridicule. Ils jouent presque dans l’anonymat mais personnellement je ne les trouve pas si ridicules que cela musicalement parlant. L’ensemble est pop, parfois cela ressemble à du surf instrumental, à un autre moment j’ai pensé aux Pixies sur un morceau, une autre fois c’est à Noir Désir auquel j’ai identifié une mélodie. Dommage que tout cela soit chanté en Français. 30 minutes de concert m’ont suffi largement car, sans être mauvais, je ne suis pas sur que le groupe aille bien loin dans cette voie. Il faut qu’il trouve leur originalité.
J’attendais par contre pas mal de choses de La Patère Rose. Autant le dire j’ai trouvé cela pathétique. La chanteuse a beau être blonde et drôle... le côté chanson humoristique m’a vite lassé. Je ne vois pas ce qu’ils venaient faire dans un concert de rock. Avec la Patère Rose on évolue plutôt dans un registre chanson française humoristique. Et même l’accent canadien de Fanny Grosjean la pétillante chanteuse ne suffira pas à me dérider. Le groupe évolue sans guitare mais avec des claviers et une batterie, Fanny elle va aussi s’essayer à l’accordéon. A noter la reprise qu’interprétait avec brio Jeanne Moreau du « Tourbillon de la Vie ». Cette chanson, n’importe qui peut la chanter cela fera rêver les gens. Bon le groupe est certainement talentueux, je ne le nie pas, mais je persiste à penser que programmer ce genre de musique ce soir était hors sujet. Mais bon …
On passe maintenant aux choses très sérieuses avec Warpaint un groupe que j’attendais de voir avec impatience et autant le dire tout de suite ce fut pour moi la révélation de ce festival même si le groupe avait déjà joué quelques temps auparavant à la Maroquinerie. Le style de musique que joue ces quatre jeunes femmes aurait pu produire un concert austère et sans passion. Tout le contraire. Sur scène, elles ont tout d’abord de la présence, ce petit quelque chose qui font que le courant passe. Et puis surtout la musique. Rien de comparable avec leurs essais discographiques. Tout prend de l’ampleur, les jeunes femmes sont bonnes musiciennes et puis elles arrivent à créer une ambiance. Les voix s’entremêlent, les parties de guitares sont magnifiques, on évolue dans un univers où se croisent The Organ qui aurait rencontré Echo & The Bunnymen et Schools Of Seven Bells avec en plus une petite touche de sensualité bien agréable et pas racoleuse. Je suis sorti émerveillé de ce set et surtout extrêmement surpris de voir que le quatuor était si bon et si présent sur scène. Pour moi ce fut un sans faute. 40 minutes de bonheur. Et une salle qui a compris et qui ovationne les quatre jeunes femmes.
Le rideau rouge est maintenant tiré et nous avons droit au traditionnel entracte qui ne valorise pas vraiment les artistes à mon humble avis, et c’est un peu ce qui va se passer avec le sympathique duo formé par June & Lula. Les deux jolies jeunes femmes sont jetées en pâture juste devant moi mais le problème c’est que rien ne marche, pas de son. Elle auront beau tout essayer, rien n’y fera. Et personne pour s’occuper de leur problème, j’ai trouvé cela humiliant et pas très professionnel de la part des techniciens et du régisseur (enfin je crois que c’est un régisseur, un mec détestable et pas sympa que je vois tous les ans diriger le staff technique). Les pauvres jeunes femmes déclarent forfait au bout de cinq longues minutes puis réapparaissent quelquesminutes plus tard, le problème étant réglé. Elle ne joueront du coup que deux morceaux dont My Girl qui évolue dans un registre country avec les deux voix qui se superposent. Gentil et sympathique.
Place maintenant à une des deux têtes d’affiche de la soirée j’ai nommé Local Natives. J’avais été enchanté par leur prestation à la Maroquinerie en début d’année mais cette fois ils passent après le formidable concert de Warpaint alors qu’est ce que cela va donner ? Et bien j’ai, trouvé le concert assez bancal, je n’ai pas ressenti l’espèce d’exaltation que pouvaient faire naitre les voix qui se mêlent à l’unisson. Le concert manquait de puissance et j’ai aussi trouvé les musiciens fatigués. Malgré tout quelques morceaux réveilleront mes ardeurs (la reprise de Talking Heads par exemple) mais le concert n’a jamais décollé. Le folk rock festif des Local Natives à cette fois fait chou blanc. 47 minutes de concert.
Curieusement et comme pour Midlake j’ai l’impression que la salle s’est légèrement vidée, j’ai un peu de mal à comprendre. Il est vrai que The Coral n’est pas vraiment à la mode, ils ne l’ont d’ailleurs jamais été et la France n’a jamais semble-t’il été réceptive à leur musique. Et pourtant ! Que de merveilleuses mélodies et une voix formidable, celle de James Skelly. Ce soir le groupe évolue pour la première fois sans son fantastique mais incontrôlable guitariste Bill Ryder Jones qui nous avait enchanté il y a trois ans à l’Elysée Montmartre. Le concert est principalement consacré au dernier et très moyen album Butterfly House. Je suis plus spectateur qu’acteur en ce début de concert car même si la voix est toujours présente, manque les bonnes compos et surtout la magie de la guitare de Bill Ryder. C’est agréable sans plus mais cela ne décolle pas. Le public lui applaudit poliment et cela m’a fait un peu mal au cœur pour ce groupe que j’ai toujours considéré comme important. Heureusement des éclairs de bonheur vont parcourir le concert tout d’abord avec quelques morceaux de Roots & Echoes comme In The Rain mais surtout les sublimes Pass It On, Dreaming Of You et bien sur Goodbye où j’ai eu quelques frissons de bonheur rien qu’a entendre cette magnifique intro à la guitare. Héla plein d’anciens morceaux sont passés à la trappe, exit Simon Diamond, In The Forest ou Don ‘t Think You’re The First. Au final ce fut tout de même un bon concert empreint de nostalgie. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à The Coral. Le groupe me semble tout de même en perte de vitesse et surtout en panne d’inspiration au vu de son dernier album.
En tout cas la soirée fut belle et sans regrets. »
En tout cas la soirée fut belle et sans regrets. »
Les Warpaint est un groupe expérimental psychédélique rock de Los Angeles formé en 2004 composé de 4 filles. Elles forment le groupe le plus branché de LA actuellement.
(http://www.myspace.com/worldwartour)
Local Natives, nommé précédemment Cavil As Rest, est un groupe indie de Silver Lake, Los Angeles, USA, crée en 2009. Local Natives est un groupe indie de Silver Lake, Los Angeles, USA, crée en 2008. Ils se se revendiquent sans complexe des aînés Talking Heads et marche sur les traces de Vampire Weekend.
(http://www.myspace.com/localnatives)
The Coral est un groupe de rock anglais, originaire de Hoylake, presqu’ile de Wirral, près de Liverpool. Leur musique est un mélange de country traditionnelle, de rock psychédélique très années 60, et de folk moderne.
(http://www.myspace.com/thecoral)
The Coral (29 July 2002)
Magic and Medicine (28 July 2003)
Nightfreak and the Sons of Becker (26 January 2004)
The Invisible Invasion (23 May 2005)
Roots & Echoes (6 August 2007)
Butterfly House (12 July 2010)
Magic and Medicine (28 July 2003)
Nightfreak and the Sons of Becker (26 January 2004)
The Invisible Invasion (23 May 2005)
Roots & Echoes (6 August 2007)
Butterfly House (12 July 2010)
WARPAINT
Emily Kokal – vocals, guitar (2004–present)
Jenny Lee Lindberg – bass, vocals (2004–present)
Theresa Wayman – vocals, guitar, drums, keyboards (2004–present)
Stella Mozgawa – drums, keyboards, vocals, guitar (2009–present)
Jenny Lee Lindberg – bass, vocals (2004–present)
Theresa Wayman – vocals, guitar, drums, keyboards (2004–present)
Stella Mozgawa – drums, keyboards, vocals, guitar (2009–present)
LOCAL NATIVE
Taylor Rice : Guitar, Vocal
Kelcey Ayer : Keyboards, Percussions
Ryan Hahn : Guitar
Andy Hamm : Bass
Matt Frazier : Drums
Kelcey Ayer : Keyboards, Percussions
Ryan Hahn : Guitar
Andy Hamm : Bass
Matt Frazier : Drums
THE CORAL
James Skelly - vocals, guitar
Paul Duffy - bass guitar
Nick Power - keyboards
Lee Southall - guitar
Ian Skelly - drums
Paul Duffy - bass guitar
Nick Power - keyboards
Lee Southall - guitar
Ian Skelly - drums
THE CORAL
More Than a Lover (Butterfly House - 2010)
Roving Jewel (Butterfly House - 2010)
Walking In The Winter (Butterfly House - 2010)
Jacqueline (Roots & Echoes - 2007)
In The Rain (Roots & Echoes - 2007)
1000 Years (Butterfly House - 2010)
She's Coming Around (Butterfly House - 2010)
Rebecca You (Roots & Echoes - 2007)
Spanish Main (The Coral - 2002)
Who's Gonna Find Me (Roots & Echoes - 2007)
Pass It On (Magic and Medicine - 2003)
Butterfly House (Butterfly House - 2010)
Falling All Around You (Butterfly House - 2010)
Goodbye (The Coral - 2002)
Dreaming Of You (The Coral - 2002)
North Parade (Butterfly House - 2010)
Roving Jewel (Butterfly House - 2010)
Walking In The Winter (Butterfly House - 2010)
Jacqueline (Roots & Echoes - 2007)
In The Rain (Roots & Echoes - 2007)
1000 Years (Butterfly House - 2010)
She's Coming Around (Butterfly House - 2010)
Rebecca You (Roots & Echoes - 2007)
Spanish Main (The Coral - 2002)
Who's Gonna Find Me (Roots & Echoes - 2007)
Pass It On (Magic and Medicine - 2003)
Butterfly House (Butterfly House - 2010)
Falling All Around You (Butterfly House - 2010)
Goodbye (The Coral - 2002)
Dreaming Of You (The Coral - 2002)
North Parade (Butterfly House - 2010)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire