Opening : THE GOOD THE BAD
« Temps maussade pour rejoindre l’Elysée Montmartre, je suis parti un peu en avance, car j’aimerais une fois de plus être au premier rang, surtout dans cette salle où la visibilité est inexistante si l’on n’est pas devant. Lorsque j’arrive devant la salle il y a déjà deux petites queues. J’aperçois Marine en train de patienter à l’entrée de droite. Attente assez longue, mais la chance est avec nous, car dès l’ouverture je constate que c’est notre file qui avance. Je suis donc le premier et j’opte pour être plein centre de manière à pouvoir profiter, non seulement, de Peter Hayes et Robert Turner mais aussi de Leah Shapiro.
La première partie est assurée par un trio inconnu et qui s’appelle The Good The Bad. Avec un tel nom çà ne devrait pas être trop mauvais et effectivement on va passer un bon moment. Ils nous concoctent de la musique surf assez trashy de bonne consistance. Pas grand-chose d’autre à dire sinon qu’ils sont danois et que je les ai trouvés intéressants.
J’avais oublié de préciser que l’Elysée Montmartre est sold out depuis pas mal de temps bien que le groupe soit déjà passé deux fois à Paris cette année. La première fois au Bataclan en début de tournée pour un bon concert puis fin août lors du festival de Rock en Seine où j’avais préféré leur set beaucoup plus court, mais empreint de beaucoup d’émotions. Ce soir sera leur ultime concert parisien, la question est de savoir s’ils seront fatigués et si la lassitude ne se fera pas sentir pendant ce concert. La réponse est ferme et définitive : non bien au contraire. Ce soir on va assister à un grand concert de BRMC sec et puissant avec juste ce qu’il faut d’émotions et de moments plus intimistes. Cela débute comme d’habitude dans un nuage de fumée le tout accompagné de lumières blafardes et puis Peter Hayes apparaît un foulard lui masquant le visage, quelque chose de presque irréel. Le show démarre fort avec 666 Conducer et peu de temps c’est Red Eyes And Tears et alors les premières poussées se font sentir, j’avais rarement assisté à un concert de BRMC où cela poussait autant, je ne sais pas pourquoi, mais sûrement une symbiose étroite avec le public et puis il faut le dire la set list est presque parfaite. Enfin je vois Leah Shapiro qui, il faut bien l’avouer, ne laisse rien transparaître de ses émotions se contentant d’accompagner le groupe par une frappe qui sans être spectaculaire impressionne par son côté métronomique. Les BRMC restent peut-être un des seuls groupes authentiques. Sur scène ils donnent tout, et cela sans aucune concession. Il y a de la pureté qui émane de ce groupe. Beaucoup moins psychédéliques que les Black Angels mais furieusement plus rock’n’roll, la mise en orbite de l’Elysée Montmartre commence véritablement avec une version à tomber à genoux de Beta The Devil’s Tattoo. L’intro chamanique tout d’abord, le calme avant la tempête et puis l’explosion lorsque les guitares tonnent et sonnent d’un coup la charge déclenchant la folie du public. Cette version de Beat The Devil restera à ce jour la meilleure de toutes. Mais ce n’estpas tout, un peu plus tard c’est Berlin et Weapon qui de nouveau mettent le feu à l’Elysée avec cette impression de puissance impressionnante que dégage le groupe, il faut dire que contrairement à mes craintes le son devant est bon et surtout fort, il y a juste les voix qui sont un peu étouffer. Les versions calmes et acoustiques sont particulièrement réussies avec tout d’abord un magnifique Ain’t No Easy Way Out particulièrement festif et puis, un moment un peu irréel, que je ne pensais pas vivre ce soir, lorsque Robert Turner commencera seul à interpréter Dirty Old Town. Vraiment un beau moment. Et puis que dire de l’hymne suprême du rock’n’roll, comme j’aime à le dire, tout est dans le titre : « Whatever Happened To My Rock’n’Roll (Punk Song). Imaginer Robert Turner debout sur le socle de la batterie nous tournant le dos, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais le morceau venir, l’intro à la basse puis les premiers riffs de guitare violente et courte et puis ….. One Two Three Four !!! Et ça explose une nouvelle fois. Je crois sincèrement que c’est l’ultime chanson rock’n’roll ! Et pour finir en beauté BRMC nous envoie une doublette redoutable avec Six Barrel Shotgun et Spread Your Love… Rien à ajouter. C’est tellement bon, de temps en temps de voir et d’entendre un trio qui fait de la musique basique, cela dit sans mépris bien au contraire. Je m’aère l’esprit avec cette combinaison simple : 1 guitare, 1 basse et une batterie, le tout formant un bloc ultra compact qui nous ramène à un plaisir très simple et drôlement jouissif.
Un long rappel de quatre morceaux achève le concert après pratiquement deux heures. Seul petit regret l’absence de Stop dans la set list. Vraiment j’ai vécu cette soirée à cent à l’heure, un set complètement différent de celui du Bataclan. A mon avis, les mecs étaient “dedans”, le public a suivi et la combinaison des deux a fait de cette soirée ce qui restera un grand concert de BRMC. Un tour au merchandising bien fourni où j’achète un superbe Hoodie. Décidément ce retour à l’Elysée Montmartre aura été une belle surprise ! »
La première partie est assurée par un trio inconnu et qui s’appelle The Good The Bad. Avec un tel nom çà ne devrait pas être trop mauvais et effectivement on va passer un bon moment. Ils nous concoctent de la musique surf assez trashy de bonne consistance. Pas grand-chose d’autre à dire sinon qu’ils sont danois et que je les ai trouvés intéressants.
J’avais oublié de préciser que l’Elysée Montmartre est sold out depuis pas mal de temps bien que le groupe soit déjà passé deux fois à Paris cette année. La première fois au Bataclan en début de tournée pour un bon concert puis fin août lors du festival de Rock en Seine où j’avais préféré leur set beaucoup plus court, mais empreint de beaucoup d’émotions. Ce soir sera leur ultime concert parisien, la question est de savoir s’ils seront fatigués et si la lassitude ne se fera pas sentir pendant ce concert. La réponse est ferme et définitive : non bien au contraire. Ce soir on va assister à un grand concert de BRMC sec et puissant avec juste ce qu’il faut d’émotions et de moments plus intimistes. Cela débute comme d’habitude dans un nuage de fumée le tout accompagné de lumières blafardes et puis Peter Hayes apparaît un foulard lui masquant le visage, quelque chose de presque irréel. Le show démarre fort avec 666 Conducer et peu de temps c’est Red Eyes And Tears et alors les premières poussées se font sentir, j’avais rarement assisté à un concert de BRMC où cela poussait autant, je ne sais pas pourquoi, mais sûrement une symbiose étroite avec le public et puis il faut le dire la set list est presque parfaite. Enfin je vois Leah Shapiro qui, il faut bien l’avouer, ne laisse rien transparaître de ses émotions se contentant d’accompagner le groupe par une frappe qui sans être spectaculaire impressionne par son côté métronomique. Les BRMC restent peut-être un des seuls groupes authentiques. Sur scène ils donnent tout, et cela sans aucune concession. Il y a de la pureté qui émane de ce groupe. Beaucoup moins psychédéliques que les Black Angels mais furieusement plus rock’n’roll, la mise en orbite de l’Elysée Montmartre commence véritablement avec une version à tomber à genoux de Beta The Devil’s Tattoo. L’intro chamanique tout d’abord, le calme avant la tempête et puis l’explosion lorsque les guitares tonnent et sonnent d’un coup la charge déclenchant la folie du public. Cette version de Beat The Devil restera à ce jour la meilleure de toutes. Mais ce n’estpas tout, un peu plus tard c’est Berlin et Weapon qui de nouveau mettent le feu à l’Elysée avec cette impression de puissance impressionnante que dégage le groupe, il faut dire que contrairement à mes craintes le son devant est bon et surtout fort, il y a juste les voix qui sont un peu étouffer. Les versions calmes et acoustiques sont particulièrement réussies avec tout d’abord un magnifique Ain’t No Easy Way Out particulièrement festif et puis, un moment un peu irréel, que je ne pensais pas vivre ce soir, lorsque Robert Turner commencera seul à interpréter Dirty Old Town. Vraiment un beau moment. Et puis que dire de l’hymne suprême du rock’n’roll, comme j’aime à le dire, tout est dans le titre : « Whatever Happened To My Rock’n’Roll (Punk Song). Imaginer Robert Turner debout sur le socle de la batterie nous tournant le dos, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais le morceau venir, l’intro à la basse puis les premiers riffs de guitare violente et courte et puis ….. One Two Three Four !!! Et ça explose une nouvelle fois. Je crois sincèrement que c’est l’ultime chanson rock’n’roll ! Et pour finir en beauté BRMC nous envoie une doublette redoutable avec Six Barrel Shotgun et Spread Your Love… Rien à ajouter. C’est tellement bon, de temps en temps de voir et d’entendre un trio qui fait de la musique basique, cela dit sans mépris bien au contraire. Je m’aère l’esprit avec cette combinaison simple : 1 guitare, 1 basse et une batterie, le tout formant un bloc ultra compact qui nous ramène à un plaisir très simple et drôlement jouissif.
Un long rappel de quatre morceaux achève le concert après pratiquement deux heures. Seul petit regret l’absence de Stop dans la set list. Vraiment j’ai vécu cette soirée à cent à l’heure, un set complètement différent de celui du Bataclan. A mon avis, les mecs étaient “dedans”, le public a suivi et la combinaison des deux a fait de cette soirée ce qui restera un grand concert de BRMC. Un tour au merchandising bien fourni où j’achète un superbe Hoodie. Décidément ce retour à l’Elysée Montmartre aura été une belle surprise ! »
Black Rebel Motorcycle Club (BRMC) est un groupe de rock américain pop/rock/alternatif, formé en 1995, originaire de San Francisco et aujourd'hui basé à Los Angeles,
• 2001 : Black Rebel Motocycle Club
• 2003 : Take Them On, On Your Own
• 2005 : Howl
• 2007 : Baby 81
• 2007 : American X : Baby 81 Sessions
• 2008 : The Effects of 333
• 2010 : Beat The Devil’s Tattoo
• 2003 : Take Them On, On Your Own
• 2005 : Howl
• 2007 : Baby 81
• 2007 : American X : Baby 81 Sessions
• 2008 : The Effects of 333
• 2010 : Beat The Devil’s Tattoo
Peter Hayes – Guitar, Bass, Vocals, Harmonica, Keys
Robert Levon Been – Bass, Guitar, Vocals, Piano
Leah Shapiro – Drums, Percussion
La Setlist du Concert
BRMC
01. 666 Conducer (Baby 81 - 2007)
02. Mama Taught Me Better (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
03. Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
04. Awake (B.R.M.C. - 2001)
05. Martyr (Beat The Devil’s Tattoo (limited edition) - 2010)
06. Beat The Devil's Tattoo (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
07. Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
08. Bad Blood (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
09. Berlin (Baby 81 - 2007)
10. Weapon Of Choice (Baby 81 - 2007)
11. Long Way Down (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
12. Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
13. Dirty Old Town (The Pogues Cover)
14. Devil's Waitin' (Howl - 2005)
15. Salvation (B.R.M.C. - 2001)
16. Howl (Howl - 2005)
17. Conscience Killer (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
18. Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
19. Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)
Encore
20. In Like The Rose (Take Them On, On Your Own - 2003)
21. Shadow's Keeper (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
22. Open Invitation (Howl - 2005)
02. Mama Taught Me Better (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
03. Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
04. Awake (B.R.M.C. - 2001)
05. Martyr (Beat The Devil’s Tattoo (limited edition) - 2010)
06. Beat The Devil's Tattoo (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
07. Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
08. Bad Blood (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
09. Berlin (Baby 81 - 2007)
10. Weapon Of Choice (Baby 81 - 2007)
11. Long Way Down (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
12. Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
13. Dirty Old Town (The Pogues Cover)
14. Devil's Waitin' (Howl - 2005)
15. Salvation (B.R.M.C. - 2001)
16. Howl (Howl - 2005)
17. Conscience Killer (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
18. Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
19. Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)
Encore
20. In Like The Rose (Take Them On, On Your Own - 2003)
21. Shadow's Keeper (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
22. Open Invitation (Howl - 2005)
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