Opening: LADYLIKE DRAGONS + YOUNG PRISMS
« 18 décembre. Il neige mais il en faut bien plus que ça pour m’empêcher de voir les Bishops, après tout ce n’est pas grand-chose comparé au mouvement de grève sur le RER A qui avait blindé le métro alors que j’allais les voir dans cette même Flèche d’Or il ya deux ans presque jour pour jour. Gwladys, Alrick et moi-même arrivons sur place à 19h30 mais les portes n’ouvriront malheureusement qu’à 20h. Glagla ! ;-) La salle a été refaite depuis ma dernière visite, si mes souvenirs sont bons le bar est à présent plus loin de la scène, il y a davantage d’espace pour le public. Les deux tourtereaux ( ;-)) vont squatter le radiateur et moi mon sacro-saint premier rang (pas très bon pour les oreilles tout ça, mais bon là c’est les Bishops, pas BRMC).
Vers 21h le trio français Ladylike Dragons prend possession de la scène. La chanteuse/bassiste, Cindy, a beau être assez frêle, ça envoie dès qu’elle ouvre la bouche, qui plus est dans un anglais parfait. Seb a toute la panoplie du guitar hero, les poses et le look, long manteau noir, cheveux également longs et barbe, presque une caricature, sauf qu’il n’a de toute évidence pas appris à jouer sur un jeu vidéo. Il m’a vraiment impressionnée, et je suis pourtant assez difficile vis-à-vis des groupes français, je le reconnais. Yann nous apporte la touche finale, je ne suis pas persuadée d’avoir vu un jour un batteur semblant prendre autant de plaisir avec son instrument. Dix titres seulement, on en aurait voulu encore. Frédéric avec qui j’ai fait connaissance les avait déjà vus avant, pour moi c’est une découverte, et une très bonne. L’énergie du punk, les solos en plus, et une voix féminine de toute beauté, le genre de voix qu’on ne croise pas assez dans le rock. La soirée commence bien.
Vers 21h le trio français Ladylike Dragons prend possession de la scène. La chanteuse/bassiste, Cindy, a beau être assez frêle, ça envoie dès qu’elle ouvre la bouche, qui plus est dans un anglais parfait. Seb a toute la panoplie du guitar hero, les poses et le look, long manteau noir, cheveux également longs et barbe, presque une caricature, sauf qu’il n’a de toute évidence pas appris à jouer sur un jeu vidéo. Il m’a vraiment impressionnée, et je suis pourtant assez difficile vis-à-vis des groupes français, je le reconnais. Yann nous apporte la touche finale, je ne suis pas persuadée d’avoir vu un jour un batteur semblant prendre autant de plaisir avec son instrument. Dix titres seulement, on en aurait voulu encore. Frédéric avec qui j’ai fait connaissance les avait déjà vus avant, pour moi c’est une découverte, et une très bonne. L’énergie du punk, les solos en plus, et une voix féminine de toute beauté, le genre de voix qu’on ne croise pas assez dans le rock. La soirée commence bien.
On enchaîne assez rapidement avec les Américains de Young Prisms. Ils n’aiment pas la neige (« Fucking snow » est quasiment tout ce que j’aurai retenu du baragouinage du bassiste, je ne fus pas surprise d’apprendre par la suite qu’ils sont originaires de San Francisco) et ils officient dans un tout autre registre. Étiquetés shoegaze sur leur myspace, le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne donnent pas particulièrement dans l’accessible. Le guitariste, disparaissant entièrement derrière ses cheveux, tritouillera ses pédales d’effet pendant une bonne dizaine de minutes sur l’un des morceaux. Des morceaux assez répétitifs, il faut bien l’avouer. La chanteuse n’en est pas vraiment une, se contentant de vocalises plus ou moins audibles, et quand elle ne fait rien, elle ramasse sa canette et boit un coup comme pour se donner une contenance. Conceptuel, on va dire. Comme ils n’ont pas écrit la setlist, le bassiste demande constamment quelle chanson va être jouée. Amusant ou agaçant selon le point de vue, un peu des deux on va dire. Le peu de communication me sembla plutôt être des private jokes. Entendons-nous bien, j’ai aimé le set, définitivement plus original et expérimental que celui des Ladylike Dragons, mais dans ce genre de soirée, c’est probablement trop décalé. Le public est poli mais les applaudissements sont moins nourris que précédemment, ce dont par ailleurs le groupe a l’air de se foutre royalement. Coincée entre deux groupes à l’enthousiasme débordant, leur performance ne sonne finalement pas très juste. À revoir dans des conditions plus adaptées donc.
C’est l’heure maintenant d’accueillir comme il se doit les « stars » de la soirée, ce que le public fera avec joie tout au long du court set d’une heure des Londoniens. Alors The Bishops, meilleurs en trio ou en quatuor ? Forte de six concerts « première mouture » et de trois autres avec le « petit » frère, je devrais pouvoir apporter un début de réponse à cette question, mais ce ne sera pas vraiment le cas. Quand vous suivez un groupe depuis longtemps, il y a trois possibilités : soit, ayant fait le tour de la question, il se sépare ; soit c’est vous qui, lassé, passez votre chemin ; soit le groupe change au moins un peu sa formule de départ, et c’est (heureusement pour moi) vers cette troisième option que se sont orientés les Bishops. Aussi pour moi, la question de la comparaison ne se pose pas. Il fallait que ça change, point. Par ailleurs, ce n’est pas non plus si radical en version live. S’habituer à cette nouvelle guitare sur les anciens morceaux demande un peu de temps, mais un habile équilibre de la setlist entre les deux albums et les petites nouvelles, où Alex trouve beaucoup plus naturellement sa place, permet de s’y retrouver. Finalement, je fus presque déçue du peu d’utilisation du clavier nouvellement présent près d’Alex, les nouveautés sonnant sur scène assez rock, et ne retranscrivant pas très bien le virage pop amorcé en studio. C’est, cela dit, probablement préférable pour le public encore peu habitué à la nouvelle formule (le nouvel EP, « Sojourn », que je me suis procurée au stand en avant-première, ne sortant qu’en janvier). Mais je m’attendais à davantage de révolution au vu des titres entendus sur Myspace. Et je me suis fait aussi la remarque qu’une version scénique plus aboutie de Nothing I Can Do Or Say aurait pu sortir de ce maudit clavier trop discret. J’admets cependant que je fais ma difficile, des morceaux comme The Only Place I Can Look Is Down ou Chase The Night (quelle idée de la garder exclusivement pour le live celle-là ! Ça y est je râle encore) étant toujours aussi jouissifs. Les chœurs a capella repris par le public à la fin de Finding Out sont un régal. Free To Do What You Want et Breakaway, de vrais défouloirs. À dire vrai, le seul point vraiment négatif de la soirée fut ce rappel d’une unique chanson, pas forcément bien choisie de surcroît (quid de Menace About Town et de son intro rallongée si appréciable en concert ?). Alex officie maintenant avant le rappel, revenant au micro et demandant « Do you want one more song ? », mais je pensais que le chiffre annoncé n’était qu’une estimation, grosse déception de ce côté c’est sûr, même s’ils ne sont évidemment pas responsables du temps qui leur est alloué. Je me consolerai avec mon EP soigneusement dédicacé par la bande au grand complet, plus en bonus une conversation avec Mike qui est comme à son habitude intarissable et semble parfois oublier que je suis française et que c’est dur de le suivre avec la musique forte en fond, et il est déjà temps de rentrer. Si tout va bien, Bishops n°10 au Havre fin janvier !
Joyeuses fêtes à tous ! »
C’est l’heure maintenant d’accueillir comme il se doit les « stars » de la soirée, ce que le public fera avec joie tout au long du court set d’une heure des Londoniens. Alors The Bishops, meilleurs en trio ou en quatuor ? Forte de six concerts « première mouture » et de trois autres avec le « petit » frère, je devrais pouvoir apporter un début de réponse à cette question, mais ce ne sera pas vraiment le cas. Quand vous suivez un groupe depuis longtemps, il y a trois possibilités : soit, ayant fait le tour de la question, il se sépare ; soit c’est vous qui, lassé, passez votre chemin ; soit le groupe change au moins un peu sa formule de départ, et c’est (heureusement pour moi) vers cette troisième option que se sont orientés les Bishops. Aussi pour moi, la question de la comparaison ne se pose pas. Il fallait que ça change, point. Par ailleurs, ce n’est pas non plus si radical en version live. S’habituer à cette nouvelle guitare sur les anciens morceaux demande un peu de temps, mais un habile équilibre de la setlist entre les deux albums et les petites nouvelles, où Alex trouve beaucoup plus naturellement sa place, permet de s’y retrouver. Finalement, je fus presque déçue du peu d’utilisation du clavier nouvellement présent près d’Alex, les nouveautés sonnant sur scène assez rock, et ne retranscrivant pas très bien le virage pop amorcé en studio. C’est, cela dit, probablement préférable pour le public encore peu habitué à la nouvelle formule (le nouvel EP, « Sojourn », que je me suis procurée au stand en avant-première, ne sortant qu’en janvier). Mais je m’attendais à davantage de révolution au vu des titres entendus sur Myspace. Et je me suis fait aussi la remarque qu’une version scénique plus aboutie de Nothing I Can Do Or Say aurait pu sortir de ce maudit clavier trop discret. J’admets cependant que je fais ma difficile, des morceaux comme The Only Place I Can Look Is Down ou Chase The Night (quelle idée de la garder exclusivement pour le live celle-là ! Ça y est je râle encore) étant toujours aussi jouissifs. Les chœurs a capella repris par le public à la fin de Finding Out sont un régal. Free To Do What You Want et Breakaway, de vrais défouloirs. À dire vrai, le seul point vraiment négatif de la soirée fut ce rappel d’une unique chanson, pas forcément bien choisie de surcroît (quid de Menace About Town et de son intro rallongée si appréciable en concert ?). Alex officie maintenant avant le rappel, revenant au micro et demandant « Do you want one more song ? », mais je pensais que le chiffre annoncé n’était qu’une estimation, grosse déception de ce côté c’est sûr, même s’ils ne sont évidemment pas responsables du temps qui leur est alloué. Je me consolerai avec mon EP soigneusement dédicacé par la bande au grand complet, plus en bonus une conversation avec Mike qui est comme à son habitude intarissable et semble parfois oublier que je suis française et que c’est dur de le suivre avec la musique forte en fond, et il est déjà temps de rentrer. Si tout va bien, Bishops n°10 au Havre fin janvier !
Joyeuses fêtes à tous ! »
Prêts à assister à une véritable métamorphose ? Ladylike Dragons est un groupe de rock français qui enflamme le public grâce à une parfaite harmonie entre garage rock énergique et mélodies pop avec des intonations et des timbres maîtrisés à merveille. Ce jeune trio français, semblant venir tout droit de Grande-Bretagne tant il est influencé par la culture anglo-saxonne, dégage une authenticité et une certaine insolence qu’'on se plait à retrouver en concert. Leur premier album, Heart Burst, frappe par sa cohérence mais le groupe profite de son terrain de jeu favori, la scène, pour faire évoluer ses chansons dans l'instant. Plongé dans les années 60 et 70, on s’'embrase au son de la voix suave de la chanteuse-bassiste tantôt sensuelle, tantôt sauvage. Après des festivals comme le Printemps de Bourges ou encore les Solidays
(myspace.com/ladylikedragons)
My Bloody Valentine a décidément une sacrée lignée d’héritiers derrière lui, et les cinq jeunes San Franciscains, Young Prisms, leurs baskets en unique ligne de mire : sonique, brûlant, ensoleillé, chancelant, rageur ou sensible et toujours très, très mélodique, le shoegazing psychédélique de ce groupe est un bel hommage aux grands-papas britanniques." LES INROCKS
( http://www.myspace.com/youngprisms)
The Bishops est un groupe de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.
(www.myspace.com/thebishopsuk)
Mike Bishop - Vocals and Guitar
Pete Bishop - Vocals and Bass
Chris McConville - Drums
Alex Bishop - Vocals Guitar and Keys
Pete Bishop - Vocals and Bass
Chris McConville - Drums
Alex Bishop - Vocals Guitar and Keys
La Setlist du Concert
THE BISHOPS
01. Higher Now (The Bishops - 2007)
02. Life In A Hole (The Bishops - 2007)
03. Carousel (The Bishops - 2007)
04. Push And Pull (Sojourn EP - 2010)
05. Oll Korrect (Sojourn EP - 2010)
06. Breakaway (The Bishops - 2007)
07. Chase The Night (Exclusive live track)
08. City Lights (For Now - 2009)
09. Gnaw (New song)
10. Finding Out (Sojourn EP - 2010)
11. Hold On (For Now - 2009)
12. Free To Do What You Want (For Now - 2009)
13. Headlights (On) (Sojourn EP - 2010)
14. Nowhere To Run (Sojourn EP - 2010)
15. For Now (For Now - 2009)
16. The Only Place I Can Look Is Down (The Bishops - 2007)
17. If You Leave Today (For Now - 2009)
Encore
Back And Forth (The Bishops - 2007)
02. Life In A Hole (The Bishops - 2007)
03. Carousel (The Bishops - 2007)
04. Push And Pull (Sojourn EP - 2010)
05. Oll Korrect (Sojourn EP - 2010)
06. Breakaway (The Bishops - 2007)
07. Chase The Night (Exclusive live track)
08. City Lights (For Now - 2009)
09. Gnaw (New song)
10. Finding Out (Sojourn EP - 2010)
11. Hold On (For Now - 2009)
12. Free To Do What You Want (For Now - 2009)
13. Headlights (On) (Sojourn EP - 2010)
14. Nowhere To Run (Sojourn EP - 2010)
15. For Now (For Now - 2009)
16. The Only Place I Can Look Is Down (The Bishops - 2007)
17. If You Leave Today (For Now - 2009)
Encore
Back And Forth (The Bishops - 2007)
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