Première Partie: Her Magic Wand
« En début de semaine, j’apprends le report du concert que Lykke Li devait faire ce jour et presque comme par miracle en parcourant ma page Facebook j’aperçois une annonce provenant de Radical permettant de gagner 5x2 places pour le concert de Chapel Club, un groupe que j’avais un petit peu suivi l’année dernière. Ni une ni deux, je participe et je gagne. Problème, personne pour m’accompagner à cette soirée, du coup je donnerais ma seconde place à une Anglaise toute surprise d’avoir un billet gratuit, pas sur, d’ailleurs qu’elle ait vraiment tout compris !
Le temps est au beau fixe, les abords du Canal St Martin sont bondés, mais dans la salle c’est plutôt l’inverse, quelques silhouettes fantomatiques qui se promènent dans le cube bétonné du Point FMR, vous l’aurez compris ce n’est malheureusement pas l’affluence des grands soirs. À qui la faute ? Aucune publicité nulle part, ce jeune groupe Anglais ne fait pas partie des favoris des blogs ou autres sites internet musicaux. Pas de presse, pas de monde : le constat est simple.
Le temps est au beau fixe, les abords du Canal St Martin sont bondés, mais dans la salle c’est plutôt l’inverse, quelques silhouettes fantomatiques qui se promènent dans le cube bétonné du Point FMR, vous l’aurez compris ce n’est malheureusement pas l’affluence des grands soirs. À qui la faute ? Aucune publicité nulle part, ce jeune groupe Anglais ne fait pas partie des favoris des blogs ou autres sites internet musicaux. Pas de presse, pas de monde : le constat est simple.
La première partie est assurée ce soir par Her Magic Wand, un groupe Français que je ne connais pas du tout. Nous ne sommes pas plus de 80 dans la salle pour accueillir le groupe qui sur scène est composé de deux guitaristes dont 1 qui chante, 1 bassiste et un batteur ainsi qu’une violoncelliste que l’on entendra très peu hélas, toujours le problème lorsque l’on se trouve au premier rang. Musicalement, c’est très inspiré des années 90, musique pop voluptueuse et éthérée avec les guitares en évidence. On voyage dans un univers brumeux et lointain, il faut juste se laisser entrainer et fermer les yeux. Curieusement, une chanson m’a particulièrement plus, son titre : Harold Beldon. Elle sera interprétée en fin de concert et c’est son côté nostalgique qui m’a plu avec une belle mélodie triste pour accompagner le tout. Un set de 33 minutes bien agréable.
Beaucoup de monde sur scène pour mettre tout en place, la scène est propre et dégagée, comme la fosse où j’ai l’impression qu’il y a encore moins de monde que pour la première partie.
Beaucoup de monde sur scène pour mettre tout en place, la scène est propre et dégagée, comme la fosse où j’ai l’impression qu’il y a encore moins de monde que pour la première partie.
La première chose qui m’a surpris avec Chapel Club c’est un son beaucoup moins électronique par rapport à ce que j’avais entendu auparavant. Il faut dire que sur scène outre le chanteur au look typiquement britannique polo et cheveux ras, il ne manque plus que les bretelles et les Doc Martens pour l’assimiler aux Skinheads. Les deux guitaristes présents apportent un gros son au groupe. Musicalement, je trouve que le tout sonne un peu comme Glassvegas. Curieusement, le groupe débute son set avec leur morceau le plus connu, enfin celui que moi je connais le mieux, en l’occurrence, Surfacing et sa basse plombée. C’est toujours un peu dommage quand le groupe commence par votre chanson favorite, cela gâche un peu le plaisir. La voix est bonne et le chanteur content d’être là malgré le PEU d’affluence, il semble d’ailleurs que ce soit leur tout premier concert à Paris. C’est vrai le reproche que l’on peut faire à Chapel Club est d’avoir des influences reconnaissables entre toutes avec les guitares qui peuvent faire penser à celles d’Editors OU White Lies par exemple. Mais Chapel Club a en son sein un chanteur qui contrairement à celui des White Lies tient la route sur scène, que ce soit vocalement parlant, mais aussi au niveau de la prestance sur scène. Sans être révolutionnaire, Chapel Club gagne à être connu. Mais leur problème est qu’ils arrivent peut-être un peu tard sur une scène indie Anglaise déjà occupée ! Dommage. Pas de grandes surprises donc, mais de bons morceaux avec au hasard Surfacing bien sur, mais aussi Eastern Girls ou bien alors O Maybe I.
Drôle d’impression lorsque je quitte la salle, celle d’avoir assisté à un concert sans public, avec 50 ou 60 personnes dans la salle il ne pouvait guère, en être autrement. Espérons, malgré tout, que les Anglais de Chapel Club reviendront nous proposer un peu plus tard leur musique mélodieuse. »
Drôle d’impression lorsque je quitte la salle, celle d’avoir assisté à un concert sans public, avec 50 ou 60 personnes dans la salle il ne pouvait guère, en être autrement. Espérons, malgré tout, que les Anglais de Chapel Club reviendront nous proposer un peu plus tard leur musique mélodieuse. »
Chapel Club est un groupe anglais de Pop-Rock inde/alternatif, crée à Londres en 2007. C’est Echo & The Bunnymen, Neu, Joy Division et The Cocteau Twins encapsulé et cristallisé dans un rush tout-puissant.
Album
Palace - 31 Jan. 2011
EP
Winthering - 2010
Palace - 31 Jan. 2011
EP
Winthering - 2010
Lewis Bowman - vocals
Michael Hibbert and Alex Parry - guitar
Liam Arklie - bass guitar
Rich Mitchell - drums
Alex Parry - guitar
Surfacing (Single - Palace - 2011)
Blind (Palace - 2011)
Roads (Wintering EP - 2010)
Fine Light (Palace - 2011)
O Maybe I (Single - Palace - 2011)
Bodies (Wintering EP - 2010)
Paper Thin (Palace - 2011)
All the Eastern Girls (Single - Palace - 2011)
Widows (Wintering EP - 2010)
Five Trees (Single - Palace - 2011)
The Shore (Palace - 2011)
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