Première Partie : Tricot Machine
« Cocoon, en 2011, c’est deux Olympia sold out depuis pas mal de temps. C’est aussi un public qui arrive de plus en plus tôt aux concerts comme pour cette soirée où je m’étonne de voir du monde alors que les portes n’ouvrent que dans 1 h 40. Cocoon, c’est aussi une réussite tranquille tout en évoluant calmement sur scène, le groupe passant de 2 à 9 musiciens en fonction des morceaux. Bref Cocoon c’est une belle histoire qui évolue un petit peu à part dans l’univers du rock ou de la chanson française si on veut. Ok, j’avoue regretter le temps où Marc et Morgane accompagnés de leurs pandas en peluche nous délivraient leur pop folk aux paroles acérées. Mais il faut savoir évoluer encore et toujours et pour être très honnête, ils ne s’en sortent pas si mal au fond.
C’est donc le premier des deux concerts que Cocoon doit donner à l’Olympia auquel je vais assister, archi sold out je l’ai déjà dit. La chance est un peu avec moi, car après l’ouverture des portes et bien que je n’ai pas fait partie de la première vague de spectateurs à entrer dans le long couloir menant à la salle je réussis tout de même à me faufiler, pour me retrouver, finalement, en bonne position au premier rang, évidemment, sur la gauche, côté Morgane ! Du coup, je verrai enfin les deux musiciens jouant des cordes en arrière-plan.
La première partie, Tricot Machine, est une ancienne connaissance, déjà vue, il y a pratiquement deux ans à la Cigale déjà en première partie de Cocoon ! Le groupe canadien affiche un réel enthousiasme à l’idée de jouer dans une si belle salle. J’avais comme souvenir un couple sympathique, à l’accent typique du pays, qui chantait des petites chansons humoristiques et pleines de vie et de gentillesse. Ce soir, je retrouve le couple avec une Catherine Leduc toujours aussi gentille et…sympathique. Je ne vois pas d’autres mots pour la qualifier. Mais cette fois ils sont entourés de deux autres musiciens (Batterie + Wurlitzer). Le public apprécie ce groupe chaleureux, les chansons sont toujours drôles, bien qu’empreintes d’une nostalgie mélancolique parfois touchante. J’ai particulièrement apprécié une chanson interprétée, ce soir, par Matthieu Beaumont le compagnon de Catherine, ainsi qu’elle, pas vraiment belle, mais je ne sais pas pourquoi diablement attirante qui s’émerveille pour un rien, qui par son sourire éclatant et par son accent charmant vous réconcilie avec tous les petits désagréments de la vie. Voila un groupe qui a simplement charmé le public en 37 minutes par son naturel et son charme.
Difficile pour moi de faire un nouveau compte rendu sur Cocoon moi qui les ai vus tant de fois. J’avais eu beaucoup de mal à m’adapter à la notion de «groupe» à la place de duo, mais le concert du Casino de Paris m’avait un peu réconforté. Ce soir on va assister tout simplement à la véritable éclosion de Cocoon en tant que groupe qui évolue à 7 voir à 9 sur scène. Ils ont enfin maitrisé complètement et parfaitement cette notion surtout dans la réinterprétation de leurs anciens morceaux, car c’était là que le bas blessait. Sur scène, le décor est à la fois sobre et bien pensé, l’éclairage est remarquable, bref nous sommes plongés dans une atmosphère qui reste encore intimiste. Morgane est toute de blanc vêtue, pieds nus bien sûr. Maintenant c’est derrière un gros piano électrique qu’elle se place délaissant ainsi l’ancien petit clavier rouge qui l’a accompagné pendant des années. La première surprise ce soir viendra de l’adjonction de deux cuivres qui seront présents sur certains morceaux, dont Owls, j’avoue que la version proposée sonnera de manière agréable à mes oreilles, d’ailleurs je ne me rappelais plus que sur la version originale les cuivres étaient présents. Car il faut bien dire que l’interprétation des morceaux du premier album était un peu le point faible des concerts précédents, cette fois tout est bien en place, les cordes en arrière-plan sonnent de manière fort agréable, de plus le plaisir de l’ouïe est accentué par celui des yeux, car la violoniste derrière Morgane est tout simplement ravissante. Moins de bavardages dorénavant et plus de musique, le fait de parler était à mon avis imputable à un répertoire à l’époque beaucoup plus maigre, il fallait donc meubler. Mais le groupe est toujours à l’aise dans ses baskets, le plaisir est évident, cela se voit sur le visage très expressif de Morgane. Si les animaux sont toujours à l’honneur dans leurs chansons, ils en parlent beaucoup moins entre chaque morceau comme si cette page était révolue et qu’il était temps de passer à autre chose. Les standards sont passés en revue, on a droit à bon On My Way et une version de Hummingbird en duo qui nous rappelle de bons souvenirs. Une belle surprise avec Sea Lion II et des cordes magnifiques venues enrober la chanson. Le groupe va reprendre une fois de plus Hey Ya avec ses différentes variations pour le final. Bien sur, une grande partie du concert est consacré à Where The Ocean Ends , un voyage tout en rêve, légèrement moins acerbe à première vue que leur premier album, mais au final plus complexe qu’on ne l’imagine. Et j’avoue que ces nouvelles chansons (enfin pas si nouvelles maintenant) commencent à faire partie des standards du groupe par exemple le très beau Comets ou bien encore Dee Doo une chanson que j’affectionne particulièrement, peut-être parce que Morgane la chante de belle manière. Une autre bonne surprise viendra de l’interprétation cette fois réussie de Chupee après le désastre du Casino de Paris où la version était méconnaissable. Évidemment, exit, le Ukulélé, mais rien à dire c’était bien.
On le sait Cocoon aime les reprises, la dernière fois c’était Jay Z si je me souviens bien, cette fois ce sera Estelle avec American Boy pour le premier morceau du rappel, sans grand intérêt à mon avis sauf que c’est sympa de faire à chaque fois une reprise différente. Retour vers le passé avec un beau Tell Me, cela me fait toujours drôle d’entendre les fameuses paroles I Hate Birds ! Le groupe quitte la scène après un ultime In My Boat, mais il revient quelques minutes plus tard pour un second rappel. Quel est le morceau emblématique qu’ils n’ont pas joué ce soir ? J’avoue m’être posé la question puis frappé la tête en entendant les premières notes de Vultures, bah oui bien sûr ! En tout cas pas de Christmas Song une nouvelle fois, il semble que cette chanson soit définitivement rangée au placard. Morgane et Mark sortent maintenant leur petit papier pour une longue liste de remerciements puis le groupe va clore la soirée en douceur avec Cathedral extrait de leur dernier album.
Au final, une belle soirée une fois de plus en compagnie de Cocoon. Quelle sera la prochaine étape ? Un Zénith ? On verra bien en tout cas je resterai fidèle et continuerai à les suivre dans leur jeune carrière. »
C’est donc le premier des deux concerts que Cocoon doit donner à l’Olympia auquel je vais assister, archi sold out je l’ai déjà dit. La chance est un peu avec moi, car après l’ouverture des portes et bien que je n’ai pas fait partie de la première vague de spectateurs à entrer dans le long couloir menant à la salle je réussis tout de même à me faufiler, pour me retrouver, finalement, en bonne position au premier rang, évidemment, sur la gauche, côté Morgane ! Du coup, je verrai enfin les deux musiciens jouant des cordes en arrière-plan.
La première partie, Tricot Machine, est une ancienne connaissance, déjà vue, il y a pratiquement deux ans à la Cigale déjà en première partie de Cocoon ! Le groupe canadien affiche un réel enthousiasme à l’idée de jouer dans une si belle salle. J’avais comme souvenir un couple sympathique, à l’accent typique du pays, qui chantait des petites chansons humoristiques et pleines de vie et de gentillesse. Ce soir, je retrouve le couple avec une Catherine Leduc toujours aussi gentille et…sympathique. Je ne vois pas d’autres mots pour la qualifier. Mais cette fois ils sont entourés de deux autres musiciens (Batterie + Wurlitzer). Le public apprécie ce groupe chaleureux, les chansons sont toujours drôles, bien qu’empreintes d’une nostalgie mélancolique parfois touchante. J’ai particulièrement apprécié une chanson interprétée, ce soir, par Matthieu Beaumont le compagnon de Catherine, ainsi qu’elle, pas vraiment belle, mais je ne sais pas pourquoi diablement attirante qui s’émerveille pour un rien, qui par son sourire éclatant et par son accent charmant vous réconcilie avec tous les petits désagréments de la vie. Voila un groupe qui a simplement charmé le public en 37 minutes par son naturel et son charme.
Difficile pour moi de faire un nouveau compte rendu sur Cocoon moi qui les ai vus tant de fois. J’avais eu beaucoup de mal à m’adapter à la notion de «groupe» à la place de duo, mais le concert du Casino de Paris m’avait un peu réconforté. Ce soir on va assister tout simplement à la véritable éclosion de Cocoon en tant que groupe qui évolue à 7 voir à 9 sur scène. Ils ont enfin maitrisé complètement et parfaitement cette notion surtout dans la réinterprétation de leurs anciens morceaux, car c’était là que le bas blessait. Sur scène, le décor est à la fois sobre et bien pensé, l’éclairage est remarquable, bref nous sommes plongés dans une atmosphère qui reste encore intimiste. Morgane est toute de blanc vêtue, pieds nus bien sûr. Maintenant c’est derrière un gros piano électrique qu’elle se place délaissant ainsi l’ancien petit clavier rouge qui l’a accompagné pendant des années. La première surprise ce soir viendra de l’adjonction de deux cuivres qui seront présents sur certains morceaux, dont Owls, j’avoue que la version proposée sonnera de manière agréable à mes oreilles, d’ailleurs je ne me rappelais plus que sur la version originale les cuivres étaient présents. Car il faut bien dire que l’interprétation des morceaux du premier album était un peu le point faible des concerts précédents, cette fois tout est bien en place, les cordes en arrière-plan sonnent de manière fort agréable, de plus le plaisir de l’ouïe est accentué par celui des yeux, car la violoniste derrière Morgane est tout simplement ravissante. Moins de bavardages dorénavant et plus de musique, le fait de parler était à mon avis imputable à un répertoire à l’époque beaucoup plus maigre, il fallait donc meubler. Mais le groupe est toujours à l’aise dans ses baskets, le plaisir est évident, cela se voit sur le visage très expressif de Morgane. Si les animaux sont toujours à l’honneur dans leurs chansons, ils en parlent beaucoup moins entre chaque morceau comme si cette page était révolue et qu’il était temps de passer à autre chose. Les standards sont passés en revue, on a droit à bon On My Way et une version de Hummingbird en duo qui nous rappelle de bons souvenirs. Une belle surprise avec Sea Lion II et des cordes magnifiques venues enrober la chanson. Le groupe va reprendre une fois de plus Hey Ya avec ses différentes variations pour le final. Bien sur, une grande partie du concert est consacré à Where The Ocean Ends , un voyage tout en rêve, légèrement moins acerbe à première vue que leur premier album, mais au final plus complexe qu’on ne l’imagine. Et j’avoue que ces nouvelles chansons (enfin pas si nouvelles maintenant) commencent à faire partie des standards du groupe par exemple le très beau Comets ou bien encore Dee Doo une chanson que j’affectionne particulièrement, peut-être parce que Morgane la chante de belle manière. Une autre bonne surprise viendra de l’interprétation cette fois réussie de Chupee après le désastre du Casino de Paris où la version était méconnaissable. Évidemment, exit, le Ukulélé, mais rien à dire c’était bien.
On le sait Cocoon aime les reprises, la dernière fois c’était Jay Z si je me souviens bien, cette fois ce sera Estelle avec American Boy pour le premier morceau du rappel, sans grand intérêt à mon avis sauf que c’est sympa de faire à chaque fois une reprise différente. Retour vers le passé avec un beau Tell Me, cela me fait toujours drôle d’entendre les fameuses paroles I Hate Birds ! Le groupe quitte la scène après un ultime In My Boat, mais il revient quelques minutes plus tard pour un second rappel. Quel est le morceau emblématique qu’ils n’ont pas joué ce soir ? J’avoue m’être posé la question puis frappé la tête en entendant les premières notes de Vultures, bah oui bien sûr ! En tout cas pas de Christmas Song une nouvelle fois, il semble que cette chanson soit définitivement rangée au placard. Morgane et Mark sortent maintenant leur petit papier pour une longue liste de remerciements puis le groupe va clore la soirée en douceur avec Cathedral extrait de leur dernier album.
Au final, une belle soirée une fois de plus en compagnie de Cocoon. Quelle sera la prochaine étape ? Un Zénith ? On verra bien en tout cas je resterai fidèle et continuerai à les suivre dans leur jeune carrière. »
Cocoon est un groupe de pop / folk français chantant en anglais, créé en 2006. Cocoon, en duo, a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk. Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique.
EP
2006 : I Hate Birds
2007 : From Panda Mountains
Albums
2007 : My Friends All Died In A Plane Crash
2010 : Where The Oceans End
2006 : I Hate Birds
2007 : From Panda Mountains
Albums
2007 : My Friends All Died In A Plane Crash
2010 : Where The Oceans End
Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)
+
1 Bassiste & 1 Batteur
Sushi (Where The Oceans End - 2010)
Owls (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Mother (Where The Oceans End - 2010)
Oh my way (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Baby seal (Where The Oceans End - 2010)
Sea lion II (I will be gone) (Where The Oceans End - 2010)
Hummingbird (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Owls (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Mother (Where The Oceans End - 2010)
Oh my way (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Baby seal (Where The Oceans End - 2010)
Sea lion II (I will be gone) (Where The Oceans End - 2010)
Hummingbird (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Hey Ya ! (Outkast Cover)
Super powers (Where The Oceans End - 2010)
Comets (Where The Oceans End - 2010)
Dee doo (Where The Oceans End - 2010)
Oh My God (Where The Oceans End - 2010)
Cliffhanger (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Dolphins (Where The Oceans End - 2010)
Chupee (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Super powers (Where The Oceans End - 2010)
Comets (Where The Oceans End - 2010)
Dee doo (Where The Oceans End - 2010)
Oh My God (Where The Oceans End - 2010)
Cliffhanger (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Dolphins (Where The Oceans End - 2010)
Chupee (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Encore 1
American Boy (Estelle Acoustic Cover)
Tell me (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
In my boat (Where The Oceans End - 2010)
Tell me (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
In my boat (Where The Oceans End - 2010)
Encore 2
Vultures (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Cathedral (Where The Oceans End - 2010)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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