Première Partie : DRIVING DEAD GIRL + THE WALKIN' NOODLES
« Les Fleshtones et notre petite bande d’irréductibles, c’est un peu une vieille histoire d’amour, on se quitte pour quelques années puis on y revient toujours certain de ne pas s’ennuyer avec leur SUPERROCK ultra festif. OK, la folie de leur début n’est plus tout à fait la même, mais pour ceux qui ne les ont jamais vus c’est toujours une surprise de voir ce groupe de cinquantenaires bien tassés délivrés des shows plein de fougue et de bonne humeur. Même si les Fleshtones n’ont jamais été un grand groupe de studio, et à part leur premier album Roman Gods qui recelait plusieurs morceaux d’anthologie le reste de leur production restera toujours en retrait.
La circulation ainsi que l’impossibilité de trouver rapidement une place pour me garer ont fait que pour une rare fois je suis arrivé à la bourre à un concert. La première partie est assurée par un groupe de jeunes s’appelant les Wankin’ Noodles avait déjà entamé sérieusement leur set. Je n’ai pas vraiment été emballé par le reste de leur prestation qui sonne, pour mon goût, trop groupe français de la nouvelle vague à laquelle je n’accroche pas tout simplement.
Malgré le fait que je sois arrivé en cours de set le premier rang est facilement accessible, normal à la Flèche d’Or où nombre de spectateurs délaissent délibérément les premières parties préférant boire une bière et discuter. Chacun sa vision d’un concert, mais en tout cas ce n’est pas la mienne.
Deuxième groupe à monter sur scène, Driving Dead Girl. Ils arrivent tout droit de Bruxelles, mais pour une fois je ne serais pas dithyrambique envers ce groupe. Car si la musique fait illusion quelques minutes, on se lasse très vite. Leur rock est très primaire et sans grande imagination, un peu «bourrin» sur les bords, du coup je m’en désintéresse vite.
Le Farfisa est en place devant moi et Peter Zaremba et sa bande déboulent sur la scène de la Flèche d’Or. Pas de surprise, je retrouve mes Fleshtones presque comme au bon vieux temps. Bien sûr, ils ont vieilli, Peter a maintenant le visage ridé, le poids des années et des multiples tournées ont fait leur œuvre, pourtant il y a un je ne sais quoi d’éternelle jeunesse dans son attitude. Le sourire d’abord, les Tones sont un groupe de gentils qui n’ont qu’une ambition, faire la fête et si possible avec de la bonne musique et même à, plus de cinquante ans, ils arrivent à faire le spectacle comme des vieux routiers certes, mais toujours en prenant du plaisir, cela se voit. Ils ont ça dans la peau, ils transpirent le groove de tous leurs pores. Dommage tout de même que le groupe n’ait pas bénéficié d’un meilleur son avec une guitare sous amplifiée. Mais au fond, après quelques morceaux on n’y pense plus, il reste juste le fun, les mimiques bras croisés, les pompes, Keith Streng et le bassiste qui tournent sur eux-mêmes et ce même Keith qui ne tient de toute façon pas en place avec sa guitare à paillettes dorées. Alors bien sûr on regrette tout de même que quelques incontournables ne soient pas joués, je pense à Roman Good ou à Hexbreaker ! Mais comment ne pas se réjouir et prendre du plaisir lors de l’enchainement The Dreg/Vindicators ou le duo basse/guitare va nous faire son numéro spécial, chaque musicien jouant sur le manche de l’autre le tout dans une ronde endiablée avant de terminer dans la fosse pour le toujours fameux Theme From The Vindicators. Bref on passe une excellente soirée, un peu trop courte à mon gout d'ailleurs, car même s’ils ont pu revenir pour un rappel j’avais d’ailleurs peur qu’ils soient interdits de plateau à cause du couvre-feu), le show se terminera avec un Peter Zaremba traversant la salle de la Flèche pour s’installer sur le bar au fond de la salle. Eh oui, c’est fini le temps des fins de concert dans la rue.
Ne boudons pas notre plaisir, ce fut une bonne, mais trop courte soirée, les Fleshtones restent éternels et bien entendu que je retournerais les voir avec grand plaisir. »
La circulation ainsi que l’impossibilité de trouver rapidement une place pour me garer ont fait que pour une rare fois je suis arrivé à la bourre à un concert. La première partie est assurée par un groupe de jeunes s’appelant les Wankin’ Noodles avait déjà entamé sérieusement leur set. Je n’ai pas vraiment été emballé par le reste de leur prestation qui sonne, pour mon goût, trop groupe français de la nouvelle vague à laquelle je n’accroche pas tout simplement.
Malgré le fait que je sois arrivé en cours de set le premier rang est facilement accessible, normal à la Flèche d’Or où nombre de spectateurs délaissent délibérément les premières parties préférant boire une bière et discuter. Chacun sa vision d’un concert, mais en tout cas ce n’est pas la mienne.
Deuxième groupe à monter sur scène, Driving Dead Girl. Ils arrivent tout droit de Bruxelles, mais pour une fois je ne serais pas dithyrambique envers ce groupe. Car si la musique fait illusion quelques minutes, on se lasse très vite. Leur rock est très primaire et sans grande imagination, un peu «bourrin» sur les bords, du coup je m’en désintéresse vite.
Le Farfisa est en place devant moi et Peter Zaremba et sa bande déboulent sur la scène de la Flèche d’Or. Pas de surprise, je retrouve mes Fleshtones presque comme au bon vieux temps. Bien sûr, ils ont vieilli, Peter a maintenant le visage ridé, le poids des années et des multiples tournées ont fait leur œuvre, pourtant il y a un je ne sais quoi d’éternelle jeunesse dans son attitude. Le sourire d’abord, les Tones sont un groupe de gentils qui n’ont qu’une ambition, faire la fête et si possible avec de la bonne musique et même à, plus de cinquante ans, ils arrivent à faire le spectacle comme des vieux routiers certes, mais toujours en prenant du plaisir, cela se voit. Ils ont ça dans la peau, ils transpirent le groove de tous leurs pores. Dommage tout de même que le groupe n’ait pas bénéficié d’un meilleur son avec une guitare sous amplifiée. Mais au fond, après quelques morceaux on n’y pense plus, il reste juste le fun, les mimiques bras croisés, les pompes, Keith Streng et le bassiste qui tournent sur eux-mêmes et ce même Keith qui ne tient de toute façon pas en place avec sa guitare à paillettes dorées. Alors bien sûr on regrette tout de même que quelques incontournables ne soient pas joués, je pense à Roman Good ou à Hexbreaker ! Mais comment ne pas se réjouir et prendre du plaisir lors de l’enchainement The Dreg/Vindicators ou le duo basse/guitare va nous faire son numéro spécial, chaque musicien jouant sur le manche de l’autre le tout dans une ronde endiablée avant de terminer dans la fosse pour le toujours fameux Theme From The Vindicators. Bref on passe une excellente soirée, un peu trop courte à mon gout d'ailleurs, car même s’ils ont pu revenir pour un rappel j’avais d’ailleurs peur qu’ils soient interdits de plateau à cause du couvre-feu), le show se terminera avec un Peter Zaremba traversant la salle de la Flèche pour s’installer sur le bar au fond de la salle. Eh oui, c’est fini le temps des fins de concert dans la rue.
Ne boudons pas notre plaisir, ce fut une bonne, mais trop courte soirée, les Fleshtones restent éternels et bien entendu que je retournerais les voir avec grand plaisir. »
The Fleshtones se sont formé en 1976 dans le Queens à New York. Ils associent l’énergie Punk à un son résolument sixties (guitare Fuzz et Orgue Farfisa) avec des influences rhythm and blues, rockabilly, surf music instrumentale et bien sur une bonne dose de 60's punk. Puristes du son Rock Garage, ils se font rapidement et facilement une place parmi la scène punk et new wave de New York. Janvier 2008 voit la sortie d'un nouvel album intitulé Take a Good Look sur le label Yep Roc Records. Depuis 30 ans, ce groupe est toujours aussi bon, donne toujours autant de plaisir (et ils donnent l'impression eux-aussi de toujours éprouver le même plaisir).
Albums, EPs
Up-Front EP (I.R.S.) 1980
Roman Gods LP/cassette (I.R.S.) 1982 + CD [limited] (Eur. I.R.S.) 1990
Roman Gods [Dance Remix] b/w Ride Your Pony + Chinese Kitchen 12" (I.R.S.) 1982
Blast Off! cassette (ROIR) 1982 + CD (ROIR) 1990 + CD (ROIR/Fr. Danceteria) 1993 + CD (Red Star) 1997 + LP (Sp. Munster) 2001 + LP (Get Hip Records) 2002
Hexbreaker! LP/cassette (I.R.S.) 1983
American Beat ‘84 + Hall of Fame b/w Mean Ole’ Lonesome Train + Super Hexbreaker 12” EP (Fr. I.R.S.) 1984
Speed Connection LP (Fr. I.R.S.) 1985
Speed Connection II: The Final Chapter LP/cassette (I.R.S.) 1985 + download (I.R.S.) 2010
Fleshtones vs. Reality LP/cassette/CD (Emergo) 1987
Soul Madrid LP (Sp. Imposible) 1989
Powerstance! CD/LP/cassette (Aus. Trafalgar) 1991 + CD/LP/cassette (UK Big Beat ) 1991 + CD (Naked Language/Ichiban) 1992 + download (Ichiban) 2006
Forever Fleshtones LP (Gr. Hitch Hyke) 1993
Beautiful Light CD (Naked Language/Ichiban) 1994 + download (Ichiban) 2006
Laboratory of Sound CD (Ichiban International) 1995 + LP (Gr. Hitch Hyke) 1996 + download (Ichiban) 2006
Fleshtones Favorites CD (Flesh) 1997
Hitsburg USA! LP (Telstar) 1997 + CD (Sp. Imposible) 1997
More Than Skin Deep CD (Ichiban International) 1998 + LP (Telstar) 1998 + CD/LP (Eur. Epitaph) 1999 + download (Ichiban) 2006
Hitsburg Revisited CD (Telstar) 1999 + CD/LP (Eur. Epitaph) 1999
Solid Gold Sound CD/LP (Blood Red) 2001 + CD (Fr. Fantastika) 2001 + download (Blood Red) 2009
Do You Swing? CD/LP (Yep Roc) 2003
Beachhead CD/LP (Yep Roc) 2005 + LP (It. Nicotine) (2006)
Take A Good Look CD/LP (Yep Roc) 2008
Stocking Stuffer CD/LP (Yep Roc) 2008
Brooklyn Sound Solution CD/LP (Yep Roc) 2011
Up-Front EP (I.R.S.) 1980
Roman Gods LP/cassette (I.R.S.) 1982 + CD [limited] (Eur. I.R.S.) 1990
Roman Gods [Dance Remix] b/w Ride Your Pony + Chinese Kitchen 12" (I.R.S.) 1982
Blast Off! cassette (ROIR) 1982 + CD (ROIR) 1990 + CD (ROIR/Fr. Danceteria) 1993 + CD (Red Star) 1997 + LP (Sp. Munster) 2001 + LP (Get Hip Records) 2002
Hexbreaker! LP/cassette (I.R.S.) 1983
American Beat ‘84 + Hall of Fame b/w Mean Ole’ Lonesome Train + Super Hexbreaker 12” EP (Fr. I.R.S.) 1984
Speed Connection LP (Fr. I.R.S.) 1985
Speed Connection II: The Final Chapter LP/cassette (I.R.S.) 1985 + download (I.R.S.) 2010
Fleshtones vs. Reality LP/cassette/CD (Emergo) 1987
Soul Madrid LP (Sp. Imposible) 1989
Powerstance! CD/LP/cassette (Aus. Trafalgar) 1991 + CD/LP/cassette (UK Big Beat ) 1991 + CD (Naked Language/Ichiban) 1992 + download (Ichiban) 2006
Forever Fleshtones LP (Gr. Hitch Hyke) 1993
Beautiful Light CD (Naked Language/Ichiban) 1994 + download (Ichiban) 2006
Laboratory of Sound CD (Ichiban International) 1995 + LP (Gr. Hitch Hyke) 1996 + download (Ichiban) 2006
Fleshtones Favorites CD (Flesh) 1997
Hitsburg USA! LP (Telstar) 1997 + CD (Sp. Imposible) 1997
More Than Skin Deep CD (Ichiban International) 1998 + LP (Telstar) 1998 + CD/LP (Eur. Epitaph) 1999 + download (Ichiban) 2006
Hitsburg Revisited CD (Telstar) 1999 + CD/LP (Eur. Epitaph) 1999
Solid Gold Sound CD/LP (Blood Red) 2001 + CD (Fr. Fantastika) 2001 + download (Blood Red) 2009
Do You Swing? CD/LP (Yep Roc) 2003
Beachhead CD/LP (Yep Roc) 2005 + LP (It. Nicotine) (2006)
Take A Good Look CD/LP (Yep Roc) 2008
Stocking Stuffer CD/LP (Yep Roc) 2008
Brooklyn Sound Solution CD/LP (Yep Roc) 2011
Compilations
The Fleshtones: Living Legends Series CD (I.R.S.) 1989
Angry Years 1984-1986 CD (Sp. Imposible) 1994 + CD (Amsterdamned) 1997
It's "Super-Rock" Time!: The IRS Years 1980-85 CD (Aus. Raven) 2010
Hexbreaker! / Speed Connection CD (Aus. Raven) 2010
Roman Gods / Up-Front / Speed Connection II CD (Aus. Raven) 2011
The Fleshtones: Living Legends Series CD (I.R.S.) 1989
Angry Years 1984-1986 CD (Sp. Imposible) 1994 + CD (Amsterdamned) 1997
It's "Super-Rock" Time!: The IRS Years 1980-85 CD (Aus. Raven) 2010
Hexbreaker! / Speed Connection CD (Aus. Raven) 2010
Roman Gods / Up-Front / Speed Connection II CD (Aus. Raven) 2011
Peter Zaremba (vocals, harmonica, & organ)
Keith Streng (guitar & vocals)
Bill Milhizer (drums & vocals)
Ken Fox (bass & vocals)
Keith Streng (guitar & vocals)
Bill Milhizer (drums & vocals)
Ken Fox (bass & vocals)
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