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samedi 12 janvier 2013

DISTANT WORLDS (遠い世界:音楽ファイナルファンタジーから) ~ Le Palais des Congrès. Paris.














遠い世界:音楽ファイナルファンタジーから
25th Anniversary -  DISTANT WORLDS TOUR 2012/13
* First time in Paris with a specially designed program to mark the occasion *
Arnie Roth, Conductor
Nobuo Uematsu and Masashi Hamauzu in attendance



Ce qu’en a pensé Émilie :

« C’est en quatuor que nous nous dirigeons en ce samedi de janvier vers le Palais des Congrès, Guillaume ayant convaincu sa mère et son frère suite aux vidéos tournées lors de nos deux précédents concerts Distant Worlds. Bien sûr, on sait tout de suite que, le cadre du Royal Albert Hall en moins, ce ne sera pas aussi grandiose, mais on n’allait quand même pas zapper pareil événement, c’est leur première venue en France ! Des trois dates annoncées au départ, celle du vendredi a finalement été annulée. La faute probablement à un prix définitivement exagéré, près du double de celui de Londres. Vincent, lui, fera le dimanche, au programme légèrement différent. 

Comme nos places ne sont pas numérotées (et que toutes les meilleures nous sont interdites du fait du tarif « carré or » auquel nous avons refusé de céder), nous arrivons relativement tôt, deux heures avant l’ouverture des portes. Il n’y a pas encore trop de monde, pour l’instant tout va bien, mais ça ne va pas durer, et c’est un euphémisme. Il y a trois entrées au Palais des Congrès, et elles sont destinées ce soir aux trois tarifs : le carré or donc, le prix intermédiaire qui est le nôtre, et les places du fond (un tarif qui, cela dit en passant, n’existait pas encore quand nous avons pris nos tickets, mais nous n’aurions pas été intéressés de toute façon). Petit problème, il y a bien plus de personnes dans notre catégorie ! Mais à ce type d’événement, les gens sont calmes, et la queue s’organise correctement face aux trois petites portes de l’entrée qui nous est réservée. Deuxième bémol, l’ouverture des portes est bien tardive. Bon, avec une centaine de concerts au compteur, je suis bien placée pour savoir que c’est monnaie courante. Au moins on est au chaud (même si au bout d’un moment on aimerait bien l’être un peu moins) et à l’abri des intempéries (en janvier, c’est appréciable). À 20 heures, la porte ouvre. « La » ? Eh bien oui, « la », et c’est le gros aléa de la soirée. Des trois portes déjà pas bien larges de notre entrée, l’orga a la magnifique idée de n’ouvrir que celle du centre. Effet entonnoir assuré, il va falloir jouer des coudes pour survivre. En sept ans de concerts, j’en ai vécu des entrées un peu chaotiques, mais à ce point, jamais. C’était définitivement dangereux, et encore, on avait la chance de se retrouver parmi une foule plutôt calme et posée, peu d’adolescents fougueux et pas de fouteurs de merde comme on en voit à certains concerts. Sinon, il y aurait forcément eu des blessés. 


Mais nous sommes enfin dans la salle, et entiers tous les quatre. Nous nous plaçons au plus vite au centre, juste derrière les fameux « carré or ». Pour nous, le calvaire s’arrête, mais pas pour tout le monde. En effet, le contrôle de l’accès aux carrés or est, comment dire, inexistant. Et on voit bientôt s’entasser en bas des gens qui ne peuvent plus accéder aux places pour lesquelles ils ont réservé, puisqu’elles ont été prises d’assaut par des possesseurs d’autres catégories. Pas forcément volontairement d’ailleurs, la signalétique étant quasi inexistante. On a apparemment proposé à ces personnes de revenir le lendemain, super… Certes, l’organisation d’un tel événement est difficile, mais là, le cumul d’erreurs est impressionnant. Enfin peu importe, nous sommes bien placés, le spectacle va pouvoir commencer.


Peu de surprises pour nous avec le prélude habituel suivi de Liberi Fatali. De manière générale, le programme ressemble à celui de notre premier DW de 2011, mais ça commence à dater, alors on ne boude pas notre plaisir. Je grince un peu des dents lors des interventions de Susan  Calloway (il y en aura trois en tout) : je n’ai toujours pas changé d’avis sur sa voix, même si je comprends tout à fait qu’on ne partage pas mon point de vue. Hormis cela, les interprétations sont très belles, l’orchestre Lamoureux, qui je pense ne bénéficie pas du même entraînement que le Royal Philarmonic Orchestra, participant ce soir pour la première fois à un concert Distant Worlds, s’en sort avec les honneurs lors de cette première moitié de programme. Le son est bon, quoique définitivement en deçà de celui du RAH. Je vois arriver Blinded By Light de FFXIII avec grand plaisir, et après une deuxième intervention de Susan, nos amis les Chocobos viennent nous rendre une petite visite avant l’entracte. Effet garanti, même lorsque c’est la troisième fois. Les rires et applaudissements fusent simultanément. En revanche, le Chœur Lamoureux est trop discret durant l’ensemble de la prestation, et notamment donc lors de ce Swing de Chocobo, pendant lequel nous avons l’habitude d’entendre épeler les lettres C.H.O.C.O.B.O. à la fin, et une version française aurait été sympathique. Bon, je chipote, mais quand même…

Une fois l’entracte achevé, nous reprenons sur l’opening du VII. Dans un ordre remanié, nous sommes toujours proches du programme de 2011, mais pas de Dancing Mad ce soir malheureusement (il n’y a pas d’orgue). Très belle surprise, cela dit, que ce Dark World de FFVI avec Uematsu au clavier. Arnie Roth, le bavard chef d’orchestre, nous informera avoir réussi à le convaincre en acceptant de son côté de manier le violon. En plus du plaisir de voir Maître Nobuo sur scène, nous pouvons donc admirer les talents de violoniste d’Arnie qui nous étaient jusqu’ici inconnus. Autre « nouveauté », en tout cas absente de nos deux précédents Distant Worlds, la jolie Fisherman’s Horizon, extraite du huitième opus. Premier couac de l’orchestre (pardonnable) sur The Man With The Machine Gun. Après la dernière intervention de Susan, nouveau couac (plus marquant) durant Battle with The Four Fiends. De manière générale, malgré une prestation de très haut niveau, on sent que l’ensemble est inférieur aux shows de Londres (et ne le nions pas, les 70€ déboursés par personne et l’entrée chaotique sont largement responsables de cette comparaison systématique que je fais). Mais comme je le dis souvent, on vient ici pour entendre du live, et les petites imperfections font aussi le charme de la chose.

Le public se montre très enthousiaste sur le fameux Aerith’s Theme (alors que Guillaume, pour sa part, en a un peu marre de l’entendre et s’en serait bien passé). Mais pour une première venue dans la capitale française, impossible de zapper les classiques. Après un sympathique medley sur le thème des batailles et de la victoire, les larmes me montent aux yeux sur Terra’s Theme, qui m’avait tant manqué en 2012. Magnifique chanson, qui serait parfaite pour conclure, mais nous ne sommes pas dupes : il reste encore One-Winged Angel, qui reprend ce soir sa place légitime à la fin du set, et permet enfin au Chœur Lamoureux de démontrer son exceptionnelle qualité.

Et voilà, c’est fini ! Trop court comme d’habitude. Malgré les nombreux points noirs de la soirée, je tiens à remercier tous les organisateurs et musiciens qui l’ont rendue possible, et si Distant Worlds repasse par la capitale, je pense que nous irons à nouveau (mais j’espère que les différents problèmes seront résolus ^^).»




photos de Isabelle


Distant Worlds: Music From Final Fantasy est une tournée de concerts mettant en vedette la musique de la série Final Fantasy qui a commencé sa tournée les 4 Décembre 2007, à Stockholm , en Suède , et continue à ce jour. Contrairement aux tournées précédentes, c'est une tournée mondiale.  Produit par AWR Music Productions et soutenu par Thomas Böcker à titre consultatif, la série de concerts avec de la musique est menée par Arnie Roth et composé par Nobuo Uematsu. Lancé en conjonction avec le vingtième anniversaire de Final Fantasy, les concerts comprennent la musique de chaque match de la série.




2007 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Nobuo Uematsu)
2010 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Royal Stockholm Philharmonic Orchestra)
2010 - Distant Worlds II: More Music from Final Fantasy [Soundtrack]
2011 - DVD Boxset Distant Worlds music from FINAL FANTASY Returning Home








The Royal Philharmonic Concert Orchestra plus choir
Arnie Roth, Conductor
Nobuo Uematsu and Masashi Hamauzu in attendance




 La Setlist du Concert
DISTANT WORLDS

 Part I

Final Fantasy Series: Prelude
Final Fantasy VIII: Liberi Fatali
Final Fantasy X: Zanarkand
Final Fantasy VIII: Don't Be Afraid
Final Fantasy XI: Memoro de la Stono - Distant Worlds (with Susan Calloway)
Final Fantasy VII: JENOVA
Final Fantasy IX: You're Not Alone
Final Fantasy XIII: Blinded By Light
Final Fantasy XII: Kiss Me Good-Bye (with Susan Calloway)
Final Fantasy Series: Swing de Chocobo (FF X)

Intermission

Final Fantasy VII: Opening - Bombing Mission
Final Fantasy VI: Dark World (with Nobuo Uematsu and Arnie Roth)
Final Fantasy VIII: Fisherman's Horizon
Final Fantasy VIII: The Man With The Machine Gun
Final Fantasy IX: Melodies Of Life (with Susan Calloway)
Final Fantasy IV: Battle with The Four Fiends
Final Fantasy VII: Aerith's Theme
Final Fantasy Series: Battle & Victory Theme Medley
Final Fantasy VI: Terra's Theme

Encore

Final Fantasy VII: One-Winged Angel



La durée du concert : 2h00


AFFICHE / PROMO / FLYER



http://youtu.be/z-Sy1S_Ehhw
http://youtu.be/haycMKaK8kM
http://youtu.be/z5TSD-bvpHU 
 

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