Support Act : TRANSFER
« Pour fêter la sortie de leur nouvel album, Specter At The Feast, les Américains de Black Rebel Motorcycle Club nous honorent avec non pas un, mais deux Trianons ! Fidèle à ma réputation, je fais les deux. En ce premier soir, je rejoins Vincent qui m’a réservée une magnifique place au premier rang du premier étage. La première partie est assurée par d’autres Américains, Transfer, dont je n’avais vu que la fin de la prestation en première partie de Kaiser Chiefs à l’Olympia en 2011, suite à quelques problèmes de métro. Aujourd’hui je peux voir l’intégralité de leur show, et même si je passe un moment sympathique, la sauce ne prend pas vraiment. Vincent rejoint mon avis : à trop vouloir ratisser large, ce groupe manque d’identité musicale. On sent qu’ils se cherchent, certains morceaux sont plus accrocheurs que d’autres. En somme, du potentiel, mais pas vraiment exploité.
Pour une fois, le temps passe vite entre les deux groupes, Vincent et moi ne manquant jamais de sujets de discussion entre ses futurs concerts et les miens ^^
Et le trio star de la soirée, j’ai nommé BRMC, entre en scène sur Let The Day Begin, nouveau single et cover de The Call, groupe de feu Michael Been, papa de Robert, le chanteur/bassiste/guitariste qui assurera également ce soir 99 % de la communication avec le public. C’est quelque chose que je n’avais pas forcément remarqué lors des deux concerts du groupe que j’avais vus avant, la discrétion de Peter Hayes. Il faut dire qu’en plus des tâches qu’il partage avec Robert, on le retrouve aussi à l’harmonica ou au clavier, le tout parfois dans une seule et même chanson ! Ce gars est un surhomme. Derrière ses fûts, Leah Shapiro assure, on a bien du mal à croire qu’ils ne sont que trois sur scène. L’ambiance dans le public, mitigée mais correcte sur les nouveaux morceaux, s’améliore avec l’arrivée de Beat The Devil’s Tattoo, titre éponyme de l’album précédent. Je ne saurais trop dire pourquoi, j’ai pourtant trouvé son interprétation un poil moins bonne qu’à l’accoutumée. C’est d’ailleurs mon impression générale du concert, le fait qu’il manquait un petit « truc » indéfinissable pour en faire un concert inoubliable. Il faut dire que le groupe vient de traverser des moments difficiles, et retrouve la scène depuis peu, on leur pardonnera donc volontiers. Et de toute façon, BRMC en petite forme, ça reste du très haut niveau. La preuve avec la classique Whatever Happened To My Rock’n’Roll, qui déchaîne le public en moins de deux. Dans ces moments-là, mon petit gabarit de fille bénit la place assise pour laquelle j’ai décidé d’opter ! D’autant qu’on est parti à présent dans un enchaînement de tubes. Retour au calme ensuite sur la petite nouvelle Returning puis Screaming Gun, que l’on croirait presque interprétée par Peter et Leah seuls avant que Robert et sa basse ne descendent des amplis sur lesquels ils étaient montés dans l’ombre. J’en profite pour noter la qualité exceptionnelle de l’éclairage ce soir, en parfaite adéquation avec les titres joués. Ce n’est vraiment pas le genre de truc auquel je fais très attention d’habitude, donc si je le dis, vous pouvez me croire.
Le concert continue en alternant nouveautés et anciens titres plus ou moins connus. Ah, In Like The Rose, super ! Spread Your love conclut avec brio la première partie du concert, Robert se payant un petit tour dans le public, avant un court rappel de deux titres de Specter At The Feast. Mais Robert ayant enjoint quelques personnes qui proposaient des titres à revenir le lendemain, je suppose que je peux m’attendre à une setlist différente. Et avec 22 morceaux interprétés, nous approchons déjà les deux heures de concert, ce qui est énorme par les temps qui courent. Robert nous a remerciés la main sur le cœur, avec un air profondément sincère qui fait du bien à une époque où la musique devient de plus en plus une question de pognon.
Je traîne un peu dans le Trianon ensuite, le temps d’hésiter devant un tee-shirt orné de loups au stand de merch, et de dire bonjour à Gilles qui était en fosse comme toujours. Puis je rentre, espérant ne pas manquer de deuxième rappel sur le trottoir comme BRMC ont l’habitude de les faire. Comme je l’ai déjà dit, pour des raisons personnelles et que je n’arrive pas vraiment à définir moi-même, ce n’était pas mon meilleur concert de BRMC. (La méconnaissance du nouvel album qui ne sortait que le lundi suivant, peut-être ?) Mais c’était quand même très bien. De toute façon, un mauvais concert de BRMC, je pense que ça n’existe pas. »
Pour une fois, le temps passe vite entre les deux groupes, Vincent et moi ne manquant jamais de sujets de discussion entre ses futurs concerts et les miens ^^
Et le trio star de la soirée, j’ai nommé BRMC, entre en scène sur Let The Day Begin, nouveau single et cover de The Call, groupe de feu Michael Been, papa de Robert, le chanteur/bassiste/guitariste qui assurera également ce soir 99 % de la communication avec le public. C’est quelque chose que je n’avais pas forcément remarqué lors des deux concerts du groupe que j’avais vus avant, la discrétion de Peter Hayes. Il faut dire qu’en plus des tâches qu’il partage avec Robert, on le retrouve aussi à l’harmonica ou au clavier, le tout parfois dans une seule et même chanson ! Ce gars est un surhomme. Derrière ses fûts, Leah Shapiro assure, on a bien du mal à croire qu’ils ne sont que trois sur scène. L’ambiance dans le public, mitigée mais correcte sur les nouveaux morceaux, s’améliore avec l’arrivée de Beat The Devil’s Tattoo, titre éponyme de l’album précédent. Je ne saurais trop dire pourquoi, j’ai pourtant trouvé son interprétation un poil moins bonne qu’à l’accoutumée. C’est d’ailleurs mon impression générale du concert, le fait qu’il manquait un petit « truc » indéfinissable pour en faire un concert inoubliable. Il faut dire que le groupe vient de traverser des moments difficiles, et retrouve la scène depuis peu, on leur pardonnera donc volontiers. Et de toute façon, BRMC en petite forme, ça reste du très haut niveau. La preuve avec la classique Whatever Happened To My Rock’n’Roll, qui déchaîne le public en moins de deux. Dans ces moments-là, mon petit gabarit de fille bénit la place assise pour laquelle j’ai décidé d’opter ! D’autant qu’on est parti à présent dans un enchaînement de tubes. Retour au calme ensuite sur la petite nouvelle Returning puis Screaming Gun, que l’on croirait presque interprétée par Peter et Leah seuls avant que Robert et sa basse ne descendent des amplis sur lesquels ils étaient montés dans l’ombre. J’en profite pour noter la qualité exceptionnelle de l’éclairage ce soir, en parfaite adéquation avec les titres joués. Ce n’est vraiment pas le genre de truc auquel je fais très attention d’habitude, donc si je le dis, vous pouvez me croire.
Le concert continue en alternant nouveautés et anciens titres plus ou moins connus. Ah, In Like The Rose, super ! Spread Your love conclut avec brio la première partie du concert, Robert se payant un petit tour dans le public, avant un court rappel de deux titres de Specter At The Feast. Mais Robert ayant enjoint quelques personnes qui proposaient des titres à revenir le lendemain, je suppose que je peux m’attendre à une setlist différente. Et avec 22 morceaux interprétés, nous approchons déjà les deux heures de concert, ce qui est énorme par les temps qui courent. Robert nous a remerciés la main sur le cœur, avec un air profondément sincère qui fait du bien à une époque où la musique devient de plus en plus une question de pognon.
Je traîne un peu dans le Trianon ensuite, le temps d’hésiter devant un tee-shirt orné de loups au stand de merch, et de dire bonjour à Gilles qui était en fosse comme toujours. Puis je rentre, espérant ne pas manquer de deuxième rappel sur le trottoir comme BRMC ont l’habitude de les faire. Comme je l’ai déjà dit, pour des raisons personnelles et que je n’arrive pas vraiment à définir moi-même, ce n’était pas mon meilleur concert de BRMC. (La méconnaissance du nouvel album qui ne sortait que le lundi suivant, peut-être ?) Mais c’était quand même très bien. De toute façon, un mauvais concert de BRMC, je pense que ça n’existe pas. »
Black Rebel Motorcycle Club (BMRC) est un groupe de rock américain originaire de San Francisco et aujourd'hui basé à Los Angeles. Robert Turner (basse, guitare, chant) a choisi un pseudonyme afin de s'affranchir de l'influence de son père, Michael Been, chanteur de The Call.
(http://blackrebelmotorcycleclub.com/news/)
• 2001 : Black Rebel Motocycle Club
• 2003 : Take Them On, On Your Own
• 2005 : Howl
• 2007 : Baby 81
• 2007 : American X : Baby 81 Sessions
• 2008 : The Effects of 333
• 2010 : Beat The Devil’s Tattoo
• 2013 : Specter At The Fast
BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (BRMC)
Peter Hayes – vocals, guitar, bass, synthesizer (1998–present)
Robert Levon Been – vocals, bass, guitar, piano (1998–present)
Leah Shapiro – drums, percussion (2008–present)
The Setlist
BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (BRMC)
Let the Day Begin (The Call Cover)(Let the Day Begin - 1989)
Rival (Specter at the Feast - 2013)
Hate The Taste (Specter at the Feast - 2013)
Beat the Devil's Tattoo (Single - Beat the Devil's Tattoo - 2010)
Whatever Happened to My Rock 'n' Roll (Punk Song) (Single - B.R.M.C. - 2001)
Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
Berlin (Baby 81 - 2007)
Love Burns (B.R.M.C. - 2001)
Returning (Specter at the Feast - 2013)
Screaming Gun (Screaming Gun - EP - 2001)
Conscience Killer (Beat the Devil's Tattoo - 2010)
Teenage Disease (Specter at the Feast - 2013)
Howl (Howl - 2005)[featuring by Robert Levon Been alone on acoustic guitar]
Lullaby (Specter at the Feast - 2013)
White Palms (B.R.M.C. - 2001)
Funny Games (Specter at the Feast - 2013)
Weight of the World (Howl - 2005)
In Like the Rose (Take Them On, on Your Own - 2003)
Six Barrel Shotgun (Take Them On, on Your Own - 2003)
Spread Your Love (Single - B.R.M.C. - 2001)
Encore
Sell It (Specter at the Feast - 2013)
Lose Yourself (Specter at the Feast - 2013)
Let the Day Begin (The Call Cover)(Let the Day Begin - 1989)
Rival (Specter at the Feast - 2013)
Hate The Taste (Specter at the Feast - 2013)
Beat the Devil's Tattoo (Single - Beat the Devil's Tattoo - 2010)
Whatever Happened to My Rock 'n' Roll (Punk Song) (Single - B.R.M.C. - 2001)
Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
Berlin (Baby 81 - 2007)
Love Burns (B.R.M.C. - 2001)
Returning (Specter at the Feast - 2013)
Screaming Gun (Screaming Gun - EP - 2001)
Conscience Killer (Beat the Devil's Tattoo - 2010)
Teenage Disease (Specter at the Feast - 2013)
Howl (Howl - 2005)[featuring by Robert Levon Been alone on acoustic guitar]
Lullaby (Specter at the Feast - 2013)
White Palms (B.R.M.C. - 2001)
Funny Games (Specter at the Feast - 2013)
Weight of the World (Howl - 2005)
In Like the Rose (Take Them On, on Your Own - 2003)
Six Barrel Shotgun (Take Them On, on Your Own - 2003)
Spread Your Love (Single - B.R.M.C. - 2001)
Encore
Sell It (Specter at the Feast - 2013)
Lose Yourself (Specter at the Feast - 2013)
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