Ce qu’en a pensé Émilie :
« Étrange soirée que celle que je vais vivre en ce mois de septembre : pour la première fois de ma vie, je sais qu’un groupe va se séparer avant de le voir en concert pour la dernière fois. De tous les groupes que je suis assidûment, The Jim Jones Revue était ma foi l’un de ceux pour lesquels je n’avais jamais envisagé la possibilité d’un split. Comme quoi la vie est tout sauf prévisible.
J’arrive au Trabendo une petite demi-heure avant l’ouverture des portes, il y a déjà du monde mais ce n’est pas grave, je vois le quintette londonien pour la 8ème fois ce soir, dont deux au premier rang, je préfère ne pas risquer l’écrasement et profiter « tranquillement » (tout est relatif, il faut quand même être bizarrement constitué pour rester sans bouger à un concert de JJR) sur la barrière à droite. Ma grande passion pour le guitariste Rupert Orton aurait dû me faire opter pour la gauche, mais la proximité du stand de merch (qui vendait par ailleurs un tee-shirt exclusif pour cette dernière tournée, pour lequel j’ai réussi à ne pas craquer), de l’entrée et du bar m’a dissuadée de faire ce choix. Je serai donc du côté de l’exceptionnel pianiste Henri Herbert, malheureusement, je pouvais juste le voir lui mais pas son instrument. Quand on est fan de concerts comme moi, on maudit chaque jour le fait d’être minuscule !
Mais commençons par la première partie, à savoir John J. Presley, un monsieur chanteur / guitariste dont le timbre de voix correspond parfaitement au blues rock qu’il a choisi d’interpréter. Les compos, répétitives au premier abord, sont relevées par l’instrument dont joue en alternance avec son clavier la demoiselle à droite, instrument dont je serais bien incapable de dire le nom, mea culpa. Au début, on ne l’entendait absolument pas, et je craignais vraiment de me lasser de ces ballades tournant sur leur fin en déluge de décibels prévisible, et ce malgré la bonne interprétation du trio (il y avait aussi un batteur), mais le problème de son par rapport à cet instrument ayant été réglé par la suite, c’est finalement une première partie d’un niveau plus que convenable à laquelle j’ai eu le droit ce soir.
J’arrive au Trabendo une petite demi-heure avant l’ouverture des portes, il y a déjà du monde mais ce n’est pas grave, je vois le quintette londonien pour la 8ème fois ce soir, dont deux au premier rang, je préfère ne pas risquer l’écrasement et profiter « tranquillement » (tout est relatif, il faut quand même être bizarrement constitué pour rester sans bouger à un concert de JJR) sur la barrière à droite. Ma grande passion pour le guitariste Rupert Orton aurait dû me faire opter pour la gauche, mais la proximité du stand de merch (qui vendait par ailleurs un tee-shirt exclusif pour cette dernière tournée, pour lequel j’ai réussi à ne pas craquer), de l’entrée et du bar m’a dissuadée de faire ce choix. Je serai donc du côté de l’exceptionnel pianiste Henri Herbert, malheureusement, je pouvais juste le voir lui mais pas son instrument. Quand on est fan de concerts comme moi, on maudit chaque jour le fait d’être minuscule !
Mais commençons par la première partie, à savoir John J. Presley, un monsieur chanteur / guitariste dont le timbre de voix correspond parfaitement au blues rock qu’il a choisi d’interpréter. Les compos, répétitives au premier abord, sont relevées par l’instrument dont joue en alternance avec son clavier la demoiselle à droite, instrument dont je serais bien incapable de dire le nom, mea culpa. Au début, on ne l’entendait absolument pas, et je craignais vraiment de me lasser de ces ballades tournant sur leur fin en déluge de décibels prévisible, et ce malgré la bonne interprétation du trio (il y avait aussi un batteur), mais le problème de son par rapport à cet instrument ayant été réglé par la suite, c’est finalement une première partie d’un niveau plus que convenable à laquelle j’ai eu le droit ce soir.
J’appréhendais un peu la façon dont j’allais vivre ce concert, me demandant même si je n’allais pas pleurer d’emblée (à l’âge où j’arrive, soit 29 printemps, ça peut paraître ridicule, mais je sais que j’en suis capable, j’ai par exemple pleuré une heure durant lorsque j’ai appris la séparation de Sonic Youth). Mais finalement, tandis que les tubes s’enchaînent à une vitesse incroyable, je suis simplement heureuse d’être là. La différence majeure par rapport à un concert lambda, c’est que je repensais à toutes ces petites choses qui m’ont tant fait plaisir pendant ces trois dernières années (je suis fan depuis 2011) : tout le public qui dansait en mode dahu devant la scène Pression au Rock en Seine pendant que Jim hurlait « Fuck this shit ! », ledit Jim signant ma place appuyé contre mon dos faute de mieux au festival Chorus, ou encore se frottant contre moi pendant l’enregistrement de l’Album de la Semaine (si, si, je vous jure !), la séance de dédicaces au Gilbert Joseph… et le déluge de décibels à chacun des huit concerts auxquels j’ai eu la chance d’assister. Alors je danse, saute, crie, « comme si c’était la dernière », dit-on souvent, sauf que là ça l’est, alors c’est d’autant plus important de profiter à fond. « Shoot fiiiiirrrrssttt !!!! ». Jim interagit comme à son habitude avec le public, j’ai parfois du mal à suivre ses tirades et je ne devais pas être la seule, à un moment il a dû s’en rendre compte car il nous a dit en anglais « peu importe ce que je raconte, dites juste yeah ». Et le public de s’exécuter avec joie. Ses tentatives de français seront rares, nous aurons droit à un « il fait chaud » de circonstance. Et à un « à la prochaine » final que l’on aurait aimé voir accompagné d’explications sur les projets futurs des membres du groupe. Mais Jim est un tel showman qu’il n’a même pas besoin d’être compris pour mettre l’ambiance.
Une heure et demie, cela passe vite, surtout que les pauses sont rares (on citera quand même les plus calmes Chain Gang et surtout 7 Times Around The Sun, cette dernière prouvant que le gang n’est pas obligé d’envoyer la sauce pour écrire d’excellentes chansons). Le groupe effectuera deux rappels, mais le deuxième ne se conclura pas malgré mes prières sur l’excellentissime In And Out Of Harm’s Way. Moment de tristesse pour moi, même si je l’ai déjà entendue en live. Jim nous remercie longuement, il est heureux de l’accueil chaleureux que les Français ont toujours offert à sa formation. Les cinq musiciens saluent le public, posent pour la photo souvenir, c’est fini. J’hésite à traîner près du stand où John J. Presley vend lui-même sa musique, au cas où ils viennent y faire un tour eux aussi, mais je me dis que je risque vraiment de pleurer si je commence à les remercier de vive voix pour ces trois années de bons et loyaux services. Je vais donc le faire ici, si j’arrive à trouver les mots. Les groupes dont je suis fan m’ont souvent déçue (changement d’orientation musicale peu à mon goût, ou au contraire manque d’évolution flagrant, participation à des émissions « douteuses », manque d’enthousiasme sur scène… bon je sais je suis difficile, mais à ma décharge je suis aussi prompte à me fâcher pour une broutille qu’à m’en émerveiller). The Jim Jones Revue est un groupe intègre, vivant à 100% pour sa musique, qui ne m’aura jamais déçue un seul instant (oui, c’est un miracle !). Je ne sais pas quel groupe pourra me faire danser comme ils le faisaient, j’ai vraiment l’impression de perdre l’un des meilleurs groupes que j’aie jamais eu l’occasion de voir en live, je suis triste, mais malgré tout heureuse d’avoir pu vivre un bout de cette aventure avec eux. De tout cœur Jim, Rupert, Gavin, Henri et Nick, je vous remercie pour ces moments merveilleux, et vous souhaite toute la réussite possible dans vos futurs projets, quels qu’ils soient. »
The Jim Jones Revue
est un groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage formé en
2007. Leurs inspirations viennent tout droit de leurs idoles : Little
Richard, MC5, Chuck Berry, The Sonics, Jerry Lee Lewis... C'est de la
France que le buzz a démarré. Nominé groupe Live de l'année 2011 en Angleterre par le magazine Artrocker après l'avoir été en France dans le Rock & Folk (déc. 2010), The Jim Jones Revue représente le Rock'n'Roll de maintenant avec ses références à l'histoire et l'énergie débridée d'aujourd'hui.
Albums Studio
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
THE SETLIST
It’s Gotta Be About Me (The Savage Heart - 2012)
Never Let You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot First (Burning Your House Down - 2010)
Burning Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
Where Da Money Go ? (The Savage Heart - 2012)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)
Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Rock’n’Roll Psychosis (The Jim Jones Revue - 2008)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Collision Boogie (Single - 2013)
Who’s Got Mine ? (The Jim Jones Revue - 2008)
Encore 1
Dishonest John (Burning Your House Down - 2010)
It’s Gotta Be About Me (The Savage Heart - 2012)
Never Let You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot First (Burning Your House Down - 2010)
Burning Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
Where Da Money Go ? (The Savage Heart - 2012)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)
Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Rock’n’Roll Psychosis (The Jim Jones Revue - 2008)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Collision Boogie (Single - 2013)
Who’s Got Mine ? (The Jim Jones Revue - 2008)
Encore 1
Dishonest John (Burning Your House Down - 2010)
512 (The Jim Jones Revue - 2008)
Another Daze (The Jim Jones Revue - 2008)
A Big Hunk O’ Love (Elvis Presley cover)
High Horse (Burning Your House Down - 2010)
Encore 2
Princess & The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)
Another Daze (The Jim Jones Revue - 2008)
A Big Hunk O’ Love (Elvis Presley cover)
High Horse (Burning Your House Down - 2010)
Encore 2
Princess & The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)
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