Ce qu’en a pensé Émilie :
« Pour la première fois, Guillaume et moi allons assister au Video Games Live. Soit la retranscription, sur scène, de dizaines de thèmes du domaine du jeu vidéo par un orchestre. En somme, pour moi, un genre de Distant Worlds qui ne se limiterait pas à Final Fantasy. Cela s’avèrera être davantage que cela, mais j’étais définitivement motivée d’emblée pour cette soirée, car même si je ne me considère pas « hardcore gamer », loin de là, je suis quand même bien accro à ma 3DS (et à la Super Nes de mon adolescence).
Comme toujours au Palais des Congrès, on a senti le prix passer (près de 80 € chacun !) mais la place plein centre assez proche de la scène et le spectacle de plus de deux heures feront relativement bien passer la pilule, au final. Après un début sur Castlevania qu’il apprécie déjà, Guillaume est gâté dès le deuxième morceau avec Metal Gear Solid. Le son est bon, l’orchestre (hongrois) ajoutera tout au long de la soirée de la profondeur à ces morceaux que l’on ne connaît, pour la plupart, qu’en version limitée par les capacités des machines de l’époque.
L’un des créateurs du show, Tommy Tallarico, nous parlera longuement au cours de la soirée. Bien que son anglais américain soit très compréhensible, l’absence d’un traducteur reste regrettable, tout le monde n’est pas anglophone. Mister Tallarico, donc, entre quelques solos de guitare (et les poses qui vont avec), nous annonce que nous sommes autorisés à faire le plus de bruit possible « car on n’est pas à un concert classique traditionnel », puis par la suite critique sous les applaudissements d’un public conquis les personnes qui considèrent que les jeux vidéo sont destinés à un public enfantin, ou encore ceux qui pensent qu’ils engendrent la violence. « Kill them », hurlera un petit plaisantin après cette tirade, ce qui fera rire Tommy et tout le Palais des Congrès. Dans l’ensemble, ce petit gars agité en veste en cuir (il changera par ailleurs plusieurs fois de tenue pendant la soirée) me paraît plutôt branleur même si je dois reconnaître qu’il est drôle. Mais il parviendra à gagner mon estime lorsque je comprendrai qu’il est à l’origine des thèmes originaux d’Earthworm Jim. Même si j’ai regretté que le medley consacré à ce jeu (dont je connais par cœur le deuxième opus) se soit limité aux thèmes de base et n’ait pas également incorporé d’autres musiques mythiques de certains niveaux, comme Moonlight Sonata ou Funiculi Funicula, ce fut un grand moment.
Et il y en eut beaucoup d’autres, comme le thème de Sonic (mon oncle avait une console Sega), ou encore l’interprétation a capella du thème de Super Mario Bros par le public au début du rappel. Jouant à fond la carte de la nostalgie par moments, le spectacle nous offre une petite vidéo « Les jeux de mon enfance » lors de l’entracte, dans laquelle nous nous reconnaîtrons sans problème. Destiné aux trentenaires, le VGL ? Pas seulement, non, quelques titres récents étant eux aussi copieusement applaudis (comme World of Warcraft, League of Legends que je ne connaissais que de nom et qui m’a paru réussi, aussi bien graphiquement que musicalement, ou encore Skyrim, qui mettra à l’honneur une chorale parfois trop discrète, et s’illustrera sans problème comme l’un des plus beaux thèmes de la soirée). Peu difficile, j’apprécierai presque tout, du thème de Monkey Island réclamé à cor et à cri sur Facebook par les joueurs français, à la version de Zelda teintée d’accordéon interprétée par le sympathique petit groupe américain Random Encounter, qui reviendra apporter sa fraîcheur sur un extrait de Final Fantasy VII.
Le principe d’éviter de passer la soirée complète avec l’orchestre est sympa, mais la promo que fera Riva Taylor de son titre pour Assassin’s Creed Unity me laissera de marbre : moi et les chanteuses « à voix »… Elle ne me convaincra pas davantage lors de la clôture en mode karaoké sur le thème de Portal, mais là au moins, le morceau est drôle. Ceci mis à part, ce fut une succession de réussites que cette soirée, même lors des quelques fois où je ne reconnaîtrai pas le jeu (hum, c’est quoi ça ? Prince of Persia ? Non, Shadow of the Colossus ! Oups, j’ai encore du travail en ce qui concerne les jeux vidéo.)
Petits passages sympas à noter également, l’intervention en français du chef d’orchestre d’origine suisse Emmanuel Fratianni, la venue d’Austin Wintory, compositeur du jeu indépendant Journey, qui nous expliquera que les niveaux du jeu ont été modélisés à partir de sa musique et non l’inverse, ou encore les petites animations disséminées au cours de la soirée lors desquelles un jeu rétro en combat un autre (et la fusion de deux styles de jeu différents peut sans problème déclencher moult fous rires, je vous laisse la surprise si vous avez l’occasion d’assister à une performance de VGL, ce que je vous souhaite).
J’espérais qu’il n’y aurait pas trop de Final Fantasy, même si j’adore la majeure partie des thèmes de cette licence, du fait des quatre Distant Worlds auxquels nous avons déjà assisté… et aussi parce que trois jours plus tard, nous allons voir Nobuo Uematsu au Trianon ! Il y aura tout de même trois morceaux extraits de FF, dont un One-Winged Angel convenu en clôture de la seconde partie, mais qu’on appréciera tout de même grâce à une approche originale pour la partie vidéo, à savoir des photos de cosplayers. De même pour Liberi Fatali juste avant l’entracte, le show joue la carte de l’originalité en offrant une vue « de l’intérieur » du morceau grâce à de multiples petites caméras placées près des musiciens. Peu de prise de risques musicalement donc, mais la façon décalée dont sont amenés ces titres suffira pour que je ne me sente pas lassée par le fait de les avoir trop souvent entendus.
« Combien de fans de Square Enix dans la salle ? Et de fans de Disney ? » demandera Tommy au début de la deuxième partie. Je réponds avec bien plus d’enthousiasme à la première question qu’à la deuxième, n’ayant pour ainsi dire pas vu un Disney depuis le Roi Lion. Pourtant, les illustrations projetées en fond pendant le thème de Kingdom Hearts me feront craquer sans aucun problème, et je devrai bien admettre à la fin, qu’il y a quand même un paquet de chefs-d’œuvre Disney dont je suis fan, même s’ils sont majoritairement antérieurs aux années 90. Mention spéciale à Oliver et Compagnie, pas forcément le plus connu en France, mais clairement l’un de mes préférés (moi, de toute façon, dès qu’il y a un chat…).
Mais revenons au concert qui me réservera encore de beaux moments avec le très beau thème de Silent Hill 2, plus dans la veine pop-rock, que je n’aurais pas imaginé comme ça (je n’ai jamais joué au jeu), ou encore le medley Street Fighter 2, qui même s’il se limita il me semble aux thèmes de Ken, Guile et Ryu (comment peut-on zapper le thème de Vega !!!), contentera la grande fan que je suis. Le medley Chrono Trigger / Chrono Cross ravira Guillaume, grand amateur de ces jeux, avant donc un final amusant sur Portal. Je n’ai pas vu le temps passer, j’ai ri, j’ai été émue (ce n’est pas difficile de toucher la corde sensible avec moi, nostalgique devant l’éternel, mais le spectacle est définitivement touchant dans sa façon de rendre hommage aux jeux rétros). J’ai bougonné en sortant : pas de medley Mario Bros 3, pas de Donkey Kong, pas de Tetris ! Je me suis même aperçue sur leur site qu’ils jouent parfois du Harry Potter. Mais si je bougonne, c’est bon signe : cela signifie qu’il y avait trop de bons morceaux à interpréter pour pouvoir les avoir tous ! Et cela me fera une bonne excuse pour y retourner lors d’un prochain passage parisien ! Un grand merci à Tommy Tallarico et à toute son équipe qui font un travail formidable pour nous faire vivre une soirée comme celle-ci. »
Comme toujours au Palais des Congrès, on a senti le prix passer (près de 80 € chacun !) mais la place plein centre assez proche de la scène et le spectacle de plus de deux heures feront relativement bien passer la pilule, au final. Après un début sur Castlevania qu’il apprécie déjà, Guillaume est gâté dès le deuxième morceau avec Metal Gear Solid. Le son est bon, l’orchestre (hongrois) ajoutera tout au long de la soirée de la profondeur à ces morceaux que l’on ne connaît, pour la plupart, qu’en version limitée par les capacités des machines de l’époque.
L’un des créateurs du show, Tommy Tallarico, nous parlera longuement au cours de la soirée. Bien que son anglais américain soit très compréhensible, l’absence d’un traducteur reste regrettable, tout le monde n’est pas anglophone. Mister Tallarico, donc, entre quelques solos de guitare (et les poses qui vont avec), nous annonce que nous sommes autorisés à faire le plus de bruit possible « car on n’est pas à un concert classique traditionnel », puis par la suite critique sous les applaudissements d’un public conquis les personnes qui considèrent que les jeux vidéo sont destinés à un public enfantin, ou encore ceux qui pensent qu’ils engendrent la violence. « Kill them », hurlera un petit plaisantin après cette tirade, ce qui fera rire Tommy et tout le Palais des Congrès. Dans l’ensemble, ce petit gars agité en veste en cuir (il changera par ailleurs plusieurs fois de tenue pendant la soirée) me paraît plutôt branleur même si je dois reconnaître qu’il est drôle. Mais il parviendra à gagner mon estime lorsque je comprendrai qu’il est à l’origine des thèmes originaux d’Earthworm Jim. Même si j’ai regretté que le medley consacré à ce jeu (dont je connais par cœur le deuxième opus) se soit limité aux thèmes de base et n’ait pas également incorporé d’autres musiques mythiques de certains niveaux, comme Moonlight Sonata ou Funiculi Funicula, ce fut un grand moment.
Et il y en eut beaucoup d’autres, comme le thème de Sonic (mon oncle avait une console Sega), ou encore l’interprétation a capella du thème de Super Mario Bros par le public au début du rappel. Jouant à fond la carte de la nostalgie par moments, le spectacle nous offre une petite vidéo « Les jeux de mon enfance » lors de l’entracte, dans laquelle nous nous reconnaîtrons sans problème. Destiné aux trentenaires, le VGL ? Pas seulement, non, quelques titres récents étant eux aussi copieusement applaudis (comme World of Warcraft, League of Legends que je ne connaissais que de nom et qui m’a paru réussi, aussi bien graphiquement que musicalement, ou encore Skyrim, qui mettra à l’honneur une chorale parfois trop discrète, et s’illustrera sans problème comme l’un des plus beaux thèmes de la soirée). Peu difficile, j’apprécierai presque tout, du thème de Monkey Island réclamé à cor et à cri sur Facebook par les joueurs français, à la version de Zelda teintée d’accordéon interprétée par le sympathique petit groupe américain Random Encounter, qui reviendra apporter sa fraîcheur sur un extrait de Final Fantasy VII.
Le principe d’éviter de passer la soirée complète avec l’orchestre est sympa, mais la promo que fera Riva Taylor de son titre pour Assassin’s Creed Unity me laissera de marbre : moi et les chanteuses « à voix »… Elle ne me convaincra pas davantage lors de la clôture en mode karaoké sur le thème de Portal, mais là au moins, le morceau est drôle. Ceci mis à part, ce fut une succession de réussites que cette soirée, même lors des quelques fois où je ne reconnaîtrai pas le jeu (hum, c’est quoi ça ? Prince of Persia ? Non, Shadow of the Colossus ! Oups, j’ai encore du travail en ce qui concerne les jeux vidéo.)
Petits passages sympas à noter également, l’intervention en français du chef d’orchestre d’origine suisse Emmanuel Fratianni, la venue d’Austin Wintory, compositeur du jeu indépendant Journey, qui nous expliquera que les niveaux du jeu ont été modélisés à partir de sa musique et non l’inverse, ou encore les petites animations disséminées au cours de la soirée lors desquelles un jeu rétro en combat un autre (et la fusion de deux styles de jeu différents peut sans problème déclencher moult fous rires, je vous laisse la surprise si vous avez l’occasion d’assister à une performance de VGL, ce que je vous souhaite).
J’espérais qu’il n’y aurait pas trop de Final Fantasy, même si j’adore la majeure partie des thèmes de cette licence, du fait des quatre Distant Worlds auxquels nous avons déjà assisté… et aussi parce que trois jours plus tard, nous allons voir Nobuo Uematsu au Trianon ! Il y aura tout de même trois morceaux extraits de FF, dont un One-Winged Angel convenu en clôture de la seconde partie, mais qu’on appréciera tout de même grâce à une approche originale pour la partie vidéo, à savoir des photos de cosplayers. De même pour Liberi Fatali juste avant l’entracte, le show joue la carte de l’originalité en offrant une vue « de l’intérieur » du morceau grâce à de multiples petites caméras placées près des musiciens. Peu de prise de risques musicalement donc, mais la façon décalée dont sont amenés ces titres suffira pour que je ne me sente pas lassée par le fait de les avoir trop souvent entendus.
« Combien de fans de Square Enix dans la salle ? Et de fans de Disney ? » demandera Tommy au début de la deuxième partie. Je réponds avec bien plus d’enthousiasme à la première question qu’à la deuxième, n’ayant pour ainsi dire pas vu un Disney depuis le Roi Lion. Pourtant, les illustrations projetées en fond pendant le thème de Kingdom Hearts me feront craquer sans aucun problème, et je devrai bien admettre à la fin, qu’il y a quand même un paquet de chefs-d’œuvre Disney dont je suis fan, même s’ils sont majoritairement antérieurs aux années 90. Mention spéciale à Oliver et Compagnie, pas forcément le plus connu en France, mais clairement l’un de mes préférés (moi, de toute façon, dès qu’il y a un chat…).
Mais revenons au concert qui me réservera encore de beaux moments avec le très beau thème de Silent Hill 2, plus dans la veine pop-rock, que je n’aurais pas imaginé comme ça (je n’ai jamais joué au jeu), ou encore le medley Street Fighter 2, qui même s’il se limita il me semble aux thèmes de Ken, Guile et Ryu (comment peut-on zapper le thème de Vega !!!), contentera la grande fan que je suis. Le medley Chrono Trigger / Chrono Cross ravira Guillaume, grand amateur de ces jeux, avant donc un final amusant sur Portal. Je n’ai pas vu le temps passer, j’ai ri, j’ai été émue (ce n’est pas difficile de toucher la corde sensible avec moi, nostalgique devant l’éternel, mais le spectacle est définitivement touchant dans sa façon de rendre hommage aux jeux rétros). J’ai bougonné en sortant : pas de medley Mario Bros 3, pas de Donkey Kong, pas de Tetris ! Je me suis même aperçue sur leur site qu’ils jouent parfois du Harry Potter. Mais si je bougonne, c’est bon signe : cela signifie qu’il y avait trop de bons morceaux à interpréter pour pouvoir les avoir tous ! Et cela me fera une bonne excuse pour y retourner lors d’un prochain passage parisien ! Un grand merci à Tommy Tallarico et à toute son équipe qui font un travail formidable pour nous faire vivre une soirée comme celle-ci. »
Video Games Live (parfois abrégé en VGL) est une série de concerts créé par des vétérans de l'industrie du jeu vidéo et les compositeurs Tommy Tallarico et Jack Wall. Ces concerts mettent en scène des célèbres musiques de jeu vidéo jouées par des orchestres. Les performances sont synchronisés avec des vidéos du jeu, affiché sur grand écran. Parmi eux se trouve aussi Martin Leung qui a été découvert sur internet par Tommy Tallarico en 2004 avec ses vidéos jouant des bandes-sons du célèbre jeu vidéo Super Mario au piano, dont une les yeux bandés (d'où son surnom The Blindfolded Pianist), mais Tommy le nomme par Video Game Pianist. Suite à cela, Tommy et Jack lui proposèrent de rejoindre le Video Games Live.
(http://www.videogameslive.com/index.php?s=home)
(https://www.facebook.com/pages/Video-Games-Live/62865898389)
(http://www.videogameslive.com/index.php?s=home)
(https://www.facebook.com/pages/Video-Games-Live/62865898389)
THE SETLIST
VIDEO GAMES IVE
VIDEO GAMES IVE
Castlevania Rock
Metal Gear Solid
Sonic the Hedgehog
Monkey Island
Journey
The Legend of Zelda (performed by Random Encounter)
Assassin's Creed IV: Black Flag
Shadow of the Colossus
Earthworm Jim
Mega Man
Final Fantasy VIII: Liberi Fatali
Kingdom Hearts
World of Warcraft
Final Fantasy VII: Still More Fighting (performed by Random Encounter)
League of Legends
The Elder Scrolls V: Skyrim
Assassin's Creed Unity: The Creed (performed by Riva Taylor)
Silent Hill 2
Halo
Street Fighter II
Final Fantasy VII: One-Winged Angel
Super Mario Bros. Theme (sung with the audience)
Chrono Trigger / Chrono Cross (with Random Encounter)
Portal: Still Alive (performed by Riva Taylor)
Metal Gear Solid
Sonic the Hedgehog
Monkey Island
Journey
The Legend of Zelda (performed by Random Encounter)
Assassin's Creed IV: Black Flag
Shadow of the Colossus
Earthworm Jim
Mega Man
Final Fantasy VIII: Liberi Fatali
Kingdom Hearts
World of Warcraft
Final Fantasy VII: Still More Fighting (performed by Random Encounter)
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The Elder Scrolls V: Skyrim
Assassin's Creed Unity: The Creed (performed by Riva Taylor)
Silent Hill 2
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Final Fantasy VII: One-Winged Angel
Super Mario Bros. Theme (sung with the audience)
Chrono Trigger / Chrono Cross (with Random Encounter)
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