Ce qu’en a pensé Émilie :
« Ce que j’avais hâte de revoir les Wytches après une excellente prestation dans les studios de Canal + ! Le cadre intimiste de la Flèche d’Or sera parfait pour nos retrouvailles… Euh, j’en fais un peu trop, c’était il y a seulement trois mois. Mais c’est que je les adore, ces petits gars de Brighton, auteurs selon moi avec Annabel Dream Reader d’un des meilleurs albums de 2014. Les portes ouvrent en retard, ce qui me laissera le temps de converser avec Nicolas, rencontré en 2012 lors du Trabendo de Mark Lanegan. Qui m’abandonnera ensuite car il attend quelqu’un, fan de Sonic Youth que je n’aurais finalement pas l’occasion de rencontrer : à peine rentrée dans la minuscule salle, je me suis faufilée sur la seule place restante au premier rang, tout à gauche, près des appareils de deux photographes pros, et du fameux pilier escaladé par Ricky Wilson en avril dernier. La salle est déjà bien remplie, il me faudra même un certain temps pour m’apercevoir que Gilles est là, à l’opposé de moi, à droite.
On commence la soirée par le quatuor Sapin, qui joue une sorte de… country. En plus violent quand même, puisqu’il y a deux guitares électriques, une basse et une batterie. Réfractaire au genre, je me surprends cependant à sautiller au gré de leur musique joyeuse et finalement, plutôt originale pour un groupe français. Les gars sont sympas et ont l’air heureux d’être là, notamment le bondissant bassiste qui a un petit air d’Harry Potter avec ses lunettes rondes. On passe sans problème un moment agréable avec ce groupe au patronyme qui colle bien avec l’approche de Noël. Bon, j’ai ri lorsque le chanteur nous a annoncés « On s’appelle Sapin », et pourtant c’était écrit sur ma place, mais au moins c’est un nom qu’on n’oublie pas…
Lorsque le roadie de PS I Love You commence à jouer après avoir fini d’accorder sa guitare, je comprends que je suis déjà en présence de la moitié de ce duo guitare-batterie, et quelle moitié ! Le gars est un guitariste de génie, capable de continuer à jouer tout aussi bien la guitare brandie derrière la tête ! Malheureusement, le son, très fort et pas très bon, cache un peu selon moi les capacités guitaristiques du monsieur. Alors qu’il est à un mètre de moi, je n’entends pas du tout sa voix, et la guitare est noyée sous un tas de bidouillages probablement voulus, mais qui pour moi gâchent un peu le plaisir. J’ai finalement préféré Sapin, mais le set était malgré tout agréable, ne serait-ce qu’en regardant les doigts du Canadien galoper sur le manche de son instrument à une vitesse proprement incroyable.
L’excitation monte ensuite d’un cran pour moi lorsque je réalise (oui, il me faut toujours un certain temps…) que Kristian Bell, chanteur des Wytches, va se retrouver sous peu à un mètre de moi lui aussi, une place encore meilleure que celle que j’occupais aux Studios 104. J’espère que j’entendrai davantage sa voix que celle du chanteur de PS I Love You… En attendant, le batteur Gianni Honey vient lui-même faire son soundcheck. Le verdict tombe rapidement dès l’entrée en scène du trio sur Digsaw, la voix de Kristian est en retrait, même si cela aurait pu être pire. J’ai viré mes protections auditives malgré un volume sonore conséquent, décidée à profiter à fond d’un set qui ne sera pas, je le sais, plus long que celui de l’Album de la Semaine : The Amazing Snakeheads sont la véritable tête d’affiche de ce soir. Mais peu importe, je suis à fond, même si je ne reconnais pas tous les morceaux (petites nouveautés ? Je dois avouer que jesuis peu sûre des morceaux joués, ayant dû reconstituer le set de mémoire car le groupe joue sans setlist, malheureusement pour moi qui aurait sûrement pu récupérer celle de Kristian sans problème.) Le public, bien que poli, semble plus perplexe qu’enthousiaste. Il faut dire que le décalage avec The Amazing Snakeheads qui passent ensuite est flagrant : Kristian ne communique pas avec le public, se contentant de quelques « Thank you », là où Dale Barclay va se révéler être un monstre scénique proprement impressionnant. Et le son crade du trio de Brighton (volontaire, au vu des enregistrements en studio), s’il est tout à ma convenance, contraste fortement avec la perfection absolue du son des Écossais : même avec mes bouchons d’oreille, je profiterai parfaitement de chaque instrument, voix comprise. La comparaison donc ne va pas en faveur de mes petits favoris du soir, Kristian lui-même nous dira laconiquement « Vous êtes venus voir The Amazing Snakeheads » (euh non, moi je suis venue pour vous les gars !), mais peu importe, moi j’ai adoré ce set à tendance grunge, plongé dans la pénombre, et ce même avec un Kristian un peu en retrait. J’aime ce déluge de décibels à travers lequel transparaissent des mélodies imparables, et les lignes de basse impeccables de Dan Rumsey. Revenez vite faire un set digne de ce nom dans la capitale, les gars !
Je dois reconnaître que j’ai bien failli partir ensuite, même si je connaissais deux choses des Amazing Snakeheads : le très bon Here It Comes Again, et leur réputation en ouverture de The Jim Jones Revue, gage de qualité pour moi. Mais je dois passer au stand de merchandising des Wytches, et je risque d’être juste pour le dernier métro si je reste pendant le set entier, et je n’aime pas voir des bouts de concert… Oui mais voilà, la salle est encore plus pleine qu’avant, alors de toute façon, atteindre le stand de merch à cet instant relève clairement de l’impossible. Alors je suis restée, et grand bien m’en a pris. Le quatuor écossais en effet, est impressionnant sur scène. Dale Barclay est aussi éloigné que possible de Kristian Bell comme frontman : de par son look, quasiment de skinhead, chemise en soie qu’il ôtera rapidement pour dévoiler son torse nu et un tatouage « Wild at heart » sur son bras, le ton est donné ; mais aussi de par sa voix, tendance Johnny Rotten, mais capable aussi d’alterner avec un registre plus doux, frôlant la schizophrénie. Dale est aussi le seul à ne pas carburer à la bière ce soir, montant sur scène
avec… sa bouteille de Jameson. La demoiselle près de moi, en dehors de son joli décolleté, de ses talons de 10 centimètres peu adaptés à un concert rock et de son tambourin (dont j’entendrai chaque sonorité, c’est vous dire si le son est parfait), ne se fera remarquer que par le titre The Bullfighter, pendant lequel elle remplacera Dale au chant, de fort belle manière ma foi. Bon, elle a aussi joué de la guitare sur un morceau vers la fin, mais ce n’était pas forcément indispensable. Le batteur et le bassiste, eux, assurent un set carré, mais tout le monde, de toute façon, n’a d’yeux que pour Dale, qui arpente la scène tel un lion en cage. Descend dans le public. Nous demande si on comprend ce qu’il dit. Non, à dire vrai, à part les « fucking » à foison, son accent prononcé m’empêche d’assimiler un seul mot de ce qu’il dit. Peu importe, son charisme suffit à emporter le morceau. Dès l’intro, Jesus Freaks, qui doit durer dans les vingt secondes, on comprend que ce gars n’est pas tout seul dans sa tête. Ça pourrait être catastrophique, mais au final, j’ai devant moi un frontman au charisme ravageur, à qui il n’aura pas fallu deux morceaux pour retenir la spectatrice hésitante que j’étais au départ (fatiguée, enrhumée, et par-dessus le marché, pas venue pour eux à la base). Un sacré groupe donc, que j’espère avoir l’occasion de croiser à nouveau.
Leur set n’étant finalement pas beaucoup plus long que celui des Wytches, j’ai ensuite eu le temps de me faire plaisir au stand de merch de ces derniers (tee-shirt, 45 tours de Burn Out The Bruise, badge). Ceci après avoir, tristement rattrapée par ma timidité, abandonné l’idée d’aller demander des dédicaces à mes trois chouchous de la soirée, qui visiblement, ont maté le concert des Écossais deux mètres derrière moi ! Je quitte enfin la Flèche d’Or à plus de minuit après cette excellente soirée, la dernière de 2014 (musicalement parlant) pour moi. Si le line-up de ce Winter Camp Festival est aussi bon l’année prochaine, j’irai sûrement y refaire un tour ! »
On commence la soirée par le quatuor Sapin, qui joue une sorte de… country. En plus violent quand même, puisqu’il y a deux guitares électriques, une basse et une batterie. Réfractaire au genre, je me surprends cependant à sautiller au gré de leur musique joyeuse et finalement, plutôt originale pour un groupe français. Les gars sont sympas et ont l’air heureux d’être là, notamment le bondissant bassiste qui a un petit air d’Harry Potter avec ses lunettes rondes. On passe sans problème un moment agréable avec ce groupe au patronyme qui colle bien avec l’approche de Noël. Bon, j’ai ri lorsque le chanteur nous a annoncés « On s’appelle Sapin », et pourtant c’était écrit sur ma place, mais au moins c’est un nom qu’on n’oublie pas…
Lorsque le roadie de PS I Love You commence à jouer après avoir fini d’accorder sa guitare, je comprends que je suis déjà en présence de la moitié de ce duo guitare-batterie, et quelle moitié ! Le gars est un guitariste de génie, capable de continuer à jouer tout aussi bien la guitare brandie derrière la tête ! Malheureusement, le son, très fort et pas très bon, cache un peu selon moi les capacités guitaristiques du monsieur. Alors qu’il est à un mètre de moi, je n’entends pas du tout sa voix, et la guitare est noyée sous un tas de bidouillages probablement voulus, mais qui pour moi gâchent un peu le plaisir. J’ai finalement préféré Sapin, mais le set était malgré tout agréable, ne serait-ce qu’en regardant les doigts du Canadien galoper sur le manche de son instrument à une vitesse proprement incroyable.
L’excitation monte ensuite d’un cran pour moi lorsque je réalise (oui, il me faut toujours un certain temps…) que Kristian Bell, chanteur des Wytches, va se retrouver sous peu à un mètre de moi lui aussi, une place encore meilleure que celle que j’occupais aux Studios 104. J’espère que j’entendrai davantage sa voix que celle du chanteur de PS I Love You… En attendant, le batteur Gianni Honey vient lui-même faire son soundcheck. Le verdict tombe rapidement dès l’entrée en scène du trio sur Digsaw, la voix de Kristian est en retrait, même si cela aurait pu être pire. J’ai viré mes protections auditives malgré un volume sonore conséquent, décidée à profiter à fond d’un set qui ne sera pas, je le sais, plus long que celui de l’Album de la Semaine : The Amazing Snakeheads sont la véritable tête d’affiche de ce soir. Mais peu importe, je suis à fond, même si je ne reconnais pas tous les morceaux (petites nouveautés ? Je dois avouer que jesuis peu sûre des morceaux joués, ayant dû reconstituer le set de mémoire car le groupe joue sans setlist, malheureusement pour moi qui aurait sûrement pu récupérer celle de Kristian sans problème.) Le public, bien que poli, semble plus perplexe qu’enthousiaste. Il faut dire que le décalage avec The Amazing Snakeheads qui passent ensuite est flagrant : Kristian ne communique pas avec le public, se contentant de quelques « Thank you », là où Dale Barclay va se révéler être un monstre scénique proprement impressionnant. Et le son crade du trio de Brighton (volontaire, au vu des enregistrements en studio), s’il est tout à ma convenance, contraste fortement avec la perfection absolue du son des Écossais : même avec mes bouchons d’oreille, je profiterai parfaitement de chaque instrument, voix comprise. La comparaison donc ne va pas en faveur de mes petits favoris du soir, Kristian lui-même nous dira laconiquement « Vous êtes venus voir The Amazing Snakeheads » (euh non, moi je suis venue pour vous les gars !), mais peu importe, moi j’ai adoré ce set à tendance grunge, plongé dans la pénombre, et ce même avec un Kristian un peu en retrait. J’aime ce déluge de décibels à travers lequel transparaissent des mélodies imparables, et les lignes de basse impeccables de Dan Rumsey. Revenez vite faire un set digne de ce nom dans la capitale, les gars !
Je dois reconnaître que j’ai bien failli partir ensuite, même si je connaissais deux choses des Amazing Snakeheads : le très bon Here It Comes Again, et leur réputation en ouverture de The Jim Jones Revue, gage de qualité pour moi. Mais je dois passer au stand de merchandising des Wytches, et je risque d’être juste pour le dernier métro si je reste pendant le set entier, et je n’aime pas voir des bouts de concert… Oui mais voilà, la salle est encore plus pleine qu’avant, alors de toute façon, atteindre le stand de merch à cet instant relève clairement de l’impossible. Alors je suis restée, et grand bien m’en a pris. Le quatuor écossais en effet, est impressionnant sur scène. Dale Barclay est aussi éloigné que possible de Kristian Bell comme frontman : de par son look, quasiment de skinhead, chemise en soie qu’il ôtera rapidement pour dévoiler son torse nu et un tatouage « Wild at heart » sur son bras, le ton est donné ; mais aussi de par sa voix, tendance Johnny Rotten, mais capable aussi d’alterner avec un registre plus doux, frôlant la schizophrénie. Dale est aussi le seul à ne pas carburer à la bière ce soir, montant sur scène
avec… sa bouteille de Jameson. La demoiselle près de moi, en dehors de son joli décolleté, de ses talons de 10 centimètres peu adaptés à un concert rock et de son tambourin (dont j’entendrai chaque sonorité, c’est vous dire si le son est parfait), ne se fera remarquer que par le titre The Bullfighter, pendant lequel elle remplacera Dale au chant, de fort belle manière ma foi. Bon, elle a aussi joué de la guitare sur un morceau vers la fin, mais ce n’était pas forcément indispensable. Le batteur et le bassiste, eux, assurent un set carré, mais tout le monde, de toute façon, n’a d’yeux que pour Dale, qui arpente la scène tel un lion en cage. Descend dans le public. Nous demande si on comprend ce qu’il dit. Non, à dire vrai, à part les « fucking » à foison, son accent prononcé m’empêche d’assimiler un seul mot de ce qu’il dit. Peu importe, son charisme suffit à emporter le morceau. Dès l’intro, Jesus Freaks, qui doit durer dans les vingt secondes, on comprend que ce gars n’est pas tout seul dans sa tête. Ça pourrait être catastrophique, mais au final, j’ai devant moi un frontman au charisme ravageur, à qui il n’aura pas fallu deux morceaux pour retenir la spectatrice hésitante que j’étais au départ (fatiguée, enrhumée, et par-dessus le marché, pas venue pour eux à la base). Un sacré groupe donc, que j’espère avoir l’occasion de croiser à nouveau.
Leur set n’étant finalement pas beaucoup plus long que celui des Wytches, j’ai ensuite eu le temps de me faire plaisir au stand de merch de ces derniers (tee-shirt, 45 tours de Burn Out The Bruise, badge). Ceci après avoir, tristement rattrapée par ma timidité, abandonné l’idée d’aller demander des dédicaces à mes trois chouchous de la soirée, qui visiblement, ont maté le concert des Écossais deux mètres derrière moi ! Je quitte enfin la Flèche d’Or à plus de minuit après cette excellente soirée, la dernière de 2014 (musicalement parlant) pour moi. Si le line-up de ce Winter Camp Festival est aussi bon l’année prochaine, j’irai sûrement y refaire un tour ! »
photos de robert gil
http://www.photosconcerts.com/sapin-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10252#.VLmsh6aS2Uc
http://www.photosconcerts.com/ps-i-love-you-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10253#.VLmspKaS2Uc
http://www.photosconcerts.com/the-wytches-paris-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10254#.VLmsYaaS2Uc
http://www.photosconcerts.com/the-amazing-snakeheads-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10255#.VLms5qaS2Uc
http://www.photosconcerts.com/sapin-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10252#.VLmsh6aS2Uc
http://www.photosconcerts.com/ps-i-love-you-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10253#.VLmspKaS2Uc
http://www.photosconcerts.com/the-wytches-paris-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10254#.VLmsYaaS2Uc
http://www.photosconcerts.com/the-amazing-snakeheads-paris-la-fleche-d_or-2014-12-11-winter-camp-festival-10255#.VLms5qaS2Uc
The Wytches est un trio Anglais de surf/rock/punk/grunge/garage psychédélique formé à Peterborough en 2011.
(http://www.thewytches.com/)
(https://www.facebook.com/thewytches
(http://www.thewytches.com/)
(https://www.facebook.com/thewytches
THE WYTCHES
Kristian Bell (Lead vocals, guitar)
Dan Rumsey (bass, backing vocals)
Gianni Honey (drums)
THE SETLIST
THE WYTCHES
Digsaw (Annabel Dream Reader - 2014)
Burn Out The Bruise (Annabel Dream Reader - 2014)
Beehive Queen (Annabel Dream Reader - 2014)
New song
Gravedweller (Annabel Dream Reader - 2014)
The Holy Tightrope (B-side - 2014)
Weights And Ties (Annabel Dream Reader - 2014)
New song
THE WYTCHES
Digsaw (Annabel Dream Reader - 2014)
Burn Out The Bruise (Annabel Dream Reader - 2014)
Beehive Queen (Annabel Dream Reader - 2014)
New song
Gravedweller (Annabel Dream Reader - 2014)
The Holy Tightrope (B-side - 2014)
Weights And Ties (Annabel Dream Reader - 2014)
New song
Time Set : 0h40
---
THE SETLIST
THE AMAZING SNAKEHEAD
Jesus Freaks (Intro)
Where Is My Knife (Amphetamine Ballads - 2014)
Nighttime (Amphetamine Ballads - 2014)
Storm A Coming (New song)
Here It Comes Again (Amphetamine Ballads - 2014)
Swamp Song (Amphetamine Ballads - 2014)
The Bullfighter (New song)
Heading For Heartbreak (Amphetamine Ballads - 2014)
Flatlining (Amphetamine Ballads - 2014)
Can’t Let You Go (New song)
Memories (Amphetamine Ballads - 2014)
I’m A Vampire (Amphetamine Ballads - 2014)
Time Set : 0h40
---
THE SETLIST
THE AMAZING SNAKEHEAD
Jesus Freaks (Intro)
Where Is My Knife (Amphetamine Ballads - 2014)
Nighttime (Amphetamine Ballads - 2014)
Storm A Coming (New song)
Here It Comes Again (Amphetamine Ballads - 2014)
Swamp Song (Amphetamine Ballads - 2014)
The Bullfighter (New song)
Heading For Heartbreak (Amphetamine Ballads - 2014)
Flatlining (Amphetamine Ballads - 2014)
Can’t Let You Go (New song)
Memories (Amphetamine Ballads - 2014)
I’m A Vampire (Amphetamine Ballads - 2014)
Time Set : 0h40
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