Ce qu’en a pensé Émilie :
« 7ème concert de Mark Lanegan ce soir pour moi, le quatrième avec le groupe. Et accessoirement, mon premier concert de 2015. Bizarrement, je ne suis pas plus enthousiaste que cela, trouvant le dernier album en date, Phantom Radio, trop lent à mon goût. Je l’aime bien, mais Bubblegum et surtout Blues Funeral resteront, je pense, un cran au-dessus dans mon esprit. Comme j’ai malgré tout apprécié le concert dans cette même Alhambra pour la tournée Imitations, je ne doute pas que je passerai quand même une bonne soirée, mais je crains fort de ne pas parvenir à la perfection absolue, par exemple, du Rock en Seine 2012. Je ne le sais pas encore, mais j’ai extrêmement tort.
J’arrive pour l’ouverture des portes, comme le concert est complet, il y a déjà une longue queue devant l’Alhambra, mais je me placerai sans problème au deuxième rang de la « fosse », les gens semblant plutôt enclins à se diriger vers les places assises. Comme d’habitude, Lyenn puis Duke Garwood ouvrent le set. La blague de Lyenn sur le fait qu’il soit notre apéritif ce soir (qu’il a déjà faite en 2013 dans cette même salle) sonne éculée, mais je rirai quand même lorsqu’il nous dira « Désolé de vous saper le moral, mais je vais continuer ». Un bon set, même sans la surprise des impressionnants cris qu’il pousse systématiquement à la fin. Dommage par contre qu’il jouait tout à gauche de la scène, la batterie pour le set de Garwood encombrant le milieu, car étant pour ma part à droite, je ne l’ai que plus ou moins vu.
Car oui, Duke Garwood, que je vois comme Lyenn pour la troisième fois ce soir, est maintenant accompagné d’un batteur, Paul May. Celui-ci reste discret, mais apporte définitivement de la profondeur aux morceaux, j’ai mieux aimé ce set que les deux précédents. Je ne suis pas fan (trop calme pour moi), mais j’ai toujours apprécié de profiter des talents de guitariste de Duke. Difficile cependant de rester concentrée tout du long, malgré un public respectueux qui applaudit copieusement entre chaque morceau, car près de deux heures et demie s’écouleront entre l’ouverture des portes et l’arrivée du Mark Lanegan Band sur scène. Ça fait définitivement un peu trop long…
Mais enfin, vers 21 heures, Jeff Fielder fait son entrée sur la scène de l’Alhambra, immédiatement suivi par Mark. J’ai frôlé la crise cardiaque, je pensais qu’il restait quelques personnes avant son entrée à lui :D La raison est toute simple : les deux premiers titres, When Your Number Isn’t Up (qui est fantastique en introduction !) et Low seront interprétés en duo. Mark boîte énormément, il aura du mal à rejoindre son micro, et lorsqu’il nous remerciera (presque entre chaque morceau !), sa voix ressemblera à un croassement, mais lorsqu’il chante, son timbre est toujours aussi merveilleux. Le son est parfait, et le restera lors de l’arrivée de la totalité du groupe. Même si la setlist continue pour l’instant son incursion dans les morceaux lents, Morning Glory Wine est tellement exceptionnelle avec les claviers d’Aldo (on aurait dit un orgue) que finalement je ne leur en tiens pas rigueur. De toute façon, dès The Gravedigger’s Song, le concert prend une tournure résolument rock qu’il ne quittera quasiment plus. Mark zappera purement et simplement le couplet en français de ce morceau (timidité de sa part ?). Comme il n’est pas très à l’aise dans la langue de Molière, je lui pardonne volontiers. La setlist est finalement parfaite, les nouveaux morceaux joués sont parmi mes préférés de Phantom Radio, et en live ils prennent clairement une autre dimension. Il reste cependant suffisamment de Blues Funeral pour que je ne bougonne pas en ressortant (je suis pourtant spécialiste pour ça), et le set inclura même un titre d’Imitations que nous n’avions pas eu en 2013, Deepest Shade. Par ailleurs, même si tout est relatif avec lui, je pense que Mark était vraiment content d’être là ce soir, puisqu’en dehors de ses nombreux remerciements, il présentera le groupe en qualifiant Aldo de « seul et unique ». Quand on sait que parfois, il ne se donne même pas la peine de parler à ses musiciens, cela veut dire beaucoup. Pour ma part, j’ai presque pleuré sur One Way Street, la première chanson solo de Mark que j’ai entendue de toute ma vie, et ce même si elle est fréquemment jouée live. Quant au final sur Death Trip to Tulsa (et son exceptionnelle partie électronique), il était grandiose.
Pendant le rappel, Mark nous dira, la main sur le cœur, que notre accueil signifie beaucoup pour lui. J’en ai été très touchée. Duke a rejoint le groupe pour les trois derniers morceaux de la soirée. Comme toujours, Methamphetamine Blues est accueilli avec grande joie par un public conquis, mais I Am The Wolf sera encore plus exceptionnelle pour moi. Alors que sur CD, je la trouvais sympa mais trop lente, sur scène, le texte prend toute son ampleur (« I am the wolf without a pack, banished so long ago… »). Ce morceau, que je trouve fort représentatif de la personnalité de monsieur Lanegan, aurait pu servir de clôture au set, mais nous aurons encore le droit à The Killing Season, un peu en dessous mais très bonne malgré tout. Les mots me manquent pour décrire cet excellent concert. Comme lors de sa dernière visite, Jeff Fielder nous a pris en photo (même si avec ma petite taille, j’ai peu de chances de figurer en bonne place dessus, j’espère réussir à la trouver cette fois), puis nous a annoncé que Mark viendrait d’ici une quinzaine de minutes à la table de merchandising.
J’y ai donc couru bien évidemment (désolée Gilles de ne pas avoir dit au revoir ;-)), et même si un splendide poster d’un loup près d’une baleine échouée m’a fait de l’œil, j’ai résisté au prix (un peu prohibitif, il faut bien l’avouer) de 35 € auquel il était affiché et, me contentant d’un bonnet à 10 €, j’ai fait dédicacer ma place par le grand Mark. Le personnel de l’Alhambra était bien plus cool que la dernière fois, les gens prenaient des tonnes de photos, avant même d’être près de Mark, je trouve ça un peu malpoli même si je peux les comprendre. Pour ma part, fortement intimidée comme d’habitude même si je le rencontrais pour la troisième fois, je me suis contentée de lui dire que j’avais trouvé le concert magnifique. J’ai ajouté un « See you at Rock en Seine » qu’il n’a pas dû entendre, les gens parlaient fort autour de nous, et ma voix est tellement minuscule ! Mais ce n’est pas grave, j’ai ma précieuse place dédicacée, et des souvenirs plein la tête d’un concert magnifique pour lequel je peine à trouver les superlatifs adéquats. C’était mon premier cette année, et je sais déjà qu’il se classera parmi les meilleurs du cru 2015. J’ai honte d’avoir émis des doutes sur la qualité de la setlist avant de venir. Un énorme merci Mark, Jeff, Aldo, Frédéric, Jean-Philippe, Duke et Paul pour cette magnifique soirée. On se voit à Rock en Seine les gars !
»
J’arrive pour l’ouverture des portes, comme le concert est complet, il y a déjà une longue queue devant l’Alhambra, mais je me placerai sans problème au deuxième rang de la « fosse », les gens semblant plutôt enclins à se diriger vers les places assises. Comme d’habitude, Lyenn puis Duke Garwood ouvrent le set. La blague de Lyenn sur le fait qu’il soit notre apéritif ce soir (qu’il a déjà faite en 2013 dans cette même salle) sonne éculée, mais je rirai quand même lorsqu’il nous dira « Désolé de vous saper le moral, mais je vais continuer ». Un bon set, même sans la surprise des impressionnants cris qu’il pousse systématiquement à la fin. Dommage par contre qu’il jouait tout à gauche de la scène, la batterie pour le set de Garwood encombrant le milieu, car étant pour ma part à droite, je ne l’ai que plus ou moins vu.
Car oui, Duke Garwood, que je vois comme Lyenn pour la troisième fois ce soir, est maintenant accompagné d’un batteur, Paul May. Celui-ci reste discret, mais apporte définitivement de la profondeur aux morceaux, j’ai mieux aimé ce set que les deux précédents. Je ne suis pas fan (trop calme pour moi), mais j’ai toujours apprécié de profiter des talents de guitariste de Duke. Difficile cependant de rester concentrée tout du long, malgré un public respectueux qui applaudit copieusement entre chaque morceau, car près de deux heures et demie s’écouleront entre l’ouverture des portes et l’arrivée du Mark Lanegan Band sur scène. Ça fait définitivement un peu trop long…
Mais enfin, vers 21 heures, Jeff Fielder fait son entrée sur la scène de l’Alhambra, immédiatement suivi par Mark. J’ai frôlé la crise cardiaque, je pensais qu’il restait quelques personnes avant son entrée à lui :D La raison est toute simple : les deux premiers titres, When Your Number Isn’t Up (qui est fantastique en introduction !) et Low seront interprétés en duo. Mark boîte énormément, il aura du mal à rejoindre son micro, et lorsqu’il nous remerciera (presque entre chaque morceau !), sa voix ressemblera à un croassement, mais lorsqu’il chante, son timbre est toujours aussi merveilleux. Le son est parfait, et le restera lors de l’arrivée de la totalité du groupe. Même si la setlist continue pour l’instant son incursion dans les morceaux lents, Morning Glory Wine est tellement exceptionnelle avec les claviers d’Aldo (on aurait dit un orgue) que finalement je ne leur en tiens pas rigueur. De toute façon, dès The Gravedigger’s Song, le concert prend une tournure résolument rock qu’il ne quittera quasiment plus. Mark zappera purement et simplement le couplet en français de ce morceau (timidité de sa part ?). Comme il n’est pas très à l’aise dans la langue de Molière, je lui pardonne volontiers. La setlist est finalement parfaite, les nouveaux morceaux joués sont parmi mes préférés de Phantom Radio, et en live ils prennent clairement une autre dimension. Il reste cependant suffisamment de Blues Funeral pour que je ne bougonne pas en ressortant (je suis pourtant spécialiste pour ça), et le set inclura même un titre d’Imitations que nous n’avions pas eu en 2013, Deepest Shade. Par ailleurs, même si tout est relatif avec lui, je pense que Mark était vraiment content d’être là ce soir, puisqu’en dehors de ses nombreux remerciements, il présentera le groupe en qualifiant Aldo de « seul et unique ». Quand on sait que parfois, il ne se donne même pas la peine de parler à ses musiciens, cela veut dire beaucoup. Pour ma part, j’ai presque pleuré sur One Way Street, la première chanson solo de Mark que j’ai entendue de toute ma vie, et ce même si elle est fréquemment jouée live. Quant au final sur Death Trip to Tulsa (et son exceptionnelle partie électronique), il était grandiose.
Pendant le rappel, Mark nous dira, la main sur le cœur, que notre accueil signifie beaucoup pour lui. J’en ai été très touchée. Duke a rejoint le groupe pour les trois derniers morceaux de la soirée. Comme toujours, Methamphetamine Blues est accueilli avec grande joie par un public conquis, mais I Am The Wolf sera encore plus exceptionnelle pour moi. Alors que sur CD, je la trouvais sympa mais trop lente, sur scène, le texte prend toute son ampleur (« I am the wolf without a pack, banished so long ago… »). Ce morceau, que je trouve fort représentatif de la personnalité de monsieur Lanegan, aurait pu servir de clôture au set, mais nous aurons encore le droit à The Killing Season, un peu en dessous mais très bonne malgré tout. Les mots me manquent pour décrire cet excellent concert. Comme lors de sa dernière visite, Jeff Fielder nous a pris en photo (même si avec ma petite taille, j’ai peu de chances de figurer en bonne place dessus, j’espère réussir à la trouver cette fois), puis nous a annoncé que Mark viendrait d’ici une quinzaine de minutes à la table de merchandising.
J’y ai donc couru bien évidemment (désolée Gilles de ne pas avoir dit au revoir ;-)), et même si un splendide poster d’un loup près d’une baleine échouée m’a fait de l’œil, j’ai résisté au prix (un peu prohibitif, il faut bien l’avouer) de 35 € auquel il était affiché et, me contentant d’un bonnet à 10 €, j’ai fait dédicacer ma place par le grand Mark. Le personnel de l’Alhambra était bien plus cool que la dernière fois, les gens prenaient des tonnes de photos, avant même d’être près de Mark, je trouve ça un peu malpoli même si je peux les comprendre. Pour ma part, fortement intimidée comme d’habitude même si je le rencontrais pour la troisième fois, je me suis contentée de lui dire que j’avais trouvé le concert magnifique. J’ai ajouté un « See you at Rock en Seine » qu’il n’a pas dû entendre, les gens parlaient fort autour de nous, et ma voix est tellement minuscule ! Mais ce n’est pas grave, j’ai ma précieuse place dédicacée, et des souvenirs plein la tête d’un concert magnifique pour lequel je peine à trouver les superlatifs adéquats. C’était mon premier cette année, et je sais déjà qu’il se classera parmi les meilleurs du cru 2015. J’ai honte d’avoir émis des doutes sur la qualité de la setlist avant de venir. Un énorme merci Mark, Jeff, Aldo, Frédéric, Jean-Philippe, Duke et Paul pour cette magnifique soirée. On se voit à Rock en Seine les gars !
»
photos de robert gil
http://www.photosconcerts.com/lyenn-paris-l_alhambra-2015-03-07-10354#.VQ77WUaS0u0
http://www.photosconcerts.com/lyenn-paris-l_alhambra-2015-03-07-10354#.VQ77WUaS0u0
Mark William Lanegan est un
chanteur - compositeur de rock, américain de Ellensburg, Washington, à
la voix rauque, successivement membre de The Jury, Screaming Trees, Mad
Season, Queens of the Stone Age et The Gutter Twins. Tout droit venu de
Seattle, il a travaillé avec des musiciens tels que Kurt Cobain, Layne
Staley (au sein de Mad Season), Isobel Campbell, Twilight Singers (dont
le leader Greg Dulli est l'autre membre des Gutter Twins), Mondo
Generator, Melissa Auf Der Maur,Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Martina
Topley-Bird, Masters of Reality, The Desert Sessions, Mike Watt.
With Screaming Trees
• (1986) Clairvoyance (Velvetone)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
Solo
• (1990) The Winding Sheet (SubPop)
• (1994) Whiskey For The Holy Ghost (SubPop)
• (1998) Scraps At Midnight (SubPop) (avec ses amis des Queens of the Stone Age)
• (1999) I'll Take Care of You (SubPop) (album de reprises)
• (2001) Field Songs (SubPop)
• (2003) Here Comes That Weird Chill (Beggars Banquet)
• (2004) Bubblegum (Beggars Banquet)
• (2012) Bubblegum (4AD)
• (2013) Imitations (Vagrant Records)
• (2014) Phantom Radio (Vagrant Records)
Contributions, projets
• (1987) 448 Deathless Days (Steve Fisk)
• (1990) Harmony in Defeat (King Krab)
• (1992) Jamboree (Beat Happening)
• (1993) Satisfied Mind (The Walkabouts)
• (1994) Volume 9 (Various Artists)
• (1995) Ball-Hog or Tugboat (Mike Watt)
• (1995) Over and Thru the Night (Steve Fisk)
• (1995) Above (Mad Season)
• (1996) Twisted Willie (Various Artists)
• (1999) More Oar: A Tribute to the Skip Spence Album (Various Artists)
• (2000) Rated R (Queens of the Stone Age)
• (2001) Human Beans (earthlings?)
• (2001) Sing a Song For You (Various Artists)
• (2001) Free the West Memphis Three (Various Artists)
• (2001) Desert Sessions 7 & 8 (Various Artists)
• (2001) Deep in the Hole (Masters of Reality)
• (2001) Give the People What We Want (Various Artists)
• (2002) Songs for the Deaf (Queens of the Stone Age)
• (2003) Quixotic (Martina Topley-Bird)
• (2003) A Drug Problem That Never Existed (Mondo Generator)
• (2003) Blackberry Belle (Twilight Singers)
• (2004) Time is Just the Same (Isobel Campbell)
• (2004) Auf der Maur (Melissa Auf der Maur)
• (2004) Leave No Ashes (Burning Brides)
• (2004) Demolition Day (Mondo Generator)
• (2004) She Loves You (The Twilight Singers)
• (2005) Sunday Night: The Songs of Junior Kimsbrough (Various Artists)
• (2005) Lullabies to Paralyze (Queens of the Stone Age)
• (2005) Dog Train (Sandra Boynton)
• (2006) Ballad of the Broken Seas (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2006) Death By Sexy (Eagles of Death Metal)
• (2006) Return of the Golden Rhodes (The Baldwin Brothers)
• (2006) A Stitch in Time (The Twilight Singers)
• (2007) It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land (Soulsavers)
• (2007) Era Vulgaris (Queens of the Stone Age)
• (2007) About A Son [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2007) I'm Not There [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2008) Saturnalia (The Gutter Twins)
• (2008) I am the Golden Gate Bridge (Creature with the atom brain)
• (2008) Sunday at Devil Dirt (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2008) Future Chaos (Bomb the Bass)
• (2008) Adorata (The Gutter Twins)
• (2009) Fate to Fatal (The Breeders)
• (2009) Transylvania (Creature with the atom brain)
• (2009) Consolation (Gary Heffern)
• (2009) Broken (Soulsavers)
• (2009) Summer's Kiss: A Tribute To The Afghan Whigs (Various Artists)
• (2010) Hawk (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
MARK LANEGAN BAND
Mark Lanegan : Vocals
Jeff Fielder : Lead guitarDuke Garwood: Guitar & Sax
Aldo Struyf (Keyboards, guitar)
Frédéric Jacques : Bass
Jean-Philippe De Gheest : Drums
THE SETLIST
MARK LANEGAN BAND
MARK LANEGAN BAND
When Your Number Isn’t Up (Bubblegum – 2004)
Low (Field Songs – 2001)
Morning Glory Wine (Bubblegum – 2004)
No Bells On Sunday (No Bells On Sunday EP – 2014)
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Harvest Home (Phantom Radio – 2014)
Quiver Syndrome (Blues Funeral – 2012)
One Way Street (Field Songs – 2001)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Deepest Shade (Imitations – 2013 The Twilight Singers Cover)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Floor Of The Ocean (Phantom Radio – 2014)
Torn Red Heart (Phantom Radio – 2014)
Sleep With Me (Here Comes That Weird Chill EP – 2003)
Death Trip To Tulsa (Phantom Radio – 2014)
Encore
Methamphetamine Blues (Bubblegum – 2004)
I Am The Wolf (Phantom Radio – 2014)
The Killing Season (Phantom Radio – 2014)
Low (Field Songs – 2001)
Morning Glory Wine (Bubblegum – 2004)
No Bells On Sunday (No Bells On Sunday EP – 2014)
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Harvest Home (Phantom Radio – 2014)
Quiver Syndrome (Blues Funeral – 2012)
One Way Street (Field Songs – 2001)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Deepest Shade (Imitations – 2013 The Twilight Singers Cover)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Floor Of The Ocean (Phantom Radio – 2014)
Torn Red Heart (Phantom Radio – 2014)
Sleep With Me (Here Comes That Weird Chill EP – 2003)
Death Trip To Tulsa (Phantom Radio – 2014)
Encore
Methamphetamine Blues (Bubblegum – 2004)
I Am The Wolf (Phantom Radio – 2014)
The Killing Season (Phantom Radio – 2014)
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