Support Act: BLACK MOTH SUPER RAINBOW
Ce qu'en a pensé Emilie:
« C’est seulement mon troisième concert de Nine Inch Nails ce soir, et après un Rock en Seine vu de loin et un Zénith au premier rang des gradins plus près mais pas encore idéal, je me réjouis de les voir à l’Olympia, une taille de salle inespérée pour un groupe de cette envergure. Les places (pourtant très chères, raison pour laquelle j’ai opté pour la fosse) sont parties en quelques minutes. Lorsque j’arrive trente minutes environ après l’ouverture des portes, la queue est très longue boulevard des Capucines. Mais si le premier rang sera blindé à mon arrivée, j’ai quand même trouvé sans problème une place à gauche près du mur. Vincent a sacrifié le confort de son (coûteux) fauteuil pour venir me tenir compagnie pendant la première partie, les Américains de Black Moth Super Rainbow, ce qui était adorable de sa part. Si musicalement c’est plutôt très bon (assez planant genre The Horrors, et le son est excellent, on distingue notamment la moindre cymbale de la batterie qui est pourtant à l’opposé de nous, le groupe jouant aligné), ça pêche fortement du côté de la voix (j’ai une sainte horreur des vocoders, désolée) et les visuels en fond ne sont pas très en accord avec les morceaux joués. Dommage, avec un « vrai » chanteur ou même simplement en s’en tenant à de l’instrumental, je pense que j’aurais beaucoup aimé. Là, ça n’allait que sur les passages dépourvus de vocalises…
Et après une longue installation (et un retour au balcon pour Vincent), les vétérans de Nine Inch Nails (ou plus précisément, Trent Reznor et ses musiciens du moment) montent sur scène. Le line-up actuel envoie du lourd, malheureusement, petite comme je suis, je ne peux pas voir la scène dans son ensemble, et j’ai concentré tous mes regards sur Mr Reznor, trop heureuse de le voir d’aussi près (et mon intérêt n’est pas que purement musical, je le reconnais…). J’avais un peu peur de la setlist, restant toujours très accrochée à The Downward Spiral. C’est un problème récurrent avec les groupes dont je suis « récemment » devenue fan, je n’ai plus autant de temps et de motivation pour maîtriser la totalité de la discographie. Mais une ouverture sur Me, I ‘m Not, que je vénère, saura me mettre en condition. Je suis admirative du public, qui tout au long du set, scandera les paroles par cœur sur quasi tous les morceaux, et du nombre de tee-shirts du groupe qui m’entouraient (j’avais un peu honte de mon « Rock en Seine 2013 » du coup, je n’ai pas encore investi car j’aurais aimé quelque chose de plus original que le classique logo). J’avais peur que cela remue beaucoup mais il n’en sera rien, les fans montrant plutôt leur dévotion à coup de bras brandis en l’air, ce qui personnellement me va très bien.
Je n’ai pas été très servie concernant mon album préféré (seulement trois titres) mais la présence de Reptile a suffi à mon bonheur, j’ai hurlé de joie dès les premières mesures. On l’avait pourtant déjà eue au Zénith, mais je l’aime tellement, que ça ne m’a pas gênée. Les morceaux du dernier album (que j’ai écouté le matin même et qui est très original, avec un petit côté jazz) passent très bien en live. J’ai été comblée par le fait que la seule rescapée d’Hesitation Marks se trouvait être Find My Way, qui avait déclenché mon coup de cœur pour le groupe à Rock en Seine (je ne suis pas très fan du reste de l’album…). Si on doit comparer avec la prestation de Saint-Cloud, on ne peut nier que d’un point de vue scénographie, c’était en dessous (impossible de faire ça dans un Olympia de toute façon). Mais l’excellent son et la proximité avec le groupe rattrapaient largement ce petit inconvénient. On ne peut pas tout avoir… Et pour ma part, j’étais heureuse que ma position latérale m’évite une bonne partie des lumières, comme d’habitude destinées à faire fuir les épileptiques…
Peu portée sur l’électro (Guillaume dit d’ailleurs souvent qu’il ne sait pas trop pourquoi je me suis entichée de NIN, j’imagine que j’avais besoin de renouveau dans mon paysage musical :D), j’ai trouvé le set suffisamment rock à mon goût, The Great Destroyer étant le seul passage vraiment « spécial », mais finalement pas gênant, et vite oublié ensuite avec Burning Bright, et son ambiance apocalyptique grâce aux éclairages rouges et au mégaphone de Trent. Et n’oublions pas non plus de mentionner l’excellente « reprise » du maître Bowie avec I’m Afraid Of Americans un peu plus tôt dans le set. Sur la fin, on retombera sur les classiques avec The Hand That Feeds et Head Like A Hole, et un rappel identique à celui du Zénith, s’achevant bien évidemment sans surprise sur une splendide version de Hurt.
Ce concert, éclectique, suffisamment long (1h45), et dans un cadre inespéré, aura su combler mes attentes (qui étaient pourtant hautes au vu du prix du billet). J’ai trouvé Trent très en forme, autant vocalement que physiquement. Si je ne laisse parler que le cœur, la Cigale de mes chouchoutes de L7, que je vénère depuis maintenant quatorze ans, sera devant au classement 2018, mais ce soir NIN, avec ce show parfaitement maîtrisé, ont marqué de précieux points…»
Pretty Hate Machine (1989)
The Downward Spiral (1994)
The Fragile (1999)
With Teeth (2005)
Year Zero (2007)
Ghosts I–IV (2008)
The Slip (2008)
Hesitation Marks (2013)
Bad Witch (2018)
Trent Reznor - lead vocals, guitar, bass guitar, keyboards, synthesizers, programming, drums (Active: 1988–present)
Atticus Ross - keyboards, synthesizers, programming (2016–present)
Robin Finck - guitar, synthesizers, vocals, bass guitar, violin (1994–2000, 2008–2009, 2013-present)
Alessandro Cortini - keyboards, synthesizers, guitar, vocals, bass guitar, percussion (2004–2008, 2013–present)
Ilan Rubin - drums, percussions, piano, synthesizers, vocals, cello, ukulele, guitar, bass guitar (2009, 2013–present)
Me, I'm Not (Year Zero - 2007)
Sanctified (Pretty Hate Machine - 1989)
Wish (Broken - 1992)
Letting You (The Slip - 2008)
Burn (The Downward Spiral - 1994)
Piggy (The Downward Spiral - 1989)
The Lovers (Add Violence EP - 2017)
Reptile (The Downward Spiral - 1989)
Shit Mirror (Bad Witch - 2018)
Ahead of Ourselves (Bad Witch - 2018)
God Break Down the Door (Bad Witch - 2018)
The Background World (Add Violence EP - 2017)
Find My Way (Hesitation Marks - 2013
I'm Afraid of Americans (David Bowie cover - Earthling - 1997) (Remix v1 - 2004)
Only (With Teeth - 2005)
Less Than (Add Violence EP - 2017)
The Great Destroyer (Year Zero - 2007)
Burning Bright (Field on Fire) (Not the Actual Events - 2016)
The Hand That Feeds (With Teeth - 2005)
Head Like a Hole (Pretty Hate Machine - 1989)
Encore
The Day the World Went Away (The Fragile - 1999)
Hurt (The Downward Spiral - 1994)
Et après une longue installation (et un retour au balcon pour Vincent), les vétérans de Nine Inch Nails (ou plus précisément, Trent Reznor et ses musiciens du moment) montent sur scène. Le line-up actuel envoie du lourd, malheureusement, petite comme je suis, je ne peux pas voir la scène dans son ensemble, et j’ai concentré tous mes regards sur Mr Reznor, trop heureuse de le voir d’aussi près (et mon intérêt n’est pas que purement musical, je le reconnais…). J’avais un peu peur de la setlist, restant toujours très accrochée à The Downward Spiral. C’est un problème récurrent avec les groupes dont je suis « récemment » devenue fan, je n’ai plus autant de temps et de motivation pour maîtriser la totalité de la discographie. Mais une ouverture sur Me, I ‘m Not, que je vénère, saura me mettre en condition. Je suis admirative du public, qui tout au long du set, scandera les paroles par cœur sur quasi tous les morceaux, et du nombre de tee-shirts du groupe qui m’entouraient (j’avais un peu honte de mon « Rock en Seine 2013 » du coup, je n’ai pas encore investi car j’aurais aimé quelque chose de plus original que le classique logo). J’avais peur que cela remue beaucoup mais il n’en sera rien, les fans montrant plutôt leur dévotion à coup de bras brandis en l’air, ce qui personnellement me va très bien.
Je n’ai pas été très servie concernant mon album préféré (seulement trois titres) mais la présence de Reptile a suffi à mon bonheur, j’ai hurlé de joie dès les premières mesures. On l’avait pourtant déjà eue au Zénith, mais je l’aime tellement, que ça ne m’a pas gênée. Les morceaux du dernier album (que j’ai écouté le matin même et qui est très original, avec un petit côté jazz) passent très bien en live. J’ai été comblée par le fait que la seule rescapée d’Hesitation Marks se trouvait être Find My Way, qui avait déclenché mon coup de cœur pour le groupe à Rock en Seine (je ne suis pas très fan du reste de l’album…). Si on doit comparer avec la prestation de Saint-Cloud, on ne peut nier que d’un point de vue scénographie, c’était en dessous (impossible de faire ça dans un Olympia de toute façon). Mais l’excellent son et la proximité avec le groupe rattrapaient largement ce petit inconvénient. On ne peut pas tout avoir… Et pour ma part, j’étais heureuse que ma position latérale m’évite une bonne partie des lumières, comme d’habitude destinées à faire fuir les épileptiques…
Peu portée sur l’électro (Guillaume dit d’ailleurs souvent qu’il ne sait pas trop pourquoi je me suis entichée de NIN, j’imagine que j’avais besoin de renouveau dans mon paysage musical :D), j’ai trouvé le set suffisamment rock à mon goût, The Great Destroyer étant le seul passage vraiment « spécial », mais finalement pas gênant, et vite oublié ensuite avec Burning Bright, et son ambiance apocalyptique grâce aux éclairages rouges et au mégaphone de Trent. Et n’oublions pas non plus de mentionner l’excellente « reprise » du maître Bowie avec I’m Afraid Of Americans un peu plus tôt dans le set. Sur la fin, on retombera sur les classiques avec The Hand That Feeds et Head Like A Hole, et un rappel identique à celui du Zénith, s’achevant bien évidemment sans surprise sur une splendide version de Hurt.
Ce concert, éclectique, suffisamment long (1h45), et dans un cadre inespéré, aura su combler mes attentes (qui étaient pourtant hautes au vu du prix du billet). J’ai trouvé Trent très en forme, autant vocalement que physiquement. Si je ne laisse parler que le cœur, la Cigale de mes chouchoutes de L7, que je vénère depuis maintenant quatorze ans, sera devant au classement 2018, mais ce soir NIN, avec ce show parfaitement maîtrisé, ont marqué de précieux points…»
Pretty Hate Machine (1989)
The Downward Spiral (1994)
The Fragile (1999)
With Teeth (2005)
Year Zero (2007)
Ghosts I–IV (2008)
The Slip (2008)
Hesitation Marks (2013)
Bad Witch (2018)
NINE INCH NAILS (NIN)
Trent Reznor - lead vocals, guitar, bass guitar, keyboards, synthesizers, programming, drums (Active: 1988–present)
Atticus Ross - keyboards, synthesizers, programming (2016–present)
Robin Finck - guitar, synthesizers, vocals, bass guitar, violin (1994–2000, 2008–2009, 2013-present)
Alessandro Cortini - keyboards, synthesizers, guitar, vocals, bass guitar, percussion (2004–2008, 2013–present)
Ilan Rubin - drums, percussions, piano, synthesizers, vocals, cello, ukulele, guitar, bass guitar (2009, 2013–present)
The Setlist
NINE INCH NAILS (NIN)
Intro Tape: Pinion (Broken - 1992) > The Eater of Dreams (Hesitation Marks - 2013)
Me, I'm Not (Year Zero - 2007)
Sanctified (Pretty Hate Machine - 1989)
Wish (Broken - 1992)
Letting You (The Slip - 2008)
Burn (The Downward Spiral - 1994)
Piggy (The Downward Spiral - 1989)
The Lovers (Add Violence EP - 2017)
Reptile (The Downward Spiral - 1989)
Shit Mirror (Bad Witch - 2018)
Ahead of Ourselves (Bad Witch - 2018)
God Break Down the Door (Bad Witch - 2018)
The Background World (Add Violence EP - 2017)
Find My Way (Hesitation Marks - 2013
I'm Afraid of Americans (David Bowie cover - Earthling - 1997) (Remix v1 - 2004)
Only (With Teeth - 2005)
Less Than (Add Violence EP - 2017)
The Great Destroyer (Year Zero - 2007)
Burning Bright (Field on Fire) (Not the Actual Events - 2016)
The Hand That Feeds (With Teeth - 2005)
Head Like a Hole (Pretty Hate Machine - 1989)
Encore
The Day the World Went Away (The Fragile - 1999)
Hurt (The Downward Spiral - 1994)
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