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mardi 6 décembre 2011

NOEL GALLAGHER'S HIGH FLYING BIRDS ~ Le Casino de Paris. Paris.











Première Partie : The Electric Soft Parade
 


Ce qu’en a pensé Vik :

« Aujourd’hui le T-Shirt à la mode porte le texte imprimé «Keep calm, Noel Gallagher is back!» et c’est une certitude. Noel n'a pas besoin d'introduction, son expérience parle pour lui-même comme le groupe Oasis que dans l'esprit des gens sera à jamais associé à son nom.  Vous pouvez critiquer Noel devant tout le monde surement pour son attitude, son caractère explosif, le manque de modestie, son ego excessif, les litiges avec son frère/ennemi, mais il est difficile de nier une chose : en vingt ans de carrière ce musicien de Manchester a créé un horde de fidèles, même en dehors de l'Angleterre. Ce sont les fans de Oasis qui en parlent le mieux ! Que peut on dire sur son album solo ?  Il est exactement ce que tout le monde attendait : un disque qui sonne dans tous les sens comme un bon album de Oasis avec les mêmes accords, les mêmes voix dans un delay de fond, les mêmes grooves de batterie et les mêmes effets sonores. Nous ne pouvons pas parler d’un début, nous pouvons seulement crier « Bienvenue de nouveau Noël !». Cet opus qui semble un recueil de "outtakes" de bonne qualité sorti d'une malle, est une excellente façon d'actualiser le plaisir des fans en  attente d’une prévisible réunion (j’y crois!). Il ne faut pas oublier que nous avons en face un personnage intelligent qui est parfaitement conscient de son potentiel musical et de la quantité d'argent à gagner, de la valeur de son Label discographique et de l’héritage d'Oasis, défini par lui avec peu de modestie dans une récente interview sur Q magazine, comme « Le dernier grand groupe de Rock & roll... au moins en Angleterre! ». Disons-nous la vérité : Oasis nous manque en tant que fan. Cela ne signifie pas, cependant, que le nouveau projet de Noel en version solo (si vous préférez de ou des Noel Gallagher’s High Flying Birds, comme pour symboliser la naissance d'un nouveau vrai groupe, même si en réalité il s’agit de Noel et personne) ne puisse pas être estimé et surveillé. L a preuve est que le concert de ce soir au Casino de Paris (tiens la même salle où son frère Liam alias Beady Eye y à joué le 13 mars 2011) est Sold out (condition pour une soirée de celles qu’on n'oublie pas) avec une vente des billets, en septembre, terminée en 5 minutes et qui a incité le tourneur à  fixer un nouveau concert au Grand Rex le 6 mars 2012 pour mieux satisfaire la demande. J'arrête mes divagations entre moi et moi et je me décide de suivre les autres fans dans la salle, à coté d’une bande d’Anglais avec leurs écharpes très britanniques nouées autour du cou, quelqu'un avec une coiffure à la Liam et des lunettes et pour compléter le T-Shirt de l'équipe de foot Manchester City. « We love Oasis! » ils me disent. Le public est varié, des jeunes garçons, mais aussi une bonne partie plus fidèle au son des Oasis de 90s.

19h56 : Après Phil Smith, « DJ d'Oasis » qui nous passe quelque morceaux sur sa platine, c’est le tour des cinq membres de The Electric Soft Parade, la première partie. Il s’agit d’un groupe de Brighton formé par le noyau des frères Alex et Thomas White (voix, guitare, keyboards,..), méconnu en France mais qui en 2001, acclamé par les médias NME et abandonné par la suite pour un nouveau "Next Big Thing", avait sorti un discret album "Holes in the Wall", mélange de mélodies pop accrocheuses, sur des nappes électroniques et des nuances de rock psychédélique.  Ils attaquent aussitôt avec, la première chanson de cet album, "Start Again", intense et cosmique comme pouvaient être les Radiohead de "The Bends", avec les voix électroniquement déguisées, pour réchauffer la salle mais sans resultat car l’ambiance reste froide. Ils ont l'énergie et l'enthousiasme d'un nouveau groupe malgré leur 10 ans de carrière un peu aride mais les influences Teenage Fanclub, Ash, Suede, The Thrills, Blur, Radiohead, Supergrass... restent marquantes. Le meilleur morceau, des 6 joués pendant la demi-heure, restera le dernier en clôture du set "Silent To Dark" développé sur une longue et fulgurante queue dans une intéressante voie de Rock progressif psychédélique. Des qualités certes qui méritent d'être mieux amplifiées pour pouvoir aller beaucoup plus loin. Une prestation courte avec 3 morceaux du 2001 et une impression que ce groupe aujourd’hui, après de multiples changements de musiciens, a perdu la créativité... heureusement, ils ont encore le temps de leur côté grâce à leur jeunesse. Un accueil vraiment mitigé avec une certaine dose d'ennui partagée aussi par le public anglais qui a fait le déplacement.

21h00 : dans la plus pure tradition les lumières de la salle s'éteignent. La foule commence à crier «Noel, Noel, Noel...» et applaudir sur l’intro de la version remix de "If I Had A Gun" exécutée par les Amorphous Androgynous. Peu de minutes et le délire commence. La scène est simple, un Keyboards /Piano blanc à ma droite, destiné à Mark Rowe (Ex Oasis), la guitare de Tim Smith, la batterie de Jeremy Stacey (Ex The Lemon Trees) au milieu entre un petit mur d’amplis et devant un mur lumineux "Noel Gallagher’s High Flying Birds", à gauche la basse de Russel Pritchard (Ex The Zutons) et au centre la vedette de la soirée. Noel est exactement comme on s'y attend: petit homme avec démarche particulière et coiffure habituelle, en polo foncé et blue-jeans, simple, un visage d’un ton maussade mais serein qui laisse apparaitre une once d'arrogance, fier de présenter à 44 ans son premier album solo. Surtout un artiste capable de faire briller les yeux à tous les deux mille présents avec ses chansons qui ont fait l’histoire d’un groupe dont il était la tète pensante. L'atmosphère est électrique, l'excitation est immense. Il salue Paris avec un petit sourire, prend une guitare acoustique amplifiée et chante avec sa voix inconfondible ce que nous attendons de lui pour réchauffer l'atmosphère... des anciennes chansons d’Oasis : "(It’s good) To Be Free" de 1994 (b-side du single historique “Slide Away“) puis le traînant "Mucky Fingers" de 2005, entre Velvet Underground et The Kinks.

Le message que Noel vient de nous passer ce soir « Oasis is my music, so I play too!» est qu’il n’a absolument pas l'intention, comme indiqué à plusieurs reprises, d’oublier les chansons qu’il à créées et l’ouverture, avec ce titre emblématique de déclaration d'indépendance, est peut être plus qu’une simple phrase. Noel est comme toujours laconique et peu enclin à sourire, même si, après les forts applaudissements on remarque sur son visage une expression de plaisir. « Bonsoir Paris » se limite à dire au micro et ensuite il prend sa guitare Gibson Es-355 rouge et il poursuit avec le morceau, "Everybody’s on the run", premier extrait de son album, revisité avec un bon arrangement électronique qui lui donne une majeure vitalité face à la version du cd. Début impressionnant (je pense qu'il y a très peu d’artistes qui peuvent se permettre de commencer un concert avec une B-side et faire chanter la salle ensuite), un éclairage stroboscopique, quelque panache de fumée... sans parler des musiciens supérieurs en qualité face aux anciens. Le tapis de lumières dans le fond et haut-dessus de la scène avec deux nuances de couleurs qui s’alternent du bleu au rouge, donnent à la salle une atmosphère vraiment très britannique. Une mise en scène simple mais indispensable pour l'esprit du concert qui ne souhaite pas être étonnant pour l'esthétique, mais qui veut aller directement à la musique sans concessions.
 
Comme on pouvait l'imaginer, le passé et le présent se mélangent sur une Setlist parfaitement équilibrée. Sur 20 chansons, 10 proviennent de son album (la seule oubliée est "Stop The Clock" et on pourrait se demander le pourquoi) et l’autre moitié du répertoire d’Oasis. Tout est très bien (son et interprétation), les faisceaux de lumière qui illuminent le public sont suggestifs, Noel, aidé en grande partie par la fraîcheur de son nouveau groupe (sans oublier l’excellent Jeremy Stacey avec son drôle de chapeau et sa frappe fracassante) tient la scène comme un pro... c’est une merveille à voir et entendre. Le public apprécie et chante en chorale, même les chansons moins connues, mais le fantôme d'Oasis ne plane pas même une seconde dans les hauteurs du plafond du Casino de Paris. Bien que les longs applaudissements soient sur les morceaux plus vieux, le nouvel album en live fonctionne très bien. Le moment le plus significatif, celui qui marque sûrement le clou de la soirée, est au milieu quand Noel, éclairé par un seul faisceau de lumière, met sa guitare électrique de coté et heureux, je peux le confirmer, il récupère les éclats du passé. C’est le set acoustique, avec Noel à la guitare et Mike Rowe au piano, pour revisiter dans un cadre intime les deux pierres angulaires de sa carrière : "Wonderwall" (le premier de mes nombreux souvenirs marqué par les mélodies et les paroles des frères Gallagher) version révisée qui ressemble un peu trop à celle de Ryan Adams mais  déclenche une suite passionnante qui rend presque difficile d'entendre la voix du chanteur tellement les voix des spectateurs se mélangent dans un grand chœur qui semble lui être dédié «And after all, you are my wonderwal...»... aussitôt on enclenche une version de "Supersonic" (premier single d’Oasis en 1994... mon cœur bat immédiatement)... même si sans guitares électriques et la voix de Liam la chanson perd un peu de son entité, elle reste encore l'un des hymnes évidemment bien accueilli. Tous les doutes et les possibles déceptions disparaissent. La voix de Noel et celle du public ne font qu'une, accompagnée seulement par la guitare acoustique et par clavier de Mike Rowe. L'exécution donne des frissons, deux morceaux chantés dans la version originale de Liam... tous les spectateurs sont emportés par cette voix désormais familière, raffinée et qui ne révèle aucune faiblesse. On poursuit, "AKA… What a Life" ne pouvait pas manquer, suivie par le morceau historique "Talk Tonight" (encore un B - Side de Oasis) dans une version agressive, plus rock de l’originale. Encore deux chansons du nouvel album "Soldier Boys and Jesus Freaks" et "AKA… Broken Arrow" avant d’écouter la magique "Half The World Away" destinée aux vrais fans de Noel, chantée par tout le monde du début à la fin et accompagnée par une frappe des mains constante. "(Stranded On) The Wrong Beach", une perle, une des meilleurs chanson de son album, referme le Set devant des centaines de bras levés pour saluer le groupe sur le refrain «Say so long, baby bye bye...». Noel, le vrai rocker même si mélodique et avec la voix pas irritée, quitte la scène et on commence tristement à respirer un air de fin.

En quelques minutes on consomme cette sortie et le retour sur scène pour le rappel, l'acte final du concert qui coïncide également avec la partie plus intense, confiés à ceux qui étaient trois lances de bataille pour Oasis, chantés par Noel à l'origine : "Little By Little", extrait du 5ème album Heathen Chemistry de 2002, suivit de "The Importance of Being Idle", extrait du 6ème album Don't Believe the Truth du 2005 et le désormais classique et vrai hymne des fans "Don't Look Back In Anger", extrait du 2ème album (What's the Story) Morning Glory? de 1995 et ouvert par les notes d'"Imagine" de J. Lennon. Émotions et chants de stade pour cette dernière chanson à l'intensité maximale, dans une version fugueuse supérieure à l’original, qui mettra le mot définitif de fin au concert. Noel, comme d’habitude, laisse la tache du chant du refrain au public « So Sally can wait, she knows its too late...» parce qu'évidemment tout le monde le connait par cœur, comme si Sally soit devenue un proche parent. Ce chœur unique montre la passion et l'enthousiasme pour le retour d'un personnage important du passé dans le présent. Après ce rappel impeccable en souvenir des temps anciens, mais avec tant de gloire vers l'avenir, qui a satisfait les fans d'Oasis, Noel et sa bande saluent détendus et à l'aise en face de l'enthousiasme du public et puis s’en vont, comme après un travail, avec les mains dans les poches, conscients d'avoir fait une bonne prestation (le concert à été filmé! C+?). Les fans restent un peu perplexes, réticents à abandonner leur position, immobiles, les yeux fixes sur la scène pendant quelques minutes, souhaitant un retour du groupe à la scène pour entendre éventuellement "The Masterplan"... un espoir qui part rapidement en fumée.

Ces drôles d' oiseaux volent haut juste comme leur nom l'indique: 1h30 de concert, comme au temps d’Oasis, irréprochable, lisse comme l'huile, avec une Setlist qui satisfait, de la musique transformée en un moment de magie pure et le public du Casino de Paris qui n’a pu rien faire d’autre que chanter et à la fin crier « Merci!».  Ce concert qui ne se caractérise pas pour une grande longueur, mais pour l'intensité, je pense, n'a pas déçu personne. Peu de commentaires sur cette soirée seulement un phrase à retenir «Il fallait y être». C'était un concert de tournée pour montrer au monde que le premier-né Gallagher a du talent à revendre et que peu importe qui joue sur scène avec lui. Sans nostalgie, car après tout, le parcours d’Oasis n'est pas terminée, il a seulement changé de veste. Noel peut faire ce qu'il veut, la horde de fidèles qui le suit sera toujours là ... en espérant la réunion prévisible pour 2015, on peut chanter dés maintenant «Don’t look back in anger Noel!»

...  So Sally can wait, she knows it's too late and we're walking on by
Her soul slides away, but don't look back in anger, don't look back in anger
I heard you say

It's not today.
»



photos de 
 http://www.photosconcerts.com/noel-gallagher%27s-high-flying-birds-paris-casino-paris-2011-12-06-5630


The Electric Soft Parade est un groupe d'indie rock psych-pop originaire de Brighton, en Angleterre en 1998. Baptisé tout d’abord Fixed Ascent, puis The Feltro Media. la formation a de nouveau changé son nom, pour devenir The Electric Soft Parade. Le terme "Electric" fut ajouté lorsque, le groupe commençant à gagner en notoriété dans la presse rock, ils reçurent des menaces de procès de la part d'une autre formation, nommée The Soft Parade (d'après l'album du même nom, des Doors).

(http://www.myspace.com/electricsoftparade)
(http://www.electricsoftparade.co.uk/)
(http://www.facebook.com/pages/Electric-Soft-Parade/115447025133740)

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Noel Thomas David Gallagher,  est un guitariste et auteur-compositeur anglais d'origine irlandaise. Il fut le compositeur principal, lead-guitariste et chanteur occasionnel du groupe de rock britannique Oasis. Il formait avec son frère cadet Liam Gallagher, chanteur principal d'Oasis, une fratrie chamailleuse célèbre dans la presse musicale. Dans le milieu des années 1990, Noel Gallagher a été un des acteurs principaux du mouvement britpop durant lequel le groupe Oasis y a connu de grands succès critiques et commerciaux. Après six mois de silence depuis la séparation d'Oasis (le 28 août 2009), Noel Gallagher annonce le 6 Juillet 2011 son retour sur la scène musicale avec un nouveau groupe nommé Noel Gallagher's High Flying Birds.


(http://www.myspace.com/noelgallagher)
(http://www.noelgallagher.com/)
(http://www.facebook.com/noelgallaghermusic)




Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011



* Definitely Maybe (1994)
* (What's the Story) Morning Glory? (1995)
* Be Here Now (1997)
* The Masterplan (1998)
* Standing on the Shoulder of Giants (2000)
* Heathen Chemistry (2002)
* Don't Believe the Truth (2005)
* Dig Out Your Soul (2008)





NOEL GALLAGHER'S HIGH FLYING BIRDS 

Noel Gallagher : Lead Vocal & Guitar
Mark Rowe (Ex Oasis) : Keyboards /Piano
Jeremy Stacey (Ex The Lemon Trees) : Drums
Russel Pritchard (Ex The Zutons) : Bass
Tim Smith : Guitar


La Setlist du Concert
 THE ELECTRIC SOFT PARADE

 Start Again  (Holes in the Wall - 2001)
Empty At The End (Holes in the Wall - 2001)
Lily (A Quick One EP - 2011)

Misunderstanding (No need to be Down Hearted - 2007)
Number One (A Quick One EP - 2011)

Silent To The Dark (with extended outro) (Holes in the Wall - 2001)


La durée du concert : 0h30
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La Setlist du Concert
NOEL GALLAGHER'S HIGH FLYING BIRDS 

(It's Good) To Be Free (Oasis Cover) (B - Side Slide Away - 1994)
Mucky Fingers (Oasis Cover) (Don't Believe the Truth - 2005)
Everybody's on the Run (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
Dream On (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
If I Had a Gun... (Single - Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
The Good Rebel (B- Side The Death Of You And Me - 2011)
The Death of You and Me (Single - Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
Freaky Teeth ( Oasis unreleased -  projet James Bond movie, Skyfall )
 Wonderwall (Oasis Cover) (Acoustic) (Single - (What's the Story) Morning Glory? - 1995)
Supersonic (Oasis Cover) (Acoustic) (Single - Definitely Maybe - 1994)
(I Wanna Live in a Dream in My) Record Machine (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
AKA... What a Life! (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
Talk Tonight (Oasis Cover) (B sIde - The Masterplan - 1995)
Soldier Boys and Jesus Freaks (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
AKA... Broken Arrow (Single - Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)
Half The World Away (Oasis Cover) (The Masterplan - 1994)
(Stranded On) The Wrong Beach (Noel Gallagher's High Flying Birds - 2011)

 Encore

Little By Little (Oasis Cover) (Single - Heathen Chemistry - 2002)
The Importance of Being Idle (Oasis Cover) (Single - Don't Believe the Truth - 2005)
Don't Look Back In Anger (Oasis Cover) (Single - (What's the Story) Morning Glory? - 1995)
 

La durée du concert : 1h32

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dimanche 13 mars 2011

BEADY EYE ~ Le Casino de Paris.











Opening Act : THE DODOZ



Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« Une invitation pour aller voir Liam Gallagher et son nouveau groupe Beady Eye cela ne se refuse pas surtout lorsqu’elle vient de mon ami Vincent. Beady Eye est né de la séparation d’Oasis. Je ne vous rappellerai pas dans quelles circonstances… très rapidement un album est né en ce début d’année 2011. Je ne vais pas le cacher, je n’attendais pas grand-chose de celui-ci, mais à ma grande surprise, il s’avère que Different Gear, Still Speeding est plutôt un bon album, supérieur même à mon humble avis aux derniers d’Oasis. L’influence Beatles est toujours présente, mais les compos sont bonnes, surtout pour la première partie de l’album. Le concert est prévu au Casino de Paris, la seule salle où l’on ne sait pas où faire la queue, où c’est souvent un imbroglio pour entrer. Bref je ne l’aime pas trop de ce point de vue. Et puis n’oublions pas que nous sommes dimanche donc les fans seront la très tôt sans oublier la colonie d’Anglais obligatoire. Du coup, je ne me fais pas trop d’illusions pour être au premier rang. Il me faut à peine quarante minutes pour arriver aux alentours de la salle et me garer, il est environ 17 h 15 et il y a déjà une bonne centaine de personnes qui font plus ou moins la queue, je dirais plutôt moins d'ailleurs, car c’est un peu l’anarchie. Coup de chance, je retrouve Stéphane un compagnon de concert qui lui est la depuis……9H30 du matin ! et qui stationne devant l’entrée du milieu. Pas de problème pour le rejoindre, pas mal de gens squattant les autres entrées.

17 h 45, grosse effervescence, les gens courent vers l’entrée des artistes. On entend soudain une clameur qui s’élève avec des Liam Liam !! Deux vans Mercedes aux vitres fumées se sont garées juste à proximité de l’entrée (la sortie dans ce cas) des artistes et la rue est complètement bloquée lorsque Liam Gallagher fait une brève apparition pour s’engouffrer dans une des deux voitures, hurlements et hystérie collective, nous voila presque retournés en pleine Beatlemania. Moi qui croyais que ce genre de choses n’existait plus et bien je me suis trompé.

C’est enfin l’heure de vérité, les grilles viennent de se lever et comme je le pensais le service d’ordre ouvre uniquement les portes devant lesquelles je me trouve avec Stéphane, ça pousse derrière, mais j’entre en troisième position dans le hall, courte course puis j’entre dans la salle proprement dite et après un dernier sprint me voila pile poile où je voulais c'est-à-dire au premier rang décalé d’un mètre environ du centre. Ouf première étape atteinte et de belle manière. Pas le temps de respirer, car une horde sauvage déboule et nous encercle rapidement. Bien entendu, il y a une crash barrière et hélas on ne peut rien y déposer. Plus qu’à attendre patiemment…..

La salle est pratiquement comble lorsque The Dodoz déboulent sur scène, j’avoue que j’avais franchement peur qu’ils se fassent jeter purement et simplement, mais non, ils attaquent bille en tête et assez crânement leur set, on peut ne pas aimer ce groupe, mais force est de reconnaître qu’au fil du temps ils affichent dorénavant une belle prestance scénique, leur son s’est diablement étoffé et est devenu plus lourd et plus compact, moins d’approximation et d’amateurisme, le set est musclé. Et puis moi j’aime bien Géraldine dans sa petite robe noire et ses baskets. Pas innovant on est d'accord, mais en tout cas moins ridicule que bon nombre de groupes de la fameuse nouvelle vague. J’aime bien le jeu de scène du guitariste qui se trouve sur la gauche de la scène, celui qui a les cheveux longs. Quelques morceaux extraits de leur album sorti en 2009 et d’autres que je ne connais pas. Il y aura juste un petit coup de mou avant que le groupe ne joue Bet leur morceau emblématique en final. Sympathique en fin de compte et puis le groupe ne s’est pas fait jeter comme on pouvait le craindre.

À peine la prestation des Dodoz finie que les enceintes de la salle commencent à diffuser ce qui va être une sorte de best of de la musique rock, on part des années 60 pour arriver pratiquement à nos jours, je ne sais pas qui a concocté cette bande-son, mais je lui tire mon chapeau, l’attente est ainsi agréable et puis il y a de vieux souvenirs qui ressurgissent.

S’il n’y avait pas marqué Beady Eye sur le panneau masquant le clavier on pourrait croire que c’est Oasis qui va jouer ce soir, mêmes amplis et même disposition. Sauf que… Extinction des feux, musique qui sort des enceintes, le public qui d’un coup devient plus compact derrière nous et puis LIAM Gallagher ! Celui que tout le monde attend. Il apparaît tel qu’on l’aime ou tel qu’on le déteste d’ailleurs, grande gueule toujours, hautain bien sur et puis la touche qui tue, la parka verte fermée jusqu’au cou, c’est la soirée de Liam plus que celle de Beady Eye, d’ailleurs les autres musiciens ne semblent que des faire-valoir, toute l’attention est concentrée sur l’enfant terrible du rock anglais. Pas à dire on est quand même toujours impressionné par ce mec qui est souvent insupportable, teigneux, de mauvaise foi, mais en fin de compte tellement charismatique, bien étrange tout cela. Et puis toujours cette attitude unique derrière le micro, une jambe légèrement fléchie, les deux mains derrière le dos, il ne manque guère que le tambourin pour que la similitude soit parfaite, place maintenant au show Liam Gallagher. Le son est fort, très fort même avec la voix sur amplifiée de Liam qui tout au long de ce début de concert ne cessera de manifester son mécontentement envers la console en levant sans arrêt le pouce vers le haut, problème de retour sûrement, mais en tout cas pour nous pas de problème, on entend !!! On ne va pas jouer la surprise, car la setlist est la même tous les soirs, mais quand même on est pris dans un tourbillon provoqué autant par la musique que par le public déchaîné et le mot n’est pas trop faible. Four Letter World ouvre les hostilités, la voix de Liam est bien sur en avant avec pas mal d’écho, la fosse est déjà en ébullition et ce n’est pas le second morceau qui va calmer les choses avec le très comment dire … Lennonesque … Beatles & Stones qui confirme que le concert va être terrible ce soir que ce soit au niveau du plaisir d’écoute du rock’n’roll très basique, mais tellement agréable à écouter et le coté dur avec la sensation de lutter pendant 1 heure pour ne pas se faire éjecter et ne pas se faire trop écraser contre la crash barrière, bon je serai écrasé de toute façon pendant tout le set mais en fin de compte c’est presque une sorte de plaisir un peu masochiste. Et puis il y a ce putain de Liam et son attitude sur scène, et pour ça il est unique. Et il y aura ses petits gestes en désignant une fan pas loin de moi qui depuis le début du concert agitait une banderole, à plusieurs reprises il lui  fait des gestes de la main en lui signifiant qu’à la fin du concert il lui donnerait sa parka, ouais ce mec est quelque part unique et impressionnant. Le set va à cent à l’heure, on passe des moments rock à des moments plus pop et encore une fois très Beatles comme avec le très beau Millionaire ou alors The Roller, non vraiment j’aime de plus en plus les morceaux de Beady Eye. Pas vraiment le temps d’apprécier les musiciens, on a les yeux rivés sur l’homme à la parka où l’on commence à voir des traces de sueur et de transpiration, il faut dire que l’atmosphère s’est sérieusement réchauffée. Et pendant ce temps derrière le groupe sur un écran géant des projections assez vintage et parfois psychédéliques accompagnent chaque morceau donnant avec l’aide des éclairages une aura assez spéciale au concert, en gros on en prend plein les yeux et plein les oreilles. Quand le groupe attaque Bring The Light, le Casino explose tout simplement, la chanson n’est pourtant pas spectaculaire, non c’est juste un petit moment de pur rock’n’roll joué à fond les manettes. En intro de Kill For A Dream, Liam va y aller de son hommage envers le Japon et les tristes évènements, il n’était pas obligé de le faire, il y a pensé, c’est bien tout simplement. Morning Sun une longue fresque un peu psychédélique va conclure la première partie du set.

Retour sur scène pour un ultime et dernier morceau, ce sera Sons Of The Stage une cover de World Of Twist paru sur la face B de Bring The Light, en arrière-plan il n’y a plus que le logo Beady Eye qui apparaît en noir, le morceau se termine avec un Liam capuche relevée, juché près de la batterie qui regarde fièrement les bras le long du corps toute la salle avant de s’éclipser définitivement après un dernier salut au public.

Putain de concert, dur physiquement, mais aussi très jouissif, je ne suis pas spécialement un fan d’Oasis et de Liam Gallagher mais force est de constater que ce mec a une aura particulière et de plus je trouve que Beady Eye apporte une certaine fraîcheur à la Brit Pop avec un album simple et plaisant dominé par la voix de Liam mais aussi par des mélodies assez imparables. Petite cerise sur le gâteau, je récupère la setlist alors qu’une horde de fans est presque prête à s’entretuer pour en avoir une ! Le concert n’aura duré qu’une heure, mais cela a suffi tout simplement à mon bonheur. Ah oui il paraît que Mr Manœuvre (Philippe de son prénom) était la ce soir, sans doute au bar incognito derrière ses lunettes noires…(humour) »








photos de gilles b

The Dodoz est un groupe français de rock formé à Toulouse en 2004.

(http://www.myspace.com/thedodoz)
 

Beady Eye est un groupe de rock anglais formé en 2009 par quatre anciens membres d'Oasis - Liam Gallagher, Gem Archer, Andy Bell et Chris Sharrock - après le départ de Noel Gallagher.  Le groupe a publié son premier single en novembre 2010, tandis que son premier album, produit par Steve Lillywhite, est sorti le 28 février 2011.

(http://www.myspace.com/beadyeye)



 Different Gear Still Speeding - 2011

THE DODOZ





Jules Cassignol : guitare & chœurs
Adrien Cassignol : batterie & chœurs
Géraldine Baux : chant & basse
Vincent Argiolas : guitare & chœurs









BEADY EYE



Liam Gallagher – vocals
Gem Archer – guitar, backing vocals, bass, keyboard
Andy Bell – guitar, backing vocals, bass, keyboard
Chris Sharrock – drums
+
Live musicians
Jeff Wootton– bass guitar
Matt Jones– keyboard






La Setlist du Concert
THE DODOZ





West Coast
I Can Purr
Stroke My
Curls
Do You Like Boys? (The Dodoz - 2009)
Ghosts
Happy Soldier
Bet (The Dodoz - 2009)











La durée du concert : 0h28


La Setlist du Concert
BEADY EYE


01.   Four Letter Word (Different Gear, Still Speeding - 2011)
02.   
Beatles and Stones (Different Gear, Still Speeding - 2011)
03.   
Millionaire (Different Gear, Still Speeding - 2011) (Another version)
04.   
For Anyone (Different Gear, Still Speeding - 2011)
05.   
The Roller (Different Gear, Still Speeding - 2011)
06.   
Wind Up Dream (Different Gear, Still Speeding - 2011)
07.   
Bring the Light (Different Gear, Still Speeding - 2011)
08.   
Standing on the Edge of the Noise (Different Gear, Still Speeding - 2011)
09.   
Kill For A Dream (Different Gear, Still Speeding - 2011)
 10.   
Three Ring Circus (Different Gear, Still Speeding - 2011)
11.   
Man of Misery (Itune Bonus Track - Different Gear, Still Speeding - 2011)

12.   The Beat Goes On (Different Gear, Still Speeding - 2011)
13.   
The Morning Son (Different Gear, Still Speeding - 2011)


Encore

14.   Sons of the Stage (World of Twist Cover) (B-Side Single Bring the Light - 2010)







La durée du concert : 0h56

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