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lundi 2 novembre 2009

THE TWILIGHT SAD ~ Le Scopitone. Paris.










Première Partie: Centenaire





Ce qu’en a pensé Gilles B. :


« Nouvelle salle pour un nouveau groupe, enfin quand je dis nouveau groupe je m'entends, c'est un groupe que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir sur scène. Le Scopitone, lui, se trouve pas très loin de l'Opéra, sur l'avenue du même nom.


Je me présente devant la salle vers 19h30 : personne en dehors de deux personnes du service d'ordre habillés en costumes noirs, petit hall d'entrée, puis je descends un escalier pour arriver dans ce qui est la salle du Scopitone, je passe à côté du vestiaire, et je découvre la salle avec un grand bar sur la gauche, des tables et des chaises sur les côtés, et enfin la scène - ou plutôt ce qui s'apparente à une scène car elle est au même niveau que la salle… bizarre comme impression ! Mais surtout, ce qui choque ou surprend, c'est la disposition de cette scène : une première partie en avant, séparée par une espèce d'ouverture à peine assez haute pour laisser passer une personne donnant sur l'arrière plan de la scène, là où jouera probablement le batteur...


Un tour au bar et l'attente commence, car je suis seul ce soir. A peine une demi-heure après mon entrée dans la salle, une personne du service d'ordre viendra me donner 3 euros : étant titulaire d'un billet Fnac, il parait que j'avais droit à une réduction !!!


C'est maintenant la première partie qui se présente sur scène, un groupe français du nom de Centenaire. Pas grand chose à en dire, ce n'est pas désagréable, mais un peu lassant sur la longueur à mon avis. En tout cas on remarque vite l'étroitesse de la scène car les musiciens ne peuvent pratiquement pas bouger.

 Changement de matériel, cette fois la batterie est au fond de la scène, The Twilight Sad arrive sur scène avec en tête James Graham et Andy Mac Farlane, respectivement chanteur et guitariste du groupe, qui arborent tous les deux un look bagnard avec leurs crânes rasés et leurs barbes naissantes. En arrière plan, le batteur et le bassiste entourent le portrait de Beethoven accroché au fond de la salle. Dès le début de concert, on situe vite les limites, non pas du groupe mais de la salle : on est trop près des artistes, le son pour ce genre de musique n’est tout simplement pas bon, impossible de bien distinguer les instruments, et même la voix de James Graham est très peu audible. Des conditions vraiment difficiles pour les acteurs du concert ce soir, il en de même pour nous spectateurs. Moi je ne reconnais pratiquement rien de leurs morceaux, des bribes par ci par là, la guitare en face de moi couvre tout par nappes successives, et même si James Graham se donne sans retenue, j'ai beaucoup de mal à apprécier la musique des Ecossais. Le set se terminera au bout de 45 minutes et je repars assez circonspect. Cette salle n'est manifestement pas adaptée aux concerts "électriques", le folk y aurait peut être sa place… et encore ! 

J’ai une sensation bizarre quand je ressors de la petite salle, j'ai l'impression d'avoir vécu un non-évènement, aucune chanson ne reste gravée dans ma mémoire, ce qui n’est pas surprenant puisque je n'ai rien reconnu, à part des nappes successives de guitares. »





 

photos de gilles b.
 

The Twilight Sad est un  indie rock band de Kilsyth, Scotland formé en 2003, aux univers musicaux particuliers.

(http://www.myspace.com/thetwilightsad)




Studio Albums
    •    Fourteen Autumns & Fifteen Winters (2007)
    •    Forget the Night Ahead (2009)
 EPs
    •    The Twilight Sad (2006)
    •    Here, It Never Snowed. Afterwards It Did (2008)
Compilations
Killed My Parents and Hit the Road (2008)






James Graham (vocals)
Andy MacFarlane (guitar)
Craig Orzel (bass)
Mark Devine (drums)







NON DISPONIBLE


La durée du concert : 0h45

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samedi 31 octobre 2009

MARIEE SIOUX ~ Le Cafe De La Danse. Paris.




 







Première Partie : Declan De Barra + Matt Bauer







Ce qu’en a pensé Gilles B :


« Mariee est une nouvelle fois de retour à Paris cette fois au Café de la Danse, une salle que je n'apprécie pas vraiment, et cela seulement quelques mois après son passage au Nouveau Casino. Et cette fois, à ma grande surprise, il y a beaucoup de monde pour faire la queue devant la salle… Il est vrai que nous sommes un samedi, mais je suis surpris par la diversité du public, pas mal de couples assez âgés que je ne rencontre pas d'ordinaire aux concerts de rock. Mais ce soir, l'affiche est assez diversifiée… 

Après avoir réussi à me placer au premier rang des gradins, me méfiant comme la peste de la fosse où 90% du temps, les gens sont obligés de rester assis, la soirée commence avec un artiste qui m’est complètement inconnu, Declan De Barra. La salle est pratiquement pleine quand l'artiste irlandais fait son apparition, accompagné d'une jolie violoncelliste ainsi que d'un pianiste. Declan De Barra, c'est tout d'abord une voix assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître, la démonstration qu'il fera a capella en sera la preuve la plus éclatante. Le problème, c'est que malgré la voix, les chansons sont d'une morosité et d'une platitude qui ne font que renforcer le sentiment que j'ai à ce moment-là: Qu'est que je fiche là ? Car il ne suffit pas d'avoir une superbe voix, encore faudrait-il que les compositions soit du même niveau, ce qui n'est pas le cas à mon avis. Hormis cela, il faut bien reconnaître que le personnage est plus que sympathique, chaque intermède entre les morceaux étant prétexte à un dialogue avec le public. Amusant d'ailleurs son idée de relever toutes les adresses email des gens (enfin, de ceux qui le voulaient bien) se trouvant dans la salle pour pouvoir ensuite dialoguer personnellement avec eux… et il y tiendra, à sa liste ! Au final, 50 minutes de concert au bas mot, un gros succès vis-à-vis du public, mais en ce qui me concerne : ce n’est pas ma tasse de thé.

L'épreuve suivante (j'en parlais à Michael, présent à mes cotés) c'est le géant débonnaire et fort sympathique Matt Bauer. J'apprécie Matt en tant qu'être humain, et aussi en tant qu'accompagnateur d'Alela Diane (bien que dorénavant, cela soit fini). Mais en solo, c'est pour moi une sorte de calvaire. Musique soporifique servie par une voix beaucoup trop monocorde, j'ai beaucoup de mal à porter de l'attention à sa musique. Les passages au banjo sont un peu plus intéressants que ceux à la guitare, mais au final je trouve cela beaucoup trop ennuyeux et lisse. Heureusement, deux choses feront que son concert sera cette fois un peu plus attrayant, ce sera tout d'abord son look à la Frankenstein, teint blanc et les yeux cernés de noir, n'oublions pas que ce soir c'est Halloween, fête américaine par excellence… Et puis, sur un morceau, la présence de Mariee Sioux. Allez, je vais être sympa, ce soir Matt donnera certainement son meilleur concert (parmi ceux que j'ai vu, bien sûr), grâce aussi certainement aux deux musiciens qui l'accompagnaient ce soir, rompant ainsi cette terrible impression de monotonie que je ressentais d'habitude.

A ce stade de la lecture, vous vous dites : « mais pourquoi il a été voir ce concert ?? »… La réponse tient en deux mots: Mariee Sioux.



Une Mariee Sioux encore plus jolie et touchante que d'habitude, avec elle aussi son maquillage « spécial Halloween ». Malheureusement, ce soir, son concert sera moins bon qu'à l'habitude, la faute en incombant en partie à une acoustique pas extraordinaire, m'a-t-il semblé… Mai aussi à une espèce de fébrilité dans l'interprétation des morceaux, un jeu de guitare pas assez coulé et aussi une sorte de « manque » dans son chant : un problème dans le débit, une irrégularité due à mon avis à des problèmes de respiration mal contrôlée, ce qui donnait une impression assez bizarre sur certains morceaux comme Wizard, où je n'ai pas ressenti la douceur et le coulé habituel de sa voix. Mais Mariee est toujours aussi touchante, petit bout de femme enfant qui m'attendrit à chaque fois, j'aime son côté naturel et sa simplicité. Du côté du répertoire, de nouveaux morceaux se sont semble-t-il glissés au milieu des traditionnels Wizard, Two Tongues ou Bundles… J’attends d'ailleurs avec impatience un nouvel album. En bonne copine, elle va demander à Matt Bauer de la rejoindre sur scène, lui rendant ainsi la monnaie de sa pièce. Malheureusement la prestation de Mariee sera trop courte à mon goût, couvre feu oblige certainement.

Je reste sur une impression mitigée concernant cette soirée, trop longue pour un set trop court de Mariee en final. Ce ne fut pas son meilleur concert et de loin, mais quoiqu'il en soit je retournerai la voir car ce petit bout de femme me fascine… non seulement la femme, mais surtout ses compositions magiques et hors du temps, la musique folk que j'aime tout simplement. »







photos de gilles b



Une copine d'Alela Diane du nom de Mariee Sioux, qui n'a de sioux que le nom (même si elle a effectivement des ascendances indiennes), nouvelle voix de la scène pop-folk de Californie et de la scène indo-américaine. Egalement influencée par Nick Drake ainsi que par la musique de la tribu Sioux. Très belle voix, belle mélodie, quelques arpèges, des mélodies fantomatiques, une enivrante et assez dangereuse mélancolie.
Résolument la nouvelle voix montante de la scène indie-folk californienne.

(www.myspace.com/marieesioux)














Mariee Sioux vocals and guitar










Friendboats (Faces In The Rocks - 2008)
Two Tongues (Faces In The Rocks - 2008)
Old Magic
Wizard Flurry Home (Faces In The Rocks - 2008)
Bundles
Swimming Through Stone
Twin Song
Tule
Homeopathic

Encore

Flowers And Blood (Faces In The Rocks - 2008)


La durée du concert : 0h50



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