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vendredi 5 mars 2010

ELLIOTT MURPHY ~ Le Carré Belle Feuille. Boulogne Billancourt.















Opening: Ecole de Musique et de Danse




Ce qu’en a pensé Patricia C. :

 « Pour une fois, la salle de ce concert est à 10 mn de mon lieu de travail, et en cette période de vacances scolaires, aucun embouteillage à signaler. J’arrive même à me garer dans la rue, à 200 m de la salle. Le rêve…

Il est encore tôt : 18h45 seulement. Je découvre Le Carré Belle Feuille, un centre culturel récent situé dans le centre-ville de Boulogne-Billancourt. Il faut descendre en sous-sol, où un bar et des tables sont disposés dans un grand espace qui permet d’attendre bien au chaud l’ouverture des portes qui se trouvent au même niveau… Je m’installe donc ! Et ce que j’espérais secrètement arrive : Elliott surgit, en grande discussion avec une jeune femme (que je reconnaîtrai plus tard sur scène). A priori, ils règlent les détails de la vente des CDs à la fin du spectacle. Il me voit, vient m’embrasser. J’en profite pour lui faire signer la sublime photo de nous deux prise par Eric à Madrid en novembre dernier, et pour papoter un peu. Puis deux fans – filles - arrivent et me rejoignent. Elliott vient les saluer, me re-bise !! D’autres fans arrivent encore. L’un d’entre eux nous offre une boisson. On est « entre nous », peuple du Murphyland, et c’est bien…

19h30 : nous entrons dans la salle. C’est une belle salle, avec des rangées de sièges disposées comme au théâtre, et une grande scène. Le premier rang étant déjà réservé, je m’installe au second, dans la partie centrale, un peu à droite. Je découvre avec plaisir que Michelle – la sœur d’Elliott - et son mari Robert ont pu venir. Françoise, son épouse, est là aussi. Gaspard, lui, s’est installé derrière.

Le concert de ce soir clôt un « stage de rock » organisé par l’école de musique de Boulogne-Billancourt. La première partie du spectacle est assurée par les jeunes artistes sélectionnés à l’issue du stage, avec la participation de Shanka (de No One Is Innocent). Ces jeunes sont décidément pleins de talent et fort sympathiques. Ils interprèteront divers morceaux, dont un de U2 et de Nirvana. France de Griessen, que je ne connaissais pas, viendra terminer cette première partie, et je la trouve est étonnante.


21h00 environ : Elliott et Olivier montent sur scène. Je ne les ai jamais vus jouer ainsi en équipe réduite. Et pour mon plus grand bonheur, je vais découvrir qu’ils sont en super forme, ravis de jouer. Ils n’auront cesse d’enchaîner les chansons qui nous ravissent, s’affrontant dans leurs joutes habituelles à la guitare, faisant participer le public qui accepte bien volontiers de se lever, bouger, danser… Un très bon public. A deux, Elliott et Olivier assurent « grave », et c’est une vraie découverte pour moi.

22h30, série de rappels. Nous aurons droit à une étonnante et magnifique version LENTE de Green River qui fait l’unanimité. Et aux versions unplugged de Anastasia et de Drive all night.

Je crois que j’ai dû me résoudre à quitter le Carré Belle Feuille vers 23h00, après m’être arrêtée au stand tenu par Françoise pour acheter la nouvelle publication, Unfinished Complete Lyrics of Elliott Murphy.

Prochain concert d’Elliott : le 27 mars au New Morning. J’y serai ! »








photos de patrick d

Elliott Murphy est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain américain. Lorsque "Aquashow", le tout premier album d'Elliott, sort en novembre 1973 sur le label Polydor, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, Newsweek, The New Yorker... Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le F. Scott Fitzgerald du Rock'n'roll. Musicien talentueux et humble. Depuis la fin des années 80, Elliott Murphy vit en parfait 'Américain à Paris' et parcourt l’Europe, enchaînant un nombre impressionnant de concerts. Il s'est affirmé comme un formidable artiste de scène sur lesquelles il a l'habitude de se donner sans compter. C'est une imagerie , un temps déjà vécu , qui inspirent ces chansons où on relève des noms, voire même des phrases, un style. Toujours nostalgiques, jamais franchement rétro... Bruce Springsteen l'appelle son 'frère de sang' et Garland Jeffries ou Iain Matthews pourraient en dire autant. Il s'impose désormais en figure légendaire du folk rock américain. Un concert d'Elliot Murphy, c'est toujours un moment d'une rare intensité.


(www.myspace.com/elliottmurphy)
(http://www.myspace.com/olivierdurand)

 

 1. Aquashow (Polydor 1973)
2. Lost Generation (Rca 1975) Version Cd En 1990
3. Night Lights (Rca 1976) Version Cd En 1990
4. Just A Story From America (Columbia 1977) Version Cd En 1990
5. Affairs (Courtisane 1980) Version Cd En 1990 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
6. Murph The Surf (Courtisane 1982)Version Cd En 1988 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
7. Milwaukee (New Rose 1986) Version Cd En 1990
8. Change Will Come (New Rose 1987)
9. Party Girls And Broken Poets (Wea 1984) Version Cd En 1984 (Déjàdisc)
10. Live Hot Point (New Rose 1991) Version Cd En 1991 Et 1996 (Musidisc)
11. Apres Le Deluge (New Rose 1987) Version Cd En 1996
12. "12" (New Rose 1990)
13. If Poets Were King (New Rose 1992) Version Cd En 1996 (Musidisc)
14. Diamonds By The Yard (Razor & Tie 1992)
15. Unreal City (Razor & Tie 1993)
16. Paris/New York (New Rose 1993)
17. Selling The Gold (Musidisc 1995)
18. Going Through Something (Déjàdisc 1996)
19. Beauregard (Last Call 1998)
20. April - Live - (Last Call 1999)
21. Rainy Season (2000)
22. La Terre Commune - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
23. Last Of The Rock Stars... And Me And You With The Rainy Season Band (Last Call 2001)
24. Live In Solingen - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
25. Soul Surfing/ Rainy Season (Last Call 2002)
26. Soul Surfing/ The Next Wave (Last Call 2002)
27. Murph The Surf (2002 Nouvelle Version De L'album De 1982 Avec Nouvelle Jaquette Et 1 Morceau Suppl.))
28. Live In Wredenhagen (Last Call 2003)
29. Vintage Series Vol.1 (Last Call 2003)
30. Lost Generation + Night Lights + Double Album Nouvelle Version Des Disques De 75-76 Avec 11 Bonus (Last Call 2003)
31. Vintage Series Vol. 2 (Last Call 2003)
32. Strings Of The Storm - Double Cd (Last Call 2003)
33. Vintage Series Vol. 3 (Last Call 2004)
34. Vintage Series Vol. 4 (Last Call 2004)
35. Vintage Series Vol. 5 (Last Call 2004)
36. Vintage Series Vol. 6 (Last Call 2005)
37. Vintage Series Vol. 7 (Last Call 2005)
38. Vintage Series Vol. 8 (Last Call 2005)
39. Never Say Never - The Best Of 1995-2005... And More (Last Call 2005)
40. Murphy Gets Muddy (Last Call 2006)
41. Coming Home Again (Last Call 2007)
42. Notes From the Underground (Last Call 2008)
43.  Alive In Paris (Last Call 2009)- CD/DVD









Elliott Murphy: Vocal, Guitar
Olivier Durand: Lead Guitar, Vocals
















 01. From Room 102 (Strings On The Storm - 2003)
02.  Gone Gone Gone (New Song)
03. A Touch of Mercy (Lost Generation - 1975)
04. Sonny (Beauregard - 1998)
05. Pneumonia Alley (Coming Home Again – 2007)
06. Ophelia (Notes From The Underground - 2008)
07.  Rain, Rain, Rain (New Song)
08. Take Your Love Away (Selling The Gold - 1995))
09. O Catarina (Strings On The Storm - 2003)
10. You Never Know What You're In For (Live Hot Point – 1989)
11. Last Of The Rock Stars (Aquashow – 1973)
> Shout (Cover The Isley Brothers) > Last Of The Rock Stars (Aquashow – 1973)
12. On Elvis Presley's Birthday (12 – 1990)
13. And General Robert E Lee (Notes From The Underground - 2008)
14. Diamonds by the Yard (Night Lights - 1976)


Encore

15.  Green River /(... last night I dreamt I was in Boulogne -
Billancourt with the Spirit of Beauregard fans
...)/ (Strings Of The Storm – 2003)
16. Anastasia (Just A Story From America - 1977)
17.  Drive All Night (Just A Story From America - 1977)



La durée du concert : 1h40

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jeudi 4 mars 2010

THE SOFT PACK ~ Le Nouveau Casino. Paris.












Opening : THE PARISIANS




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Trois  jours après Broken Bells, me voilà de nouveau au Nouveau Casino pour assister - et ce sera la troisième fois, mais la première en tête d’affiche - au concert de The Soft Pack, combo originaire de San Diego, dont l’album au titre éponyme fait partie de mes disques de chevet de ce début d’année. Comme j’avais bien apprécié leurs précédentes prestations, je me devais d’aller les soutenir, et pour ce qui est du soutien, ces jeunes en ont fort besoin : jugez en plutôt, j’arrive à 19h devant la salle, il n’y a pas un chat. A 19h30, le videur ouvre les portes, et je suis encore tout seul. Devant le guichet avant d’entrée dans la salle proprement dite, personne pour déchirer mon billet… Et après cela, dix minutes de grande solitude, accoudé à la scène avant que les premiers spectateurs n’arrivent enfin.

La salle est au tiers remplie lorsque The Parisians font leur apparition. Bon, je prends sur moi en essayant d’adopter une attitude neutre, et d’essayer de prendre un peu de plaisir à l’écoute de ce énième combo, anciennement estampillé bébés rockers. Mais il n’y a pas moyen car au bout du second morceau on a compris, c’est l’éternelle filiation Libertines, Strokes + une dose de punk, avec la sensation d’entendre TOUJOURS le même morceau. Je jette l’éponge rapidement, mais le comble ce sera quand le jeunot au chant et à la rythmique balancera sa guitare avant de quitter la scène sans un mot au public (de toute façon, le peu qu’il disait était incompréhensible). Attitude assez pitoyable une fois de plus, ils n’ont pas compris que la rock’n’roll attitude, eh bien, ce n’est pas cela…

Passons aux choses sérieuses, si l’on peut dire, avec maintenant la présence sur scène de The Soft Pack. La salle est maintenant à moitié remplie, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas l’atmosphère des grands soirs. Car c’est presque dans l’anonymat que le groupe arrive sur scène, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’invités dans le public, et pas beaucoup d’admirateurs du groupe, d’ailleurs l’ambiance va s’en ressentir fortement. Début plutôt timide, avec en premier lieu un son pas terrible, et cela m’a surpris, car lors de leurs précédents passages, c’était bien tendu du point de vue du niveau sonore. Ce soir, ce n’est pas terrible, ce n’est pas aussi sec que je l’espérais. Et puis ce n’est pas trop incisif non plus au niveau du répertoire, le public est mou du genou (un peu une constante au Nouveau Casino me semble-t-il, non ?). De plus, le quatuor n’est pas réputé pour en faire des tonnes sur scène. Donc c’est tout simplement – hélas ! - une semi-déception, avec quelques morceaux que je ne connaissais pas (d’anciens morceaux, dira le chanteur). Et puis d’un coup, la petite étincelle qui va me faire renaître, ce sera Parasites, l’un des tous meilleurs morceaux du dernier album : cette fois-ci, je suis dedans, malgré un son toujours déficient, à mon avis. Le groupe enchaine dans la foulée avec Pull Out, un autre de mes morceaux favoris, dommage que l’ambiance autour de moi soit plutôt peureuse, hormis quelques aficionados. Pull Out c’est sec, cela vous interpelle, c’est presque punk même. La suite sera excellente, avec un final terrible, composé de la doublette Answer On To Yourself (oui, elle est terrible, celle-là !), et puis un C’Mon formidablement efficace et dévastateur !! Et puis… c’est fini !!! Oui, fini, après seulement 45 minutes de concert !!! Je récupère la setlist, et effectivement il n’y a pas de rappel de prévu, la faute en revient à la soirée qui suit, les Thursday Nights. Je trouve cela dommage d’obliger un groupe à ne jouer que 45 minutes, surtout quand il est en tête d’affiche, juste à cause d’une soirée programmée à la suite : ce sera à revoir…

Un concert qui se termine donc un peu en queue de poisson, un groupe qui n’a pas pu vraiment s’exprimer, cette soirée n’est malheureusement pas une grande réussite, mais quoi qu’il advienne, je continuerai à soutenir ce groupe et à aller le voir. Un conseil : si vous aimez le rock bien pêchu, à la limite du punk, avec des guitares et des airs simples et entêtants, The Soft Pack est fait pour vous, et vous vous devez d’acheter leur album ! »





 
The Soft Pack est un groupe rock garage punk de San Diego, USA.

(http://www.myspace.com/thesoftpack)


The Soft Pack - 2010








    •    Matt Lamkin – Vocals, guitar
    •    Matty McLoughlin – Guitar
    •    David Lantzman – Bass guitar
    •    Brian Hill – Drums












La durée du concert : 0h45


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