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mercredi 22 septembre 2010

BAND OF SKULLS ~ La Flèche D’Or.










Opening : THE GOOD ONES


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« C'est seulement mon second concert à la flèche d'or et cette fois c'est pour Band Of Skulls que je me déplace: un trio comme The Joy Formidable que j'avais vu dans les mêmes lieux. Peu de monde lorsque j'arrive devant la salle, mais peu à peu la file d’attente se forme le long de le rue de Bagnolet. Ouverture des portes et mauvaise surprise à l'intérieur, il y a déjà du monde qui squatte le premier rang, des photographes et une équipe qui va filmer le concert (Le HibOO je crois). J'arrive tout de même à prendre place au premier rang un peu sur la droite. Pas de Robert ce soir mais la présence de Joëlle la gentille et sympathique photographe qui se place à mes côtés. Le problème de la Flèche d'or c'est la chaleur et c’est le cas ce soir d’autant plus que le concert affiche complet. En effet maintenant pour certains concerts comme pour ce soir il y a des pré ventes sur les réseaux habituels (Fnac etc.).

La première partie est assurée par The Good Ones un groupe que l'on aurait pu croire d'origine Anglo Saxonne mais pas du tout, il s’agit d'un quatuor made in France. Le groupe est emmené de belle manière par Emma la chanteuse dont on devine l'influence principale : Allison Mosshart la chanteuse charismatique des Kills et de Dead Weather. Le nom du groupe ne serait-t-il d'ailleurs pas inspiré de la chanson des Kills ? Je n'en sais rien. En tout cas le groupe est loin d'être ridicule, on ressent juste une légère pointe d'amateurisme ou de gaucherie surtout lorsque Emma pendant qu’elle ne chante pas remue furieusement la tête au rythme des guitares, mais cela la rend tout compte fait sympathique. Musicalement on tourne autour du schéma White Stripes/The Kills avec un petit défaut concernant une set list trop linéaire ou il n'y a pas vraiment un morceau qui ressort. Mais le groupe est bon, de plus il chante en Anglais (ouf) et ça envoie bien. On notera avec plaisir la reprise du tranchant Black Math des Whites Stripes en guise de final. Le Set a été bien accueilli, mais il faudrait que le groupe, à mon avis, trouve son identité sans perdre de vue le style de musique qu'il pratique actuellement.

Nouvelle attente, c'est malheureusement un peu le credo de la Flèche d'or. Michael m'a rejoint ou plutôt s'est placé à l'autre extrémité de la scène. Il faut dire que la salle est maintenant remplie et qu'il devient difficile d'accéder au premier rang. Place maintenant à Band of Skulls. En face de moi se trouve la très jolie bassiste du groupe, elle aussi arbore un look ressemblant à celui de la chanteuse des Kills, décidément une référence en la matière. Sur la gauche Russel Marsden le guitariste qui affiche du moins de profil une certaine ressemblance avec Jeffrey Lee Pierce. Et plein centre un peu en arrière Matt Hayward un bûcheron digne de John Bonham. La formule trio devrait normalement faire des étincelles surtout dans l'atmosphère surchauffée de ce soir. Malgré cela le début de concert des Anglais est assez timide nonobstant des morceaux comme Patterns ou encore Fires. Le groupe sonne pas mal mais il manque l'étincelle qui fait décoller le concert. Musicalement on tourne toujours dans un univers ou Jack White est fortement présent avec des compositions dignes d'intérêt. Et puis aux alentours de la première demi-heure le concert, prend enfin une nouvelle envergure avec tout d'abord le somptueux Light Of The Morning ou Russel décoche des solos qui ressemblent à s'y méprendre à ceux de ...Jack White une fois de plus mais la ou le leader des White Stripes était presque seul à tenir la baraque (sans vouloir faire insulte à Meg bien sûr), Band Of Skulls a l'avantage de pouvoir se reposer sur une rythmique basse /batterie assez implacable. En face de moi, en dépit de ses avantages physiques, Emma Richardson sait rester relativement discrète tout en assurant un maximum. La plupart du temps elle joue les genoux fléchis et la tête penchée sur sa basse. Elle assure aussi une partie des vocaux, souvent en duo avec Russel. Quand à Matt Hayward c'est tout simplement un tueur avec sa frappe ultra lourde, qui convient parfaitement à ce style de musique. A partir de ce milieu de concert l'atmosphère devient lourde et poisseuse... le blues rock du trio prend une autre dimension (il faut dire qu'après Light il vont enchaîner Death By Diamonds puis I Know What I Am) et c'est carrément jouissif. Oui le concert a maintenant décollé et la fosse s'agite de plus en plus. Outre le batteur, celui qui à partir de ce moment va m'impressionner c'est tout simplement Russel Marsden qui assume avec brio son rôle de guitar hero. Pas le guitar hero démonstratif qui joue plus vite que son ombre. Non lui il a le feeling dans le sang, une attitude (sa manière de s'avancer sur le devant de la scène) et de déclencher les hostilités : tout cela est remarquable. Je citerais comme autre morceau de bravoure l'excellent Hollywood Bowl. Le rappel sera court malheureusement avec juste une chanson pour conclure le set qui aura duré 1H06. Manifestement le groupe est content de son concert et nous le manifeste. Emma nous montre son tee shirt ou est inscrit en grosses lettres "MERCI BEAUCOUP". C'est vrai que la France et plus particulièrement Paris, apprécie la musique du trio.

Voila ce fut un beau concert avec quelques moments que j'allais presque qualifier d'anthologie, un son à la hauteur et un excellent public. Seul (petit) reproche: la chaleur infernale quand la salle est pleine comme ce soir. Un groupe à suivre donc. »



photos de gilles b


Band of Skulls est l'un des nouveaux groupes de musique de 2008. Il est originaire de Southampton en Angleterre.

(http://www.myspace.com/bandofskulls)
 

 •    2009 : Baby Darling Doll Face Honey







 Matthew Hayward - Drums
Russell Marsden - Guitar & Vocals
Emma Richardson - Bass Guitar & Vocals












La Setlist du Concert
THE GOOD ONES



La durée du concert : 0h35


 
La Setlist du Concert
BAND OF SKULLS

Bomb (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Patterns (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Friends (New Moon Soundtrack - 2010)
Fires (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Cold Fame (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Light Of The Morning (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Death By Diamonds And Pearls (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
I Know What I Am / Blood (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)
Hollywood Bowl (New Moon Soundtrack - 2010)
Dull Gold Heart (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)

Encore
Impossible (Baby Darling Doll Face Honey - 2009)










La durée du concert : 1h06

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samedi 18 septembre 2010

WOLF PARADE ~ Le Point Ephémère. Paris.











Opening : PETER KERNEL




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« La concurrence est rude ce soir avec U2 au Stade de France mais Wolf Parade arrive tout de même à rendre le point FMR sold out (Ok on parle de 80000 personnes contre 330 environ au Point) Peu importe mais je suis content que Wolf Parade ait tout de même réussi à remplir la salle car il le mérite bien. Ce sont un peu des retrouvailles avec cette salle que je n’ai pas fréquenté depuis bien trois mois, rien n’a changé les horaires sont toujours les mêmes, ouverture 20H tapante pas avant. Peu ou pas de photographes ce soir, ou êtes vous les Robert, Joëlle et Michaela ??? Les sirènes du stade de France sans doute… En tous cas je retrouve quelques têtes connues dont Marina (qu’elle m’excuse si j’ai écorché son prénom) fidèle adepte des petites salles que je rencontre assez souvent.

Une première partie inédite ce soir car ce groupe m’est complètement inconnu. D’origine Suisse (et un peu Canadien). Il est assez rare de voir des groupes Helvètes se produire dans nos contrées. Il s’appelle Peter Kernel et c’est un trio basse/guitare/batterie très basique. Ce qui l’est un peu moins c’est leur musique noise à la Sonic Youth première époque. A la première écoute on est un peu dérouté avec une chanteuse bassiste dont la voix me fait penser à Corinne Tucker de feu Sleater Kinney. Le guitariste quand à lui on ne verra pratiquement jamais son visage car il va passer son temps arcquebouté à sa guitare, en perpétuelles gesticulations de toutes sortes, minis solos suivis de larsen, bref une musique assez imprévisible qui peut dérouter. Mais au final on se prend au jeu car même si c’est ardu à assimiler, cette musique extrême fait tout de même mouche. J’ai bien aimé le passage ou Aris (le guitariste) se saisira d’un archet pour maltraiter sa guitare avant de le jeter sur la scène. Oui le groupe est crédible dans son genre même si au début de leur set j’en doutais un peu. 30mn de set et puis s’en vont. On qualifiera leur musique de noise expérimentale.

C’est maintenant au tour des roadies de la salle de prendre possession de la scène car installer le matos de Wolf Parade ne semble pas une mince affaire. Et cela prend pas mal de temps. Comme d’habitude mais moi cela ne me surprend plus les claviers de Spencer Krug se trouve à 20 centimètres du bord de la scène, il ne fait pas bon être juste devant car on ne voit rien dans ces conditions! Moi ma position est idéale juste entre Spencer et Dan. Après plusieurs dizaines de minutes d’une installation bien compliquée nos compères arrivent sur scène, Spencer Krug semble toujours anxieux et il ne tient pas sur place, d’ailleurs le voir jouer sur et avec son tabouret derrière ses claviers est un régal des yeux. Alors en forme ou pas en forme ce soir ? Et bien c’est la première hypothèse qui va se révéler la bonne. Gros choc au niveau du son une fois de plus, la guitare de Dan Broekner me vrille les oreilles et j’en redemande. J’avoue que contrairement aux critiques récentes concernant leur troisième album Expo 96 je ne suis pas super fan de cet album ou je ne retrouve pas les envolées épiques et magiques que le groupe et particulièrement les deux compères savent engendrer. Mais ce soir c’est l’option mur du son et bombardement sonore qui est à l’honneur. Un peu moins de finesse que d’habitude mais une envie de jouer plus conséquente du coup les nouveaux morceaux passent comme un lettre à la poste et il est amusant de constater ce soir l’évidente complicité entre les deux principaux acteurs, ils vont souvent se consulter sur le choix des morceaux à jouer avec un évident plaisir. Etant devant Dan Broeckner je peux cette fois apprécier, comme il se doit, son jeu de guitare en parfaite harmonie avec les hurlements de l’orgue de Spencer. Dan parait surpris ce soir, surpris par les nombreux applaudissements qui à chaque fin de morceaux s’éternisent et à chaque fois il remerciera le public. Concernant les morceaux d’expo 86, je retiendrai principalement Cave-O-Sapien qui allie l’énergie et aussi le côté épique que j’aime chez ce groupe. Quant aux classiques on les retrouve avec toujours un grand plaisir et cela commence avec le succulent Langage City la aussi dans un traitement beaucoup plus brut et presque noise que la version originale. J’avoue que pendant le concert je me suis senti partagé entre le plaisir de voir un concert assez furieux avec les deux principaux acteurs en grande forme,  j’ai d’ailleurs trouvé que ce soir Dan Broeckner avait un pris petit ascendant sur la direction du groupe, il m’a semblé qu’il chantait plus de titres que Spencer mais peut-être est ce une illusion, et aussi une petite sensation de frustration, celle de ne pas retrouver toute l’émotion dégagée sur certaines versions studio. Le point culminant du concert sera une fois de plus atteint avec California Dreamer fantastique fresque ou les montées en puissance sont toutes empruntes d’une certaine forme de jouissance voire d’extase.

Excellent concert donc de Wolf Parade, c’est la première fois que je les vois et surtout que je les sens presque heureux sur scène avec un  public réceptif et pour leur part le sentiment d’avoir été bon ce soir. Ils nous ont donné tout de même presque 1h30 de plaisir, je ressors avec les oreilles qui sifflent pas mal non sans avoir auparavant fait un arrêt au merchandising ou cette fois j’ai acheté un T' shirt. Je suis content que ce groupe quelque peu atypique ait trouvé son public en France, même si celui-ci ne remplit que le Point Ephémère.

Voilà c’est tout simplement un groupe que j’aime et que je conseille à tout le monde. »





Wolf Parade est une formation indie rock originaire de Montréal. Le deuxième album« At Mount Zoomer », sorti en Juin 2008, est accueilli par la presse... comme un second album, elle souligna la connexion avec le son d'un David Bowie et un esprit qui peut rappeler, sans singer, Arcade Fire, notamment dans les envolées.

(http://www.myspace.com/wolfparade)


 2005 : Apologies to the Queen Mary
2008 : At Mount Zoomer
2010 : Expo 86






 * Dan Boeckner: vocals, guitar
* Spencer Krug: vocals, keyboards, guitar
* Arlen Thompson: drums
* Dante DeCaro: guitar, bass, percussion
 













 La Setlist du Concert
WOLF PARADE
 

01. You Are A Runner And I Am My Father's Son (Apologies To The Queen Mary - 2005)
02. Palm Road (Expo 86 - 2010)
03. What Did My Lover Say? (It Always Had to Go This Way) (Expo 86 - 2010)
04. Language City (At Mount Zoomer - 2008)
05. Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts (Apologies To The Queen Mary - 2005)
06. Ghost Pressure (Expo 86 - 2010)
07. Cave-o-Sapien (Expo 86 - 2010)
08. Fine Young Cannibals (At Mount Zoomer - 2008)
09. Two Men In New Tuxedos (Expo 86 - 2010)
10. This Hearts on Fire (Apologies To The Queen Mary - 2005)
11. I'll Believe in Anything (Apologies To The Queen Mary - 2005)
12. Pobody's Nerfect  (Expo 86 - 2010)
13. California Dreamer (Expo 86 - 2010)

Encore

14. Cloud Shadow On The Mountain (Expo 86 - 2010)
15. Modern World (Apologies To The Queen Mary - 2005)
16. Kissing The Beehive (Expo 86 - 2010)




La durée du concert : 1h28

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