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vendredi 7 octobre 2011

MALE BONDING ~ La Flèche D’Or. Paris.













Première Partie : ALESSI'S ARK

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Second concert de suite ou je gagne une invitation, je n’ai pas vraiment l’habitude mais après tout c’est un juste retour des choses moi qui ai tant dépensé en billets de concert depuis des décennies. De toute façon même si je n’avais pas gagné, je serais tout de même venu à la Flèche ce soir pour voir plus particulièrement Male Bonding mais aussi DZ Deathrays dont j’avais écouté quelques passages et cela m’avait beaucoup plus.

19H30, je retrouve Anthony, Charlotte et Cécile devant la salle. Il est un peu trop tôt les portes n’ouvrent que vers 20h. On ne se bousculera pas pour être au premier rang, on peut donc aller boire un coup. Entre-temps Michael puis Yves sont arrivés, on va discuter un petit moment avec Alessi’s Ark qui apparait toute timide à son stand merchandising. J’en profite pour acheter un EP car la jeune femme est sympathique et affiche surtout une espèce de sincérité assez touchante. Trois groupes au programme donc pour cette soirée et une assistance assez maigrelette c’est le moins que l’on puisse dire.

Il faut attendre 21 h passé pour voir Alessi’s Ark monter sur scène, elle est accompagnée pour une fois d’un guitariste qui avec sa Danelectro 12 cordes va joliment enrober la musique un peu linéaire d’Alessi. La jeune femme originaire de Londres et dont un des parents est Français si je me rappelle bien souffre ce soir d’un vilain mal de gorge qui va la handicaper tout au long du set la forçant même par deux fois à interrompre ses morceaux. Ce que j’aime chez Alessi’s Ark même si au fond sa musique n’a rien de bien original, du folk tout simplement, c’est sa manière un peu gauche et sérieuse de se tenir sur scène. Sa voix évoque parfois Cat Power, on se laisse bercer tranquillement même si parfois l’ennui peut gagner. Set de 35 minutes.

 Place maintenant au duo de DZ Deathrays venu tout droit de Brisbane en Australie. Le matériel étant déjà en place, le groupe prend place, sur scène 15 minutes après Alessi’s. La salle n’est guère plus remplie c’est assez étonnant. La formule en duo est déjà bien rodée, un tas de groupe la pratique avec plus ou moins de bonheur. L’attitude du guitariste d’abord, on dirait tout simplement Jay Reatard et consorts avec beaucoup de fureur lors des solos, quant au batteur on peut l’apparenter, lui aussi, aux fous furieux. La musique des Australiens est une sorte de mix entre les White Stripes, le son de la guitare m’y a fait beaucoup penser, et le jeune homme cité un peu plus haut. C’est explosif malheureusement je n’ai pas bien compris pourquoi la guitare était sous amplifiée à ce point ! Cela m’a un peu gâché le concert. Mais une chose qui m’a énormément plu, c’est l’utilisation de deux amplis, 1 à gauche et 1 à droite, le guitariste commençant une série d’accords très trash avec un son bien fuzz voire proche d’un synthétiseur qu’il mettait ensuite en boucle et diffusait le tout sur l’ampli de droite, puis il partait violemment en vrille pour accomplir des solos incendiaires le tout sur l’ampli de gauche. C’est trash, c’est punk, c’est déjanté donc, c’est bon ! Mais nom de dieu que fait donc le mec à la console du son ? Déjà que la salle limite le son à 100db… J’en ai oublié de couper le chrono, mais ils ont du jouer 35 minutes environ. Du coup dès la fin du set je retourne au Merchandising acheter deux EP et un tee-shirt !

Dans le public, il y a quelques Américaines, je les avait déjà remarqué lors de la prestation des Australiens mais là, elles vont carrément mettre de l’ambiance dans la fosse. Car si nous n’étions pas très nombreux, les pogos eux furent légions. Male Bonding ce sont 4 mecs sur scène, deux guitaristes, un bassiste et un batteur. Je suis en face du bassiste qui va jouer tout le concert en accord donnant ainsi un son bien particulier. Ma première impression fut de penser aux Black Lips ! Le bassiste de Male Bonding est complètement allumé, les deux guitaristes eux semblent sages, mais tout cela est trompeur. Pendant les deux premiers morceaux, rien ne se passe vraiment et tout d’un coup le rythme s’accélère et les pogos vont commencer, gare aux coups il faut se cramponner à la scène comme on peut. Les morceaux sont courts pour la plupart, à peine plus de deux minutes, mais ce qui fascinent en live c’est ce que l’on ressent à chaque intro, on sait que derrière nous cela va exploser, car on ressent le même sentiment, envie de bouger et de tout casser (au figuré s’entend). Grosse ambiance dont nos Américaines ne seront pas absentes bien au contraire. Mais rien de méchant en tout cas. Curieusement le set sera entrecoupé de deux longs morceaux un peu hypnotiques et dans un registre légèrement différent. En tout cas sur scène les musiciens semblent prendre pas mal de plaisir, tant mieux nous aussi ! Dommage que le set soit si court, 55 minutes, montre en main, et sans rappel, il faut dire qu’il est déjà minuit 10.

Excellente soirée, j’ai découvert en live deux excellents groupes. J’ai d’ailleurs acheté les deux cd de Male Bonding après leur set. Dommage ce manque d’affluence flagrant ce soir et ce n’est pas la concurrence de Brett Anderson qui jouait lui aussi ce soir à la Machine du Moulin Rouge, d’après Robert ils n’étaient guère que 150 à 200 à avoir vu le set du leader de Suède.

Aller une bonne nuit et on remet ça demain au même endroit mais dans un autre style. »




photos de

Alessi's Ark est le projet musical de  Alessi Laurent-Marke, chanteuse compositrice de Hammersmith en West London.

(http://www.myspace.com/alessisark)
(http://www.alessisark.com/)
(http://www.facebook.com/alessisarkofficial
 

Dz Deathrays est un groupe indie/thrash/punk de Brisbane, Australie.


Male Bonding, est un sorte d’ovni musical punk- garage - rock issu de la scène pop anglaise, qui s’affirme avec un son noise inspiré par les groupes grunge outre-Atlantique.



2011 - Brutal Tapes



Nothing Hurts (Sub Pop, 2010)
Covers EP (Self released, 2010)
Nothing Remains EP (Paradise Vendors Inc / Sub Pop, 2010)
Endless Now (Sub Pop, 2011)



DZ DEATHRAYS
Shane Parsons on vocals
Simon Ridley on drums and a whole lot of noise and strobes


MALE BONDING
John Arthur Webb (vocals, guitar)
Kevin Hendrick (vocals, bass)
Robin Silas Christian (drums)


 La Setlist du Concert
ALESSI'S ARK



Witch (Friend Ships EP - 2009)
Wire (Time Travel - 2011)
Must Have Grown (Time Travel - 2011)
The Bird Song (Time Travel - 2011)
Time Travel (Time Travel - 2011)
On the Plains (Time Travel - 2011)
The Horse (Notes from the Treehouse - 2009)
Stalemate (Time Travel - 2011)
Woman (Notes from the Treehouse - 2009)
The Robot (Time Travel - 2011)
Hummingbird (Notes from the Treehouse - 2009)
La durée du concert : 0h35
 ----
 La Setlist du Concert
DZ DEATHRAYS

Brain
No
+
The Mess Up (Brutal Tapes EP - 2011)
Gebbie Street (Brutal Tapes - 2011)
Cops Capacity (Brutal Tapes - 2011)
Teenage Kickstarts
S
Mv
Teeth (Brutal Tapes EP - 2011)










La durée du concert : 0h35
 ----
La Setlist du Concert
MALE BONDING 



Paradise Vendors (Nothing Hurts - 2010)
Tame the Sun (Endless Now - 2011)
What's That Scene (Endless Now - 2011)
Weird Feelings (Nothing Hurts - 2010)
Channeling Your Fears (Endless Now - 2011)
Before It's Gone (Endless Now - 2011)
Crooked Scene (Nothing Hurts - 2010)
Can't Dream (Endless Now - 2011)
Seems to Notice Now (Endless Now - 2011)
Nothing Used to Hurt (Nothing Hurts - 2010)
Franklin (Nothing Hurts - 2010)
All Things This Way (Nothing Hurts - 2010)
T.U.F.F. (Nothing Hurts - 2010)
Pumpkin (Nothing Hurts - 2010)
Bones (Endless Now - 2011)
Year's Not Long (Single - 2009)
La durée du concert : 0h55


AFFICHE / PROMO / FLYER
 


















mercredi 5 octobre 2011

PURLING HISS - SISTER IODINE ~ Le Point Ephémère. Paris.

















Première Partie: La Ligne Claire

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je me demande si je deviendrais pas chanceux ! In extremis je reçois un email à 17h40 alors que je m’apprêtais à aller à al Fnac prendre ma place avant de rejoindre Paris. Un grand merci à Grandcrew donc et me voila en route tout guilleret vers le Point FMR. En fait ce soir ce n’est pas la tête d’affiche qui m’intéresse mais plutôt le groupe en première partie : Purling Hiss.

Je retrouve Philippe M et Robert devant la salle et malgré le fait qu’il soit presque 20h il y a très peu de monde et au fond cela n’est guère étonnant . Je râle un peu lorsque l’on m’annonce qu’il y a trois groupes et non deux ce soir, je n’en comprends pas l’intérêt. 20h30 , nous sommes une poignée dans la salle lorsque La Ligne Claire (c’est le nom du groupe) monte sur scène sous les applaudissements de quelques fans venus les soutenir. Et franchement il n’y a pas de quoi. Sur scène ils sont 4, deux femmes (batterie/chant et guitare/chant) ainsi que deux hommes (guitare/chant et basse/chant) . Déjà vu la tête du bassiste avec son espèce de serre tête mode hippie et sa flute tel qu’il apparait lors du premier morceau, je craint le pire. Et effectivement le résultat est …. A chier tout simplement. Musique déstructurée pourquoi pas mais dans leur cas, rien ne passe. Cela se veut innovant ou dérangeant. Cela cache plutôt un manque total d’inspiration et de talent. Sans oublier la faiblesse technique de tous les membres du groupe. 30 minutes à ce régime, c’est un calvaire. Je trouve cela pitoyable. On dirait des gamins à qui on a donné des instruments pour s’amuser et qui provoque une cacophonie générale. Nul.

Les quelques fans sont sortis de la salle et un quart d’heure plus tard c’est au tour de Purling Hiss de monter sur scène. Le groupe est en formation trio, guitare basse et batterie la formule souvent idéale pour un rock brut de décoffrage. A sa tête, Mike Polizze  le guitare héros/chanteur. Et c’est parti pour 40 minutes de pur rock’n’roll dans une formule mille fois éprouvée mais tellement jouissive. Malgré le fait que je me trouve un peu sur la droite de la scène donc en face du bassiste c’est en premier lieu le son de la guitare qui couvre tout. On est en plein retour dans les années 70 avec une énergie non feinte, un Mike Polizee qui va nous en faire voir de toutes les couleurs avec des riffs et surtout des solos assez imposants. Beaucoup de pédale Wah Wah et autres, un peu de Hendrix la dedans mais aussi l’influence des années 90 (Dinosaur Jr).  Mon attention est toujours présente car si le spectre de chaque morceau a comme base une solide rythmique, tout tourne autour des solos enflammés de Mike Polizze, pas le solo chiant que l’on retrouve avec certains guitaristes de hard rock, non c’est inspiré, parfois épique, souvent sonique et surtout j’ai l’impression d’avoir les yeux et les oreilles constamment en éveil car c’est à une sorte de feu d’artifice auquel on assiste. Et puis quel contraste entre la simplicité des Américains comparés à celle du groupe précédent. Mike remercie la salle après chaque morceau il  nous confie que c’est leur premier passage en France et plus particulièrement à Paris, dommage qu’il n’ait pas bénéficié de plus de publicité car il semblerait presque que nous n’étions que deux ce soir à avoir fait le déplacement spécialement pour eux. Les mauvais esprits diront que c’est de la musique basique sans grande innovation. Peux être mais j’avoue que me replonger dans le grand bain du rock’n’roll purement électrique, sans fioritures aucunes et bien cela fait vraiment du bien ! Surtout lorsque c’est joué avec passion et avec talent. Et puis le final sera excellent avec une assez longue fresque ornées de nombreux solos et changements de rythmes, parfait pour planer et prendre son pied. Voila en 40 minutes Purling Hiss ont conquis de nouveaux fans, a noter que la salle c’était bien remplie pendant leur prestation. Pas de set list hélas mais de toute façon je ne connaissais pas véritablement les morceaux. Pas de CD non plus au merchandising, que de vinyles du coup je me suis rabattu sur un tee shirt (un de plus ….).

Bon je ne suis pas venu pour Sister Iodine comme la majorité des personnes présentes ce soir mais ce n’est pour autant que je vais m’en aller. Robert me donne quelques renseignements concernant le groupe, c’est pas gagné…. Et effectivement, cela va être 55 minutes proche du calvaire ou de l’ennui mortel comme vous voulez. Sister Iodine c’est deux guitaristes, enfin si l’on peut dire et un batteur. Leur credo : Le bruit. A priori jusque la cela aurait du me convenir sauf qu’ici on parle de bruits sans bien sur aucune mélodies, je dis bien aucune pendant 55 minutes, rien que des sons industriels qui sortent des deux guitares mais principalement du « soliste » qui se trouve sur la droite c'est-à-dire en face de nous et qui va jouer la presque intégralité du concert avec . Des sons qui surtout n’ont rien à voir avec un son de guitare. Ce n’est même pas déstructuré, c’est une espèce de cacophonie irritante et agressive, cela doit être le but d’ailleurs, rien n’a de sens et ce qui m’a fait rigoler c’est quand le guitariste a dit à Philippe qu’il gardait sa set list car il avait des annotations concernant des réglages …. Bon j’avoue que j’ai rien compris, j’ai détesté car si cela peux passer pour de l’avant-garde, et bien c’est sans moi ! Et puis je me suis surtout ennuyé grave ! Voila après 55 minutes et un rappel de 2 « morceaux » le groupe quitte définitivement la scène, ouf….. Faut croire qu’il y en a qui aime, je ne vais pas les blâmer il en faut pour tout le monde mais c’est sans moi !

Me restera de cette soirée l’excellent concert de Purling Hiss qui mérite de toute façon une audience un peu plus large que celle actuelle. Long Live Rock’n’roll! »


photos de


Sister Iodine est un groupe de rock bruitiste et expérimental français, originaire de Paris et formé en 1992. Influencé par la no wave, Sonic Youth et The Ex, Sister Iodine produit une musique plutôt froide mais intense, proche du bruit blanc, mêlant hurlements, guitares saturées et rythmiques de batterie violentes et binaires, ce qui leur a value d'être qualifié de groupe arty.

(http://www.sister-iodine.net/)
(http://www.myspace.com/561926023)
(http://fr-fr.facebook.com/pages/SISTER-IODINE/192182560234?sk=info)




Purling Hiss, groupe lo-fi- garage -rock de Philadelphie,  est le nouveau projet solo du guitariste de Birds of Maya, Mike Polizze.


(http://www.myspace.com/purlinghiss)
(http://www.highroadtouring.com/artists/purlinghiss/)
(http://www.facebook.com/PurlingHiss)



Adn 115 (1994)
Pause (1996)
Helle (2007)
Flame Desastre" (2009)


Albums
 2010 - Public Service Announcement

EPs
 
2009 - Untitled EP
2010 - Hissteria EP
2011 - Lounge Lizards EP




SISTER IODINE
Érik Minkkinen (guitare, chant)
Lionel Fernandez (guitare)
Nicolas Mazet (batterie)

PURLING HISS
Mike Polizze - Vocal & Guitar
Mike Sneeringer - Drums
Kiel Everett - Bass

 La Setlist du Concert

Non Disponible



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