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samedi 5 juillet 2008

The Blues Brothers Band ~ L'Olympia. Paris.






Première Partie : Janice de Rosa



Ce qu’en a pensé Philippe D. :
















Les Blues Brothers, qui sont aujourd'hui une référence internationale, est un groupe avec une drôle d'histoire. Tout commence à la fin des années 70, quand Don Kirshner, du célèbre Saturday Night Live, et Marshall Checker du label Checkers Records décident de monter un projet musical plutôt comique, pour la NBC. John Belushi et Dan Aykroyd, deux comédiens et amoureux de musique sont engagés pour jouer les deux personnages Jake et Elwood Blues. Feutres noirs vissés sur la tête, lunettes noires, costumes noirs : le duo est lancé. Dès 1976, les deux acolytes commencent à se produire à la télé, en compagnie de la crème des musiciens : Steve Cropper à la guitare, Donald "Duck" Dunn à la basse et entre autres Matt Murphy, une référence chez les bluesmen. Les Blues Brothers commencent alors à tourner et sortent leur premier album Briefcase Full of Blues en 78. Mais c'est réellement en 80, avec la sortie de leur film que tout explose. The Blues Brothers est sur tous les écrans avec en guest : Aretha Franklin et son Think, James Brown, Ray Charles, Cab Calloway, John Lee Hooker : le top de la soul et du blues. Le 5 mars 1982, John Belushi meurt d'une overdose, mais les sketches TV continuent, ainsi que les tournées à travers le monde. Quatre albums suivront pendant les 90's et un nouveau film Blues Brothers 2000, qui ne connaîtra pas le même succès que le premier.





























Jimmy Biggins (Sax)
"Smokin" John Tropea (Guitar)
Steve "The Colonel" Cropper
(Guitar)

L.Leon "The Lion" Pendarvis (Keyboards)
Eric "The Red" Udel (Bass)
Lee "Funkytime" Finkelnstein (Drums)
Rob "The Howler Holder (Trombone and Special Guest)
Tom "Bones" Malone (Trombone)
and Special Guest
Lead Vocals & Harp: ?
Eddy Floyd "Knock on Wood" (Vocals)






 
Intro > Green Onions
Peter Gunn Theme
Soul Finger
Going Back To Miami
She Caught The Katy
Looking For A Fox
Messin' With The Kid
Shotgun Blues
Minnie The Moocher
Can't Turn You Loose
Sweet Home Chicago
Raise Your Hand
634-5789
Big Bird
Knock on Wood
Soul Man

Encore Break #1

Band Introduction
Who's Making Love?
Everybody Needs Somebody To Love

Encore Break #2

Gimme Some Lovin'

La durée du concert : 2h00

AFFICHE / PROMO / FLYER




The Blues Brothers - Souvenir Show - Live remix


The Blues Brothers - Everybody Needs Somebody to Love




mercredi 2 juillet 2008

The Fratellis ~ Le Trabendo. Paris.

 

 
 
 
Ce qu’en a pensé Gilles :

« Pour tout dire, je n'avais pas vraiment envisagé de revoir les Fratellis, ne pouvant pas aller au concert programmé en premier lieu au Point Ephémère. Le hasard ayant voulu que ce concert soit déprogrammé et déplacé au Trabendo, je me suis quand même décidé à y retourner... sans grande conviction d'ailleurs, le concert de l'Elysée Montmartre m'ayant laissé assez sceptique sur la capacité du groupe à fournir de bonnes performances live. La seconde fois, lors du festival Rock En Seine, j'avais un peu plus apprécié, sans toutefois être définitivement convaincu. Mais bon, leur second album, contrairement à ce que je lis dans certains journaux ou sur certains forums internet, ne me semble pas mal du tout, en tout cas pas une copie conforme du précédent, plutôt une évolution, tout en restant dans un standard pop rock assez traditionnel. Et je dois dire que je trouve certaines compos pas mal du tout. Désagréable surprise en arrivant aux abords du Trabendo, il y a déjà une quarantaine de personnes qui attendent, pour la plupart des adolescentes (90% de filles pour 10% de garçons, tel est le ratio ce soir - sans oublier deux ados attardés de 50 balais, j'ai nommé Eric et ma pomme !) et Vincent au balcon. Cela semble donc compromis pour le premier rang mais heureusement, il y a un dieu pour les vieux croulants, on arrive à trouver une place devant, tout en étant excentrés sur la gauche... mais nous ne serons pas très loin de Jon, le chanteur. La salle se remplit rapidement, pas de première partie en perspective ce qui nous ravit plutôt. On sent que la soirée va être chaude, vu l'excitation du public. Au passage, une bonne note pour la personne qui a programmé la musique d'attente d'avant concert, on passe de Led Zep à Clash, fucking good rock'n'roll !!!
20h45, les lumières s'éteignent, les filles crient ou plutôt hurlent quand elles voient Jon, leur chouchou, arriver sur scène. Première impression, il s'est vraiment affiné en perdant du poids, il n’a plus cette barbe qui lui donnait un air fatigué, nous avons devant nous un sosie (ou presque) de Marc Bolan (Jon a d'ailleurs la même attitude que son illustre ainé, en ce qui concerne le jeu de guitare). Le reste du groupe (Barry et Mince) ressemble à que qu'ils sont : des bucherons !! Le son est bon, et surtout, la voix est bien audible. Le public est chaud comme une bouillote, c’est la grosse ambiance au Trabendo ce soir. Mais pour moi, la grosse évidence ce soir c'est que JON ne fait pas la gueule !! Enfin, il semble prendre du plaisir, esquissant des sourires par ci par là, répondant (timidement) aux demandes du public, enfin il commence à se lâcher ! Et le show s'en ressent, Jon est bien à l'aise à la guitare, beaucoup moins statique qu'a l'ordinaire, ce soir c'est « showtime » ! Au vu de la set list scotchée sur la scène, j'ai dans l'idée que le concert ne durera guère plus d'une heure. Eh bien, je me trompe cette fois, le groupe nous en donnera pour notre argent : 1h20 de concert sans répit. On alterne les morceaux de « Here We Stand » qui, pour certains, me semblent déjà familiers : My Friend John bien sûr, l’un des morceauz phares de l'album, mais aussi Milk & Honey, ou encore une jolie version acoustique de Baby Doll pendant le rappel, avec JON juste accompagné par Will aux claviers (... car ce soir, ils sont quatre sur scène, le dénommé Will alternant claviers et quelques parties de guitare). Les nouveaux morceaux se fondent à merveille dans l'univers quelquefois particulier du premier album. Car évidemment, « Costello Music » n'est pas oublié, loin de là : Hippy (excellent), puis Henrietta (je disais d'ailleurs à Eric à la fin du concert que c'était dommage qu'il ne l'ait pas joué, alors que j'avais filmé le morceau, la cinquantaine, cela attaque les neurones...). Et, forcément, Chelsea Dagger, qui reste l’un des grand moment du concert, comment résister ? Pas possible, ce morceau est trop bon. L'ambiance monte dans la fosse au fur et à mesure que le concert évolue. Le drapeau écossais est posé, comme un emblème sur le devant de la scène, par des fans du premier rang, les filles sont survoltées, difficile de les imaginer dans cet état quand on les voit à l'entrée du concert, sages et presque timides !!! Mais moi, j'aime cette atmosphère, et je ne conçois pas les concerts autrement. Fun fun fun ! Le rappel, outre Baby Doll sera survolté, avec Flathead, Shameless, et bien sûr Baby Fratelli, les versions sont excellentes, le groupe a enfin trouvé une bonne cohésion, surtout de la part de Jon qui maintenant participe à 100%, et fait même preuve d'un certain talent dans les parties solos.
Et quand il s'est volontairement approché du bord de la scène, le concert étant fini, sa guitare déjà abandonnée, c'est une meute de fans qui l'a happé, oui véritablement happé : c'était assez surprenant et irréel, aucune résistance de sa part, il s'est carrément laissé faire, a priori ravi... Impressionnant tout de même à voir. Les roadies l'on ressorti quelques dizaines de secondes après. Pas de second rappel, mais je dois admettre que ce soir les Fratellis ont montré une autre figure, c'est enfin devenu un véritable groupe de scène, oh bien sur ce n'est pas Gogol Bordello ou I'm from Barcelona, il y a toujours une certaine retenue, dûe certainement à de la timidité (c'est mon opinion). Mais un cap a été franchi, on a ressenti du PLAISIR lors de ce concert, et pas seulement de la part des fans. Fin de concert assez mouvementée, deux jeunes filles montent sur scène pour se disputer la set list (là, nous sommes battus !!!). Elles repartiront avec une moitié de feuille chacune !!! Une autre va piquer une serviette sur un ampli ! La prochaine fois, ce sera une guitare, pourquoi pas !? Ou un tom de batterie !? Mais Eric prendra heureusement une autre set list en photo... Le Trabendo se vide doucement, il n’y a pas de stand de merchandising, cela sent quand même le concert promo, d'ailleurs ils ont annoncé une nouvelle date parisienne pour bientôt. J'y retournerai pour sûr, car ce soir, j'ai pour la première fois pris pas mal de plaisir à les voir et à les écouter. Une dernière chose qui m'est venue à l'esprit pendant le concert, et surtout lors de l'interprétation des nouveaux morceaux, j'ai ressenti une touche très pop, très BEATLES même dans la façon de chanter de JON et dans le ton des chansons. Voilà ! ma (petite) semaine de concerts se termine... sauf si je vais à Solidays ce week-end, mais ma décision n'est pas encore prise ! »
 
 
photos de gilles
 

The Fratellis est un groupe originaire de Glasgow en Ecosse, formé en 2005. Fratelli est en fait le surnom du bassiste (nom d'un personnage venant du film: Les Goonies, les autres trouvaient ce nom assez original et donc, ils l'ont tous adopté. Ils ne font donc pas partie de la même famille. Grosse et bonne surprise de l'année rock 2006 outre-Manche. Un premier album fait surface en France en janvier 2007 « Costello Music » qui donne bien la démarche du groupe pour lequel tout est dans la combinaison classique de sensations fortes. Un groupe Rock léger, pétillant teinté de Boogie et de punk, atteint par une certaine folie ou folie certaine. Depuis février 2007, Apple a choisi le titre "Flathead" des Fratellis pour la bande son de la nouvelle publicité iPod.

Jon Fratelli (John Lawler) : Vocal & Guitar
  Barry Fratelli (Barry Wallace) : Bass
  Mince Fratelli (Gordon McRory) : Drums & Vocals
THE FRATELLIS
 
Mistress Mabel (Here We Stand – 2008)
Everybody Knows You Cried Last Night (Costello Music – 2006)
Got Ma Nuts from a Hippy (Costello Music – 2006)
A Heady Tale (Here We Stand – 2008)
Henrietta (Costello Music – 2006)
Acid Jazz Singer (Here We Stand – 2008)
Ole Black’n’Blue Eyes (Costello Music – 2006)
Tell me a Lie (Here We Stand – 2008)
Whistle for the Choir (Costello Music – 2006)
My Friend John (Here We Stand – 2008)
Chelsea Dagger (Costello Music – 2006)
Look Out Sunshine (Here We Stand – 2008)
Cuntry Boys & City Girls (Costello Music – 2006)
Milk & Money (Here We Stand – 2008)

Encore

Baby Boll (Here We Stand – 2008)
Flathead (Costello Music – 2006)
Shameless (Here We Stand – 2008)
Baby Fratelli (Costello Music – 2006)
La durée du concert : 1h20 
 
AFFICHE / PROMO / FLYER
The Fratellis - 'Flathead'
The Fratellis - Mistress Mabel (Live)
The Fratellis - All Along The Watchtower - Bob Dylan/Jimi Hendrix cover from the 'BBC Radio 1 Established 1967 (2007)'.
The Fratellis - Chelsea Dagger