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lundi 7 novembre 2011

LANA DEL REY ~ Le Nouveau Casino. Paris.











Première Partie : SEYE



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« A peine quelques mois après la sortie de ses deux vidéos, pour mémoire Video Games et Blue Jeans , la nouvelle hit girl Lana Del Rey est de passage à Paris pour sa première mini tournée qui visite uniquement les capitales et quelques grandes villes Anglaises. Première difficulté, se procurer les places qui se seraient vendus en un peu plus de 20 secondes sur le net…. Chose faite. Bon je n’y vais pas pour le coté sensationnel ou événementiel du truc, moi j’adore ses deux vidéos que j’ai découvert cet été légèrement avant le gros buzz d’où ma présence. Étonnamment personne lorsque j’arrive vers 17h, les gens ne viendront que sur le coup de 18h30 avec bien sur une longue queue sur le trottoir de la rue Oberkampf.

J’entre le premier, direction plein centre dans le but avoué de récupérer une set list si il y en a. Pas de copains ce soir au Nouveau Casino, j’ai juste aperçu Stéphane D qui malheureusement n’a pas trouvé de place. Public assez bizarre car j’ai l’impression de ne pas le connaitre vraiment mais l’ambiance est bonne enfant.

Il doit être aux alentours de 19h45 lorsque monte sur scène un jeune black, son nom est Seye si j’ai bien compris il va jouer 5 morceaux en l’espace de 21 minutes avec la seule aide d’une guitare acoustique. Pas ma tasse de Thé mais le mec chante juste et sa dernière chanson sur Beyonce est assez rigolote et enjouée, il fera même chanter le public avec lui. 

20h45 tout juste, les lumières s’éteignent au son de la musique de Psychose pendant que les musiciens prennent place sur scène. Ils sont 4, un guitariste, un bassiste, un batteur et un clavier et puis au bout de 2 minutes d’attente une splendide créature apparait sur scène vêtue d’une mini robe blanche et de chaussures à talons, on croirait d’ailleurs une créature irréelle sortie de l’univers de Roger Rabbit  mais elle est bien devant moi en chair et en os: Lana del Rey. On la sent encore pas très sur d’elle mais par rapport à sa prestation chez Jool’s Holland la belle à pris un peu plus d’assurance. Première constatation, la voix est bel et bien là, plutôt bien assurée comme sur les vidéos (puisque c’est le seul support que l’on ai pour le moment) elle monte sans forcer et sans trembler dans les aigus. La chose qui blesse, certainement dû a son management, c'est le choix des musiciens. La où il aurait fallu de la finesse, je pense par exemple à des parties de pianos, voir aussi un ou deux violons, on nous a collé 4 requins de studios qui jouent avec une certaine lourdeur, d’ailleurs le son par moment sera mauvais car trop chargé d’infra basse. Mais revenons à Lana. Il faut bien dire que l’on est scotché par son coté bombe sexuelle tout en constatant que cette fille doit avoir une âme d’enfant; c’était drôle de la voir redevenir elle-même à chaque fin de morceau ou on la voyait sourire franchement et même tirer la langue un peu comme une gamine. Coté setlist, on était prévenu cela ne serait pas long ! En effet j’ai le temps de voir qu’il y a 8 morceaux d’inscrit dessus, Stéphane D m’avait parlé de 7 c’est toujours 1 de plus ! Le premier morceau (Without You) n’est pas vraiment convaincant mais le suivant (Born To Die) le sera beaucoup plus avec comme constante ce coté nostalgique et un peu vaporeux qui sied si bien à la jeune femme, beau morceau donc. La jeune femme ne se contente pas d’être figée derrière son micro, elle esquisse quelques pas un peu maladroit mais au fond c’est un peu rassurant de ne pas voir quelque chose de déjà rodé et trop professionnel, la jeune femme débute et cela se voit. Au dessus de la scène trois gros ballons suspendus transmette des images un peu à l’image des clips de la jeune femme. Et puis vient Blue Jeans son plus beau morceau, j’attendais de pouvoir l’écouter en live et je n’ai pas été déçu. La voix est belle et assez émouvante, la version est un tout petit peu différente du clip avec des variations dans la voix pour certains passages. Au moins on est sur qu’elle ne chante pas en play back comme certaines mauvaises langues l’insinuent. Bref j’ai eu quelques frissons lors de ce morceau. Tout s’enchaine vite, c’est Radio tout d’abord, pas mal. A la fin du morceau des « je t’aime » s’élève d’un coté de la salle, elle relève la tête amusée avec un sourire juvénile. Million Dollar Man, qui vient ensuite, joue une fois de plus la carte de la nostalgie, on pourrait se croire dans les années 50. Et puis c’est Video Games le premier hit single, rien à redire si ce n’est que l’on aurait aimé une fois de plus de finesse au niveau de l’orchestration. On est presque à la fin du set, il ne reste plus que deux morceaux dont You Can Be The Boss qui s’inscrit dans une lignée Rap. Le concert s’achève par Off To The Races, la belle quitte la scène après un bref sourire et un salue au public pendant que le groupe continue à jouer pendant deux minutes (assez inutiles d’ailleurs). Mon premier réflexe est de récupérer  la  feuille de la setlist de Lana... chose faites aisément.

Reste maintenant à faire une analyse, certains râleront et crieront au scandale (souvent ceux qui n’ont pas payé leurs places et qui ne sont pas vraiment fan de la jeune femme). Évidemment, 40 minutes dont 35 avec Lana sur scène c’est court et je m’y attendais un peu car la tournée a du, à mon avis, être montée rapidement. Bien sûr il y a des choses à revoir, un backing band plus inspiré, une setlist un peu plus conséquente et j’espère que si on la revoit l’année prochaine ce sera le cas. Et puis il faudrait juste aussi que Lana prenne conscience de la voix qu'elle possède et évoluer plus naturellement sur scène pour faire le bonheur complet de son public . Et puis comme on la compare souvent à une autre illustre blonde en la présentant comme une Nacy Sinatra Gangsta il lui faudrait aussi trouver son pygmalion comme Lee Hazlewood avec Nancy. Voila ce ne fut pas un grand concert mais pas une catastrophe non plus car Lana Del Rey est réelle et j’espère que l’avenir lui sourira tout simplement. »





photos de gilles b.


Lana Del Rey est le nom de scène d’Elizabeth Lizzy, auteur-compositrice et interprète américaine. Son nom de scène, Lana Del Rey, lui a été trouvé par des directeurs artistiques qui voulaient un nom évoquant le glamour hollywoodien, en parfait accord avec son style de musique11 ; c'est la combinaison du prénom de l'actrice hollywoodienne Lana Turner et de la Del Rey, une berline compacte produite au Brésil de 1981 à 1991 par Ford.



2011 - Video Games (Single)




Lana del Rey : Vocal
+ Band


 La Setlist du Concert
LANA DEL REY






Without You (Upcoming Album - 2012)
Born To Die (Upcoming Album - 2012)
Blue Jeans (Single B Side - 2011)
Radio (Upcoming Album - 2012)
Million Dollar Men (Upcoming Album - 2012)
Video Games (Single  - 2011)
You Can Be The Boss (Upcoming Album - 2012)
Off To The Races (Upcoming Album - 2012)











La durée du concert : 0h35

AFFICHE / PROMO / FLYER





dimanche 6 novembre 2011

WITHIN TEMPTATION ~ Le Zenith. Paris.











Première Partie :  Anneke van Giersbergen & her band

Ce qu’en a pensé Vik :

« 15 ans d’histoire ! Atmosphères celtiques, presque fantastiques, des scénarios gothiques et environnements Fantasy de Tolkien. Un son symphonique qui se fond dans des mélodies élaborées avec dureté dans une fusion du métal lourd. Ils ont été définis comme groupe de Rock gothique, Doom métal, Rock symphonique... mais Within Temptation défient toute tentative de classification. Ce célèbre groupe néerlandais est ce soir au Zénith de Paris, et je ne pouvait pas manquer cet événement qui affiche complet ! Ce concert avait été prévu à l’origine le 27 mars au Bataclan d’abord puis au Zénith pour satisfaire la forte demande, deux jours après la sortie de leur album The Unforgiving (le sixième si on considère aussi l’EP “The Dance”), mais suite à la grossesse de la chanteuse Sharon den Ade a été reporté au 6 novembre 2011. Depuis The Heart of Everything et leur concert ici même (le 8 Octobre 2007) sont passés quatre ans, c'est long mais on a l'habitude d’attendre longtemps Within Temptation.  Il a toujours été un groupe de réflexion, cinq albums en quinze d’ans d’existence, mais on sait que c’est inutile de livrer un disque chaque année si on n’a  rien de particulier à dire musicalement. Le nouveau The Unforgiving est un disque concept, basé sur une série de bandes dessinées, écrites par Steven O' Connell (BloodRayne & Dark 48 ), dessinées par Romano Molenaar, qui marque un tournant pour le groupe en les éloignant définitivement du métal gothique, même en chantant des histoire d’âmes perdues en lutte contre le mal, ou de ces influences celtiques qui ont caractérisé leur son pendant des années, en confirmant Sharon comme une des meilleures voix, non lyriques, de la scène Métal Européenne. Honnêtement je ne m'attendais pas un album si réussi, étonnant en chaque détail, plus rock que les précédents, 53 minutes de béatitude, bien sûr... j'ai toujours aimé Within Temptation. Certes il y a toujours une emphase (plus marquée) symphonique dans un Rock Heavy fin 80s, une pincée de sang et de l'obscurité suffisante,  mais changer un peu de style peut être aussi positif, souvent une nécessité, et cela peut servir à se faire apprécier aussi par ceux qui d'habitude n'écoutent pas et n'achètent pas un album de pure Gothic Rock. Si vous êtes un fan, vous devez l’acheter sans mon avis. Les fans ne devraient jamais lire les commentaires de leur artiste favori. C'est une loi qui doit être respectée !

19h29 : C’est la néerlandaise Anneke van Giersbergen & her band qui est chargée d'assurer la première partie. Il s’agit d'un style à mi-chemin entre du rock alternatif et du pop-rock, une musique pas sombre et toute douce. Anneke était l’ancienne chanteuse de The Gathering, un des groupes Doom Métal les plus importants des années 90s que je retiens pour les albums de légende Mandylion (1995) et Nighttime Birds (1997). Blonde, un gros pull noir, un short en jean, et sa voix puissante, mais veloutée, pleine d'émotion et de grande personnalité, met le public dans une ambiance mélancolique et romantique sans nuire à la contribution fondamentale de son groupe, dans la quelle s'insèrent les riffs lents des parties rythmiques jamais ennuyeux mais toujours agréables. Anneke possède une voix claire et propre, mais en même temps, extrêmement puissante et polyvalente, et un étonnant maîtrise de son instrument vocal. Le groupe d'accompagnement (Agua de Annique) travaille constamment pour l'image de Anneke, incontestable talent vocal et une femme de grand charme. Des mouvements sinueux, des sourires, des regards avisés d’un coté et de l’autre de la scène avec des petits «I love you»: les yeux du public sont tous pour elle. J'avoue ne pas l’écouter trop attentivement car personnellement je n’aime pas trop cette nouvelle direction musicale mais comme il arrive de temps en temps, l'intérêt modéré pour un groupe inconnu devient une sincère admiration pour la douceur de ce chant. Une courte prestation... 30 minutes, une belle reprise de The Cathering (Saturnine) et une mise en bouche sympathique avec des belles chansons.

20h34 : Dans la salle les lumières s'éteignent, des cris des jeunes filles présentes montent haut, le rideau avec le logo Phoenix de Within Temptation dans le fond de la scène s’ouvre et un immense écran apparait sur lequel sont projetées des images en noir et blanc d'une histoire, Mother Maiden, celle que le groupe nous raconte dans leur dernier concept album "The Unforgiving". L'introduction récitée par une vielle dame « Oh, I have been called many things in my long life - a seer, a heroine, a guardian... Sometimes, on still nights, you clear your mind of wandering thoughts, you may hear them whisper my name to the heavens: Mother Maiden » laisse la place, après quelque minute et pendant que les musiciens entrent avec Sharon en dernière, à des faisceaux de lumière particulièrement redoutables et exploités avec beaucoup de classe,  qui éclatent comme des tonnerres l'obscurité et...  d'un coup les premières notes de synthé  arrivent avec "Shot In The Dark", troisième single du  nouvel album, entre l'enthousiasme général de la fosse qui se prépare à chanter « I feel you, fading away». Le décor est imposant, avec des cubes écran de 2 mètres pour le clavier Roland de Martijn Spierenburg et la batterie de Mike Coolen (nouveau depuis février 2011, remplacent de Stephen Van Haestregt), respectivement à gauche et à droite, des escaliers et une passerelle au centre, et au-dessus l'écran qui va projeter des images pour chaque chanson de la Setlist, rendant le spectacle encore plus intrigant. Le reste du groupe, Stefan Helleblad le nouveau guitariste ( en remplacement semi-semi-permanent de Robert Westerholt pendant les concerts), Ruud Jolie le deuxième guitariste et Jeroen van Veen le bassiste occuperont la partie centrale basse et naturellement la chanteuse Sharon Den Adel en plein milieu. Rugissement et grondement sombre, attendus, dés l’apparition de la belle et talentueuse Sharon, toujours brune et cheveux longs, vêtue d'une robe noire très sexy, corset et pantalon serré avec des bottes et un petit manteau blanc sur le dos, qui souligne sa beauté, sans encombrer comme les costumes romantiques du XIXe siècle de il y a quelques années. Elle irradie la scène seulement avec sa présence (copie parfaite de celle de la video di “Sinéad”) et tout le monde n’a d’yeux que pour elle.  Le groupe néerlandais apparaît soudainement en grande forme et avec un son qualitativement professionnel. La performance vocale de Sharon est une merveille, un timbre de voix qui vous la fait reconnaître avec les yeux fermés... une interprétation dense sur le niveau émotionnel... une synthèse? Des applaudissements! La voix de Sharon est tenue en très grande estime, agréablement orientée "Rock", laissant le profil lyrique de Soprano sur les chansons plus anciennes ou comme simple nuance... et on donne un bon espace aux guitares avec des riffs tranchants et lourds accompagnés d'une batterie puissante et omniprésente, le tout avec la magie des nappes du clavier.

Within Temptation met en avance son dernier opus au cours de la soirée en offrent plusieurs épisodes de "The Unforgiving", huit chansons au total d'un album qui en comporte douze. On poursuit avec "In The Middle Of The Night ", excellent morceau métal que j’aime, intro compact et chargé d’arpèges déformées de guitare électrique qui entraînement une section rythmique serrée qui ne permet pas des moments de respiration, chœurs de claviers qui complètent le tableau à merveille et sans parler du refrain aigu de Sharon. "Faster" le premier single, la balade "Fire And Ice", "Iron " et "Lost", peut-être la plus belle, confirment l'efficacité et le potentiel du concert, prévu par l’album, grâce à un groupe, soutenu par une remarquable chorégraphie interactive, qui joue les morceaux sans faille, conduit par une Sharon sans bavures. Au milieu de Set un autre intro et des nouvelles images, noir et blanc, qui se passent dans une discothèque « Some may call it a curse, a life like mine, but others, a blessing...  Someone has to take a stand against evil, why should it not be me? » et puis, après ces quelques mots, arrive Sinéad, chanson déchaînée et sauvage, plutôt sombre (une âme qui a besoin de se racheter en tuant un criminel) mais sur une mélodie pop "I've gotta try, It's not over yet, No signals of love, Have you left... ", qui incite à la danse avec sa rythmique percutante... en fait, le public immédiatement commence à sauter avec les guitaristes. Le système d'éclairage est quelque chose de tout simplement incroyable, une série de faisceaux colorés qui s'entrecroisent pour créer des géométries et toujours dans le thème de l'ambiance de la chanson. Il y a aussi de la place pour des extraits de vieux albums, morceaux entrainants comme les perles "Stand My Ground" ou "What Have You Done" duo virtuel avec Keith Caputo, projeté sur grand écran, et au cri de « Follow us » sur le refrain, le public a soulevé un chœur à l'unisson. Frissons dans le dos pendant les mélodies de conte de fée "Angel", avec son clip, sans oublier les classiques "Ice Queen" sur laquelle la voix de Sharon en soprano est porté à son maximum et  le public chante les « oh oh » pendant que les images de montagnes enneigées défilent sur l'écran et naturellement "Mother Earth"(avant dernière de la Setlist), toujours fantastique dans son sublime refrain « She rules until the end of time, She goes her own way ».

La tâche de clôturer le concert après une bonne heure et demie de un grand spectacle, est revenue dans le rappel (avec un seul malheureusement) à "Stairway To The Sky", la dernière chanson de leur dernier disque... précédée d'un dernier cri « Bring your hands to the sky! ... It 'was a great honor! ». Final en apothéose, après un incroyable solo de guitare de Ruud Jolie et présentation des musiciens par Sharon, avec salutations, le contact de Sharon avec ses mains dans les premiers rangs, des fleurs et le groupe s'inclinant « Merci Paris! ». Le public, caractérisé par sa diversité et l'hétérogénéité, affecté par cette performance lui donne des chaleureux applaudissements et même une ovation avec un dernier bouquet de fleurs balancé sur la scène.

Voilà la conclusion de ce spectacle théâtral où, dans le besoin de surprendre, le maître a été la perfection: celle de Sharon, des musiciens et en dernier, mais non le moindre, pour une fois le système de son du Zénith. Within Temptation a joué avec peu de pauses et des discours entre une chanson et une autre, presque avec la peur de briser le sort, laissant le spectateur à la merci d'un spectacle de musique et d'images évocatrices et engageantes du point de vue de la participation. Néanmoins, le groupe était sincèrement satisfait, Sharon heureuse a promis qu’ils ne feront pas encore trois ans avant un retour... et je veux bien la croire Malgré mon sentiment lourd de déjà-vu, en dépit de ces nouvelles chansons, de nouveaux décors, de magnifiques bandes-vidéo, de nouveaux membres dans la formation, ce groupe reste toujours parmi les grands pour leur authenticité. C’est normal de parler de voix cristalline de la chanteuse Sharon, inoxydable comme sa beauté, mais évidemment sans le reste du groupe ce ne serait pas de Within Temptation, qui aura toujours un large nombre de fans, aussi longtemps qu’il continuera à faire de concert à la grande, donnant le meilleur d'eux-mêmes et communiquent avec le public d'une façon spontanée et chaleureuse.

Donc voilà un bon moment est passé... Mother Maiden recrues toujours des âmes perdues en quête de rédemption, pour combattre le mal sous toutes ses formes et surtout à la maison, écoutez un, dix, cent fois "The Unforgiving", un album mature, réussi et majestueux...

She’s lost in the darkness, fading away
I’m still around here, screaming her name
She’s haunting my dreamworld, trying to survive
My heart is frozen, I’m losing my mind
Help me, I’m buried alive
Buried alive
»





photos de 


Anneke van Giersbergen est une chanteuse néerlandaise à la tête du groupe Agua de Annique, qu'elle a créé en 2006. Auparavant, elle était surtout connue en tant que chanteuse du groupe néerlandais The Gathering.

(http://www.myspace.com/annekevangiersbergen/music)
(http://www.annekevangiersbergen.com/)
(http://www.facebook.com/pages/Anneke-van-Giersbergen/107636712599843

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Originaire de Rotterdam en Hollande formé vers 1996, Within Temptation devint, avec son troisième album The Silent Force, une référence mondiale dans le style metal-gothique. Alternant titres heavy et chansons plus athmosphériques, les guitares lourdes et hachées sont soutenues par un groupe et des choeurs tout en puissance...




Avec The Gathering
Mandylion (1995)
Nighttime Birds (1997)
How To Measure A Planet ? (1998)
If Then Else (2000)
Black Light District (2002 EP)
Souvenirs (2003)
Sleepy Buildings - live (2004)
Home (2006)

Avec Agua de Annique
Air (octobre 2007)
Pure Air (janvier 2009)
In Your Room (octobre 2009)
Live in Europe - live (octobre 2010)

Avec Danny Cavanagh
In Parallel - live (2009)

Avec Devin Townsend
Addicted (novembre 2009)



Enter (1997)
Mother Earth (2000)
The Silent Force (2004)
The Heart of Everything (2007)
The Unforgiving (2011)




Anneke van Giersbergen & her band

Anneke van Giersbergen; vocals/piano
Joris Dirks; guitars/vocals
Jacques de Haard; bass
Rob Snijders; drums


WITHIN TEMPTATION

Sharon Den Adel (Vocals) (Member since: 1996)
(Robert Westerholt - Guitars) (Member since: 1996)
Ruud Jolie (Guitar) (Member since: 2001)
Jeroen Van Veen (Bass) (Member since: 1996)
Martijn Spierenburg (Keys) (Member since: 2000)
+
Mike Coolen (Drums) (Member since: 2011)
Stefan Helleblad (Guitar) (Member since: 2011)


 La Setlist du Concert
Anneke van Giersbergen & her band

 Fury (Live in Europe - 2010)
Circles (New Song)
Saturnine (The Gathering Song) (If_then_else - 2000)
You Want To Be Free (New Song)
Feel Alive (New Song)
Witnesses (Air - 2007)

La durée du concert : 0h30
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 La Setlist du Concert
WITHIN TEMPTATION



Mother Maiden (Short Movie) (Why Not Me)

Shot In The Dark (3rd Single - The Unforgiving - 2011)
In The Middle Of The Night (The Unforgiving - 2011)
Faster (1st Single - The Unforgiving - 2011)
Fire And Ice (The Unforgiving - 2011)
Ice Queen (2nd Single - Mother Earth - 2000)
The Howling (EP - The Heart of Everything - 2007)
Our Solemn Hour (The Heart of Everything - 2007)
Stand My Ground (1st Single - The Silent Force - 2004)

Sinéad (Short Movie -1m07s)

Sinéad (2nd Single - The Unforgiving - 2011)
What Have You Done (1st Single - The Heart of Everything - 2007)
Iron (The Unforgiving - 2011)
Angels (3rd Single - The Silent Force - 2004)
Lost (The Unforgiving - 2011)
Hand Of Sorrow(The Heart of Everything - 2007))
Mother Earth (3rd Single - Mother Earth - 2000)

Encore 1

Stairway to the Skies (The Unforgiving - 2011)


La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER