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vendredi 6 juin 2014

DÉTROIT ~ La Cigale. Paris.







HORIZONS TOUR 2014
 

Support Act : FAT SUPPER

Ce qu’en a pensé Émilie :  

« Cela fait 13 ans que j’écoute Noir Désir, donc je n’allais pas manquer de voir sur scène Détroit, le nouveau groupe de Bertrand Cantat (annoncé comme duo avec Pascal Humbert sur le CD, le projet devient un quintette pour les besoins scéniques). D’autant plus que je n’ai jamais vu Noir Dez ! Mais comme je ne savais pas à l’époque de la mise en vente des places si beaucoup de titres du mythique groupe bordelais seraient interprétés, et que je n’étais pas forcément à fond dans l’album Horizons (très beau, mais trop calme), je me suis contentée d’une seule des 5 Cigales annoncées (et d’un Olympia et d’un Zénith, tout de même ;-)). Gwladys venant directement de Rouen après le boulot, nous n’arrivons à la salle qu’à 19h15. Les gens rentrent déjà mais, par miracle, nous parvenons à nous installer en haut au 2ème rang face à la scène. Vue quasi-parfaite !

La première partie est assurée par les Rennais de Fat Supper, que Pascal Humbert viendra lui-même présenter. Si l’influence de Noir Désir se fait parfois sentir, le groupe ratisse large, m’évoquant même Cake lors d’un morceau. Ayant oublié mes protections auditives, je suis heureuse de constater que le son est bon et pas trop fort (d’autant qu’un des membres du groupe alterne plusieurs instruments dont des percussions alors qu’il y a déjà un batteur). Bonne mise en bouche que ce groupe très pro au chanteur plus que compétent.


Et c’est au tour de Détroit de prendre possession de la scène de la Cigale, le bassiste Pascal Humbert, le guitariste Niko Boyer, le guitariste et claviériste Bruno Green et le batteur Guillaume Perron sont copieusement applaudis, mais rien de comparable au déluge qui s’abat sur Bertrand Cantat, attendu tel le Messie. On commence par deux morceaux récents de Détroit, Ma Muse et Horizon, qui en live prennent de l’ampleur et sont résolument rock (mention spéciale au final d’Horizon). On attaque la partie Noir Désir avec la chanson-titre du dernier album, Des Visages, Des Figures. « J’ai douté des détails, jamais du don des nues… » Les cris du public redoublent, mais ce n’est rien par rapport à la réaction de la foule sur la tubesque À Ton Étoile. Nous ne sommes ensuite guère dépaysés par la très Noir Dezienne Le Creux De Ta Main, puis je vis avec Lazy mon premier gros moment de bonheur. D’autant que le son est parfait. Ma chanson préférée de 666.667 Club, rien que ça ! Bon, ce n’est pas une surprise, Vincent qui a fait trois dates m’envoie les setlists depuis le début de la semaine, et même s’il ne l’avait pas fait, je me serais spoilée quand même ^^ Mais peu importe, c’est bon ! Et loin d’être terminé, Bertrand se saisit de son harmonica, et Pascal de sa contrebasse, j’attendais cela avec impatience, ce sera Le Fleuve, seul extrait de mon album préféré Veuillez Rendre L’Âme (À Qui Elle Appartient), mais quel extrait ! Cette version revisitée est de toute beauté. Je suis soufflée par la voix de Bertrand, qui n’a pas pris une ride. Puis c’est Lolita Nie En Bloc, autre monument, nous scandons « Un ange passe » et profitons du déluge de décibels qui s’ensuit, cette chanson est juste parfaite. Encore deux titres de Détroit avant le rappel, la très rock Null And Void constituant une clôture parfaite qui n’a pas à rougir de la comparaison avec Noir Désir.

La deuxième partie commence avec Droit Dans Le Soleil qui sera extrêmement touchante, l’un des rares morceaux de ce soir à être joué de manière épurée et intime, plus proche de la version de l’album. Sa Majesté, avec son ambiance lumineuse rouge, s’avèrera à la fois sensuelle et glauque à souhait. On voyait mal Bertrand ignorer notre triste actualité politique, l’accent sera donc mis sur le 25% pendant Un Jour En France, morceau qu’on aurait presque aimé ne pas avoir à entendre, et pourtant Dieu sait que je l’aime. Une version plutôt dancefloor de Tostaky, démente, retourne la Cigale pour finir, la fosse est en folie. 

Mais il y a un deuxième rappel ! (Oui, je feins bien l’effet de surprise). Le Vent Nous Portera apporte une touche de calme bienvenue, avant Comme Elle Vient qui est reprise par tout le public. Cela me fait chaud au cœur de voir que les gens n’ont pas oublié Noir Désir. Le groupe salue de nouveau, vais-je devoir dire adieu à cette splendide version du Des Armes de Léo Ferré ? La question m’a taraudée toute la semaine, et le fait que Bertrand la veille n’ait pas pu terminer le morceau pour cause de problème de voix m’a inquiétée au plus haut point. Mais je l’ai, et même si Bertrand la modifie un peu pour tenir vocalement, j’ai les larmes aux yeux : je ne pouvais espérer mieux pour le vrai final de cette soirée de rêve.


Bien  sûr, fidèle à mes habitudes, je note l’absence de quelques-uns de mes morceaux préférés (The Wound, The Holy Economic War, Marlène qui a d’ailleurs été réclamée, Lost… je pourrais continuer longtemps comme cela) mais 1h45 c’est déjà très bien, et l’Olympia et le Zénith me réserveront sûrement quelques surprises (enfin disons quelques grands moments, parce que pour la surprise, il faudrait résister à la tentation setlist FM, et ça…).

Come mon chéri m’a informée que le groupe avait prolongé la soirée sur le trottoir la veille, Gwladys et moi avons décidé d’attendre, mais près de deux heures plus tard, nous avons abandonné l’idée que Bertrand ressorte du café où il s’était engouffré en sortant de la salle. Ce sera la seule petite fausse note d’une soirée impeccable, que je n’imaginais même pas aussi parfaite (j’avais peur d’un peu tout, que Bertrand ait pris un trop gros coup de vieux, de l’ambiance dans la salle, du rendu des morceaux de Détroit en live même si je les aime en version studio, du nombre et du choix des titres de Noir Dez…). Au final, toutes mes craintes se sont révélées être infondées, à mon plus grand bonheur. Bertrand a même ajouté une petite note d’humour, faisant allusion à la chevelure soyeuse et abondante de son roadie (il m’a semblé que ce dernier n’avait guère de cheveux, mais je ne le jurerai pas, ne voyant pas très bien sans mes lunettes). La setlist étant quasi identique pour les cinq soirées, je ne regrette pas tant que cela d’avoir fait un seul soir, je profiterai sûrement mieux d’une setlist différente dans les mois à venir. Vivement octobre ! Un grand merci à vous tous, Bertrand, Pascal, Niko, Bruno et Guillaume, pour cette soirée à la fois touchante et rock’n’roll, un grand moment de musique.
»






photos de Gwladys



Détroit est un groupe français composé du chanteur Bertrand Cantat (Ex Noir DÉSIR) et du bassiste Pascal Humbert (Ex Passion Fodder, 16th Horsepower, Wovenhand).



Horizons - 2013


DETROIT


 Bertrand Cantat (Ex Noir Desir) : Vocal & Guitar
Pascal Humbert (Ex Passion Fodder, 16th Horsepower, Wovenhand) : Bass 
Bruno Green : Keyboards, Guitar
Nicolas Boyer : Guitar
Guillaume Perron : Drums
THE SETLIST
DETROIT

Ma muse (Horizons - 2013)
Horizon (Horizons - 2013)
Des visages des figures (Noir Désir cover)(Des visages des figures - 2001)
À ton étoile (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Le Creux de ta main (Horizons - 2013)
Lazy (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Le Fleuve (
Noir Désir cover)(Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient) - 1989)
Lolita nie en bloc (Noir Désir cover)(Tostaky - 1992)
Ange de désolation (Horizons - 2013)
Null & Void (Horizons - 2013)

Encore 1


Droit dans le soleil (Horizons - 2013)
Glimmer in Your Eyes (Horizons - 2013)
Sa majesté (Horizons - 2013)
Un jour en France (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Fin de siècle (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Tostaky (Noir Désir cover)(Tostaky - 1992)

Encore 2


Le vent nous portera (Noir Désir cover)(Des visages des figures - 2001)
Comme elle vient (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)


 Encore 3
  
Des armes (Noir Désir cover)(Des visages des figures - 2001)
 

 Time Set : 2h00

AFFICHE / PROMO / FLYER

 






jeudi 29 mai 2014

NINE INCH NAILS (NIN) ~ Le Zenith. Paris.









HESITATION MARKS EUROPE/UK TOUR 2014
 

Support Act : COLD CAVE

Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Deuxième Nine Inch Nails pour moi comme pour Guillaume ce soir, après un Rock en Seine magique qui m’avait donné envie de me lancer dans l’impressionnante discographie du groupe. Vincent me conseilla vivement The Downward Spiral… qui n’a pas quitté ma platine depuis. Enfin, façon de parler, vu que mon iPod assure maintenant 90% de mon écoute de musique. Les temps changent… NIN aussi, les albums plus récents sont davantage tournés vers l’électro, ne facilitant pas mon abandon du monument de 1994. Je prie de ce fait ce soir pour une setlist adaptée à la novice que je suis (je vous rassure, je connais quand même quelques morceaux qui ne sont pas extraits de The Downward Spiral). Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de ne pas me renseigner sur les morceaux joués sur cette tournée avant de venir. Principalement motivée par la peur de ne pas les connaître, je suppose :D

Nous rejoignons Vincent qui nous a réservé un impeccable premier rang (merci pour la millionième fois !). Ayant vaguement écouté la première partie, un projet électro du nom de Cold Cave, je ne pars pas enthousiaste, d’autant que se rajoute à mon manque d’affinité musicale, la peur d’un son pourri comme pour mon dernier Zénith (Pretty Reckless / Fall Out Boy). De ce côté je suis rapidement rassurée, le son n’est pas trop fort, la voix du chanteur, Wesley Eisold, se distingue parfaitement des claviers qui l’accompagnent. Une voix que j’apprécie d’ailleurs en live finalement, mais qui ne suffit pas à compenser l’absence d’autres instruments. Je n’ai rien contre l’ambiance 80’s, et les visuels en fond étaient ma foi sympathiques, différents pour chaque morceau, mais l’absence de batteur pour moi est un problème irrémédiable. Une première partie tout de même correcte, et relativement en accord avec NIN.




C’est ensuite au tour de Nine Inch Nails, qui ouvrent les hostilités sur  un merveilleux Me, I’m Not. L’un des titres qui m’avaient fait craquer à ReS, moi qui pourtant, n’aimais pas du tout la musique de Trent Reznor dans ma « jeunesse ». Je vois pour la première fois ledit Trent de près, et j’ai beau avoir vu des photos et des vidéos avant, je dois avouer être quand même un peu choquée par ses énormes bras musclés. Mais bon, je n’ai guère le temps de focaliser sur la plastique du monsieur (pas vraiment mon genre, en tout cas pas avec son look actuel) tellement je suis captivée par cette excellente intro. « Hey, can we stop ? ». Et moi qui prétend ne pas aimer l’électro :D On enchaîne ensuite avec un extrait du dernier album, Copy Of A. Je n’accroche guère à Hesitation Marks, mais celle-ci passe bien. Ma crainte que The Downward Spiral soit mis de côté disparaît rapidement, le groupe jouera quasiment la moitié de l’album, dont trois titres d’affilée, à ma plus grande joie. Il faut bien que la batterie, qui est en retrait derrière l’impressionnant écran géant, serve un peu, après tout ! Trilogie animalière donc, la classique March Of The Pigs étant suivie de Piggy puis de… Reptile ! Dieu que je l’adore celle-là ! Et le groupe d’enchaîner avec la violente Survivalism, dont j’avais justement récemment vu un live ainsi que le clip. Au final, je reconnaîtrai ce soir les deux tiers de la setlist, je peux donc m’estimer très chanceuse. Bon, hormis le moment où j’ai pris le final de Closer pour le début de Ruiner, fausse joie (je sais, c’est ma faute…). 



J’aurais cru que Reptile serait l’apogée, mais la calme Find My Way (encore un titre du ReS qui m’aura énormément marquée) fut un autre moment exceptionnel, avec ce fond bleu de toute beauté. De manière générale, le light show est juste incroyable, intégrant même à un moment le groupe dans un parallélépipède rectangle en 3D fichtrement impressionnant. Je craignais que de près, les visuels soient éblouissants, mais au final dans l’ensemble c’était parfaitement supportable. Et superbe. Notamment le logo de clôture aux N symétriques. On arrive malheureusement assez rapidement au final sur Head Like A Hole, que le public semble particulièrement apprécier. C’est le défoulement total. 

La setlist un peu différente de ReS a ses bons côtés (plus de morceaux, Reptile, Eraser, Survivalism…) comme ses mauvais (plus de Terrible Lie ) mais dans l’ensemble, j’ai préféré le Zénith. Mes inquiétudes au niveau du son se sont avérées sans fondements. Le line-up actuel est excellent, Trent sait parfaitement s’entourer pour chaque tournée.
 


Le groupe remonte bien sûr sur scène, encore deux morceaux dont la cultissime Hurt, un peu gâchée par quelques sifflements, mais qui reste magnifique, notamment grâce à ses paroles poignantes. Et c’est la fin, en sortant, les gens se plaignent de la durée pourtant convenable (1h40) et du fait qu’avant, c’était tout de même autre chose. Je suis une grande adepte des deux remarques, mais pour cette fois, je ne suis pas d’accord. Je n’ai pas eu la chance de voir NIN lors des années 90, mais YouTube a compensé mon ignorance, et même si c’était sans nul doute impressionnant, je suis heureuse que Trent ait un peu changé ses habitudes, sinon nous n’irions certainement pas voir NIN en 2014. Et puis finalement, ce concert très « posé » (toutes proportions gardées) a son charme lui aussi. Pour moi, ce deuxième concert de NIN est une réussite, et une expérience à renouveler, Trent variant setlist et visuels à chaque tournée. Et, qui sait ? D’ici là, j’aurais peut-être décroché de The Downward Spiral (c’est pas gagné, je l’ai encore écouté aujourd’hui :D) et serais enfin une vraie fan de NIN toutes périodes confondues. »



photos de manuwino
http://manuwino.com/ 
 
Nine Inch Nails (NIN ou parfois stylisé NIИ) est un groupe de metal industrie américain fondé en 1988 par Trent Reznor à Cleveland. Étant le principal producteur, chanteur, compositeur et instrumentiste, Reznor représente l'unique membre officiel de Nine Inch Nails et reste le seul responsable de sa direction. Principalement metal industriel, la musique de Nine Inch Nails propose un assemblage éclectique de genres comme le rock alternatif, l'ambient, l'electronica et le synthpop. Après l'enregistrement d'un album, Reznor recrute habituellement un groupe de musiciens pour jouer avec lui. Le line-up change à chaque nouvelle tournée et réadapte souvent les chansons pour correspondre à une interprétation en live. Sur scène, Nine Inch Nails intègre souvent des jeux de lumière comme éléments visuels de scénographie.







Pretty Hate Machine (1989)
Broken (EP) (1992)
The Downward Spiral (1994)
The Fragile (1999)
With Teeth (2005)
Year Zero (2007)
Ghosts I–IV (2008)
The Slip (2008)
Hesitation Marks (2013) *** Pretty Hate Machine era (1989–1990)

Halo 1: "Down in It" (1989)
Halo 2: Pretty Hate Machine (1989)
Halo 2R: Pretty Hate Machine: Remastered (2010)
Halo 3: "Head Like a Hole" (1990)
Halo 4: "Sin" (1990)

Broken era (1992–1993)

Halo 5: Broken (1992)
Halo 6: Fixed (1992)

The Downward Spiral era (1994–1997)

Halo 7: "March of the Pigs" (1994)
Halo 8: The Downward Spiral (1994)
Halo 8 DE: The Downward Spiral: Deluxe Edition, reissue
Halo 8 DVD-A: The Downward Spiral: DualDisc, reissue
Halo 9: "Closer To God" (1994)
Halo 10: Further Down the Spiral (1995)
Halo 10 v2: Further Down the Spiral, European/Australian/Japanese release
Halo 11: "The Perfect Drug" (1997)
Halo 12: Closure (1997)

The Fragile era (1999–2002)
Halo 13: "The Day the World Went Away" (1999)
Halo 14: The Fragile (1999)
Halo 15: "We're in This Together" (1999)
Halo 16: Things Falling Apart (2000)
Halo 17: And All That Could Have Been (2002), Limited Edition packaged with Halo 17b
Halo 17a: And All That Could Have Been, Live CD
Halo 17b: Still, Limited Edition Bonus CD

With Teeth era (2005–2007)


Halo 18: "The Hand That Feeds" (2005)
Halo 19: With Teeth (2005)
Halo 19 DVD-A: With Teeth, DualDisc release
Halo 20: "Only" (2005)
Halo 21: "Every Day Is Exactly the Same" (2006)
Halo 22: Beside You in Time (2007)
Halo 22 HD: Beside You in Time, Live Blu-ray

Year Zero era (2007)

Halo 23: "Survivalism"
Halo 24: Year Zero
Halo 25: Year Zero Remixed

Ghosts era (2008)

Halo 26: Ghosts I–IV, digital download
Halo 26 CD: Ghosts I–IV, 2× CD
Halo 26 V: Ghosts I–IV, 4× vinyl
Halo 26 DE: Ghosts I–IV, Deluxe Edition
Halo 26 LE: Ghosts I–IV, Ultra-Deluxe Limited Edition

The Slip era (2008)

Halo 27: The Slip
Halo 27 CD-LE: The Slip, Limited Edition CD with bonus DVD

Hesitation Marks era (2013)

Halo 28: Hesitation Marks
Halo 28dcd: Hesitation Marks, Deluxe Edition



NINE INCH NAILS (NIN)

Trent Reznor - lead vocals, guitar, bass guitar, keyboards, synthesizers, programming, drums (Active: 1988–present)
Robin Finck - guitar, synthesizers, vocals, bass guitar, violin (Active: 1994–2000, 2008–2009, 2013-present)
Alessandro Cortini - keyboards, synthesizers, guitar, vocals, bass guitar, percussion (Active: 2004–2008, 2013–present)
Ilan Rubin - drums, percussions, piano, synthesizers, vocals, cello, ukulele, guitar, bass guitar (Active: 2009, 2013–present)


THE SETLIST
 NINE INCH NAILS (NIИ)

Intro : The Downward Spiral / The New Flesh

Me, I'm Not (Year Zero - 2007)
Copy of A (Hesitation Marks - 2013)
The Beginning of the End (Year Zero - 2007)
March of the Pigs (The Downward Spiral - 1994)
Piggy (The Downward Spiral - 1994)
Reptile (The Downward Spiral - 1994)
Survivalism (Year Zero - 2007)
Gave Up (Broken (EP) - 1992)
Sanctified (Pretty Hate Machine - 1989)
Closer (The Downward Spiral - 1994)
Disappointed (Hesitation Marks - 2013)
Find My Way (Hesitation Marks - 2013)
The Warning (Year Zero -2007)
The Great Destroyer (Year Zero -2007)
Eraser (The Downward Spiral - 1994)
Wish (Broken (EP) - 1992)
Head Like a Hole (Pretty Hate Machine - 1989) 

The Hand That Feeds (With Teeth - 2005)

Encore

The Day the World Went Away (The Fragile - 1999)
Hurt (The Downward Spiral - 1994)


 Time Set : 1h35

AFFICHE / PROMO / FLYER