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mercredi 5 novembre 2014

VIDEO GAMES LIVE ~ Le Palais des Congrès. Paris.






   TOUR 2014

Support Act : ---

Ce qu’en a pensé Émilie :  


« Pour la première fois, Guillaume et moi allons assister au Video Games Live. Soit la retranscription, sur scène, de dizaines de thèmes du domaine du jeu vidéo par un orchestre. En somme, pour moi, un genre de Distant Worlds qui ne se limiterait pas à Final Fantasy. Cela s’avèrera être davantage que cela, mais j’étais définitivement motivée d’emblée pour cette soirée, car même si je ne me considère pas « hardcore gamer », loin de là, je suis quand même bien accro à ma 3DS (et à la Super Nes de mon adolescence).

Comme toujours au Palais des Congrès, on a senti le prix passer (près de 80 € chacun !) mais la place plein centre assez proche de la scène et le spectacle de plus de deux heures feront relativement bien passer la pilule, au final. Après un début sur Castlevania qu’il apprécie déjà, Guillaume est gâté dès le deuxième morceau avec Metal Gear Solid. Le son est bon, l’orchestre (hongrois) ajoutera tout au long de la soirée de la profondeur à ces morceaux que l’on ne connaît, pour la plupart, qu’en version limitée par les capacités des machines de l’époque.

L’un des créateurs du show, Tommy Tallarico, nous parlera longuement au cours de la soirée. Bien que son anglais américain soit très compréhensible, l’absence d’un traducteur reste regrettable, tout le monde n’est pas anglophone. Mister Tallarico, donc, entre quelques solos de guitare (et les poses qui vont avec), nous annonce que nous sommes autorisés à faire le plus de bruit possible « car on n’est pas à un concert classique traditionnel », puis par la suite critique sous les applaudissements d’un public conquis les personnes qui considèrent que les jeux vidéo sont destinés à un public enfantin, ou encore ceux qui pensent qu’ils engendrent la violence. « Kill them », hurlera un petit plaisantin après cette tirade, ce qui fera rire Tommy et tout le Palais des Congrès. Dans l’ensemble, ce petit gars agité en veste en cuir (il changera par ailleurs plusieurs fois de tenue pendant la soirée) me paraît plutôt branleur même si je dois reconnaître qu’il est drôle. Mais il parviendra à gagner mon estime lorsque je comprendrai qu’il est à l’origine des thèmes originaux d’Earthworm Jim. Même si j’ai regretté que le medley consacré à ce jeu (dont je connais par cœur le deuxième opus) se soit limité aux thèmes de base et n’ait pas également incorporé d’autres musiques mythiques de certains niveaux, comme Moonlight Sonata ou Funiculi Funicula, ce fut un grand moment.

Et il y en eut beaucoup d’autres, comme le thème de Sonic (mon oncle avait une console Sega), ou encore l’interprétation a capella du thème de Super Mario Bros par le public au début du rappel. Jouant à fond la carte de la nostalgie par moments, le spectacle nous offre une petite vidéo « Les jeux de mon enfance » lors de l’entracte, dans laquelle nous nous reconnaîtrons sans problème. Destiné aux trentenaires, le VGL ? Pas seulement, non, quelques titres récents étant eux aussi copieusement applaudis (comme World of Warcraft, League of Legends que je ne connaissais que de nom et qui m’a paru réussi, aussi bien graphiquement que musicalement, ou encore Skyrim, qui mettra à l’honneur une chorale parfois trop discrète, et s’illustrera sans problème comme l’un des plus beaux thèmes de la soirée). Peu difficile, j’apprécierai presque tout, du thème de Monkey Island réclamé à cor et à cri sur Facebook par les joueurs français, à la version de Zelda teintée d’accordéon interprétée par le sympathique petit groupe américain Random Encounter, qui reviendra apporter sa fraîcheur sur un extrait de Final Fantasy VII.

Le principe d’éviter de passer la soirée complète avec l’orchestre est sympa, mais la promo que fera Riva Taylor de son titre pour Assassin’s Creed Unity me laissera de marbre : moi et les chanteuses « à voix »… Elle ne me convaincra pas davantage lors de la clôture en mode karaoké sur le thème de Portal, mais là au moins, le morceau est drôle. Ceci mis à part, ce fut une succession de réussites que cette soirée, même lors des quelques fois où je ne reconnaîtrai pas le jeu (hum, c’est quoi ça ? Prince of Persia ? Non, Shadow of the Colossus ! Oups, j’ai encore du travail en ce qui concerne les jeux vidéo.)

Petits passages sympas à noter également, l’intervention en français du chef d’orchestre d’origine suisse Emmanuel Fratianni, la venue d’Austin Wintory, compositeur du jeu indépendant Journey, qui nous expliquera que les niveaux du jeu ont été modélisés à partir de sa musique et non l’inverse, ou encore les petites animations disséminées au cours de la soirée lors desquelles un jeu rétro en combat un autre (et la fusion de deux styles de jeu différents peut sans problème déclencher moult fous rires, je vous laisse la surprise si vous avez l’occasion d’assister à une performance de VGL, ce que je vous souhaite).

J’espérais qu’il n’y aurait pas trop de Final Fantasy, même si j’adore la majeure partie des thèmes de cette licence, du fait des quatre Distant Worlds auxquels nous avons déjà assisté… et aussi parce que trois jours plus tard, nous allons voir Nobuo Uematsu au Trianon ! Il y aura tout de même trois morceaux extraits de FF, dont un One-Winged Angel convenu en clôture de la seconde partie, mais qu’on appréciera tout de même grâce à une approche originale pour la partie vidéo, à savoir des photos de cosplayers. De même pour Liberi Fatali juste avant l’entracte, le show joue la carte de l’originalité en offrant une vue « de l’intérieur » du morceau grâce à de multiples petites caméras placées près des musiciens. Peu de prise de risques musicalement donc, mais la façon décalée dont sont amenés ces titres suffira pour que je ne me sente pas lassée par le fait de les avoir trop souvent entendus.

« Combien de fans de Square Enix dans la salle ? Et de fans de Disney ? » demandera Tommy au début de la deuxième partie. Je réponds avec bien plus d’enthousiasme à la première question qu’à la deuxième, n’ayant pour ainsi dire pas vu un Disney depuis le Roi Lion. Pourtant, les illustrations projetées en fond pendant le thème de Kingdom Hearts me feront craquer sans aucun problème, et je devrai bien admettre à la fin, qu’il y a quand même un paquet de chefs-d’œuvre Disney dont je suis fan, même s’ils sont majoritairement antérieurs aux années 90. Mention spéciale à Oliver et Compagnie, pas forcément le plus connu en France, mais clairement l’un de mes préférés (moi, de toute façon, dès qu’il y a un chat…).

Mais revenons au concert qui me réservera encore de beaux moments avec le très beau thème de Silent Hill 2, plus dans la veine pop-rock, que je n’aurais pas imaginé comme ça (je n’ai jamais joué au jeu), ou encore le medley Street Fighter 2, qui même s’il se limita il me semble aux thèmes de Ken, Guile et Ryu (comment peut-on zapper le thème de Vega !!!), contentera la grande fan que je suis. Le medley Chrono Trigger / Chrono Cross ravira Guillaume, grand amateur de ces jeux, avant donc un final amusant sur Portal. Je n’ai pas vu le temps passer, j’ai ri, j’ai été émue (ce n’est pas difficile de toucher la corde sensible avec moi, nostalgique devant l’éternel, mais  le spectacle est définitivement touchant dans sa façon de rendre hommage aux jeux rétros). J’ai bougonné en sortant : pas de medley Mario Bros 3, pas de Donkey Kong, pas de Tetris ! Je me suis même aperçue sur leur site qu’ils jouent parfois du Harry Potter. Mais si je bougonne, c’est bon signe : cela signifie qu’il y avait trop de bons morceaux à interpréter pour pouvoir les avoir tous ! Et cela me fera une bonne excuse pour y retourner lors d’un prochain passage parisien ! Un grand merci à Tommy Tallarico et à toute son équipe qui font un travail formidable pour nous faire vivre une soirée comme celle-ci. »

 


photos de 

Video Games Live (parfois abrégé en VGL) est une série de concerts créé par des vétérans de l'industrie du jeu vidéo et les compositeurs Tommy Tallarico et Jack Wall. Ces concerts mettent en scène des célèbres musiques de jeu vidéo jouées par des orchestres. Les performances sont synchronisés avec des vidéos du jeu, affiché sur grand écran. Parmi eux se trouve aussi Martin Leung qui a été découvert sur internet par Tommy Tallarico en 2004 avec ses vidéos jouant des bandes-sons du célèbre jeu vidéo Super Mario au piano, dont une les yeux bandés (d'où son surnom The Blindfolded Pianist), mais Tommy le nomme par Video Game Pianist. Suite à cela, Tommy et Jack lui proposèrent de rejoindre le Video Games Live.

(http://www.videogameslive.com/index.php?s=home)
(https://www.facebook.com/pages/Video-Games-Live/62865898389)



Greatest Hits -  Volume One (2008)


 Hungarian Virtuosi Orchestra


THE SETLIST
VIDEO GAMES IVE


Castlevania Rock
Metal Gear Solid
Sonic the Hedgehog
Monkey Island
Journey
The Legend of Zelda (performed by Random Encounter)
Assassin's Creed IV: Black Flag
Shadow of the Colossus
Earthworm Jim
Mega Man
Final Fantasy VIII: Liberi Fatali

Kingdom Hearts
World of Warcraft
Final Fantasy VII: Still More Fighting (performed by Random Encounter)
League of Legends
The Elder Scrolls V: Skyrim
Assassin's Creed Unity: The Creed (performed by Riva Taylor)
Silent Hill 2
Halo
Street Fighter II
Final Fantasy VII: One-Winged Angel


Super Mario Bros. Theme (sung with the audience)
Chrono Trigger / Chrono Cross (with Random Encounter)
Portal: Still Alive (performed by Riva Taylor)




 Time Set : 2h00




AFFICHE / PROMO / FLYER


  





mardi 14 octobre 2014

DÉTROIT ~ L'Olympia. Paris.









 
 HORIZONS TOUR 2014

Support Act : GEORGE SOUND

Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Après la Cigale en juin, je vais revoir Détroit à l’Olympia aujourd‘hui, pour le deuxième des trois soirs (tous complets) que le groupe enchaîne dans la mythique salle parisienne. Il y a quatre mois, c’était la première fois que je voyais Bertrand Cantat sur scène, bien qu’étant fan depuis de nombreuses années. J’avais hâte, et en même temps peur que le concert ne soit pas à la hauteur de mes attentes, logiquement très hautes. J’étais ressortie bluffée, autant par les interprétations des morceaux de Noir Désir que par celles des titres de Détroit. Bien évidemment, après la perfection de ce premier concert, et débarrassée de mes peurs, c’est en espérant de la nouveauté dans la setlist que je me rends à l’Olympia en ce mardi d’octobre. Je ne voulais pas me spoiler, mais j’ai quand même demandé à Guillaume de regarder pour moi, et il m’a fait comprendre de ne pas m’attendre à un miracle. Bon, on verra !

Les places que Vincent nous a réservées sont comme à l’habitude parfaites, troisième rang de la mezzanine (merci ;-) ). La première partie varie selon le soir, pour moi ce sera les Bordelais de George Sound, un trio… rap. À part Die Antwoord au dernier Rock en Seine (et ça n’a clairement rien à voir), je crois bien n’avoir jamais assisté à un concert rap de ma vie. J’en écoute pas mal, mais quasiment pas en français. Le flow de Damien s’avère impeccable, on comprend malgré la rapidité de son débit la majorité de ses textes ciselés et politiquement engagés. Alors certes ce n’est pas du Bertrand Cantat (mais de toute façon personne n’égale Bertrand à ce niveau pour moi) mais c’est accrocheur. Et les décors en fond qui varient selon les morceaux sont très jolis (surtout que pour le premier titre, c’était des animaux, alors forcément, en toute subjectivité, j’ai adoré). Voilà pour les points positifs.

Malheureusement, je ne peux que noter le gros point négatif : la musique. Boum-boum-boum en fond, même lorsque le monsieur au clavier quitte son instrument pour la basse, les compos ne gagnent pas en profondeur, n’étant de toute évidence là que comme un accompagnement sonore. Même si ça permet de booster un peu l’ensemble, pour ma part j’aurais préféré entendre Damien a capella. Bon, après, ce n’est de toute façon pas mon style musical, donc je retiendrai surtout que c’était original, et c’est déjà un bon point. Le public, lui, ne sera conquis qu’à moitié, poli mais statique.


Avec un peu de retard sur l’horaire prévu de 21 heures, les cinq membres de Détroit montent ensuite sur scène. Ils attaquent par les traditionnels morceaux Ma Muse et Horizon, cela ne me pose pas de problème puisque je me doute bien que l’unique album de Détroit sera joué dans sa quasi-intégralité, vu que sous cet angle-là, il n’y a guère de changement possible. Et puis ce rendu carrément plus rock d’Horizon est un plaisir pour les oreilles. 

Puis, deux demoiselles font leur apparition, que Bertrand nous présentera et nous demandera d’applaudir à plusieurs reprises : Catherine au violon et Lisa au violoncelle. Première nouveauté par rapport à la Cigale, le groupe interprète Ernestine, morceau Noir Dezien extrait de 666.667 Club. Bêtement, je l’ai su d’avance pour celle-là, en traînant sur le forum de SoundofViolence car j’avais oublié que la tournée était déjà commencée. Je ne suis pas particulièrement fan de cette chanson ; elle rend bien, mais les nouveaux instruments sont en retrait. Heureusement, l’apport de Catherine et Lisa sera beaucoup plus important sur plusieurs autres morceaux ce soir, et notamment pendant Le Vent Nous Portera, totalement remanié : une réussite totale que cet ajout d’instruments à cordes. À Ton Étoile sera le premier morceau à faire réellement bouger la fosse ce soir, l’apogée étant bien entendu atteinte pendant Tostaky, durant laquelle je me lèverai pour participer à la fête.
 

Pour ma part, le premier grand moment fut Lazy (comme quoi, la nouveauté n’est pas une fin en soi). Vient ensuite le seul autre morceau qui sera joué que je n’avais pas eu à la Cigale, mais ce n’est pas du Noir Désir, c’est une reprise de Gimme Danger des Stooges. Bertrand prouve alors qu’à cinquante ans, il n’a rien perdu de son énergie sur scène. Même si j’aurais préféré I Wanna Be Your Dog, j’ai adoré. Le groupe enchaîne ensuite avec Le Fleuve, qui était absolument magique, ce que je vénère cette chanson ! L’enchaînement avec Lolita Nie En Bloc manque de provoquer chez moi un trop-plein d’émotions (et pourtant, je rappelle que j’ai déjà entendu en live tous ces titres de Noir Désir en juin). Heureusement, une diversion vient me faire rire : entamant l’intro du dernier titre de Tostaky, Bertrand s’emmêle les pinceaux et, alors que moi je suis déjà arrivée à la fin de la phrase « elle s’absorbe dans la contemplation de ses pieds », s’arrête net après avoir malencontreusement remplacé le verbe «  absorber » par « avancer ». Pas grave, on la reprend au début, elle sera comme toujours magistrale à chaque ange qui passe.

On arrive malheureusement rapidement à la fin de la première partie du set, mais l’ouverture de la deuxième partie est un pur bonheur pour les oreilles avec les calmes Droit Dans Le Soleil et Glimmer In Your Eyes, sur lesquelles violon et violoncelle font des merveilles, particulièrement pour la première, très touchante. Sa Majesté relance ensuite la partie rock du concert, et ce morceau de Détroit s’avère toujours aussi… majestueux. Sérieusement, l’interprétation de Bertrand sur ce titre, qu’il dédiera à Étienne de la Boétie, auteur du Discours de la servitude volontaire au 16ème siècle, est proprement hallucinante, complètement barrée.

Vient ensuite le moment attendu par tous les fans de Noir Dez de la salle (enfin personnellement, je préfère les morceaux précédemment cités, mais ce n’est pas pour autant que je ne prends pas aussi plaisir à entendre ceux-là), c’est l’enchaînement Un Jour En France (25 %  ) – Fin De Siècle – Tostaky. C’est vraiment la folie sur cette dernière, l’Olympia est à l’unisson. Et le restera pour un dernier rappel de deux morceaux, se concluant sur un Comme Elle Vient repris en chœur par un public conquis, même si beaucoup réclamaient L’Homme Pressé, Bertrand leur répondant un simple « non » d’un air taquin. J’ai cru à Ici Paris, littéralement hurlé par un gars de la fosse, et même aux Écorchés, qu’un monsieur près de moi a réclamé avec une puissance vocale dont je suis bien incapable, mais qui restera malheureusement insuffisante. Tant pis, j’ai quand même passé une excellente soirée. Le groupe salue longuement, visiblement heureux d’être là. Bertrand, de très bonne humeur, plaisantera même avec nous : après nous avoir précisé les pays d’origines de Catherine et Lisa, la Belgique et le Luxembourg, il ajoutera que les costumes viennent, eux, des îles Caïmans :D Le concert a duré plus de deux heures !

Aucun regret pour moi malgré cette setlist peu différente. À l’inverse cependant, je n’en ai pas non plus de ne pas avoir fait les trois soirs, sinon la lassitude se serait installée. Pas grave non plus que je n’aie pas craqué pour une place en fosse : il faisait très chaud et j’avais le genou droit en compote, ce n’aurait pas été de très bonnes conditions pour cela. Mais j’ai hâte au Zénith, pourvu que cette fois encore quelques petites nouveautés se glissent dans le set ! Un grand merci Bertrand, Pascal, Niko, Bruno, Guillaume, Catherine et Lisa pour cette soirée encore une fois extraordinaire ! Les compositions, les textes, le chant, le jeu de scène, le son, le public, tout était parfait ! »

 


photos de Jean Louis Fernandez

Détroit est un groupe français composé du chanteur Bertrand Cantat (Ex Noir DÉSIR) et du bassiste Pascal Humbert (Ex Passion Fodder, 16th Horsepower, Wovenhand).


Horizons - 2013



DÉTROIT

 Bertrand Cantat (Ex Noir Desir) : Vocal & Guitar
Pascal Humbert (Ex Passion Fodder, 16th Horsepower, Wovenhand) : Bass 
Bruno Green : Keyboards, Guitar
Nicolas Boyer : Guitar
Guillaume Perron : Drums
+
 Catherine Graindorge: Violon
Lisa Berg: Violoncelle


THE SETLIST
DÉTROIT


Ma muse (Horizons - 2013)
Horizon (Horizons - 2013)
Ernestine (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
À ton étoile (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Le Creux de ta main (Horizons - 2013)
Lazy (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Gimme Danger (The Stoogies Cover) (Raw Power - 1973) 
Le Fleuve (Noir Désir cover)(Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient) - 1989)
Lolita nie en bloc (Noir Désir cover)(Tostaky - 1992)
Ange de désolation (Horizons - 2013)
Null & Void (Horizons - 2013)

Encore 1

Droit dans le soleil (Horizons - 2013)
Glimmer in Your Eyes (Horizons - 2013)
Sa majesté (Horizons - 2013)
Un jour en France (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Fin de siècle (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)
Tostaky (Noir Désir cover)(Tostaky - 1992)

Encore 2

Le vent nous portera (Noir Désir cover)(Des visages des figures - 2001)
Comme elle vient (Noir Désir cover)(666.667 Club - 1996)


 Time Set : 2h05


AFFICHE / PROMO / FLYER