Première Partie : Katrine Ottosen
« Qu'est ce qui nous a poussés à aller voir Nouvelle Vague ? La curiosité sûrement, et surtout le fait que le répertoire se compose de (presque) tous les morceaux qui nous ont émerveillés lors de la période Punk/new wave (de 1977 à 1985).
Sortant d'une semaine de congé bien mérité, je n'ai pas pu partir du travail avant 18h15 mais sachant que Gilles me gardait une place assise au balcon, je me suis dirigé tranquillement vers la Cigale où je suis arrivé vers 19h00, les portes étant déjà ouvertes.
Public cool, ni variété, ni rock, assez féminin il m’a semblé, donc des conditions idéales pour ce genre de concert. En première partie, nous avons eu droit à une artiste seule au piano, puis accompagné d'un musicien. On aurait presque dit Nico de loin. Pas grand chose à dire, 30 petites minutes de concert, un son d'une belle pureté (surtout seule au piano électrique), et une dame qui répondrait au doux nom de Katrine Ottosen.
Le concert de Nouvelle Vague a débuté un peu avant 21h00, nous avions convenu avec Gilles P. d'essayer de reconnaître tous les morceaux interprétés (ne connaissant pratiquement pas le répertoire du groupe). Le show débuta par une reprise de Echo & The Bunnymen (Killing Moon) suivi par un grand nombre de standards new wave et punk (en autre une très surprenante cover des Dead Kennedys, Too Drunk to Fuck). La particularité du groupe (outre les reprises) vient du fait que les parties vocales sont interprétées à tour de rôle par deux binômes, l'un entièrement féminin composé de Mélanie et de Phoebe (qui ont interprété une grosse partie du répertoire) et le second composé de Marina et de Gérald Toto (qui pour sa part a chanté Heart of Glass).
La crainte que nous pouvions avoir était que toutes les versions soient jouées sur un rythme continu de Bossa Nova. Nous avons été vite rassurés par la variété des orchestrations : une réussite totale ! A part l’oubli de certains groupes punks essentiels (Pistols/Stranglers), le plongeon dans le passé c'est avéré réjouissant. Les 3 meilleurs moments, pour ma part, ont été les suivants: Ever Fallen in Love (Buzzcocks), pur bijou pop, un must ; Dance With Me (Lords of The New Church), une version assez bouleversante ; pour finir, mon interprétation préférée du concert, Bela Lugosi’s Dead (Bauhaus), version gothique par une chanteuse torturée (Phoebe). Un must !
J'avoue que nous avons séché sur 5 morceaux je crois (The Sound - Blancmange, ainsi que 3 autres morceaux). Un seul regret, qu'ils n'aient pas joué Psyche de Killing Joke, ni Marian des Sisters Of Mercy.
Mais je le répète, ce concert fut une agréable surprise (du coup, je viens de commander le second album). Durée totale : presque 1h40, dont 3 rappels (le dernier, Just Can't Get Enough de Dépêche Mode, n'étant certainement pas prévu à l'origine car ne figurant pas sur la Set List que Gilles a récupérée). Bref, une bonne soirée. »
Nouvelle Vague est un projet musical de Marc Collin et Olivier Libaux se proposant de reprendre des titres classiques de la new wave (essentiellement des mouvances cold wave, goth rock et post-punk) en version bossa nova. Le nom du projet est un clin d'œil aux deux influences, New Wave signifiant précisément nouvelle vague, et Bossa Nova, qui se traduit littéralement en portugais par nouvelle vague, nouveau courant. Par ailleurs, ce nom français décrit un courant artistique mondialement célèbre des années 1960 et trahit donc l'origine du projet et son aspect glamour. Au fil des concerts, le projet est devenu un authentique groupe.
Nouvelle vague (2004)
Bande à part (sorti le 12 juin 2006)
Bande à part (sorti le 12 juin 2006)
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