Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 14 décembre 2006

MUSE ~ Le P.O. Bercy. Paris











 Première Partie :


Ce qu’en a pensé Vik :

« Un jeudi pas comme les autres car ce soir, MUSE sera sur la scène du Palais Omnisport de Paris Bercy, premier concert super massive pour un groupe devenu phénoménal et inutile de préciser que leurs deux dates à Bercy sont archi complètes depuis des lustres mais, trois ans après me revoilà sur place pour y assister car c’est pratiquement impossible de rater mon groupe fétiche depuis ses débuts avec Showbiz. Arrivés autour de 16 heures à Bercy, les marches qui donnent accès à la salle sont déjà noires de monde. Apparemment, les fans les plus assidus sont là depuis le début de l'après-midi pour obtenir leur place en fosse. Il faut dire que c'est une belle soirée qui s'annonce, avec rien de moins que les Razorlight pour assurer la première partie du trio britannique. Muse... onze fois que je les vois, donc je commence à pouvoir prendre un peu de recul par rapport à leur live (oui ça s'appelle de l'expérience). L'attente se fait longue, le temps semble passer à coup de cinq minutes.Ok c'est parti pour ce concert tant attendu à Paris !!! 18h15, âpres 2h d attente très compacte on va dire (vers 17h, tout le monde s est resserre, pour avoir plus chaud peut-être), les vigiles arrivent enfin! A coup de poussez pas ou vous ne rentrez pas, courrez pas, j’arrive à me faire une place, et je suis dans les quinze premières personnes à rentrer dans Bercy! Je cours vers les gradins à ma gauche . Tout se passe bien, j’arrive aux barrières, un peu vers la gauche de la scène, très bien placé donc ! Suit encore 2h d attente, avec une multitude des ola et c’est vrai, on n’a pas froid, mais c est presque pire parce que l’on est déjà dans l ambiance !!!

20h05 : la première partie Razorlight. Le POPB est déjà bien rempli quand le groupe anglais déboule sur une scène coupée de plus de sa moitié par un grand rideau noir. Le quatuor entame d'emblée son set avec "In The Morning", leur tube… In the morning, you know it’s gonna be alright Are you really gonna do it this time?... histoire que tout le monde sache tout de suite de qui il s'agit. Premier étonnement, le son est très bon, ce qui est rare à Bercy. Le groupe mené par son charismatique chanteur au déhanché très "Mick Jagger" enchaîne des morceaux pleins d'énergie et réussit sans mal à captiver le public. On peut voir d'ailleurs que les jeunes filles apprécient beaucoup. Le batteur est tout aussi captivant. Il martèle ses fûts avec une force et une précision impressionnantes. "It's a song about America, calls America " lance le chanteur Jonnhy Borell dans un moment de poésie intense, avant d'entamer donc cette fameuse chanson un poil plus posée que les autres. Mais c'est plein de fougue et en demandant l'aide du public que le groupe terminera un show de près de 45 minutes. Et même si le public a peu participé, ce fut une excellente première partie.

On voit ensuite tout un staff technique qui enlève les instrus de la première partie, et installe les micros de Muse... "Entracte : 20 minutes". Au moins c'est clair, c'est écrit en gros sur les écrans du POPB. A coté de moi un petit groupe réussit à faire partir une "ola" qui fera quelques tours. En musique on écoute le mythique "Killing in the name" des Rage Against the Machine, et ça fait son petit effet.

21h30 : les lumières s'éteignent. Bercy est en délire. On découvre enfin la scène qui était cachée par un rideau noir. Le moment tant attendu arrive… premières notes de guitare... électroniques...sur la mélodie magnifique de "Take a Bow", celle-là même qui introduit le dernier album de Muse et immédiatement les 17 000 d'en face sautent déjà sur place. Le décor est donc posé et le ton est donné, le nouvel album sera omniprésent. De grands tubes lumineux aux couleurs changeantes traversent le haut de la scène jusqu'à un grand rideaux de diodes qui fera office d'écran géant, sur lequel défilera toutes sortes d'images d'accompagnement. Un écran qui se poursuit sur un gros caisson qui se soulève pour laisser apparaître Dominic Howard et sa batterie transparente. Le clavier futuriste de Matthew Bellamy a été remplacé par un beau piano droit bien plus classe. Et surprise, au loin, reclus dans un coin de la scène, un quatrième musicien a élu domicile entre quatre claviers. Ajouter à ça un prolongement en forme de ponton de chaque côté de la scène, et quelques avancées devant la fosse et vous aurez un bon aperçu de l'impressionnant décors qui emballe ce show. Pour l'événement, le trio est tout vêtu de noir, un grand foulard (noir aussi) est noué au bras de Bellamy. Après une bonne intro, le show prend doucement avec "Map of the problematique", déchaînant encore plus les esprits. Le décor est splendide, avec un fond étoilé et un gros plan sur les mains de Matthew glissant sur son piano. Les choses sérieuses commencent avec "Butterfly and hurricanes" de grand standing. Toujours aussi impressionnant sur la fin. On sent bien le groupe taillé pour la scène dont la présence est à la mesure de la salle. Les titres s’enchaînent, l’interprétation est sans faille et les lights sont très réussies, futuristes avec un petit côté rétro très sympa. Quand les premières notes de "New Born" commencent au piano, le public est aux anges et le fait savoir. Et même si le solo de Bellamy est un peu plus fouillis, la magie est là. Les lumières des briquets et des portables, les ballons géants remplis de plumes, les dizaines de milliers de personnes qui frappent dans leurs mains en cadence, les ola, le spectacle est aussi dans le public.

L'émotion retombe avec "Supermassive Black Hole". Ca saute de partout à nouveau ! J'arrive à bien voir Matthew à un moment donné sur le grand écran de droite où il y a un gros plan sur son visage : il vit carrément sa chanson à fond. Pour entamer le morceau suivant, un roady ramène une guitare acoustique et commence alors un "City of Delusion" absolument énorme. Même si les parties de violons sont assurées par les claviers, le jeu des trois camarades sonne à la perfection tout comme le chant. Sur "Starlight" c'est le "quatrième Muse" qui entame la petite mélodie au clavier, laissant ainsi plus de liberté à Chris et Matthew qui en profitent pour prendre de la hauteur sur les fameux pontons pour le plus grand bonheur des gens en gradin. Les trois musiciens se retrouvent ensuite autour d'une grande flamme qui orne le caisson de Dominic pour jouer un intimiste "Forced in", unique représentant de Hullabaloo. C'est après cette sorte d'interlude que commence "Bliss"… Give me all the peace and joy in your mind I want the peace and joy in your mind… avec toute la fougue du trio et son rituel lâché de ballons énormes sur le public. La chanson se termine et les ballons flottent toujours. Le chanteur fait alors comprendre qu'il ne reprendra pas tant qu'il y aura des ballons et entâmes une petite musique de cirque qui a le don d'amuser Chris. Aussitôt le dernier ballon crevé sous la bronca du public, les premières notes de "Feeling Good" se font entendre. Matthew reste ensuite au piano pour "Hoodoo", sur lequel on peut encore s'extasier de ses capacités vocales. "Pour ce morceau, il faut allumer vos briquets ou vos portables" nous dit Dominic dans un français mal assuré. Commence alors "Invincible", et force est de constater que les fumeurs se font de plus en plus rares. En tout cas le résultat est impressionnant, Bercy se donne des airs de voie lactée. Après ce passage calme, la grosse machine est remise en route et le combo entame un "Time is running out" qui (comme il y a deux ans) provoque un véritable raz de marée dans la foule et qui donne l'élan pour un "Plug in baby" détonnant. Le groupe quitte ensuite la scène pour le premier rappel.

Le trio revient assez vite sur scène et Matthew s'installe une nouvelle fois au piano. "This is the first song of our first album" dit-il, et sous les cris de la foule commence alors "Sunburn", seule chanson de Showbiz – 1999 ce soir… I'll hide from the world behind a broken frame I'll burn forever, I can't face the shame… un pur moment! Mais les anglais on décidé de finir leur show en mettant le feu, et c'est sur les très électriques "Hysteria"… I'm not breaking down I'm breaking out last chance to lose control …puis que s'achèvera ce premier rappel.

Muse revient ensuite en deuxième rappel sous les ovations…"Stockholm Syndrom" finit par me faire perdre la tête ! Dans une improvisation de guitar-hero, irisé dans le contre-jour bleu nuit d'un spot du fond de scène, en gros-plan sur l'écran géant !... this is the last time I'll abandon you and this is the last time I'll forget you I wish I could ...sentant la fin du concert. Et à la fin de la chanson... comme il avait entamé le show sur le premier titre du dernier album, il finit alors par celui qui le conclu : "Knights of Cydonia". Et que dire ... c'est géant ! Le final est plus qu'énorme. Les dernières paroles s'affichent à l'écran "No-one's / gonna / take me / alive / The time / has come / to make / things / right ..." et quand la guitare reprend, c'est tout Bercy qui s'agite pour la dernière fois. Même au plus haut du plus loin des gradins, les gens sautent. C'est très impressionnant. De grandes gerbes de fumée viennent clôturer la chanson et le groupe tire sa révérence. 23h15 c'est la fin.

Je pensais avoir vu mon meilleur concert de MUSE à Rock en Seine 2004, mais la donne a changé ce soir. Ce fut un concert très impressionnant, bien plus qu’à ce même endroit (18 novembre 2003), et le son était à la hauteur de l'événement. Le spectacle fut aussi très complet, aussi bon visuellement que musicalement. Même le public a tenu son rôle, c'est dire vraiment hentusiaste.

Rien à dire, c'est vraiment THE concert où il fallait être ce soir !

Fabuleux, fabuleux, fabuleux ! En conclusion un concert grandiose, hallucinant. J'en ai pris plein la vue, et les oreilles !!!

…You know how I feel
It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me
And I'm feeling good …





Razorlight est un groupe de pop rock britannique formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant "conseiller" et parfois bassiste des Libertines.Les acolytes livrent leur premier disque, Up All Night, dans les bacs en 2004. C'est véritablement leur prestation en 2005 au Live 8 de Londres qui leur ouvre en grand les portes du succès.

(http://www.myspace.com/razorlight)




Muse est un groupe de rock alternatif et progressif britannique apparu sur la scène musicale britannique en 1994. Le groupe se distingue par une recherche harmonique qui rappelle par moments des compositions de musique classique, et par la recherche d'un grand impact sonore : création d'un tapissage sonore à l'aide de synthétiseurs, guitares électrique hyper saturées. Le groupe se distingue aussi par une veine mélodique remarquable. Muse est actuellement considéré comme l'un des meilleurs groupes à voir et écouter en live

(http://www.myspace.com/muse)




 2004 Up All Night
2006 Razorlight



1999 - Showbiz
2001 - Origin of Symmetry
2002 -  Hullabaloo (LP)
2003 - Absolution
2006 - Black Holes and Revelations





Johnny Borrell : Vocals - Guitars
Bjorn Agren : Guitars
Carl Dalemo : Bass
Andy Burrows : Drums









Matthew Bellamy (Guitar, Piano, Vocals)
Chris Wolstenholme (Bass and some rare background vocals)
Dominic Howard (Drums)

+ EN LIVE :

Morgan Nicholls : Samples et basse Dan : trompette.









In The morning (Razorlight - 2006)
Hold On (Razorlight - 2006)

Back To The Start (Razorlight - 2006)
Pop Song 2006 (Razorlight - 2006)
America (Razorlight - 2006)
Before I Fall To Pieces (Razorlight - 2006)
Los Angeles Waltz (Razorlight - 2006)
Somewhere Else (Up All Night - 2003)
Golden Touch (Up All Night - 2003)
In The City (Up All Night - 2003)

La durée du concert : 1h35
 


1. Take A Bow (Black Holes and Revelations - 2006)
2. Map Of The Problematique (Black Holes and Revelations - 2006)
3. Butterflies And Hurricanes (Absolution - 2003)
4. New Born (Origin of Symmetry - 2001)
5. Supermassive Black Hole (Black Holes and Revelations - 2006)
6. City Of Delusion (Black Holes and Revelations - 2006)
7. Starlight (Black Holes and Revelations - 2006)
8. Forced In (Absolution - 2003)
9. Bliss (Origin of Symmetry - 2001)
10. Feeling Good (L. Bricusse & A. Newley Cover)(Origin of Symmetry - 2001)
11. Hoodoo (Black Holes and Revelations - 2006)
12. Invincible (Black Holes and Revelations - 2006)
13. Plug In Baby (Origin of Symmetry - 2001)

Encore 1

14. Sunburn (Showbiz - 1999)
15. Hysteria (Absolution - 2003)

Encore 2

16. Stockholm Syndrome (Absolution - 2003)
17. Knights Of Cydonia (Black Holes and Revelations - 2006)


La durée du concert : 1h45

AFFICHE / PROMO / FLYER









Aucun commentaire: