Première Partie :
« Encore sous le grand souvenir de hier, soirée énorme, je m'en remets pas… j’arrive sur place à 17h30 chargé d’'excitation, je me sens quasiment heureux à trottiner dans ce froid avec mon blouson gris pour ce rendez-vous incontournable, la place du POB est déjà bien bondée mais curieusement je rentre assez facilement dans la première file de fans, dans une queue déjà assez conséquente, car je rencontre un copain qui sourit de me voir. 18h30 on entre déjà dans Bercy (heureusement vu le froid dehors!) et j'arrive en courant au bout de la galerie circulaire, je prends la dernière porte, je redescends les escaliers des gradins pour me retrouve à ma place, toujours à gauche de la scène. Un vendredi pas comme les autres car ce soir, MUSE avec leur Black Holes And Revelations Tour, sera de nouveau sur la scène pour cette seconde date qui s’annonce, avec un public déjà en délire, de nouveau mémorable. MUSE est vraiment dans une nouvelle dimension cette année... il est loin le temps du public des 1eres années... Et on attend. On attend on attend on attend.
20h05 : la première partie RAZORLIGHT. Le quartet anglais "tendance" au niveau pop rock arrive sur une scène minimaliste devant un sombre rideau. Leur leader tout de blanc vêtu et son attitude évoquant un jeune Mick Jagger sportif, survolté et content de lui. Début de set intéressant, interprétation de leur single "In The Morning", mais le public ne suit pas. Leur prestation était chouette, mais la plupart des gens s'en foutait et attendait leurs idoles, sans prêter attention. Les chansons s'enchaînent... bien qu'irréprochable, mais toujours pas de réaction du public. J'ai bien apprécié aussi "America". Après s'être fait un peu huer par la foule qui s'impatiente, ils quittent enfin la scène avec ce qui leur reste de fierté. Razorlight personne n'avait l'air de connaitre dans la salle, des mecs m'ont demandé d'où ils venaient, comment s'appelait le groupe etc .. d'autres critiquaient ... 42 minutes de set (même setlist les 2 jours mais pas joué dans le même ordre).. oui je sais c'est très précis. Les lumières se rallument et les roadies se mettent au boulot pour plier les balances en une petite demi-heure vraiment insoutenable cette fois-ci. Entracte, retrouver les joies d'une ola qui s'achève rapidement à cause de gradins pas motivés sur l'éclat âge de capotes-ballons. Donc encore une re-attente du groupe mythique. Pendant ce temps là la sono passe "Meanwhile" (Gorillaz)… la musique passe en boucle c'est soûlant. La pression commence à monter, le public devient impatient. Il se déchaîne, hurle, s'extasie, manifeste sa présence.
21h30 : La scène vient d'être changée. Bercy est de nouveau plongé dans le noir et cette fois-ci les cris d'acclamation de la foule n'ont rien à voir avec la première partie... le public commence a hurler et applaudir. Les gens des gradins sont debout. Le rideau tombe, laissant apercevoir le décor majestueux de Muse... C'est l'apothéose. A ma gauche, Dom avec sa batterie transparente, sous un dôme lumineux, à côté, micro de Matthew et lui derrière sa guitare, pantalon rouge, t-shirt blanc, au centre son magnifique piano blanc avec juste au-dessus un grand écran lumineux, à notre droite, Chris et sa basse. De chaque côté de la scène, deux écrans géants... Et c'était parti pour cette soirée de pure folie !!! Dès les premières notes TOUTE la salle se met à sauter ! Ca commence déjà et très très fort… les premiers riffs de "Knights of Cydonia" retentissent et la scène s'illumine : ENORME. Le son est bon et clair. La foule se déchaîne au rythme de la guitare, une pure folie s'empare de tout le monde sur le solo. Ca saute vraiment de partout. Quelle surprise cette chanson dès le début, preuve que nous aurons donc droit à une setlist différente de hier soir! Nous avons droit à une mise en scène énorme avec 2 écrans géants, un fond avec des animations sur la scène, une structure en diode au dessus de la batterie... grandiose ! Sur l'écran central défilent en même temps les paroles du refrain.. No'ones gonna take me alive The time has come to make things right You and I must fight for our rights You and I must fight to survive… Ce premier titre magistralement interprété, Muse salue la salle et enchaîne "Starlight" chanson qui donne le frisson… Starlight I will be chasing the starlight Until the end of my life I dont know if it's worth it anymore… Puis "Butterflies and hurricanes" - terminé au piano - accompagné d'une ambiance cosmique : le genre de titre qui prend toute sa dimension en live bien marqué pour l'Absolution Tour. Le décor et l'écran de fond sont très colorés et on passera par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel en passant par un magnifique ciel étoilé durant des moments cruciaux.
Un classique ?... Best, you've got to be the best You've got to change the world And use this chance to be heard Your time is now… Pour la suite, retour du gros son avec "Map of the problematique "… Loneliness be over When will this Loneliness be over? ... chanson du dernier album, très électrique. Enfin ma chanson favorite sur "Blackholes & revelations", "City of Delusion" absolument grandiose car Matthew prend la guitare acoustique et nous informe qu'un invité va se joindre à lui pour cette chanson, un trompettiste… Destroy this city of delusion Break these walls down And I will avenge And Justify my reasons with your blood… le rendu est magnifique, une vraie découverte "live"... c'est beau... L'ambiance était vraiment très travaillée - bleu et rouge sang, avec des ombres de personnages diffusées sur les écrans. Réellement poignant. Après une chanson aussi douce, il fallait forcément un grand classique, une chanson qui tue et je n'ai pas été déçu car c'est encore une des mes chansons préférées ! Petit changement de guitare et c'est reparti avec l'immanquable "Plug in baby", véritable hymne… la folie au refrain… Crucifies my enemies When I'm tired of giving Woah, my plug in baby… tout le monde saute! Petite détente avec l'étonnant intimiste "Forced in"(une des b-sides de "Hullabaloo") dans une salle plongée dans le noir, la seule lumière venait d'une vidéo de flammes projetée sur des écrans… Push me in Into greed Force me in Into greed… Planant. Génial. Puis on recommence très fort "Hysteria" version survoltée pour déchaîner la fosse… I want it now Give me your heart and your soul And I'm breaking out I'm breaking out Last chance to lose control… une tuerie qui provoque toujours autant d'hystérie chez les fans! La basse de Chris déchaîne tout le monde dans la fosse et fait vibrer les gradins! Ca commence à déménager! On saute partout!
Encore un changement de guitare pour Matt, " Citizen erazed", avec son gros son et ses harmoniques stridentes... toujours aussi efficace ! Quelle surprise ! Une chanson qui n'avait pas été joué hier soir... Erase all the memories They will only bring us pain And I've seen all I'll ever need… avec un final de toute beauté au piano.... 7 minutes de bonheur. Suivra "Soldier's poem" chanson que je n aime pas vraiment avec les portables allumés en l'air… bonne occasion pour revoir Bercy illuminé de milliers d'écrans … No I don't think you do There's no justice in the world… vraiment bien pensé. "Invicible" était le titre suivant avec une intensité crescendo, magique… Turn things around And tonight we can truly say Together we're invincible…. le public est vraiment réceptif. Tout est prévu au millimètre près, Matthew Bellamy est impressionnant, sa voix est réellement hors normes, puissante, très belle, maitrisée à la perfection. Les écrans géants distribuent des images, comme des visions d'espace étoilé. Devant eux, on doit se croire à bord d'un vaisseau spatial lancé à la vitesse de la lumière. Dans la salle, un océan de bras, une marée humaine qui ne se calme pas. Ensuite arrive "Supermassive black hole", 1ere chanson entendu du dernier album, pendant qu'étaient projetées sur des écrans des vidéos de grands robots de combat de forme humanoïde en train de marcher/danser… Glaciers melting in the dead of night And the superstars sucked into the supermassive… "Time Is Running Out" s'ensuit et la foule s'emporte ! Matthew laisse tous chanter sur le refrain, toutes ces voix mêlées, c'est superbe!... Our time is running out And our time is running out You can't push it underground We can't stop it screaming out… Enfin l'inévitable "New born", voilà THE classique, celle qui débute au piano et s'enchaine par le meilleur riff… To come away Just break the silence 'cause I’m drifting away Away from you… la foule est en transe.
Et voilà, le moment de la pause de quelques minutes arrive... la foule scande le nom du groupe, tout le monde trépigne… ouf ils reviennent pour leur premier rappel. Une chanson encore très marquée "Absolution Tour": "Apocalypse please" avec une musique puissante et apocalyptique… And this is the end This is the end Of the world… suivie par la très entraînante "Bliss" avec son sample electro méga connue et ces fameux ballons de 2m qui déferlent à la fin de la chanson et qui me rempli de joie… Give me all the peace and joy in your mind… Soudain, plus rien. Le groupe déserte la scène sans un mot, Matt prenant toujours le soin de laisser sa gratte larseniser le plus longtemps possible.
La foule scande le nom du groupe toujours et toujours. La salle est toujours plongée dans l'obscurité, cependant on aperçoit déjà les roadies investir la scène pour ce deuxième rappel. Quelques minutes plus tard, toujours dans le noir résonnent les premières notes de "Muscle museum" et le trio revient. Ce vendredi soir, nous avons droit à leur chanson la plus connue et la plus ancienne du groupe!... évidemment repris par la foule dès le début de la chanson à la fin ! …Too long trying to resist it You’ve just gone and missed it It's escaped your world… Puis sur "Stockholm Syndrome", on a le droit à une outro inédite et surpuissante, chanson qui clôturait toujours les concerts de l'Absolution Tour... ça sent la fin et le riff est monstrueux… This is the last time i'll abandon you And this is the last time ill forget you I wish i could… Le concert de la veille avait commencé par "Take A Bow "et va se terminer par celle-ci ce soir. Même pas la peine de l'annoncer, c'est le grand final. On s'en prend donc pleins les yeux et le final est magique avec la mise en scène finale... And burn You will burn You will burn in hell
You burn for all your sins… Matthew finit à genoux. Grands jets de Co2 pour le plaisir des yeux, et pour nous laisser sur notre fin... Apres les remerciements du groupe, les lumières s’allument définitivement, et laissent les fans sans voix... Ce soir encore Matthew Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard (assistés d'un discret musicien aux claviers et d'un éphémère trompettiste) ont mis le feu au POB. Je me dirige vers la sortie plus qu’heureux d’avoir assisté, sans doute, à un des meilleurs concerts de Muse...
You burn for all your sins… Matthew finit à genoux. Grands jets de Co2 pour le plaisir des yeux, et pour nous laisser sur notre fin... Apres les remerciements du groupe, les lumières s’allument définitivement, et laissent les fans sans voix... Ce soir encore Matthew Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard (assistés d'un discret musicien aux claviers et d'un éphémère trompettiste) ont mis le feu au POB. Je me dirige vers la sortie plus qu’heureux d’avoir assisté, sans doute, à un des meilleurs concerts de Muse...
Y'a plus qu'à rêver à nouveau de cette superbe soirée...Vivement le prochain concert 2007 ! »
It's a new day
It's a new life
For me
And I'm feeling good …
Razorlight est un groupe de pop rock britannique formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant "conseiller" et parfois bassiste des Libertines.Les acolytes livrent leur premier disque, Up All Night, dans les bacs en 2004. C'est véritablement leur prestation en 2005 au Live 8 de Londres qui leur ouvre en grand les portes du succès.
(http://www.myspace.com/razorlight)
(http://www.facebook.com/Razorlight?sk=wall)
(http://www.razorlight.co.uk/)
Muse est un groupe de rock alternatif et progressif britannique apparu sur la scène musicale britannique en 1994. Le groupe se distingue par une recherche harmonique qui rappelle par moments des compositions de musique classique, et par la recherche d'un grand impact sonore : création d'un tapissage sonore à l'aide de synthétiseurs, guitares électrique hyper saturées. Le groupe se distingue aussi par une veine mélodique remarquable. Muse est actuellement considéré comme l'un des meilleurs groupes à voir et écouter en live
(http://www.myspace.com/muse)
(http://muse.mu/)
(http://www.facebook.com/muse)
In The morning (Razorlight - 2006)
Hold On (Razorlight - 2006)
Back To The Start (Razorlight - 2006)
Pop Song 2006 (Razorlight - 2006)
America (Razorlight - 2006)
Before I Fall To Pieces (Razorlight - 2006)
Los Angeles Waltz (Razorlight - 2006)
Somewhere Else (Up All Night - 2003)
Golden Touch (Up All Night - 2003)
In The City (Up All Night - 2003)
It's a new life
For me
And I'm feeling good …
Razorlight est un groupe de pop rock britannique formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant "conseiller" et parfois bassiste des Libertines.Les acolytes livrent leur premier disque, Up All Night, dans les bacs en 2004. C'est véritablement leur prestation en 2005 au Live 8 de Londres qui leur ouvre en grand les portes du succès.
(http://www.myspace.com/razorlight)
(http://www.facebook.com/Razorlight?sk=wall)
(http://www.razorlight.co.uk/)
Muse est un groupe de rock alternatif et progressif britannique apparu sur la scène musicale britannique en 1994. Le groupe se distingue par une recherche harmonique qui rappelle par moments des compositions de musique classique, et par la recherche d'un grand impact sonore : création d'un tapissage sonore à l'aide de synthétiseurs, guitares électrique hyper saturées. Le groupe se distingue aussi par une veine mélodique remarquable. Muse est actuellement considéré comme l'un des meilleurs groupes à voir et écouter en live
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Johnny Borrell : Vocals - Guitars
Bjorn Agren : Guitars
Carl Dalemo : Bass
Andy Burrows : Drums
Bjorn Agren : Guitars
Carl Dalemo : Bass
Andy Burrows : Drums
Matthew Bellamy (Guitar, Piano, Vocals)
Chris Wolstenholme (Bass and some rare background vocals)
Dominic Howard (Drums)
+ EN LIVE :
Morgan Nicholls : Samples et basse Dan : trompette.
Chris Wolstenholme (Bass and some rare background vocals)
Dominic Howard (Drums)
+ EN LIVE :
Morgan Nicholls : Samples et basse Dan : trompette.
In The morning (Razorlight - 2006)
Hold On (Razorlight - 2006)
Back To The Start (Razorlight - 2006)
Pop Song 2006 (Razorlight - 2006)
America (Razorlight - 2006)
Before I Fall To Pieces (Razorlight - 2006)
Los Angeles Waltz (Razorlight - 2006)
Somewhere Else (Up All Night - 2003)
Golden Touch (Up All Night - 2003)
In The City (Up All Night - 2003)
01. Knights of Cydonia (Black Holes and Revelations - 2006) (with Trumpet)
02. Starlight (Black Holes and Revelations - 2006)
03. Butterflies & Hurricanes (Absolution - 2003)
04. Map of the problematique (Black Holes and Revelations - 2006) (Maggie Farm Outro)
05. City of Delusion (Black Holes and Revelations - 2006) (with Trumpet)
06. Plug In baby (Origin of Symmetry - 2001)
07. Forced In (Absolution - 2003)
08. Hysteria (Absolution - 2003)
09. Citizen Erased (Origin of Symmetry - 2001)
10. Soldier's Poem (Black Holes and Revelations - 2006)
11. Invincible (Black Holes and Revelations - 2006)
12. Supermassive Black Hole (Black Holes and Revelations - 2006)
13. Time is Running Out (Absolution - 2003)
14. New Born (Origin of Symmetry - 2001)
15. Apocalypse Please (Long) (Absolution - 2003)
16. Bliss (Long) (Origin of Symmetry - 2001)
Encore
17. Muscle Museum (Showbiz - 1999)
18. Stockholm Syndrome (Absolution - 2003)
19. Take A Bow (Black Holes and Revelations - 2006)
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