« C'est Vincent qui m'avait convaincu de l'accompagner ce soir, et je dois bien l'avouer, j'était assez curieux de voir ce que ce concert de John Butler allait donner. Je ne suis ni un fan, ni un détracteur de John Butler, je le connais comme tout le monde, je l'apprécie même, mais je redoutais la durée de ce concert (les précédents shows de l'Olympia ayant duré 2h20 et 2h30 respectivement d'après Vincent, spécialiste classé hors concours dans la catégorie « John Butler infos en tous genres » !).
Comme d'habitude pour les soirées à l’Olympia, direction le café pour un demi et une petite discussion d'avant concert. 19h20, on entre tranquillement dans le long hall de l'Olympia, je fais mes emplettes de tee shirts, et direction la mezzanine, premier rang, côté droit. Le balcon est encore loin d'être complet, mais la fosse, elle, est déjà bien remplie. Le public de John Butler est un brassage de tout ce que notre société comporte, vieux et jeunes, BCBG, rastas, étudiants, bref un public hétéroclite et bon enfant.
20h00, la première partie arrive sur scène, il s'agit de Kaki King, jeune guitariste américaine, sa particularité résidant dans sa manière de jouer de l'instrument, pas conventionnelle. Bon, je ne vais pas m'étaler, c'était gentillet, lassant à la longue, malgré l'originalité. La musique ? Très atmosphérique dirons nous, pas trop rock'n'roll. Evidemment, le public était conquis... 35mn, c'était pour moi un maximum avant de m'endormir.
La salle est pratiquement pleine maintenant, exception faite du premier rang de la mezzanine en plein centre, des places certainement réservées à des invités, qui évidemment arrivent au dernier moment, voire après le début du concert (et partent avant la fin bien sûr, triste.. ).
21h00 tapantes, John Butler et son gang arrivent sur scène, sous une ovation du public. Le show démarre, le son est excellent, voire presque parfait (mais comment pourrait-il en être autrement à l'Olympia ?). La magie opère tout de suite avec John Butler, son style si particulier ressortant encore plus en live. Ses musiciens sont bien sûr au même niveau, ce qui donne un ensemble d'une redoutable efficacité. Ma peur de m'ennuyer s'envole rapidement sous le charme. Comment qualifier cette musique ? du Reggae Austral ? Même pas, car si le reggae devient répétitif à la longue, la musique de JBT, elle, nous envoie dans des contrées inconnues, où le soleil est toujours présent, et le bonheur pas très loin non plus. John évoquera d'ailleurs très sincèrement son amour pour sa famille et sa femme, dans des termes assez émouvant,.L'audience est bien entendu captivée, et même moi qui ne suis pas un fan, je me sens complètement partir, surtout lors d'un magnifique très long morceau (Ocean, merci Vincent), où l'on décolle vraiment sans avoir besoin de prendre de substances prohibées par la loi. Oui, à ce moment la, nous sommes passés dans une autre dimension, la différence entre un bon concert et un grand concert.
En fin de set, le seul morceau que je connaisse, Zebra, est repris par toute le public de l'Olympia. Seule (petite) fausse note de la soirée, le solo beaucoup trop long et inutile du batteur pendant Excuse : franchement, je m'en serais fort bien passé, mais bon... ! John et son groupe quittent la scène, cela fait déjà 2h00 qu'ils jouent. Retour pour un morceau où Kaki King rejoint le groupe, et ce seront ensuite les 2 derniers morceaux, avec un final pendant lequel John Butler viendra jouer des percussions : un explosif dernier morceau, l'Olympia devient un gigantesque terrain de jeu où 2.400 kangourous sautent de joie. Fin du show, le groupe nous a procuré 2h35 de bonheur, pas de temps mort comme je le craignait, vraiment une excellente surprise pour ma part.
Merci à l'ami Vincent de m'avoir convaincu de venir car, effectivement, cela valait le déplacement. Ce soir, je m'endormirai d'un sommeil libre et profond, signe d'une soirée qui fut en tout point positive. »
Kaki King est une guitariste américaine originaire de Marietta, Georgie. Dès l’enfance, son père l’a encouragée à faire de la musique, et elle a commencé à jouer de la guitare tres jeune. En 2006, King a été élue par le magazine Rolling Stone première “Déesse de la Guitare”.
(http://www.myspace.com/kakiking)
The John Butler Trio est un jam band australien dirigé par le chanteur et guitariste John Butler. Deux albums de leur création ont obtenu la mention platinum en Australie et ont gravi le top ten des charts en Australie durant ces dernières années: Three (2001) et Living 2001-2002 (2003). L'album Sunrise Over Sea (2004) a débuté directement à la tête des charts en 2004, et accédant même au statut de disque d'or dès la première semaine de sa sortie. Leur succès est d'autant plus impressionnant que le groupe est produit par label indépendant. La guitare est sans doute ce qui attire le plus l'oreille dans ce groupe Australien. Savant mélange coloré de pop, de folk et reggae. Proche des sonorités de Ben Harper, John Butler est un véritable virtuose qui donne à lui tout seul une note particulière aux morceaux. Leurs prestations scéniques sont à couper le souffle, leur facilité à s'approprier un public qui ignore tout d'eux est impressionnante mais justifiée.
(http://www.myspace.com/johnbutlertrio)
John Butler: lead vocals, banjo, acoustic guitars, lap steel
Used To Get High (2007. Grand National)
Company Sin (2004. Sunrise Over Sea)
Gonna Take It (2007. Grand National)
Daniella (2007. Grand National)
Pickapart (2001. Three)
Gov'Did Nothing (2007. Grand National) Caroline (2007. Grand National)
Valley (2002. JBT)
Losing You (2007. Grand National)
Ocean (2006. Live At St Gallen)
Treat You Mama (2004. Sunrise Over Sea)
Grovin'slowly (2007. Grand National)
Zebra (2004. Sunrise Over Sea)
Good Excuse (2007. Grand National)
Encore
Peaches & Cream (2004. Sunrise Over Sea)
Better Than (2007. Grand National)
Funky Tonight (2007. Grand National)
Comme d'habitude pour les soirées à l’Olympia, direction le café pour un demi et une petite discussion d'avant concert. 19h20, on entre tranquillement dans le long hall de l'Olympia, je fais mes emplettes de tee shirts, et direction la mezzanine, premier rang, côté droit. Le balcon est encore loin d'être complet, mais la fosse, elle, est déjà bien remplie. Le public de John Butler est un brassage de tout ce que notre société comporte, vieux et jeunes, BCBG, rastas, étudiants, bref un public hétéroclite et bon enfant.
20h00, la première partie arrive sur scène, il s'agit de Kaki King, jeune guitariste américaine, sa particularité résidant dans sa manière de jouer de l'instrument, pas conventionnelle. Bon, je ne vais pas m'étaler, c'était gentillet, lassant à la longue, malgré l'originalité. La musique ? Très atmosphérique dirons nous, pas trop rock'n'roll. Evidemment, le public était conquis... 35mn, c'était pour moi un maximum avant de m'endormir.
La salle est pratiquement pleine maintenant, exception faite du premier rang de la mezzanine en plein centre, des places certainement réservées à des invités, qui évidemment arrivent au dernier moment, voire après le début du concert (et partent avant la fin bien sûr, triste.. ).
21h00 tapantes, John Butler et son gang arrivent sur scène, sous une ovation du public. Le show démarre, le son est excellent, voire presque parfait (mais comment pourrait-il en être autrement à l'Olympia ?). La magie opère tout de suite avec John Butler, son style si particulier ressortant encore plus en live. Ses musiciens sont bien sûr au même niveau, ce qui donne un ensemble d'une redoutable efficacité. Ma peur de m'ennuyer s'envole rapidement sous le charme. Comment qualifier cette musique ? du Reggae Austral ? Même pas, car si le reggae devient répétitif à la longue, la musique de JBT, elle, nous envoie dans des contrées inconnues, où le soleil est toujours présent, et le bonheur pas très loin non plus. John évoquera d'ailleurs très sincèrement son amour pour sa famille et sa femme, dans des termes assez émouvant,.L'audience est bien entendu captivée, et même moi qui ne suis pas un fan, je me sens complètement partir, surtout lors d'un magnifique très long morceau (Ocean, merci Vincent), où l'on décolle vraiment sans avoir besoin de prendre de substances prohibées par la loi. Oui, à ce moment la, nous sommes passés dans une autre dimension, la différence entre un bon concert et un grand concert.
En fin de set, le seul morceau que je connaisse, Zebra, est repris par toute le public de l'Olympia. Seule (petite) fausse note de la soirée, le solo beaucoup trop long et inutile du batteur pendant Excuse : franchement, je m'en serais fort bien passé, mais bon... ! John et son groupe quittent la scène, cela fait déjà 2h00 qu'ils jouent. Retour pour un morceau où Kaki King rejoint le groupe, et ce seront ensuite les 2 derniers morceaux, avec un final pendant lequel John Butler viendra jouer des percussions : un explosif dernier morceau, l'Olympia devient un gigantesque terrain de jeu où 2.400 kangourous sautent de joie. Fin du show, le groupe nous a procuré 2h35 de bonheur, pas de temps mort comme je le craignait, vraiment une excellente surprise pour ma part.
Merci à l'ami Vincent de m'avoir convaincu de venir car, effectivement, cela valait le déplacement. Ce soir, je m'endormirai d'un sommeil libre et profond, signe d'une soirée qui fut en tout point positive. »
Kaki King est une guitariste américaine originaire de Marietta, Georgie. Dès l’enfance, son père l’a encouragée à faire de la musique, et elle a commencé à jouer de la guitare tres jeune. En 2006, King a été élue par le magazine Rolling Stone première “Déesse de la Guitare”.
(http://www.myspace.com/kakiking)
The John Butler Trio est un jam band australien dirigé par le chanteur et guitariste John Butler. Deux albums de leur création ont obtenu la mention platinum en Australie et ont gravi le top ten des charts en Australie durant ces dernières années: Three (2001) et Living 2001-2002 (2003). L'album Sunrise Over Sea (2004) a débuté directement à la tête des charts en 2004, et accédant même au statut de disque d'or dès la première semaine de sa sortie. Leur succès est d'autant plus impressionnant que le groupe est produit par label indépendant. La guitare est sans doute ce qui attire le plus l'oreille dans ce groupe Australien. Savant mélange coloré de pop, de folk et reggae. Proche des sonorités de Ben Harper, John Butler est un véritable virtuose qui donne à lui tout seul une note particulière aux morceaux. Leurs prestations scéniques sont à couper le souffle, leur facilité à s'approprier un public qui ignore tout d'eux est impressionnante mais justifiée.
(http://www.myspace.com/johnbutlertrio)
Everybody Loves You (2003)
Legs to Make Us Longer (2004)
...Until We Felt Red (2006)
Day Sleeper (Australian tour EP) (2007)
Legs to Make Us Longer (2004)
...Until We Felt Red (2006)
Day Sleeper (Australian tour EP) (2007)
Albums
1998 - John Butler
2001 - Three
2002 - Living 2001-2002
2004 - Sunrise Over Sea
2005 - Live at St Gallien
2007 - Grand National
EP
2000 - JBT
2004 - What You Want
1998 - John Butler
2001 - Three
2002 - Living 2001-2002
2004 - Sunrise Over Sea
2005 - Live at St Gallien
2007 - Grand National
EP
2000 - JBT
2004 - What You Want
John Butler: lead vocals, banjo, acoustic guitars, lap steel
Michael Barker: drums, percussion
Shannon Birchall: double bass, electric bass, backing vocals
La Setlist du Concert
THE JOHN BUTLER TRIO
Used To Get High (2007. Grand National)
Company Sin (2004. Sunrise Over Sea)
Gonna Take It (2007. Grand National)
Daniella (2007. Grand National)
Pickapart (2001. Three)
Gov'Did Nothing (2007. Grand National) Caroline (2007. Grand National)
Valley (2002. JBT)
Losing You (2007. Grand National)
Ocean (2006. Live At St Gallen)
Treat You Mama (2004. Sunrise Over Sea)
Grovin'slowly (2007. Grand National)
Zebra (2004. Sunrise Over Sea)
Good Excuse (2007. Grand National)
Encore
Peaches & Cream (2004. Sunrise Over Sea)
Better Than (2007. Grand National)
Funky Tonight (2007. Grand National)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire