Ce qu’en a pensé Gilles :
« 2 ans après leur passage remarqué à la Maroquinerie , revoilà mon groupe belge préféré, de retour dans nos contrées, j'ai bien sur nommé Vive La Fête , emmené par la très glamour et sexy Els Pyno, accompagnée de son toujours fidèle Danny Mommens. Petit problème, le concert se déroule à la Locomotive ! Non pas que je déteste la salle, mais la perspective de devoir entendre 2 groupes en première partie laisse présager une fin de concert très tardive. Pour ceux qui connaissent la Loco , il n'est pas nécessaire de venir trop tôt, c'est donc vers 19h45 que j'arrive sur place (miracle, je me suis garé sans problème !). Gilles P est déjà la, seul à l'entrée. On discute, on mate la foule colorée et disparate qui passe par le boulevard, un salut à Robert Gil et Brigitte. Nous sommes rejoints plus tard par Vincent et Philippe D, voila nous sommes au complet. 21h00, ouverture des portes, direction la coursive gauche en surplomb de la fosse, tandis que Vincent et Philippe se placent à la Mezzanine côté droit. Bonne musique d'ambiance comme d'habitude à la Loco , avec Gilles, on s'amuse à reconnaitre les remix.
22h00, la salle est pas mal remplie, le premier groupe fait son apparition, c'est Adult, un duo américain en provenance de Détroit. Leur musique est une sorte d'électro minimaliste assez froide, avec un chant scandé plutôt que chanté. La chanteuse, Nicola Kuperus, va se débattre tout au long du show avec des problèmes de micro. Accueil assez tiède du public, il faut dire que la musique est plutôt rêche et difficile d'approche. Set de 45 minutes environ, je ne suis pas vraiment convaincu.
Il est temps maintenant de passer au second groupe de la soirée, qui commence à avoir une bonne renommée, je veux parler de Black Strobe, un groupe français déjà ancien (formé il y a une dizaine d'années). Dès le début, on sent que l'on passe à une nouvelle catégorie, de l'Electro extrêmement bruyante, un mur de guitares qui jouent en boucle, une pincée de rock indus, voir gothique, l'effet est assez hypnotique, le son est assez fort et le chanteur DJ Ivan Smagghe, vêtu d'un marcel blanc, promène son imposant physique tout le long de la scène. Son chant - ou plutôt son phrasé - dématérialisé et très froid, me fait penser quelque part à la chanteuse du groupe Cha Cha Cohen. La sauce prend bien, même si l'on pourrait reprocher un aspect parfois répétitif... mais les boucles soniques vous hypnotisent au fur et à mesure que les morceaux se construisent. Le final verra l'imposant chanteur descendre dans la fosse (c'est vraiment là qu'il sera IMPRESSIONNANT) pour, dans une dernière transe hypnotique, se lancer dans un pogo « rentre dedans » avec les spectateurs. Belle prestation, le groupe a joué environ 1h10, et j'ai trouvé qu'il se démarquait de la scène techno actuelle.
Commence maintenant une attente assez longue pour ce qui est le but de ma présence ce soir, Vive La Fête et sa sculpturale chanteuse, Els Pyno ex mannequin, 1m80 sans talons... Il doit être maintenant aux alentours d'une heure du matin, et le groupe entre sur scène, avec toujours un maquillage chauve souris pour Danny Mommens et le reste du groupe. Els Pyno apparait mutine et sûre de son charme : tout juste vêtue d'un corset noir, collants résille, pieds nus (elle évoluera pendant presque tout le show sur la pointe des pieds), à l'instar de Katie Jane Garfield, Els dégage une sensualité où se mêlent innocence et fraîcheur. Stupid Femme, un morceau instrumental (du dernier album « Jour De Chance »), ouvre la danse, et puis c'est Nuit Blanche, sur lequel l'accent charmant et enfantin de Els Pyno me fait toujours craquer. La curiosité vient aussi du fait que Els chante tout en Français sans savoir le parler (je pense qu'elle est Flamande). L'accent est mis sur le dernier album, qui, à mon avis, est beaucoup moins pop que les précédents, 6 morceaux en seront extraits. Il y a du bon et du moins bon dans cet album et cela se ressent sur scène, quelques morceaux sont pour moi dispensables.
Mais c'est avec Schwarzkopf et La Vérité que Vive La Fête donne son maximum : 2 morceaux techno pop que j'adore, avec des paroles simplistes mais amusantes et kitsch. Els est sans arrêt en train de danser, toujours sur la pointe des pieds, le port altier, secouant sa chevelure blonde ébouriffée dans tous les sens. Le set se finit par le traditionnel Noir Désir (rien à voir avec le groupe du même nom), le son est puissant, surtout sur ce morceau. Retour sur scène pour le final avec bien sur Maquillage (c'est camouflage) réclamé par le public, et, comme Els le dit, « je n'aime pas le maquillage » ; il est vrai que Els est très nature et très peu maquillée. 1H10 de concert le show est fini, il est 2h30 du matin, nous commençons à ressentir la fatigue. Surprise, il n'y a pas de stand de merchandising, dommage ! 3 constatations à la fin de ce concert, la programmation est beaucoup trop tardive, les gens sont fatigués et s'en vont parfois avant la fin, il est préférable de faire des concerts plus tôt, ne serait-ce que pour l'ambiance. Et, pour ma part, j'ai regretté l'absence de pas mal d'anciens morceaux. Enfin, j'aurais préféré me mettre devant la scène mais il faut bien constater que celle de la Loco n'est pas vraiment adapté pour les concerts (beaucoup trop haute).
Adult, duo de Detroit. Formé de Nicola Kuperus et d’Adam Lee Miller, cette formation prônant le DIY livre une electro minimale et froide qui génère un fort sentiment de malaise tout en renvoyant un son profondément eighties.
Black Strobe est un duo électro parisien formé en 1997 par le producteur Arnaud Rebotini et DJ Ivan Smagghe. Initialement influencés par la musique house, les deux artistes s'intéressent de près à la musique des années 70 et 80 comme Cabaret Voltaire, ou encore Depeche Mode. Le groupe enregistre son premier maxi single en 2004, Chemical Sweet Girl, puis Shining Bright Star, en 2007. La même année, arrive le premier album studio Burn Your Own Church, enregistré par une formation agrandie avec David Shaw (guitare), Bastien Burger (basse, clavier) et Benjamin Beaulieu (batterie). Ivan Smagghe, lui, quitte la formation.
(Source : www.mcm.net)
(Source : www.mcm.net)
Vive la Fête est un groupe electropop, fondé en 1997 à Gand (Belgique). Le noyau du groupe est formé de Danny Mommens (guitare et chant) et Els Pynoo (chant).
ADULT
Nicola Kuperus: Vocal
Adam Lee Miller: Keyboards
Adam Lee Miller: Keyboards
Arnaud Rebotini (Vocal and Programming)
David "Siskid" Shaw (Guitare and Keyboard)
Bastien Burger (Bass and Keyboard)
Benjamin Beaulieu (Drums)
David "Siskid" Shaw (Guitare and Keyboard)
Bastien Burger (Bass and Keyboard)
Benjamin Beaulieu (Drums)
Els Pynoo: voice
Danny Mommens: voice, guitar
Dirk Cant: bass
Matthias Standaert or Dirk Jans: drums
Roel Van Espen: keyboard
Danny Mommens: voice, guitar
Dirk Cant: bass
Matthias Standaert or Dirk Jans: drums
Roel Van Espen: keyboard
Stupid femme
Nuit blanche
Hot shot
Il pleut
Machine sublime
Betises
La route
Quatch
Schwarzko^f
La verité
Télé
AC
Noir desir
---------
Touche pas
Maquillage
Popcorn
Nuit blanche
Hot shot
Il pleut
Machine sublime
Betises
La route
Quatch
Schwarzko^f
La verité
Télé
AC
Noir desir
---------
Touche pas
Maquillage
Popcorn
La durée du concert : 1h13
AFFICHE / PROMO / FLYER
Vive la fete - Liberté
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