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vendredi 5 octobre 2007

Zappa Plays Zappa - Le Grand Rex. Paris.














Ce qu’en a pensé Philippe M.:
« Rendez-vous est pris vers 19h devant Le Grand Rex avec Antoine, un ami. Peu de monde encore, les personnes présentes attendant devant les différentes entrées, des revendeurs proposent quelques billets aux nouveaux arrivants. Les places étant numérotées, nous prenons nôtre temps, et nous nous dirigeons vers la mezzanine. A l’intérieur, il y a déjà du monde, et la moyenne d’âge tourne autour des 55 / 60 ans : les fans de la première heure sont là, et les discussions tournent autour de Frank Zappa et des titres qui vous être joués ce soir. Toujours ce même décor rétro, et par endroit la salle aurait bien besoin d’un peu de neuf, l’avantage est que les fauteuils sont confortables, cela nous change des sièges en plastique de certaines salles.
20h10 : les musiciens font leur entrée, Aaron Arntz derrière son clavier, Scheila Gonzalez au claviers et sax, Pete Griffin prend sa basse, Jamie Kime à la guitare, Billy Hulting aux ercussions, Joe Travers à la batterie (un ancien de Frank Zappa), ovation pour Ray White à la guitare et chant (un autre ancien musicien de Frank Zappa), puis Dweezil, guitare et chant, en petit dernier : c’est parti pour 50 mn d’une première partie, qui reprendra successivement Cosmik Debris (Frank Zappa apparaît sur un écran géant dans un solo superbe, Dweezil assurant la rythmique), Carolina Hard Core Ecstasy, City Of Tiny Lites, chanté à merveille par un Ray très présent à la rythmique également, puis Advance Romance, Dumb All Over (Frank Zappa sur l’écran pour quelques chorus), ensuite What’s New In Baltimore, You’re A Lonely Little Girl - annoncée comme une nouvelle chanson (en fait la plus ancienne du concert, car elle date de 1968 !). Pendant cette chanson, le public, à la demande de Dweezil et de Ray, choisit un mot, et un individu a crié : « Bordeaux », DZ a alors répondu qu’il aimait bien en boire, le mot a alors été inclus dans le texte et chanté - à merveille - par Mr White et sa voix si chaude, dans un délire typiquement Zappaïen. Pygmy Twylyte termine la première partie dans une version fabuleuse, l’un de mes morceaux favoris. Tous les musiciens ont vraiment assurés et les applaudissements parlent d’eux mêmes. Pendant la pause, direction le bar, discussion sur ce que l’on vient d’écouter, puis retour rapide (DZ a annoncé «a short break »). Devant nous, deux jeunes enfants se sont endormis, les parents n’ont peut-être pas choisi le bon concert, ce n’est pas ce soir qu’il y a Chantal Goya ou je ne sais qui d’autre.

21h15 : reprise du show. Dweezil en profite pour annoncer aujourd’hui la sortie d’un double DVD qui retrace la précédente tournée, nous sommes les premiers à en bénéficier, il sera disponible au comptoir de vente des marchandising avec t-shirts variés et cds. Dupree’s Paradise débute, et chaque musicien, sous la direction de Dweezil (comme jadis Frank Zappa le faisait) interprète son passage, pendant que les autres gardent un rythme. Ray, qui ne participe pas, observe du côté de la scène et rigole bien avec un technicien. Scheila Gonzalez nous gratifie d’un solo joué avec 2 saxos simultanément, encore une bonne partie de rigolade pour les autres musiciens durant « l’exercice ».

Uncle Remus suit, puis le très attendu Joe’s Garage (l’album éponyme contribua à faire exploser les ventes de Zappa à sa sortie en 1979), chanté par Ray qui délaissera sa guitare jusqu’à la fin de ce morceau. Encore un grand titre avec Wind Up Workin’ In Gas Station avec ses chœurs repris par une partie du public (c’est l’un de mes titres préférés, si ce n’est le préféré) et c’est Joe Travers qui le chante comme le faisait Terry Bozzio autrefois. Zoot Allures est enchaîné dans un déluge de sons les plus divers, Ship Ahoy, et en final le titre référence de Ray White, qu’il est peut être le seul à pouvoir chanter de cette manière : The Illinois Enema Bandit. Grande ovation : les fans sont bien là et conquis. Le groupe se retire et revient rapidement... Remerciements nombreux, et Dog / Meat nous ravis, suivi d’un G–Spot Tornado plein de verve, pour terminer en apothéose avec un sublime Muffin Man (où apparaît une nouvelle fois Frank Zappa sur l’écran géant pour un duel de guitares).
Toute la salle est debout pour une longue « standing ovation ». Le groupe salue un long moment, et Dweezil s’approche du bord de scène pour commencer une longue séance de dédicaces qui ravira les amateurs (dont je suis parfois !). Les solos que nous a offert DZ ont été de toute beauté : il utilise des guitares Gibson SG (custom shop 70’s) et Fender Stratocaster Black (66 relic) Cream (customized Jeff Beck), c’est-à-dire des instruments proches de ceux qu’utilisait Frank. Avec comme amplification 2 Fuchs TDS-100 Amplifiers, 1 Fender Cyber Twin et 1 Fender Super Sonic, il a acquis un jeu comparable à celui de son père. Tous les autres musiciens sont très talentueux, ils l’on prouvé tout au long de la soirée et lors de leurs petits solos respectif pendant Dupree’s Paradise.
Il est 23h50 le show vient de se terminer... soit 2h25mn de concert ! La formation était légèrement différente de l’an passé (Steve Vai, Terry Bozzio, Napoleon Murphy Brock absents de cette tournée européenne, mais Ray White en plus, tous d’anciens membres des différentes formations ayant accompagné Frank Zappa).
Je crois que je ne me lasserai jamais de cette musique, et, si je sais bien que beaucoup on du mal avec Zappa, pour moi il est incontestablement une référence majeure dans mon imposante discothèque : il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’inonde mes tympans de sa musique. Je ne pouvais faire autrement que d’être présent à ce concert, comme je l’avais été l’année dernière au Zénith (un concert plus long, de 3h, et un répertoire différent - il faut dire qu’il y a le choix tant l’œuvre est importante)... et j’espère encore à l’avenir. J’ai suivi Frank Zappa dans ses concerts à Paris, depuis celui du 27/09/1974 au Palais Des Sports, jusqu’à sa dernière date le 20/05/1988 au Zénith, sans exception, et je ne devais pas être le seul dans ce cas. Les interprétations par de jeunes musiciens très talentueux ont été irréprochables ce soir, et le choix des titres repris excellent. Antoine, qui n’avait jamais vu Zappa en scène, mais connaissait une partie de sa discographie, a été conquis, et nous en avons encore parlé pendant un moment dans un café situé en face du théâtre, où nous nous sommes rafraîchis d’une bonne bière. Après avoir refait la soirée puis parlé vinyls, rééditions cd, dvd musicaux, il a bien fallu partir : le dernier train n’allait pas m’attendre. Antoine, lui, a récupéré sa Triumph et a pris la route.
Merci encore à Gail, Dweezil, Ahmet, à tous les musiciens de nous faire revivre cette musique unique. »


Zappa Plays Zappa est le titre d'une tournée de concerts organisée en 2006-2007 durant laquelle un groupe, mené par Dweezil Zappa, le fils aîné du compositeur et musicien Frank Zappa, reprend des titres de son père.























DWEEZIL ZAPPA : Guitar – Vocals RAY WHITE : Guitar – Vocals
JOE TRAVERS : Drums – Vocals
AARON ARNTZ : Keyboards – Trumpets

SCHEILA GONZALEZ : Keyboards – Saxophone – Vocals
PETE GRIFFIN : Bass
JAMIE KIME : Guitar
BILLY HULTING : Marimba – Mallets – Percussion
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PART 1
Cosmik Debris (video Frank Zappa)
Carolina Hard Core Ecstasy
City Of Tiny Lites
Doreen
Dumb All Over (video Frank Zappa)
What's New In Baltimore
You're A Lonely Little Girl
Pygmy Twylyte
PART 2
Dupree's Paradise Illinois
Uncle Remus
Joe's Garage
WindUp Workin' In A Gas Station
Zoot Allures
Ship Ahoy
The Illinois Enema Bandit
ENCORES
Dog Meat
G-Spot Tornado
Muffin Man (video frank Zappa)
columbiahalle_05
Part One
Cosmik Debris (Apostrophe (‘) 1974)
Carolina Hard Core Ecstasy (Bongo Fury 1975)
City Of Tiny Lites (Sheik Yerbouti 1979)
Advance Romance (Bongo Fury 1975)
Dumb All Over (You Are What You Is 1981)
What’s New In Baltimore ? (Meets The Mothers Of Prevention 1985)
You’re A Lonely Little Girl (We’re Only In It For The Money 1968)
Pygmy Twylyte (Roxy & Elsewhere 1974)
Part Two
Dupree’s Paradise (YCDTOSA vol. 2 The Helsinki Concert 1988)
Uncle Remus (Apostrophe (‘) 1974)
Joe’s Garage (Joe’s Garage 1979)
Wind Up Workin’ In A Gas Station (Zoot Allures 1976)
Zoot Allures (Zoot Allures 1976)
Ship Ahoy (Shut Up’n Play Yer Guitar Some More 1981)
The Illinois Enema Bandit (Zappa In New York 1977)
Encores
“Dog / Meat” ( “Dog Breath Variations / Uncle Meat” from Uncle Meat 1969)
G–Spot Tornado (Jazz From Hell 1986)
Muffin Man (Bongo Fury 1975)
La durée du concert : 2h25

AFFICHE / PROMO / FLYER


































Zappa plays Zappa - Live in Melkweg Amsterdam 2007

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bel effort pour remplir une page d'erreurs d'orthographe.
à part jean jacques de Savigny sur zapateers, il n'y a que les blogs de boutonneux pour trouver pire !

Vik a dit…

A "anonyme"

La blogosphère est peuplée de la même proportion de crétins que le monde réel, malheureusement. En plus, signé : "anonyme", bravo !

Bonjour à Jean Jacques Savigny, que je ne connais pas, mais qui j'espère partage notre passion et aussi notre mépris pour les j'en-foutres !

"Eric"