Ce qu’en a pensé Philippe M. :
La circulation est intense en ce jour de début de grève dans les transports qui doit démarrer à 20h. Aux abords de la gare du Nord je suis bloqué par les forces de l’ordre qui empêche le passage, j’arrive enfin au Point Ephémère, ancien entrepôt du canal Saint-Martin, et trouve une place le long du canal. Je profite de mon avance pour faire un tour dans le quartier, ensuite je vais au bar boire un café pour me réchauffer. Je décide de faire la queue devant l’entrée, je reste longtemps seul, il commence à pleuvoir de plus en plus fort et le vigile qui est à la porte me propose de rentrer pour m’abriter, je le remercie et peux de temps après la salle est ouverte. D’après ce qui est installé sur scène il y aura une première partie.
21h arrive un groupe Français de
Vers 22h The Brunettes rentrent en scène et entament B.A.B.Y (Brunettes Against Bubblegum Youth) premier titre au style très sixties, qui rappelle les Girls Group de Phil Spector puis Obligatory Road Song dans la même veine. Ensuite The Record Store suivi de Wall Poster Star c’est parti très vite. Mais qui sont-ils ? Ils viennent de Nouvelle Zélande formés en 1998 à la suite de la rencontre de : Heather Mansfield : vocals, organ, clarinet, melodica, xylophone et de Jonathan Bree : vocals, guitars, accompagnés pour la tournée d’un batteur, d’un guitariste + (clavier, synthés, trumpet) d’un bassiste, d’un clavier + (sax). Nous aurons droit à quelques belles pépites tel Her Hairagami Set où la voix de Heather prend toute sa mesure, tout en fluidité, avec l’ajout des cuivres la puissance sonore s’intensifie et le son prend de plus en plus d’importance au court du set, les 6 musiciens sont réellement en osmose. Le public est peu nombreux tout au plus une cinquantaine de personnes mais la particularité de la salle fait que l’on peut rester dans la salle de restaurant et voire par un circuit interne de caméra le concert sur écran. Enfin pour ceux qui sont dans la salle nous sommes gâtés et le show a pris son rythme, ils ont envie de bien jouer, les morceaux prennent toute leur ampleur en live, l’harmonie des voix rehaussée par le soutient des instruments est magnifique.
Les titres se suivent et j’apprécie Mars Love Vénus ou encore Small Town Crew, leur genre est assez inclassable mais il ressort quand même une touche sixties très présente à mon goût avec une pincée de pop. L’ensemble du groupe dégage une générosité qui fait plaisir à voir et à entendre Marg Kate & Ashley clôt le set, applaudissements nourris malgré le peu de monde et les voilà qui reviennent en disant qu’ils ne peuvent plus jouer trop longtemps sinon nous ne pourrons rentrer chez nous à cause de la grève des transports. Structure & Cosmetics commence les rappels suivi de Polyester Meets Acetate, 1h20mn de plaisir. Dernier au revoir, ils nous promettent de revenir l’année prochaine au printemps, sur ce Heather et Jonathan descendent dans la salle pour saluer des amis et discuter avec les spectateurs encore présent. Sur une petite table se trouve du marchandising, je fais mon choix, Jonathan me voyant avec le cd à la main me propose une petite dédicace, échange de paroles, il me dit qu’il a adoré Paris, ils sont logés dans un petit hôtel du quartier qui lui plait beaucoup, ils profiteront de la journée du lendemain pour visiter encore la ville. Puis je me tourne vers Heather qui fait de même, je les en remercie et regagne le bar où il y a pas mal de monde, je suis étonné.
A l’extérieur il pleut je ne vais pas traîner, en route je me remémore la soirée et me dit qu’ils ont vraiment du mérite pour traverser le monde et venir jouer pour si peu d’auditeurs à travers L’Europe.
Découvrir Hopper est souvent suivi d’un choc, tant visuel que sonore. Difficile de ne pas tomber instantanément sous le charme d’Aurélia et Dorothée. Le charisme mystérieux et sensuel des deux chanteuses guitaristes trouve son parfait reflet dans l’originalité de leurs voix. Celle d’Aurélia, claire, puissante, et charnelle répond parfaitement au timbre chaud, âpre et ardent de Dorothée. Oscillant entre douceur et colère, elles se passent la note, inversent les rôles, échangent les humeurs, sans perdre le fil du dialogue. Quand l’une susurre, l’autre tonne. Quand l’une frôle, l’autre cogne. L’alchimie est unique.
(Source myspace)
The Brunettes, groupe indie-pop inspirée du punk new-yorkais des 70s et des girl groups des 60s, fondé en 1998 en Nouvelle-Zélande, est essentiellement tenu par Heather Mansfield et son compagnon Jonathan Bree.
Heather Mansfield : vocals / organ / piano / melodica / harmonica
Jonathan Bree : guitars / vocals
Plus quatre musiciens en tournée.
Good Vibrations For Neighbourhood Militants (A Tea With D. - 2004)
Rock’n’Roll High (Deer Girl - 2008)
???
Shield
Malcolm (Deer Girl - 2008)
Rainy Days Small Like Glue (Deer Girl - 2008)
???
Colours (A Tea With D. - 2004)
???
Tell Everybody (Deer Girl - 2008)
B.A.B.Y (Brunettes Against Bubblegum Youth) (Structure & Cosmetics - 2007)
Obligatory Road Song (Structure & Cosmetics - 2007)
The Record Store (Mars Loves Venus - 2004)
Wall Poster Star (Structure & Cosmetics - 2007)
Her Hairagami Set (Structure & Cosmetics - 2007) Holding Hands, Feeding Ducks (Holding Hands, Feeding Ducks - 2002)
Alien Mars Loves Venus (Mars Loves Venus - 2004) The Moon In June Stuff (Holding Hands, Feeding Ducks -2002)
Marg Kate & Ashley Structure & Cosmetics (Structure & Cosmetics - 2007)
Polyester Meets Acetate (Mars Loves Venus - 2004)
The Brunettes: "Structure & Cosmetics" - Live
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